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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Forte PLUIE en Vol : quelle impact sur la voile ?!  (Lu 21272 fois)
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mimilapraline
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« Répondre #25 le: 07 Novembre 2015 - 23:59:55 »

Michel sacré témoignage !!!

Pour en remettre une couche moi aussi je n avais pas de secours ce jour là ! je l avais laissé dans le coffre car 2,5kg en plus pour un plouf ça m ennuyer surtout que j ai un dos en vrac .

En l air je me suis penser mais bon dieu  les la prochaine fois c est 3 kg  en plus porte les idiot !

L atterro sur le sentier et entres les arbres  fut un peu sec car  j'avais une Sellete sans protection et j ai mal général ma dernière partie de finale.

Ce vol m a permis de m arrêter sur 2 principes  : toujours prendre le secours ( donc acheter un. Extralight) et me payer une Selette Wani Light à ma prochaine saison ( je l aurai déjà si j avais le budget) .

Par contre comme toi ma voile volait très bien malgré son Tissu léger qui ce mouille vite . Je n ai perçu aucune baisse de perfo ou de comportements suspects pour autant je fessait pas le fier !

A+



Merci pour ton témoignage Mikelepit, mais quand même... il existe tellement de correcteurs d'orthographe vraiment faciles maintenant, sous word, google et autre... Ça fait de la peine de te lire... Enfin bon
Voilà... je sais qu'on aura plus le droit de la dire bientôt, mais je le dis quand même Clin d'oeil
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« Répondre #26 le: 06 Décembre 2015 - 05:19:16 »

J'ai déjà raconté mon vol angoissant à Chamonix en octobre 2009, sous des hallebardes, la flotte m'avait saisie 300m au-dessus du déco du Plan de l'Aiguille, vers 2600m.
Les 1600m de descente furent une horreur, il n'était évidemment pas question de faire les oreilles et ce jour-là j'ai béni  Mr. Green  ma petite Joy sous laquelle j'étais tout en haut du PTV. Je n'avais pas encore étudié le décro en SIV et j'étais terrorisée à l'idée de faire un vrac.
Je n'avais pas d'accélérateur, l'idée de m'en servir ne m'effleura donc pas.
Ce fut long comme une garde de nuit à l'armée, bras hauts face au vent et virages à la sellette. Et puis je me suis dit "jusqu'ici ça va" au fur et à mesure que le terrain se rapprochait, ballottée dans un vent de vallée turbulent, et je finis par me poser dans une flaque.
La loi de Murphy est aussi valable à Chamonix.

1er octobre 2009, bois du Bouchet. Posée trempée mais vivante.

La voile mit 2 jours à sécher mais l'eau n'altéra pas le suspentage ni la qualité du tissu, elle volait toujours aussi bien après.
-----
Après mon vrac en SIV dans le lac d'Annecy, ma voile (Artik) était bien mouillée mais il faisait beau et en quelques minutes de gonflage elle était déjà sèche. Elle vole toujours aussi bien 3 ans plus tard.
-----
J'ai décollé au col des Frêtes sous des gouttes en 2014, juste des gouttes, ce n'était pas encore une vraie pluie, même pas de la bruine, mais le vol dure 14-15 minutes et le risque de nous faire mouiller n'était pas nul. En fait cela resta au niveau de gouttes éparses et nos voiles ne se mouillèrent que sur l'atterro.
Avec une vraie pluie, j'aurais gardé la voile dans le sac et attendu que cela se passe, quitte à voler mouillée... ou je serais redescendue à pied.
-----
Le problème se complique avec certains types de suspentes qui n'aiment pas l'eau, je pense que quand elles ont été bien mouillées la prudence impose de faire un contrôle.
 trinquer
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Mikelepit
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« Répondre #27 le: 12 Décembre 2015 - 08:02:33 »

Salut

Merci pour ton retour !

J ai moi aussi revolé avec ma voile depuis mon vol sous la pluie .

La voile ne semble pas être affectée par ce vol qui la trempée .

