Une piqûre de rappel si ça peut sauver ne serait-ce qu'un dos même si j'enfonce des portes ouvertes
En parcourant les vidéos récentes je trouve encore un épisode de décro en approche dans du laminaire avec les mains aux hanches (à 3:20)
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https://www.youtube.com/watch?v=S3aP7VptVts.
Aux Antilles on vole majoritairement dans du laminaire et j'ai quelques fois eu l'occasion de voir des volants arriver en très très basses vitesses mains à la taille à plus de 5 mètres, me donnant en tant que spectateur quelques sueurs froides.
Juste pour rappeler aux peu expérimentés qui passent dans le coin (et sans rentrer dans les subtilités liées à l'incidence et la vitesse): MÊME dans du LAMINAIRE, si vous ne connaissez pas votre point de décrochage, BASSES VITESSES = DANGER.
Ce point variant avec le PTV.
Je ne parle pas du risque majoré dans du non-laminaire, en approche si gradient etc... D'autant qu'avec la bascule arrière, l'impact se fait le plus souvent sur le dos donc la colonne vertébrale.
Quand je rentre à la dune en métropole, je me fais des petits rappels en cherchant le décrochage à moins d'un mètre sol (avec mousse bag). On finit sur les lombaires mais sans bobo, et c'est la qu'on se rend compte à quel point un décrochage est brutal (les ailes de catégories standards A et B- décrocheraient de ce que j'ai compris d'ailleurs particulièrement violemment bien qu'avec un effort à la commande supplémentaire)!
Une autre bonne méthode sans doute meilleure (que je n'ai pas testé encore) semble être le vol à ski pour apprivoiser au mieux les basses vitesses.
Et la SIV bien évidemment.
Je le dis, notamment pour ceux qui comme moi (en laminaire seulement) pratiquent le pumping (à faible hauteur). Connaître ce point permet une approche vraiment plus sereine.