+ Le chant du vario +

Forum de parapente

02 Mai 2024 - 10:23:00 *
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Auteur Fil de discussion: Joli vrac samedi au mont Myon  (Lu 10802 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
deuchiste
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Aile: Trekking Senso S
pratique principale: vol / site
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« le: 06 Septembre 2010 - 00:23:10 »

 salut !
Lors de mon deuxième vol samedi vers 16 heures au mont Myon, j'ai fait un chouette vrac à environ 80 mètres au-dessus du déco. J'ai d'abord été pris dans un thermique monstrueux qui m'a littéralement soulevé en statique. J'ai sans doute fait l'erreur de virer à la sellette, ce qui a dû m'éjecter du thermique ; le stabilo droit a ensuite fripé. Puis l'aile a viré à droite, à moins que j'ai donné un coup de commande à droite je ne me souviens plus. A ce moment j'étais orienté Est, dos au vent du thermique et c'est là, 3 ou 4 secondes après la petite fermeture, que j'ai fait un vrac total. Chute libre d'au moins 30 mètres, puis la voile s'est rouverte et a immédiatement shooté.  la prise de t?te
J'ai contré ce que j'ai pu, viré face au vent MTO et mis un peu de frein pour ensuite décider de descendre aux oreilles jusqu'à l'atterro de Pressiat.
A peine, posé, j'entends à la radio que trois autres pilotes se sont mis aux arbres en même temps, un peu plus au sud, à peine à 300 mètres... Pas de blessé, mais débranchage fastidieux en perspective.
Un copain a entendu dire par d'autres pilotes présents au déco qu'un gros thermique était passé au sommet ; un autre a même parlé d'un dust devil...
N'étant pas remonté au déco, j'ai plié et je suis rentré à Lyon. Mais je serais assez curieux de savoir ce qui a pu se passer, si j'ai fait une erreur de pilotage ou autre (on m'a parlé "d'effet bagnard" en sortie de thermique ?). Eventuellement, si un gars du le chant du vario avait été témoin du sketch, je serais très intéressé par son récit.
Thanks.
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Tu t'entêtes à tout tenter, tu t'uses et tu te tues à tant t'entêter...
jeff
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Aile: plus
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« Répondre #1 le: 06 Septembre 2010 - 00:58:31 »

Quoi que ce puisse être, t'as dû être bien content d'avoir une bonne vieille boléro  Mr. Green
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piwaille
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« Répondre #2 le: 06 Septembre 2010 - 08:30:26 »

 salut !

 dent c'est le métier qui rentre trinquer
 mort de rire

J'ai sans doute fait l'erreur de virer à la sellette, ce qui a dû m'éjecter du thermique ;

quand tu te fais arracher les chaussures ... si tu es face au vent, surtout tu garde le cap face au zef pour ressortir au vent
Après, quand tu aura (encore un peu plus de) métier, ben au moment où ça va se restabiliser un chouille ... enroule rapido et toi tu fera un plaf quand les autres vrac
 clown
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Citation de: Bernard Werber
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spy70
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« Répondre #3 le: 06 Septembre 2010 - 08:53:01 »

Mais c'est pas courant, quand même, 4 pilotes qui se font calmer au même moment, dont 3 qui finissent dans les arbres, non?
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Paragliding old bag
Invité
« Répondre #4 le: 06 Septembre 2010 - 10:37:36 »

Salut et fraternité,

Quand on prend un thermique mahousse qui arrache velu, du genre +8, il faut s'attendre à encaisser une vilaine dégueulante du genre -6, quand on arrive en haut ou en périphérie si on sort, cela fait un contraste tout à fait saisissant, bref on prend la voile sur la gueule avec une monstre fermeture, d'où le shoot qui a suivi.
Cela pourrait expliquer la plume d'aile fripée (sortie du thermique) puis la demi-voile avachie qui descendait quand l'autre montait encore, d'où le virage en autorotation qui a bien été contré.
Dans ce scénario, je ne vois pas de faute de pilotage flagrante. Il n'était probablement pas nécessaire de descendre aux oreilles mais ce fut une bonne initiative : quand on s'est fait une grosse chaleur, on manque de lucidité et il est sain d'aller poser.

