j'ai passé une semaine a valloire

avec tout plein de
Apres une rando de reconnaissance en ski, je part avec mon frère pour en direction du Galibier avec ma voile dans le sac
Comme la route est fermée le Galibier est bien loin

surtout qu'en dehors de la route, il n'y a pas suffisamment de neige. Apres 6km de route on change d'objectif, direction le roché d'olevera. En définitive vu l'état de la chose c'est franchement galère

, pas suffisamment de neige pour monté en ski, et suffisamment pour galèrer a pied. En fait c'est de la bouillase bien pourri

. On aurait gagné du temps a monté au col du Galibier
Apres une bonne heure de galère, mon frère qui ma mis un sacres vent, me rejoint a une centaine de mètre du sommet. Une petite bouffe réparatrice

, et mon frère redescend ver ces skis (qu'il a posé en vrac dans un coin) pour attaquer la descente sur la route. Question neige y a pas de risque, on vas donc pouvoir faire chacun notre truc. De mon coté je repars ver le sommet. Le petit repas, m'a bien remis en forme et je monte bien vite

. Une fois en haut, quelque photo de la barre avec le dôme des écrins, de la pointe des cerces et du pic de la meige avec ses arrêtes !
Je prépare ma voile et comme les 30 dernier mètres sont une pente douce en neige, je décide de tenter un déco a ski, surtout qu'il y a pas un pet de vent !
Première tentative, pas assez de vitesse

. Deuxième tentative avec plus d'élan, idem

. Je me rend compte que vu la neige (transfo bien lourde) je n'arriverais pas a décollé en ski. Après avoir fixé mes ski sur le sac, a pied ça vas bien mieux

. Et la c'est le pied j'arrive même a monté au dessus du déco malgré l'heure tardive. Apres 5mn de soaring, plein nord direction l'attero. La c'est gavage de paysage, à chaque contournement de rocher je trouve plein de chamois. Une fois dans la vallée, un cout d'oeil au gps, 62km/h

. pas de doute, j'ai le vent dans le cul. En fait une fois à l'attero il n'y a qu'une dizaine de km/h de vent. C'est fou la force des vents de vallée.
Attero tranquille et super comptent .le temps de faire quelque gonflage et mon frere arrive !
Le lendemain c'est via ferata. On profite des moments moins physiques pour prévoir la rando du lendemain. Apres plusieurs discussions (neige et orientation des pentes) on décide de partir pour la pointe des ratissieres.
Lendemain matin, en fait c'est pas la forme

, on traîne et vu notre départ tardive, on change d'objectif, on fera une monté au sommet de valoir (la setaz).
C'est la rando du début de semaine, c'est galère car il n'y a pas suffisamment de neige mais l'avantage, c'est qu'on se retrouve au milieu des chamois et une fois au sommet, on redescent par les pistes avec leur superbe neige a canon
Apres une heure en ski, on sort de la foret, et comme il n'y a plus de neige, ski sur le dos et c'est parti!
2/300 mètres avant de rejoindre les crêtes (et les pistes), je rechausse les skis sauf qu'au bout de 20m une fix lache

. Apres analyse, y a un défaut d'étanchéité du ski, le noyau a pourri, il n'y a plus qu'a finir a pied, pas bien grave j'ai ma voile!
Arrivé aux crêtes, en fait j'ai galèré grave, la neige ne porte pas et je me suis enfoncé jusqu'au genoux à chaque pas

. Je pose mon sac sur le deco sauf que la c'est trop cul.

Direction un peu plus haut. Un peut plus haut, pareille, merde la descente sur un ski risque d'etre longue
Avec un max de motivation je me retrouve au sommet après avoir fais 4 ou 5 deco potentiel (400m de plus que prévu !) et la y a un petit vent bien axé,

. Vu qu'il n'y a pas de neige, cela sera un déco a pied. Un petit pre-gonflage, et y a plus qu'a ! Je gonfle, quelque pas en arrière et la c'est le drame, au moment de me retourner, mon pied glisse, je me casse la gueule

et quand mon autre pied retouche le sol, il y a un bruit bizarre. Après m'être arrêté de ma glissade, je sens un truc pas cool dans ma cheville.
Mon frère et un couple de randonneur me lance leurs bâtons pour m'aidé a remonté. Une fois en haut, c'est vite vu, faut redescendre en ski pour me faire soigné. Je ne peu plus prendre d'appuis sur ma cheville. Superbe descente sur 1 ski (ça tombe bien j'en ai plus qu'un) et me voila en bas (merci les pisteurs de Valloire qui m'ont laissé descendre avec les bennes !)
En bas j'enlève ma pompe de ski, et la c'est le deuxième drame

, le fait d'avoir enlevé ma pompe me fait super mal, et en plus la cheville gonfle à une vitesse

.
Le verdict tombe vite, fracture de la malléole interne, quarante jours de plâtre

.
En définitive, ceux qui mon vu me vautré on eu vachement peur, mon frère a dit que j'ai eu un problème au deco et que ma voile étais partie en torche. Ma femme entendant ça a cru que j'avais pris plein de risque

!
En fait ce qui me réconforte, c'est que le couple de randonneur, a filmé mon deco. Mon ressenti est bien ce qui c'est passé. J'ai tout simplement glissé au moment du retournement (certes peut être un peu tôt) et que le deco n'ai pas spécialement exposé !
Je ne pensait pas pouvoir faire une fracture de cette sorte dans une pompe comme ça, enfin bon cela aurais pu être pire, j'aurais pu glissé sur tous le couloire et me faire plus mal
Pour finir, je ne revolerais pas avant 1 mois ! fertito va pouvoir regardé ma sellette ,et je vais avoir du temps pour cherché une nouvelle paire de ski (direction troc sport demain !)
A plus