Tu parle de suspentes plus particulièrement sensible à l eau , peux tu développer ?

Mes remerciements anticipés

Mike
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Derob
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« Répondre #28 le: 28 Novembre 2016 - 18:12:25 »

Je pose ça là :
http://www.youtube.com/watch?v=RCuMej4-T7A

Derob
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« Répondre #29 le: 28 Novembre 2016 - 22:31:19 »

Dingue ce mec !
D'abord il continue à monter alors que le nuage devant lui est plus que menaçant.
Ensuite il prend des gouttes comme des seaux mais il ne tente pas de descendre rapidos.
On le voit plusieurs fois cramponner son faisceau d'élévateurs... qui lui a appris à voler comme ça ?
La série continue quand il se décide enfin à engager un 360 et ô surprise on aperçoit une oreille à gauche ! Faire les oreilles avec une voile mouillée est la meilleure façon de décrocher et remettre en vol une voile mouillée ne doit pas être évident.
Il finit quand même par se poser.
Un accident est toujours le résultat d'une série d'erreurs mais là c'est miracle que le mec ne se soit pas cassé la gueule.
Son ange gardien a dû se faire une vieille tendinite en astiquant son étoile, à ce gugusse.
Oui, un gugusse.
 trinquer  Râââhhh... vivement le printemps !
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blabair
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« Répondre #30 le: 28 Novembre 2016 - 22:54:15 »

Imagine une sortie de 360 engagés avec une voile mouillée... Comment la gères-tu, surtout près du sol? n'aurais-tu pas peur d'un sketch à la fin de la ressource?
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thierry_c
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« Répondre #31 le: 28 Novembre 2016 - 23:09:24 »

Imagine une sortie de 360 engagés avec une voile mouillée... Comment la gères-tu, surtout près du sol? n'aurais-tu pas peur d'un sketch à la fin de la ressource?
ben c'est clair que voile mouillé, je me risquerait pas au 3.6 engagés !
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Charognard
Invité
« Répondre #32 le: 29 Novembre 2016 - 00:09:57 »

Il vol avec un gun de course au ouverture de bord d'attaque très mince.
C'est ok pour lui.
En plus pour les grosses gouttes de pluie qui descendent plus vite que son taux de chute, le sharknose doit faire office de parapluie au dessus des ouvertures.

Sûrement un gars qui s'y connaît.

J'ai davantage eu peur que son Flymaster prenne l'eau. averse
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Charognard
Invité
« Répondre #33 le: 29 Novembre 2016 - 01:26:19 »

C'est une bonne idée d'accélérer avec une voile trempé et c'est une mauvaise idée de faire les oreilles avec une aile trempé pour le risque de décrochage et parce que les tissus peuvent rester collé et ne pas réouvrir.

Accélérer pour faire les oreilles, oui c'est une bonne idée.

Faire les oreilles avec une voile trempée, oui c'est une mauvaise idée.

Accéléré légèrement avec une voile légèrement humide, oui pourquoi pas, mais.

Accélérer avec une voile trempée, non je ne suis pas convaincu que ce soit une bonne idée. Une aile trempée pèse un âne mort (ceux qui ont eu l'occasion de le tester en SIV peuvent en témoigner) ce qui change déjà les réactions de l'aile. Le tissu détrempé à tendance à provoquer le décollement des filets d'air bien plus tôt que en temps normal, c'est la 1ère raison du risque de décrochage. Enfin si vraiment on traverse une grosse pluie, la voile avala aussi de l'eau par les ouvertures du BA, cette eau en arrive à se stocker dans le bord de fuite et finit par le déformer... comme si on freinait. Or j'ai toujours compris qu'il n'y a plus déstabilisant pour une aile que de se voir accélérer et freiner en même temps.

Donc non, pour ma part, accélérer sous une aile détrempée est une mauvaise idée.