Encaisser une grosse fermeture est assez stressant quand on n'a pas des masses de gaz, et une voile qui shoote fait flipper mais c'est mécanique : elle est en vrac, donc on se casse la gueule et on prend de la vitesse, la voile va utiliser cette énergie cinétique pour revoler, comme quand on décolle. D'une vitesse nulle comme en décrochage, elle accélère très vite à la vitesse de vol, donc elle shoote, c'est normal et sain et il ne faut pas la brider, elle ne passera pas sous les pieds.
C'est après avoir vécu un incident de vol de ce genre en avril 2009 sous une Arriba, avec 80 vols au compteur, que j'ai compris qu'il était urgent de faire un stage SIV.
Le fait d'avoir connu cet incident de vol sous une Boléro ne doit pas interpeller plus que ça, n'importe quelle voile standard aurait réagi de la même manière. La Boléro se réouvre plus vite que d'autres voiles plus performantes et elle shoote peut-être plus vite, donc moins fort, mais c'est tout aussi flippant quand on découvre le phénomène.

Un parapentiste, comme un cheval, ne doit pas rester sur un échec sinon son moral prend un coup de vieux. Il faut aller revoler le plus vite possible et penser à faire un stage SIV.

Ugh !
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kaiser38
Invité
« Répondre #5 le: 06 Septembre 2010 - 10:51:53 »

Il m'est arrivé un peu la même chose à Courtet.

Je pense que tu es simplement sorti d'un thermique puissant qui était sous le vent non ? D'autant que si tu étais en virage avec pas beaucoup d'énergie, tu subis encore plus cet effet de cisaillement.

J'ai subi la même chose par deux fois samedi, le thermique le long de la pente jusqu'à son sommet était assez doux, puis au sommet, le vent de N rendait les thermiques très haché et violent. D'un coup tu rencontres un cisaillement, tu passes d'une zone ou ca monte à une zone ou ca descend fort l'aile reprend sa vitesse, et si tu ne la temporise pas assez, la fermeture peut survenir.

S'ensuit une belle accélération du taux de chute (l'impression de tomber dans le vide), l'aile engage un virage du coté fermé, généralement face au relief !

Personnellement j'ai pas cherché à faire quoique ce soit de compliqué , bras haut, appui sellette coté ouvert, et surtout coté dégagé du relief, en 2-3 sec l'aile ré-ouvre et reprend son vol. J'ai perdu de l'altitude et je me suis dis que si vraiment ca partait plus en vrac, il faut pas tarder à penser à faire secours quand on est bas (100m sol peut-être).

A ce moment la je me dis, "tiens une jolie alerte, cassos loin de ce coin merdique et la prochaine fois, tu ferras d'autant plus gaffe à l'action du vent météo sur les thermiques !"

Il faut aussi réussir à garder suffisamment d'énergie dans le virage

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kaiser38
Invité
« Répondre #6 le: 06 Septembre 2010 - 11:00:09 »

POB m'a devancé, le temps que j'écrive mon message, et à mieux formulé que moi ce que je voulais dire.

Un bémol malgré tout, je dirais qu'il y a surement une faute de pilotage, qui est certainement un manque de vitesse préalable car tu devais être surement en virage.

Ce genre de turbulence, si tu la prend de plein fouet, et que tu fais une tempo correcte symétrique, en général ca passe, ca secoue bien, mais ca passe sans fermeture.
En revanche, si tu rencontres le même genre de turbulence alors que tu es en virage en bordure de thermique, si le virage est abordé avec un manque de vitesse, genre virage un peu paresseux, la correction est sévère.
Il faut je pense voler avec toujours un maximum de vitesse.

Citation
d'où le virage en autorotation qui a bien été contré.

Je pense pas qu'il soit en autorotation ! faut quand même pas pousser. Si c'est une fermeture asymétrique, l'aile engage fort coté fermé, mais pas en autorot ! Si ca avait été le cas, il était mal ! Le contre pour rattraper le cap à l'avantage de permettre aussi à l'aile de se réouvrir. C'est un bon reflex en tout cas.
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surfair
Invité
« Répondre #7 le: 06 Septembre 2010 - 11:25:48 »

Toujours difficile de dire quelque chose de constructif lorsqu'on n'a pas vécu la situation.
Si en effet il y a eu en même temps trois pilotes dans les arbres, il a du se passer quelque chose de pas trop courant. Ou alors ces pilotes étaient tous sous le vent...

Faut pas non plus être en vol thermique l'après-midi sans savoir dans quoi on met les pieds, sans être au courant que des choses violentes peuvent s'y passer, sans être prêt à y réagir et sans savoir se placer en sécurité dans la masse d'air.
Ensuite s'il est avéré qu'il y a des méga-dusts aussi au Myonmyon, c'est que le climat change.

