tous !
Dans l'attente des cross 2007 (je sais, je suis en retard... Certains ont déjà largement commencé la saison !), je relisais un récit que j'avais fait sur un vol à Poupet en mai 2004.
A cette époque à Poupet, nous étions une petite bande bien motivé de crosseurs/compétiteurs qui en voulaient, enmenés par notre Raph Chauvin national (il courait en A) en tant que coach. Nico Chauvin nous avons trouvé le doux nom de PAT comme Poupet Air Team dont les initiales était un clin d'oeil à la SAT team dont tout le monde parlait sur les décos. Ajoutons à ce contexte un petit cross sympa et voilà un récit sous forme de clin d'oeil et contre-sens tout trouvé !
Le récit :
Dimanche 30 mai 2004... Après une Coupe de France UNSS plutôt réussie mais plutôt fatigante, voici une journée qui paraît prometteuse, tout au moins potentiellement, pour les organisateurs et non plus seulement pour la jeunesse scolaire ! Raph compte bien s'en donner à c?ur joie !
C'est ainsi que nous nous retrouvons à la Cote à 4 PAT. Ben oui, ça monte La Cote ! Et il faisait chaud ce jour là !
Un p'tit coup d'oeil à ce qui se passe en l'air. C'est alimenté fort au déco et apparemment une Equinox à l'air de profiter de ce qui pourrait sembler être un beau plaf pour se balader devant. Raph, en bon coach qu'il est, nous propose de voler groupé. Tout le monde est d'accord. Bon, donc qui dit vol groupé, dit vol plus ou moins préparé. Il fallait au moins décidé de l'altitude à laquelle on décide de partir en ballade. 1200 propose l'optimiste. 1200, c'est pas beaucoup quand même pense les réalistes. 1400, c'est déjà pas énorme mais bon. Bref, nous sommes en radio et on verra bien !
Tout le monde me propose de m'activer au décollage sinon je vais encore être le dernier...
Bof, c'est pas dans mes habitudes d'être le dernier ?! Finalement, en prenant 5 minutes d'avance, j'arrive à gratter la seconde place au déco, derrière Simon. Boris suit et Raph ferme la marche. Très vite, on se retrouve vers les 1000 mètres au bout de La Cote. On se décale un peu derrière et sans s'en rendre compte, nous voilà déjà partit bien derrière La Cote. 1400 qui disait ! J'te jure ! A force de chercher autour de nous (4 PAT couvrent plus de terrain qu'une seule ! C'est bien connue), et d'optimiser du +0 m/s, nous voici à 1200. Premier constat, pour voler ensemble, on vole ensemble. J'imagine que du sol on doit ressembler à un groupe de vautour qui attend la mort de son futur repas ! Plume contre plume, sellette contre extrados, on enroule le thermique en formation serrée. Très serrée au dire de Raph qui a vu la trame du tissu de l'aile à Simon. Encore plus serrée lorsqu'en resserrant un virage mes plumes sont passées à quelques centimètres de l'aile à Simon à ma droite et de l'aile à Boris à ma gauche ! Mais tout va bien. Ce n'est finalement qu'à peine pire qu'en compétition, sauf que là, on se fait confiance. Transition sur Arbois, ou plus précisément en direction du pylône de la reculée des planches. Ca tombe un peu mais finalement une PAT s'envole et enroule ! Évidemment, les 3 autres PAT suivent, sinon comment voulez-vous qu'il marche ! A peine en haut du thermique, on voit une queue qui file entre nos jambes ! C'est Gilbert qui file au fin fond de la reculée pour poser sur le plateau... A force de dérive et de thermiques, nous voici à la portée de la fameuse Cote de Leuthe (qu'elle m'en excuse si j'écorche son nom... Pas facile de taper pour une PAT !). Mais déjà là, une PAT boîte... Alors que 3 d'entre elle se refont à 1500, la quatrième (moi-même) ne finira qu'à 1400. Finalement, ces 100 mètres d'écart se paieront sur 2 petits kilomètres au sol un peu plus loin. Je pose à Monnet la Ville, sympathique village bien connue de ma PAT puisqu'il fut mon village de loisir avant St Thiébaud (pour la pêche à la truite). Les 3 autres PAT seront sur les hauteurs à Mont sur Monnet, à vue de Chalain, mais surtout à vue du Pic de l'Aigle. Il en manquera sans doute peu pour que ça finisse plus loin... Mais avec une PAT cassée, ça court nettement moins vite.
Manon ramènera la laisse-mobile. Mais les 4 PATs découvriront sur le chemin du retour un bien bel endroit pour gonfler les chiffons... Quelle motivation ! Enfin, Manon aura droit à sa récompense pour la navette par un p'tit biplace... Finalement on ne saura jamais qui aura le plus profité de la récompense ! Mais une chose est sûre, l'atterro s'est bien finie à 4 pattes !
PAT-Manu.