La vidéo ci-avant montre bien comment cela peut partir en cacahouètes. Donc personellement si vraiment je devais me retrouver en vol avec une aile détrempée, je choisirai autant que possible de voler en ligne droite face au vent (pour minimiser la vitesse/sol) en espérant que cela me permette de me vacher sans bobo, quitte à ce que cela soit dans les arbres. Je tenterais de rester juste au contact voire moins histoire d'avoir déjà la main sur la poignée de secours pour au cas où. Pour les corrections de cap, je me contenterai du pilotage à la sellette.

Deux fois je me suis retrouvé confronté à la pluie. Une fois lors d'une compétition, ou le start fait, la 1ère balise passée et en route pour la 2 ème en ligne droite derrière la crête direction la plaine. Un vrai rideau de pluie barré la route. Certains sont passé à fond les gamelles à travers, quelques uns d'entre eux ont réussi la balise voire les suivantes et même le goal pour une petite poignée. La plupart d'entre eux ont fait un tas dessous ou juste après la douché. Tous avaient des cheveux blancs le soir et en parlaient avec rétroactivement... du respect. Perso, avant d'arriver sous la flotte j'avais trouvé à me poser en forçant un peu la descente. Le soir mes cheveux gris n'avaient pas augmenter, ni ma voile ni moi nous ne nous sommes fait mouillés. L'auto-stop ayant bien fonctionné, j'ai pu me faire un vol plaisir sur la crête et poser à côté du PC course.

La 2 ème fois, tous les copains avaient décollé d'un site de ~500 m de dénivelé pour un plouf du soir, quand quelques rares mais grosses gouttes (des vraies bouses dont les Vosges ont le secret) se sont mai sis à tomber. J'ai décollé dare-dare, tiré droit vers l'atterro au-dessus duquel il ne pleuvait pas encore, envoyé des 3.6, posé et plié devants les copains qui fidèles au habitude étaient d'abord allé se chercher les binouzes, et je me suis retrouvé le seul avec une... aile pratiquement sèche (les 3.6 c'est efficace) dans le coffre de la voiture. J'ai savouré ma bière en regardant les copains se faire saucer en essayant de fourrer/bourrer leurs ailes dans leurs sacs.

Depuis j'essaye toujours de m'en rappeler et d'être plus attentif aux petits signes qui laissent supposer un risque d'averses. Et dans le doute, je m'abstiens. Pas glorieux mais beaucoup moins stressant.


Tu vol comme tu veux mais d'après toi, qu'elle aile sera la plus mouillé et aura davantage avalé de l'eau après avoir traversée une averse? Celle qui traverse en 30 secondes à 60 km/h ou celle qui prend 45 secondes à 40 km/h.

Je pense que le mieux est d'y passer le moins de temps possible en accélérant.

Quand tu a un gros clou à faire entrer, tu choisis ton plus gros marteau et tu frappe dessus tant que c'est pas fini d'entrer.
Ça sert à rien de vouloir compliquer inutilement les choses et d'en faire quelque chose d'intellectuelle, les concepteurs de nos ailes sont payé pour ça faire la partie intellectuelle en écrivant les manuels d'instruction.
Dans mon manuel de la Kaîlash, il est dit d'accélérer avec une aile mouillé.
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« Répondre #34 le: 29 Novembre 2016 - 02:18:42 »

C'est une bonne idée d'accélérer avec une voile trempé et c'est une mauvaise idée de faire les oreilles avec une aile trempé pour le risque de décrochage et parce que les tissus peuvent rester collé et ne pas réouvrir.

Accélérer pour faire les oreilles, oui c'est une bonne idée.

Faire les oreilles avec une voile trempée, oui c'est une mauvaise idée.

Accéléré légèrement avec une voile légèrement humide, oui pourquoi pas, mais.