Le truc à faire c'est un bon débriefing complet avec un pilote expérimenté qui était sur place.
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kaiser38
Invité
« Répondre #8 le: 06 Septembre 2010 - 12:29:01 »

Je ne sais pas à quelle heure était deuchiste dans les thermiques.

Moi personnellement il était entre 16h30 et 17h30, en septembre, cela me semble pas être un horaire déraisonnable. Pour preuve l'activité thermique le long des pentes était plutôt douce et agréable. Seulement le problème c'est qu'on montagne, y'a tjs des zones ou ca pue et qu'on doit apprendre à connaître. Et pour cela, si on ne le vis pas, on ne le découvre pas vraiment.

C'est quand même très compliqué de progresser sans faire de connerie ou se faire surprendre.

En ne faisant que des ploufs, on apprend pas à piloter, faut pas se leurrer. On apprend les bases, mais on apprend pas à gérer du tangage, même en faisait un exercice comme en école. Pour bien sentir les phénomènes il faut que soit thermique.
Le problème c'est que même en volant dans des conditions censées être abordable, on rencontre régulièrement des zones merdiques.

Du coup, je me demande un peu comment je vais continuer à voler. Il est évident que j'ai pas envie de me faire peur et que mentalement je supporte pas beaucoup les turbulences, je suis vite impressionné.
Samedi j'ai pris la décision de pas insister, mais après cette fermeture, j'ai fini le vol crispé, et j'étais sur mes gardes au moins mouvement de l'aile. J'ai perdu confiance sur le moment, alors que la suite du vol, une fois sorti de la zone de thermiques haché par le vent, était paisible.

Il fallait pas aller se faire peur au dessus d'une certaine altitude et rester bas, mais comment le savoir avant ?

En fait quand on est pas chevronné et qu'on veut rester en local, il faudrait avoir toujours la chance de trouver des conditions douces ou ca tient bien sans se faire peur.
J'ai vécu ca dans le Cantal ou c'était quand même nettement moins hard, malgré le vent. Mais dans les Alpes, pfiouu, ca décoiffe quand même !

a++
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j y vais mais j ai peur


« Répondre #9 le: 06 Septembre 2010 - 12:44:49 »

Ce week-end dans les zalpes c'était un peu violent les conditions, encore assez atomiques même, avec de beaux plafs! Deux jours a voler à bloc, je rattaque le boulot encore plus crevée!! Faut pas se fier au mois de septembre.
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Je suis a la recherche des mes neurones perdues au Derochoir ce 21 aout 2011!
surfair
Invité
« Répondre #10 le: 06 Septembre 2010 - 12:52:47 »

Je suis à peu près d'accord avec toi Kaiser. Mais faut pas psychoter non plus.
Si je repense à ma carrière de pilote, au vent il ne m'est guère arrivé que quelques demi-voiles et trois petites frontales, quelles que soient les conditions et mon expérience...
Des choses affreuses j'en ai eu quelques unes mais c'était toujours sous le vent (parfois, tout un site peut être sous le vent).

Donc si Deuchiste n'est pas allé se mettre dans une zone pourrie, il a du se passer un truc particulier...

T'inquiètes, on peut bien progresser sans accident et choisir ses conditions pour voler toujours en aérologie raisonnable tout en augmentant continuellement ses performances. Tranquille... à la vitesse d'un parapente...
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deuchiste
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« Répondre #11 le: 06 Septembre 2010 - 13:34:57 »

Vincent, a priori je n'étais pas sous le vent. Mais "a priori", car j'ai peut-être mal analysé ; j'étais pourtant bien à environ 80 à 100 mètres au-dessus de la crête. Toutefois, à ce moment précis, du fait du vent MTO de secteur NO et de cet espèce de méga thermique, j'étais un poil décalé à droite par rapport à la crête du mont Myon. Mais d'autres pilotes avaient volé au même endroit tout l'après-midi sans pour autant avoir connu de pbmes.
Alors, les conditions étaient-elles pour moi : il était environ 15 h 45/16 h. Je faisais le pot de fleurs depuis deux heures, depuis un 1er vol de 12 minutes en soaring à 13 h 30 avec repose au sommet et deux pilotes (dont une monitrice de l'école) venaient de me demander pourquoi je ne volais pas...
Maintenant, comme Vincent, il faudrait savoir ce qui s'est produit à peu près au même moment pour que 3 autres pilotes se mettent comme ça aux branches entre le sommet et la mi-pente (j'ai fait une photo depuis l'atterro).

