Le truc judéo machinchose, là Plum, ça fait reference à la justification divine qu'ont certaines religions à la misère ou le malheu
Perso, le gonflage n'est pas non plus ma tasse de thé, certainement mon côté fainéant...
Alors c'est vrai, je ne suis pas un exemple parfait au déco. J'ai tenté le face voile de manière régulière qu'après bien 100 vols et je l'ai maitrisé qu'après + de 200 vols. C'est sur l'un explique l'autre mais j'en suis pas plus malheureux.
Peut-être même que ma faiblesse au déco m'a protégé du possible vol en trop dans des conditions trop ventées, trop forte. En ne me procurant que de légères blessures d'amour-propre vite guéri (toujours + vite qu'un poignet voire une vertèbre)
Puis mes (très) nombreux déco dos voile ont eu tout de même l'effet bénéfique de ne jamais me faire oublier la façon de faire. C'est sympa (pour moi) sur les déco ou le def est absent voire ou la brise est légèrement cul d'arriver avec ma méthode antédiluvienne de décoller proprement quand nombre de "pilotes" s'acharnent à courrier en marche arrière pour recommencer encore et encore.
Non le gonflage n'est pas un plaisir passé une bonne 1/2 h. Allez je dois bon an mal an avoir une moyenne de 2 peut-être 3 h (non plutot 2...) de gonflage. Cela ne m'empêche pas de prendre beaucoup' de plaisir en l'air...
Après, je dis oui, le gonflage est une très bonne école pour... ceux que ça inspire.
r dans le monde : si y a un dieu pourquoi il laisse faire ça ? Ben pasqu'au plus ça fait mal au plus que ce sera meilleur après, "heureux les pauvres d'esprits", "laisser venir à moi les petits cent francs" et tout le bazar.
Pareil pour le parapente : 5 ans d'enfer en A, 5 ans de purgatoire en B et si t'as été bien sage, que t'as pas pris une B "high end" comme y dissent (je me demande d'ailleurs si y veulent pas dire "High Hands"), t'as droit à une C. La D c'est pour quand que tu seras à droite du créateur, vu que les VNH c'est devenu péché. Du reste les créateurs, les D ça les intéresse de moins en moins ... ONDREEEEEEEEEEJ !
Fini le plaisir de faire des tas, l'émerveillement de tenir 10 minutes à la crête, l'apprentissage du posé deco, le premier plaf ou que tu sais plus ou aller après, la gamberge sur est-ce que ça passe ne finesse ou pas, maintenant faut tout et tout de suite : les ailes qui imposent le respect, la quincaillerie qui te dit si ca passe ou pas, le cross que c'est parce que j'ai une bonne aile. Finalement c'est le matos qui vole, plus le pilote, on est passés d'aventuriers à consommateurs.
Mais ça casse toujours autant les clahuites à nos femmes.
Sport pour les pédés, ouais !
L'éducation judéo-chrétienne et le parapente : intéressant ! Passer par l'enfer pour aller au paradis via le purgatoire, ce n'est pas la trajectoire habituelle non ?
Je ne pense pas qu'il faille passer un certain temps sur une A, puis B, puis C, puis D : qui l'a dit ? parce qu'il faut mériter les choses ? ou parce qu'il faut faire preuve de sagesse avant de goûter au fruit (défendu) ? Y a-t-il dans la vie des étapes obligatoires, des passages obligés ?
Le parapente s'apparente-t-il aux cotations due l'escalade ou aux ceintures des arts martiaux : blanche, puis jaune, puis... jusqu'à noire ?
Faut--il voir dans une progression parapentesque un dogme qui dirait qu'il faut tant d'heures, tant d'années de vol pour franchir l'étape suivante ?
Pourquoi ne pas aller plus vite que la "moyenne" ? parce que c'est un sport à maturation ? un sport à risque ? et que tout le monde doit être dans le même moule ? sortir du même moule ? suivre la même voie tracée par...
Je trouve que personne n'a la vérité et qu'il faut suivre son instinct, son caractère. C'est l'adéquation avec soi-même la source du plaisir et du bonheur; idem pour le gonflage, si certains y trouvent du plaisir, tant mieux, si d'autres - comme moi - préfèrent autre chose, hé bien c'est leur choix, notre choix.
Un champion va devoir passer par des choses astreignantes - je sors de l'escalade - vous croyez que j'ai envie de me taper des séries d'abdos et de tractions après un entraînement en voies ? NON ! où est le plaisir ? où est la satisfaction du plaisir immédiat ? que l'on veut - oui tel un gosse à Noël.
Ce qui ne me plaît pas dans cette société aseptisée, c'est l'uniformité, le bien-pensant, la ligne jaune à ne pas dépasser. Quand je vois mes étudiants (ils m'ont bien occupé toute la semaine) vouloir être révolutionnaires par rapport à ce qu'il se passe actuellement dans la société et le monde et finalement se ranger derrière un Iphone 6 et céder au consumérisme ambiant, aux jeux télévisés idiots et aller pointer au chômage...je me dis que la vie est bien trop courte pour ne pas écouter son coeur et ses passions, ses pulsions et ses envies.
Certains vont dire : au péril de sa vie ?
Hé bien vivre est un choix, alors oui, être homme c'est aussi avoir des choix, les assumer et ne pas regarder derrière.