Accélérer avec une voile trempée, non je ne suis pas convaincu que ce soit une bonne idée. Une aile trempée pèse un âne mort (ceux qui ont eu l'occasion de le tester en SIV peuvent en témoigner) ce qui change déjà les réactions de l'aile. Le tissu détrempé à tendance à provoquer le décollement des filets d'air bien plus tôt que en temps normal, c'est la 1ère raison du risque de décrochage. Enfin si vraiment on traverse une grosse pluie, la voile avala aussi de l'eau par les ouvertures du BA, cette eau en arrive à se stocker dans le bord de fuite et finit par le déformer... comme si on freinait. Or j'ai toujours compris qu'il n'y a plus déstabilisant pour une aile que de se voir accélérer et freiner en même temps.

Donc non, pour ma part, accélérer sous une aile détrempée est une mauvaise idée.


La vidéo ci-avant montre bien comment cela peut partir en cacahouètes. Donc personellement si vraiment je devais me retrouver en vol avec une aile détrempée, je choisirai autant que possible de voler en ligne droite face au vent (pour minimiser la vitesse/sol) en espérant que cela me permette de me vacher sans bobo, quitte à ce que cela soit dans les arbres. Je tenterais de rester juste au contact voire moins histoire d'avoir déjà la main sur la poignée de secours pour au cas où. Pour les corrections de cap, je me contenterai du pilotage à la sellette.

Deux fois je me suis retrouvé confronté à la pluie. Une fois lors d'une compétition, ou le start fait, la 1ère balise passée et en route pour la 2 ème en ligne droite derrière la crête direction la plaine. Un vrai rideau de pluie barré la route. Certains sont passé à fond les gamelles à travers, quelques uns d'entre eux ont réussi la balise voire les suivantes et même le goal pour une petite poignée. La plupart d'entre eux ont fait un tas dessous ou juste après la douché. Tous avaient des cheveux blancs le soir et en parlaient avec rétroactivement... du respect. Perso, avant d'arriver sous la flotte j'avais trouvé à me poser en forçant un peu la descente. Le soir mes cheveux gris n'avaient pas augmenter, ni ma voile ni moi nous ne nous sommes fait mouillés. L'auto-stop ayant bien fonctionné, j'ai pu me faire un vol plaisir sur la crête et poser à côté du PC course.

La 2 ème fois, tous les copains avaient décollé d'un site de ~500 m de dénivelé pour un plouf du soir, quand quelques rares mais grosses gouttes (des vraies bouses dont les Vosges ont le secret) se sont mai sis à tomber. J'ai décollé dare-dare, tiré droit vers l'atterro au-dessus duquel il ne pleuvait pas encore, envoyé des 3.6, posé et plié devants les copains qui fidèles au habitude étaient d'abord allé se chercher les binouzes, et je me suis retrouvé le seul avec une... aile pratiquement sèche (les 3.6 c'est efficace) dans le coffre de la voiture. J'ai savouré ma bière en regardant les copains se faire saucer en essayant de fourrer/bourrer leurs ailes dans leurs sacs.

Depuis j'essaye toujours de m'en rappeler et d'être plus attentif aux petits signes qui laissent supposer un risque d'averses. Et dans le doute, je m'abstiens. Pas glorieux mais beaucoup moins stressant.


Tu vol comme tu veux mais d'après toi, qu'elle aile sera la plus mouillé et aura davantage avalé de l'eau après avoir traversée une averse? Celle qui traverse en 30 secondes à 60 km/h ou celle qui prend 45 secondes à 40 km/h.

Je pense que le mieux est d'y passer le moins de temps possible en accélérant.

Quand tu a un gros clou à faire entrer, tu choisis ton plus gros marteau et tu frappe dessus tant que c'est pas fini d'entrer.
Ça sert à rien de vouloir compliquer inutilement les choses et d'en faire quelque chose d'intellectuelle, les concepteurs de nos ailes sont payé pour ça faire la partie intellectuelle en écrivant les manuels d'instruction.
Dans mon manuel de la Kaîlash, il est dit d'accélérer avec une aile mouillé.

Nous attirons votre attention sur le fait que voilure mouillée le comportement de la KAÏLASH  peut être notablement différent. Si vous étiez surpris par la pluie en vol, il convient d’appliquer un peu d’accélérateur et d’aller se poser rapidement.