C'est quand même très compliqué de progresser sans faire de connerie ou se faire surprendre.
En ne faisant que des ploufs, on n'apprend pas à piloter, faut pas se leurrer. On apprend les bases, mais on apprend pas à gérer du tangage, même en faisait un exercice comme en école. Pour bien sentir les phénomènes il faut que soit thermique.
Le problème c'est que même en volant dans des conditions censées être abordable, on rencontre régulièrement des zones merdiques.

Du coup, je me demande un peu comment je vais continuer à voler. Il est évident que j'ai pas envie de me faire peur et que mentalement je supporte pas beaucoup les turbulences, je suis vite impressionné.
Samedi j'ai pris la décision de pas insister, mais après cette fermeture, j'ai fini le vol crispé, et j'étais sur mes gardes au moins mouvement de l'aile(...)
En fait quand on est pas chevronné et qu'on veut rester en local, il faudrait avoir toujours la chance de trouver des conditions douces ou ca tient bien sans se faire peur.
Idem.
Je pense exactement la même chose. Comment progresser en ne faisant que des ploufs et en s'interdisant de voler en conditions thermiques ?
POB a probablement raison : un SIV serait peut-être judicieux...   Yeux qui roulent
« Dernière édition: 06 Septembre 2010 - 13:47:16 par deuchiste » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

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« Répondre #12 le: 06 Septembre 2010 - 13:48:14 »

Un SIV ne t'apprend pas l'analyse de la masse d'air...
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surfair
Invité
« Répondre #13 le: 06 Septembre 2010 - 13:56:07 »

Mais d'autres pilotes avaient volé au même endroit tout l'après-midi sans pour autant avoir connu de pbmes.
Exemple de faux critère !
Il est dangereux d'avoir ce type de représentation en tête.
Le milieu aérien est un fluide en transformation permanente. C'est le règne du changement et de l'éphémère. Un endroit peut être le paradis à un instant T et se transformer en enfer 5 minutes après.
Je ne dis pas que tu étais mal placé, je n'en sais absolument rien. Mais n'applique pas ce genre de raisonnement à la situation de vol.

POB a probablement raison : un SIV serait peut-être judicieux...   Yeux qui roulent
Oui mais non !
C'est parti pour la mode actuelle du SIV qui est la réponse à tout !
Le SIV n'est pas une réponse. Le SIV ne prémunit pas contre un incident de vol qui dégénère. Le SIV ne fabrique pas des pilotes plus sûrs. Le SIV n'empêche pas de faire des erreurs, d'avoir de fausses représentations, de mal se placer, de ne pas savoir analyser les conditions, de ne pas se fixer les marges nécessaires, etc, etc. Du SIV ne découle pas la sécurité.
La sécurité c'est une démarche globale, la démarche du pilote.
Le SIV n'est même pas une réponse technique. La réponse technique c'est l'entrainement, c'est à dire le développement des réflexes salutaires par la répétition des manœuvres. La répétition c'est au quotidien, comme on s'exerce tous les trois ou quatre vols à faire des 360.
La sécurité s'obtient par l'anticipation. Pas par la capacité technique à réagir à on ne sait quoi qui peut se produire.

Deuchiste, il faut absolument débriefer avec quelqu'un qui était sur place...

Grilled by Laurent
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deuchiste
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« Répondre #14 le: 06 Septembre 2010 - 14:23:11 »

Bien d'accord pour le débrief et au moment où tu postais, j'essayais -sans succès- d'appeler l'école pour avoir un contact pilote oculaire.
Car, en principe, il y a eu pas mal de témoins du binz... Et je n'aurais pas dû me barrer comme ça sans demander mon reste...
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Tu t'entêtes à tout tenter, tu t'uses et tu te tues à tant t'entêter...
akira
Invité
« Répondre #15 le: 06 Septembre 2010 - 17:28:55 »

Si je suis d accord que la sécurité ne se resume pas a un siv, dire qu un siv n apporte pas de sécurité me semble franchement expeditif ... moi en tout cas mes siv m ont apporté une plus grande finesse de pilotage et nettement plus de lucidité dans les moments chauds.
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Le Bombier
Invité
« Répondre #16 le: 06 Septembre 2010 - 17:38:01 »

Reste qu'il vaut mieux agir que réagir ... réagir quelque part c'est subir ...  Clin d'oeil
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surfair
Invité
« Répondre #17 le: 06 Septembre 2010 - 17:50:33 »

