Je ne fais pas que du paralpinisme, je fais aussi du vol rando.
C'est kif kif pour moi.
Je voulais simplement dire que ce qi va en paralpinisme va aussi en vol-rando. Dans l'autre sens, on va au devant d'emmerdements désagréables.
Les sellettes réversibles n'ont pas un bon portage et elles sont trop lourdes, d'où ma suggestion de porter un VRAI sac de montagne qui ne bigorne pas le dos. Il y en a de toutes les tailles mais c'est évidemment plus lourd qu'un sac en toile de parapente.
J'ai perdu depuis très longtemps l'illusion qu'il y ait une voile à tout faire. Même la Masala, qui est une vraie merveille, est trop encombrante. Ma U-Turn est plus légère et plus rapide mais... poser vent de cul est un exercice périlleux, alors qu'avec la Masala (et la UFO), nettement plus lentes, on se pose vent de cul aussi peinard que vent de face.
Comme TOUS les copains qui marchent avec la voile sur le dos, que ce soit en vol rando ou en marche & vol, j'ai du matériel pour voler en montant en voiture et du matériel pour quand je monte à pied.
En montagne, les "solutions" mixtes ne valent pas cher, dans quelque domaine qu'on les met en oeuvre on butera sur des défauts et c'est mauvais pour le moral.
Cela dit, pour ceux qui débutent et / ou qui ont des budgets étriqués, une solution mixte est une bonne position d'attente et dans cette situation la Whizz ou la Masala sont parfaites.
Je ne monterai peut-être plus au Mont Blanc (question d'âge) mais si j'y retourne ce sera avec du matériel ultra-léger.
Si je vais décoller un jour à l'Aiguille Verte, ce ne sera pas non plus avec la Diamir, même si elle est assez légère (c'est relatif) pour aller éventuellement décoller à la Tournette ou n'importe où dans les Aravis.
Pour décoller d'un sommet rocheux, où il n'y a pas de place, il faut une voile très petite qui se gonfle toute seule et qui décolle en deux pas, et là c'est le domaine de la UFO (voire de la Skin)... si on a le mental pour décoller dans de telles conditions.
Ceux qui grimpent savent parfaitement qu'un sac doit être solide parce qu'on le râpe très souvent, même quand on monte au refuge du Goûter, et qu'un sac bien ventru s'accrochera plus souvent qu'un sac tout en hauteur.
Les poches latérales, pratiques pour la randonnée et la promenade, sont à proscrire quand on est amené à crapahuter dans des passages étroits.
En tout cas foin des sellettes "mixtes", des sacs à la mords-moi-l'oeil (ou autre chose). S'il faut une presse hydraulique pour comprimer une voile dans un sac de portage, c'est soit que la voile est trop grande, soit que le sac est trop petit.
(@) tous : passez me voir à Planfait entre début mars et fin octobre, vous ferez connaissance avec du matériel adapté, le mien entre autres mais aussi celui des copains qui marchent pour monter voler.