Extrait du mode d'emploi de la Kailash (dernier paragraphe en bas de la page 5 http://www.nervures.com/pdf/manuel_kailash.pdf

Est ce que c'est compliquer les choses que de lire ce qui est vraiment écrit dans les manuels d'utilisateur fournis par les concepteur/constructeurs ?

Est ce que  "appliquer un peu d'accélérateur" comme écrit dans le manuel Nervures n'est pas "intellectuellement" la même chose que ce que j'avais écrit en début de mon post que tu cite, soit ; Accéléré légèrement avec une voile légèrement humide, oui pourquoi pas   mort de rire 
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Charognard
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« Répondre #35 le: 29 Novembre 2016 - 02:51:34 »

Wowo, je visais surtout la partie ou tu parles du bord de fuite abaissé par l'eau accumulé.

Alors selon toi, accélérer un peut avec une aile humide est ok mais accélérer avec une aile lourdement mouillé au point d'abaisser le bord de fuite n'est plus ok!

Pourtant dans ce second cas, le décrochage ne doit vraiment plus être loin.


Et aussi je me pose une question. Est-ce que l'eau pris en vol peut réellement s'accumuler dans le bort de fuite? Le bord de fuite n'est t'il pas plus haut que l'intrados près des A et d'avantage avec une aile accélèré?
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« Répondre #36 le: 29 Novembre 2016 - 10:30:38 »

Wowo, je visais surtout la partie ou tu parles du bord de fuite abaissé par l'eau accumulé.

Alors selon toi, accélérer un peut avec une aile humide est ok mais accélérer avec une aile lourdement mouillé au point d'abaisser le bord de fuite n'est plus ok!

Pourtant dans ce second cas, le décrochage ne doit vraiment plus être loin.


Et aussi je me pose une question. Est-ce que l'eau pris en vol peut réellement s'accumuler dans le bort de fuite? Le bord de fuite n'est t'il pas plus haut que l'intrados près des A et d'avantage avec une aile accélèré?

Pour ta dernière question, à vrai dire... je ne sais pas. J'ai jusqu'à présent toujours pu éviter de voler sous une vraie pluie. Je pense que oui c'est possible. C'est le retour que j'ai de certains pilotes ayant vécu la situation (cf ; mon anecdote de compétition un peu plus tôt dans le fil) D'autres pilotes ne l'ont pas constaté, alors... ? et balle au millieu.

Le problème pour ce qui est de la navigabilité est sans doute plus à chercher dans un phénomène plus globale lié d'une part et certainement principalement à la modification de l'état de surface de l'aile qui perturbe l'écoulement des filets d'air au point d'en provoquer le "décrochage" et d'ailleurs pas forcément à partir de bord de fuite comme dans le cas d'une incidence trop élevé. D'autre part et ceux qui ont déjà repêché une aile de l'eau, c'est le poids de la voile lui même qui provoque un déséquilibre avec un déplacement du CG vers le haut qui doit être tres préjudiciable à "l'équilibre" pendulaire souhaitable tel que prevu par la construction.

Comme dit, je ne l'ai pas encore vécu de voler sous une forte pluie MAIS si d'aventure je devais me retrouver dans la situation. Je pense que j'adopterai un pilotage au contact sur un cap autant que se peut en ligne droite qui m'aménerait dans une zone de posé potentiellement safe (quitte à ce que ce soit dans les arbres, toujours mieux des immeubles ou rochers)

Si on regarde la 1ère vidéo, on voit que ce sont les tentatives de pilotage qui font dégénérer la situation. Ce sont certainement les changements d'incidence liés sui provoquent les décollements des filets d'air et les décrochages partiels et successifs de l'aile qui conduisent à la rendre définitivement in-pilotable.

La seule bonne solution est d'éviter d'aller se faire mouiller, nos ailes ne sont pas concues pour cela.