Si je suis d accord que la sécurité ne se resume pas a un siv, dire qu un siv n apporte pas de sécurité me semble franchement expeditif ... moi en tout cas mes siv m ont apporté une plus grande finesse de pilotage et nettement plus de lucidité dans les moments chauds.
Tu connais ma position...
Bien évidemment que pour toi qui pratiques un vol sur deux au-dessus de l'eau c'est incroyablement positif. Et ce que tu y cherches tu ne peux pas le trouver ailleurs. Parce que ta position est celle de l'entrainement.
Mais rends-toi compte que ça n'a rien à voir avec la position de la personne à faible volume d'heures de vol qui va faire une semaine de SIV une fois, ou 3 jours de SIV tous les deux ans. On les voit se vraquer ensuite en thermique comme les autres...
La priorité est d'utiliser son budget à augmenter son volume d'heures de vol, pas à faire du SIV.

Je ne vois pas pourquoi je ne serais pas expéditif, j'en ai des exemples sous les yeux en permanence et on peut lire partout des témoignages qui confortent ce que je dis.
Pour autant, comme j'essaie de préciser à chaque fois, ce n'est pas une position anti-SIV. C'est juste que le SIV n'est rien d'autre qu'un des instruments d'une démarche.
Le SIV pour tous actuel, sans démarche derrière ce qui est le cas  actuellement de 70 % des pilotes, c'est juste du vent.
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kaiser38
Invité
« Répondre #18 le: 06 Septembre 2010 - 18:28:52 »

Il faut peut-être tout de même s'interroger sur l'intitulé "SIV" et le contenu de ces stages qui finalement semble très fourre-tout (un peu comme tous les stages en fait).

Les anciens me contrediront peut-être, mais je pense que les stages SIV "simulation des incidents de vols" ont été crée d'abord pour apprendre aux pilotes à gérer des fermetures qui pouvait avoir, par le passé des conséquences plus graves qu'aujourd'hui. La capacité des ailes à se mettre en "torche" étant il me semble plus courante avant...
Désormais la sécurité passive des ailes, et le niveau de formation de base des pilotes en sortie d'école peut-être meilleur, fait que l'on est vite amené à voler en thermiques (à tort surement) et à gérer des fermetures. Fermetures qui se gèrent "en général" d'elle même et sont "souvent sans conséquence" avec de l'altitude...

Désormais on apprend en SIV un peu tout, de la gestion d'incident de vol, mais surtout des manœuvres acrobatiques (wing, 360, décro...)

C'est finalement plus vraiment des SIV, mais plutôt des stages que j'appellerais de "pilotage avancé".

Je dirais que l'intérêt de ce genre de stage c'est de pouvoir pousser la machine au maximum, en limite du domaine de vol, afin d'avoir des références de ce qu'il est possible de faire. Chose impossible à faire sans être en radio avec un pro, et au dessus d'un site sans risque (foret vierge ou lac).

Je suis en effet d'accord avec surfair. Il ne faut pas faire un SIV pour dire d'en avoir fait un. Si notre volonté n'est pas de s'écarter du domaine de vol, je dirais que c'est pas une priorité.
J'ai croisé de très bons pilotes qui m'ont dis n'avoir jamais fait de décro dynamique ou ce genre de truc à la mode. Et près du sol, SIV ou pas une fermetures pour avoir des conséquences fâcheuses.

Enfin, le problème principal que je trouve au SIV, comme dans beaucoup d'exercices de ce genre, c'est le coté attendu de la chose.
Le moniteur te demande de fermer une demi aile, et de te laisser partir en autorot. Tu sais déjà de quel coté ça va être, à quel moment, tu réagis du coup instantanément.

C'est un peu comme quand tu fais un stage de pilotage sur glace en bagnole... Tu es attentif, tu sais ce qui va arriver et mentalement tu t'y prépares et répond par la bonne action.
Le problème c'est qu'en voiture, tu t'attend pas forcément à la plaque de verglas, et le reflex qui va te permettre de réagir va être beaucoup plus long, d'autant plus long si tu es inattentif, fatigué, drogué... Je dirais qu'on a souvent vu des mecs au volant d'une bagnole se sentir invulnérable après un stage de conduite...

Si c'étais si simple la vie, ce serait top.

