Comme je l’ai dit sur un autre fil, je reviens de plus de 3 mois en Laponie (Finlande, Suède, Norvège) mon expérience du grand froid est nouvelle, mais j’ai évolué dans ma façon de le supporter.
La chose la plus importante que j’ai comprise c’est que
l’air est ton meilleur ami.Il faut absolument que tes gants et tes chaussures soient plus grands que ce que tu mets en général pour qu’il y ait une couche d’air.
J’y suis allé avec mes gants de ski qui me servent pour le parapente en hiver. Tout faux. Je les avais choisis à ma taille pour avoir de la dextérité, j’y ai rajouté des sous-gants en soie ce qui s’est avéré encore pire.
On m’a prêté des gants de même facture, mais une a deux tailles plus grandes, et là c’était vraiment nettement mieux même sans sous-gants en soie.
Idem pour les chaussures. Mettre une deuxième paire de chaussettes est la pire des bonnes idées. Si ton pied est serré, tu chopes des onglées, si tu prends une taille au-dessus et que tu flottes dedans ça ira nettement mieux. Une seule paire de chaussettes en laine suffit.
À -34°, j’ai eu des engelures, car j’ai dû enlever mes gants pour refaire les niveaux des motoneiges. Les gants trop grands enlevaient la dextérité nécessaire pour bricoler dans les moteurs. On m’a conseillé de prendre de l’aspirine (dose pour bébés 0,25mg) pour fluidifier le sang. Je n’ai encore jamais essayé en parapente, mais peut-être qu’une mini dose d’aspirine en préventif pourrait améliorer notre résistance à l’onglée ? À se faire confirmer par un médecin spécialiste des grands froids.
Sinon, le froid c’est aussi dans la tête que ça se passe. Moi qui y étais vraiment sensible et craintif, après qq temps je me suis endurci. Jusqu’à -15° -20° c’est tout a fait supportable.
Notre problème en parapente est qu’on est immobile, les bras en l’air… et qu’on a besoin de dextérité dans les mains.
bons vols