(@) Charognard, désolé pour ma réponse précédente un peu teintée d'ironie un tantinet saccarstique, vois-y juste la réponse du berger à la bergère...

 trinquer
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Triple Seven France
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« Répondre #37 le: 29 Novembre 2016 - 10:48:38 »

Le bord de fuite n'est t'il pas plus haut que l'intrados près des A


Citation du même site (http://rocherbleu.com/parapente/theorie/mecavol/angles.php) :
"nos ailes modernes ont des assiettes positives (3 à 5 degrés selon les modèles)"
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« Répondre #38 le: 29 Novembre 2016 - 12:24:06 »

(@) Charognard
Pour l'avoir vécu malgré moi, je te confirme bien que l'eau s'accumule dans le bord de fuite, puis migre vers les plumes. Heureusement que les velcros qui permettent d'enlever les saletés aux bouts de mon aile, en laissent passer un peu.
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Ça peut toujours être pire, donc tout va bien.
Citation de Daniel François
Charognard
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« Répondre #39 le: 29 Novembre 2016 - 13:21:26 »

Le bord de fuite n'est t'il pas plus haut que l'intrados près des A


Citation du même site (http://rocherbleu.com/parapente/theorie/mecavol/angles.php) :
"nos ailes modernes ont des assiettes positives (3 à 5 degrés selon les modèles)"


Est-ce qu'en accélérant suffisamment, l'angle de l'assiette va se rendre jusqu'au neutre et que l'eau va d'égaliser un peut partout et dégoûter vers les plumes?
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So beautiful ! ;)


« Répondre #40 le: 29 Novembre 2016 - 13:26:50 »

Vous êtes des grands malades Rigole personnellement, j'essaierais même pas ! déjà que c'est compliqué de voler quand c'est sec je sors
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« Répondre #41 le: 29 Novembre 2016 - 13:31:31 »

Le bord de fuite n'est t'il pas plus haut que l'intrados près des A


Citation du même site (http://rocherbleu.com/parapente/theorie/mecavol/angles.php) :
"nos ailes modernes ont des assiettes positives (3 à 5 degrés selon les modèles)"


Est-ce qu'en accélérant suffisamment, l'angle de l'assiette va se rendre jusqu'au neutre et que l'eau va d'égaliser un peut partout et dégoûter vers les plumes?

L'incidence "normale" est généralement considérée à ~8° +/-1 en vol mains aux poulies, l'incidence mini est prévue à 4 voire 5°, au-delà cela ferme irrémédiablement, alors...
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« Répondre #42 le: 29 Novembre 2016 - 14:24:42 »

Question de pure curiosité, peut on concevoir une voile qui permette de voler sous la pluie ?
On peut ainsi envisager l'usage à des périodes de l'année ou dans des zones habituellement négligées. On pourrait même voler à la dune dans les dépressions d'ouest, certaines journées de stage pourraient ne pas être reportées, les jours de soaring en bord de mer seraient plus nombreuses, car le crachin ne serait plus un problème.
Bien sûr, j'occulte tous les problèmes inhérents à l'humidité, tenue vestimentaire digne d'un pêcheur de morue sur les Grands Bancs, électronique étanche ( et superflue ?), parachute de secours, lui aussi adapté aux conditions météo, désagrément de l'eau qui coule le long des avants bras, ou s'accumule au fond de la sellette pour finir par tremper le fondement Sourire, etc...

NB: Quand je dis "voler sous la pluie", je veux dire voler en conditions normales mais avoir la possibilité de le faire sans risque sous une averse.
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Ça peut toujours être pire, donc tout va bien.
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« Répondre #43 le: 29 Novembre 2016 - 16:02:55 »

En refaisant régulièrement le traitement du tissu c'est peut-être possible, mais je préfère ne pas penser au coût annuel de la manip... Mais pourquoi pas avec des nouvelles techno à l'avenir
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Voler comporte des risques (endettement, dépendance ...) parlez-en à votre médecin
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« Répondre #44 le: 29 Novembre 2016 - 16:57:23 »

En refaisant régulièrement le traitement du tissu c'est peut-être possible, mais je préfère ne pas penser au coût annuel de la manip... Mais pourquoi pas avec des nouvelles techno à l'avenir