Cela revient un peu à l'idée qu'il vaut mieux développer ses sensations tactiles pour sentir quand ça va fermer, qu'apprendre à gérer après. Le coté préventif plutôt que le curatif. (mais ca c'est un peu une porte ouverte que j'enfonce...)



a++

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surfair
Invité
« Répondre #19 le: 06 Septembre 2010 - 19:32:07 »

Les anciens me contrediront peut-être, mais je pense que les stages SIV "simulation des incidents de vols" ont été crée d'abord pour apprendre aux pilotes à gérer des fermetures qui pouvait avoir, par le passé des conséquences plus graves qu'aujourd'hui. La capacité des ailes à se mettre en "torche" étant il me semble plus courante avant...
Mes deux premières ailes étaient incroyablement sûres. En tout et pour tout j'aurai fait une frontale avec (flip-flop anodin). En plus les faibles perfs t'obligeaient à engranger des dizaines de ploufs formateurs.
C'était incroyablement moins technique de commencer avec ces engins à cette époque qu'à l'heure actuelle où il faut vraiment parfois avoir le geste juste.

Ensuite, comme je voulais de la perf mon aile suivante fut un modèle compétition.
Lors de mon premier vol avec elle, j'ai fait ma première heure, ma première demi-voile et ma première cravate ! Puis j'ai énormément étendu mon domaine de vol et je suis allé me mettre dans des aérologies qui me dépassaient. Il m'est arrivé quelques trucs pas beaux avec cette aile...
Comment ai-je survécu sans SIV ? Simplement tout ce qu'il fallait faire et ne pas faire était marqué dans tous les bouquins. Elle m'a appris à voler, à gérer des situations, à utiliser des trims et donc une plage de vitesse, elle ne m'a jamais fait de coup tordu, elle était lente bras hauts et m'a obligé à anticiper, elle était fragile et elle m'a obligé à prendre des marges. Elle m'a fait voir des choses et fait faire des vols que je n'imaginais même pas.
Je la remercie de tout ça.
C'est pas un exemple à suivre, c'est juste pour dire qu'il y a 20 ans, s'il y avait des trapanelles il y avait déjà de formidables engins et qu'on pouvait progresser à son rythme avec des règles simples.
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Paragliding old bag
Invité
« Répondre #20 le: 06 Septembre 2010 - 19:43:50 »

Le SIV n'est même pas une réponse technique. La réponse technique c'est l'entrainement, c'est à dire le développement des réflexes salutaires par la répétition des manœuvres. La répétition c'est au quotidien, comme on s'exerce tous les trois ou quatre vols à faire des 360.

Quand c'est un professionnel qui écrit ça, qui sait que cela lui donne du poids face à la piétaille des pilotes peu expérimentés, j'ai tendance à débâcher l'orgue de Staline et à envoyer une salve de katiouchas !
Dans une conversation après un débriefing, David Eyraud me disait que pas mal de moniteurs feraient bien de faire quelques stages, histoire de se mettre un peu à jour, et même parmi les plus connus qui font autorité.
Il y avait d'ailleurs dans notre stage (bisou à Nikita) un BE qui n'avait pas assumé ses invraisemblables lacunes techniques et qui, incapable de se remettre en cause, avait invoqué "une grande fatigue" pour quitter le stage.
Pauvre chéri ! Il devait se sentir bien malheureux.

Il est vrai qu'on n'apprend pas en SIV (on devrait dire "stage de pilotage") à gérer une aérologie, à concocter un cross, à décoller et atterrir proprement etc, ce n'est pas le but de ce type de stage. On apprend à gérer les incidents de vol et surtout à ne pas s'y mettre !
En vol, on a souvent à gérer des abattées, des petites fermetures et parfois des grosses, et si on ne fait pas ce qu'il faut quand il le faut on risque le gros vrac, c'est pire si on fait du sur-pilotage en ne contrôlant pas les positions des mains ou du corps, et c'est très con de se mettre chiffon ou pire en sortant le secours quand, avec du pilotage et du sang-froid, on s'en tire très bien sans se retrouver avec une grebelée à ne pas pouvoir mettre un suppositoire à un mammouth.

Que feront nos amis "deuchiste" et "kayser" quand ils se feront aspirer fort par un vilain nuage planqué au-dessus d'un stratus d'apparence paisible ? les oreilles ? un gentil 360 à 45° ? Notre ami Surfair a peut-être une technique à leur conseiller... Moi je regarde le vario et selon ce qu'il indique et ce qu'il y a dessous, je vais décider très vite : grandes oreilles et 2ème barreau ou 360 face sol. Cela ne s'improvise pas, cela ne s'apprend pas en stage perf ou en bavardant avec des copains, cela s'apprend en SIV.

Normalement, un pilote qui vole proprement ne se mettra jamais en vrille ni en décrochage, mais une cascade d'incidents de vol non maîtrisés, le pilote ballotté avec les mains qui font n'importe quoi, peuvent conduire à ce type de sketch et alors on fait quoi, on se met bras hauts ? Si on est en décro c'est le drame, parce qu'avec l'abattée dynamique + l'abattée pendulaire la voile va se retrouver dessous et on risque fort de tomber dedans, et là adieu Berthe, sauf si par chance il y a des arbres pas trop loin dessous, et encore...
Et quand on prend une grosse fermeture asymétrique en sortie de décollage, que se passe-t-il si on ne contre pas immédiatement ? Autorotation, retour à la pente et sprotch !
Certains diront que les voiles-écoles ne se mettent pas en autorot... je débâche une autre batterie ou je charge le 106 sans recul ?

Il est important d'apprendre à identifier les incidents en temps réel, à les gérer calmement et à ne pas paniquer. On vole mieux, plus sereinement et on apprend beaucoup mieux quand on a appris en SIV à connaître sa voile et à la gérer dans des situations difficiles, on vole avec beaucoup plus de sécurité active, en plus de la sécurité passive des voiles modernes.
C'est une évidence et ce n'est pas Surfair qui me contredira sur ce point, ou alors ce serait vraiment histoire de taquiner.

Ugh !
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flaille
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« Répondre #21 le: 06 Septembre 2010 - 19:46:27 »

...
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mymyl
Invité
« Répondre #22 le: 06 Septembre 2010 - 20:02:22 »

Moi j'ai rien vue. A ce moment là j'étaie en l'air depuis plus d'une heure.
J'étais pas mal redescendu de mon plaf à 1450 mètres par ce que je souhaitais venir me reposer au déco.
J'ai rencontré une masse d'air assais chaude qui me gênait dans ma descente. (est-ce due simplement à un ressentie de différence de chaleur entre le haut et le bas...)
Bref, j'étais pas pressé de poser et j'attendais un cycle faible. Je me rappel plus très bien mais j'étais pas très haut genre 100 mètres au dessus du déco vers le Sud et je volais en direction du Nord.
Il était à peut près 17:00, un peut plus tôt à la radio, une personne (voix de femme) à signaler une turbulence au déco. "Je sais pas ce qu'il c'est passé mais c'est agité au déco on aurait dit un Dust..." C'est en gros ce que j'ai entendu à la radio...
La tendance était Nord-Ouest pas très fort... Désolé de ne donner plus de précision mais il ma pas semblé que le Nord était vraiment fort sinon cela m'aurai interpelé.
A ce moment là j'ai entendu un gros bruit : Genre Crash de voiles...
Je me suis retourné et j'ai vue derrière moi une voile dans les broussailles et une autre dans un arbre (au Sud du mont Myon)
Le pilote dans l'arbre c'est aussitôt signalé sur la fréquence de la manifestation (143.200) et a dit que tout allai bien.
En revanche l'autre pilote dans les broussailles ne semblais plus bougé et ne se manifestai pas à la radio.
J'ai fait un petit passage au dessus (prenant au passage un peut de gaz sans l'avoir souhaité) et j'ai rien vue bougé, je l'est alors signalé à la radio comme "craché" et sans mouvement, puis revenant faire un autre passage je l'est vue en train de démêler ses suspentes. J'ai alors signalé que le pilote bougeait et trifouillais sa voile. C'est alors que j'ai vue une 3 eme voiles, plus bas toujours au Sud.
Le pilote était en mouvement mais j'ai quand même signalé le troisième pilote à terre à la radio.
Entre temps, les "secours" s'organisait via la radio et la navette de l'école qui, si j'ai bien compris sont allé chercher une échelle... Bref...
Toujours dans mon objectif de posé j'ai cette fois ci entrepris d'y mettre un peut plus de cœurs..
C'est là que j'ai entendu à la radio le Deuchiste (ami aussi en dehors du Parapente de surcroit) me dire qu'il souhaitais me rassurer qu'il avait réussi à poser à l'attéro en bas. (sans plus de précision)
Me faisant remonté à chaque passage d'une part et souhaitant de toute façons récupérer mon véhicule en bas et interpelé par tous ces crachs et l'appel du Deuchiste j'ai décidé d'aller me poser en bas.
Voilà.
Perso j'ai rien vue de ton "vrac" désolé et tout ce que j'ai écrit je te l'est déjà dit de vive voix ou par téléphone.
J'ai bien rigolé au début pensant que tu faisais désormais "partie de la famille" mais j'ai peut à peut compris qu'il c'était passé quelque chose de grave qui aurai pu mal finir car tu étais visiblement assais bas...
Désolé d'avoir pris cela à la légère.
Remet toi quelques jolie plomb le matin en aérologie calme dans le buffet histoire de redomestiquer la bête, reprendre confiance et surtout te faire plaisir et peut être reprendre contact avec l'École pour discuter un peut. Il serait très intéressant d'avoir quelqu'un qui à vue ton vrac. Allé, te laisse pas faire c'est qu'un bout de chiffon et quelques ficelles !  Mr. Green
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akira
Invité
« Répondre #23 le: 06 Septembre 2010 - 20:11:35 »

Vincent, je volais juste un peu faire balance a ton message qui me semblait assez proche du : Le siv ca sert a rien ...