Bah ... une bonne veille APCO en Gelvenor sa doit le faire ... taupes
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« Répondre #45 le: 29 Novembre 2016 - 17:05:34 »

Amusante l'idée d'un parapente conçu spécifiquement pour pouvoir voler sous la pluie. Pourquoi pas voler sous la pluie en dynamique dans des vents faibles en effet ?
Mais ça parait difficilement réalisable car ça va à l'encontre d'autres critères :
- on considère que plus un parapente est performant, plus il est sensible à la pluie (le profil perfo étant "laminaire" sur une plus grande partie de la corde, la perturbation apportée par la surface mouillée lui confère une aérodynamique catastrophique et en plus souvent ce sont des profils qui atteignent le décrochage à vitesse plus élevée). Pour voler sous la pluie, il faudrait donc un bon vieux profil de parachute hyper-tolérant.
- on constate souvent que plus un parapente est neuf, plus il est sensible à l'averse (le tissu neuf fortement déperlant fait que l'eau ne forme pas un film mais des grosses gouttes, ce qui perturbe encore plus le flux d'air). Il faudrait donc faire un tel type de parapente en tissu éponge, mais on se retrouverait très vite avec la problématique du poids du tissu lui-même, imbibé d'eau.

Pour info en aviation on trouve des écrits de ce genre :
   "3) L'impact sur l'aérodynamique de l'avion :
Plus encore que l'accroissement de la masse, bien étudié en cas de gel mais existant également avec les fortes pluies, c'est au niveau de l'aérodynamique que les perturbations sont le plus nuisibles au vol.
En effet, comme la portance est créée par le flux d'air autour de l'aile, toute modification de la surface de celle-ci, comme des bords d'attaque, perturbe cet écoulement et le rend par conséquent moins moins efficace.
Même une pluie légère peut contaminer le flux d'air proche de l'aile, créant ainsi un brouillard d'air et d'eau qui va ralentir le vent relatif et dégrader la portance. Ce phénomène st plus sensible sur les avions en composite et sur les planeurs, mais aussi sur les appareils à formule canard.
Si la pluie s'intensifie (une pluie modérée pouvant suffire), une fine couche d'eau peut se créer sur la surface de l'aile, réduisant la portance et augmentant la traînée. Les gouttes d'eau touchant cette surface vont ensuite amplifier le phénomène, cet effet augmentant aussi avec l'angle d'attaque et la sortie des volets hypersustentateurs. Dans ce cas, la baisse de portance peut atteindre 18% tandis que l'augmentation de traînée peut aller jusqu'à 40%. Ce qui va alors entraîner une augmentation importante de la vitesse de décrochage."

http://home.nordnet.fr/dmorieux/vol_precipitations.htm#S3
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« Répondre #46 le: 29 Novembre 2016 - 17:13:01 »

Faut voler avec une aile de kite !  Tire la langue
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« Répondre #47 le: 29 Novembre 2016 - 17:36:10 »

et une visi supérieure à 1500m !!! averse





 salut !
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« Répondre #48 le: 30 Novembre 2016 - 05:52:41 »

Merci 777 pour les explications claires.
Treuze, le problème c'est moins l'imperméabilité du tissu, mais plutôt la capacité de la voile à stocker de l'eau dans le bord de fuite et les plumes, car comme l'explique 777, la déperlance du tissu accentue les méfaits de la pluie sur le profil et augmente la vitesse de décrochage.
La solution serait peut être, "vieux" parachute, ouvertures en plume et en bord de fuite et tissu hyper poreux. Tous à vos greniers et à vos ciseaux ! Sourire
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Ça peut toujours être pire, donc tout va bien.
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« Répondre #49 le: 30 Novembre 2016 - 13:55:13 »

Treuze, le problème c'est moins l'imperméabilité du tissu, mais plutôt la capacité de la voile à stocker de l'eau dans le bord de fuite et les plumes....
La solution serait peut être
la mono-surface!  pouce
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