PS : Au fait, je vais surement venir a Arbas cette semaine. La meteo a pas l'air top pour le debut mais peut etre jeudi-vendredi. Hier a Ager on s'est mechamment fait taper la tete avec le Steph !!
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surfair
Invité
« Répondre #24 le: 06 Septembre 2010 - 20:38:39 »

Chouette POB, ça tourne au "Pour ou contre le SIV" et je vais pouvoir tenir le rôle du méchant dans "contre"  Mr. Green
C'est bien beau tout ce que tu dis mais c'est du discours et ça reflète peu la réalité de terrain des gens qui sortent de SIV. Alors je vais caricaturer à plaisir, dans ceux qui reviennent de SIV, il y a ceux qui découvrent que ça fait pas pareil dans la baston au-dessus du caillou qu'en milieu sécurisé au-dessus du lac avec le moniteur dans l'oreillette et qui surpilotent toujours tout autant voire plus parcequ'ils veulent faire plein de choses qu'ils ont apprises mais qu'elles ne viennent pas toutes seules ou alors à contretemps, et ceux qui se sentent les rois du ciel invincibles et très beaux qui vont se tenter des figures wingoveresques dont pourtant on leur a dit que ça pouvait mal finir mais qui ne le croient pas jusqu'au jour où ils finissent avec une demi-aile tricotée dans le suspentage et qu'il est plus que temps de jeter le secours.
Bref, j'en arrive à croire que ça tombe plus du ciel depuis la vogue des SIV qu'à la période de la Sainte Frousse qui imposait des marges salutaires à un vaste public ignorant... !

Sinon, pour répondre plus factuellement à ton message, non je n'ai pas plus de poids que n'importe qui lorsque je parle de SIV. Je n'en propose pas, je n'en suis pas spécialiste, je regarde ce qui se passe depuis l'extérieur. J'en ai organisé (avec des spécialistes) un d'une semaine il y a trois ans, auquel j'ai participé en tant que simple élève. N'importe qui est autorisé à me contester, je n'ai pas autorité en la matière et Akira ne fait rien qu'à m'embêter avec ça à chaque fois !
Pour descendre vite en cas de besoin, oui oreilles, bien tirées, accélérées et en se dirigeant vers une zone où l'on espère sortir de l'aspiration. On ne descendra pas immédiatement mais on va finir par sortir et on pourra gentiment utiliser la déguelante avant d'aller se poser loin en sécurité. Une fois de plus, c'est écrit partout et il n'y a pas besoin de SIV pour mettre ça en oeuvre.
Les 360, si tu te le sens, si tu n'es pas fatigué, si tu es certain de les supporter dans la durée, s'ils ne te ramènent pas au relief, si tu crois être capable de sortir de la neutralité spirale sans dégâts ; ça fait beaucoup de pré-requis...

De toutes les situations que tu présentes, aucune à part le décrochage ne nécessite de SIV.
Le simple contre sur demi-voile fermée n'a même pas besoin d'être vécu avant pour être correctement exécuté. C'est très simple comme technique.
Tout stabiliser en vol aussi est très simple. Inconvénient ? Ça se fait parfois au détriment de la performance. Avantage ? Ça éloigne des emmerdes. Le SIV sans entrainement obstiné, lui ne rattrape pas les emmerdes...

Le SIV, une fois de plus, est un outil dans la démarche d'un pilote.
T'as besoin de te perfectionner, t'as besoin d'affiner un geste, t'as besoin de travailler une séquence, t'as besoin d'identifier un phénomène, t'as besoin de te cultiver et de voir plus loin, tout celà te semble conditionner ta sécurité, OK fais un SIV (ou stage de pilotage).
Mais le discours : "T'as fait un vrac, il est temps de faire un SIV", non ! C'est comme si on te disait "Ta voiture ne démarre pas, vas acheter une malette Facom !" alors qu'il faut peut-être simplement refaire le plein...
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