Cela m'agace tellement profondément cette morosité ambiante et cette non-liberté de penser (alors qu'en 2014 on a une infinité de pouvoirs de penser - merci la démocratie et internet). mais non on s'astreint à suivre comme des moutons.
Dans tout ce que j'ai fait et entrepris, j'ai du vouloir aller vite (trop vite pour certains), brûler des étapes. Mais c'est en toute connaissance de cause guidé aussi par l'instinct de conservation et la peur de ne plus être, la peur de ne plus exister. L'épicurien dans toute sa splendeur.
Le bonheur, le malheur sont à nos portes, on a la chance de faire une activité élitiste choisie et pas subie. Je n'ai donc pas envie de subir ce qui ne me va pas. Oh certes, j'écoute , je réfléchis mais au fond de moi, je fais ce que le coeur me dit de faire.
Pour aller au casse-pipe ? Mais quand c'est notre heure, c'est notre heure, qu'on le veuille ou pas, comme ce vieux Diogène. Bien malin qui peut dire quand son heure sera arrivée. Vivre dangereusement ? quelque part oui et non. Mais je suis bien placé pour savoir qu'à l'âge de 19 ans, j'aurais pu disparaître de cette terre, victime d'une voiture qui m'a coupé la route et coma ensuite. je n'avais rien demandé, j'avais mis ma ceinture, mais voilà il y a des choses que l'on ne prévoit pas un après-midi de 24 décembre...
Le truc judeo machin chose de pascoq c'est qu'il y a souvent sur le fofo une ambiance puni toi (bouffe du gonflage pendant 3 ans avant oser décoller) et ensuite tu auras droit au plaisir (voler)....
Ayant volé seul à mon 5 ou 6ième vol après un stage init de 5 jours écourté à 3 ou 4 à cause de la météo, je fais parti de la caste qui dit non à cette vision judeo machin chose et qui prône le plaisir de suite avant tout. Si j'avais eu du temps j'aurais été un M@thieu, mais je n'ai pas eu ce temps et je suis un stepson toujours sous aile école après 7 ans et enfin plus de 100 vols (dont la moitié cette année grâce à un peu de chômage qui m'a donné du temps) mais je me suis fait plaisir en volant dans pleins de conditions différentes, souvent réputées fortes (mais au final depuis que j'ai goûté aux zalpes lors du forumiversaire, je me rends compte que je n'ai jamais volé dans du vraiment fort même si j'ai déjà volé dans du vent fort à me faire reculer et nécessitant l'accélérateur). J'ai voulu changer de voile à plusieurs reprises, mais j'ai écouté la raison du
et je suis resté sous ma A car c'est encore moi qui est à parfaire et qui limite mes capacités de vol. Avec le recul de ces 7 ans, je commence à percevoir le truc des 10 ans. Avoir vu passer les saisons et les différentes conditions météo est un impératif pour vraiment comprendre dans quoi on vole... La théorie ne remplacera jamais la pratique et les sensations qu'on accumule quand on rencontre des trucs bizarres en l'air.
Il faut arrêter les conneries castratrices disant volez pas....
Il vaut mieux être clair : si tu décolles tu as ta vie entre les mains, tu risques malgré tout ce que tu crois savoir de te prendre une boite. Tu l'acceptes ou pas. Si tu l'acceptes pas tu vas faire du tricot, si tu l'acceptes, tu gardes ça dans un coin de ta tête et c'est un signal d'alarme permanent quand tu voles qui incite à la vigilance de tous les instants. Mais tu voles, tu arrêtes de psychoter et de devenir alcoolique au déco ou à l'attero. Une bonne dose d'adrénaline en l'air sur un vol nécessitant un pilotage actif est bien meilleure pour la santé que les 3 bières au bar des copains restés au sol....
Chaque fois que j'ai fait un vol en pensant à la petite blonde rencontrée sur meetic (ou autre plus salace) la veille et que je vais me taper le soir, j'ai fait des conneries en l'air. Du coup j'évite et quand je vole je reste à 100% concentré sur le vol. Chaque fois qu'on pense à autre chose que le vol en l'air on fait des conneries, la vigilance baisse.
Donc concentré, d'avant le déco jusqu'au moment où la voile est bouchonnée et qu'on est sorti de la sellette à l'attero.
Avec cette concentration PERMANENTE dans le vol, en sachant si on sort dans du un peu fort que ca va bouger et qu'on doit être dynamique et actif sous sa voile tout le vol, ben, on peut voler quel que soit son niveau même en aérologie un peu pourrie.
Depuis que je pratique cette règle je n'ai plus de souci en l'air, MAIS il m'est arrivé de ne pas voler même dans des "bains d'huile" car j'avais des préoccupations ne me permettant pas d'être 100% présent sous ma voile.
Une voile ça bouge, une voile ça ferme, c'est normal de devoir être actif dessous pour la piloter. Partant de cette acceptation on va pouvoir voler souvent. Si on ne l'accepte pas et qu'on veut uniquement des conditions idéales, ben on vole peu.
JulienF a super bien résumé dans son dernier post ici la question d'ajout de petites nouveautés à chaque vol. Il est important de faire ces étapes et non pas de répéter 200 fois le même plouf tranquille dont la répétition n'apprend rien.
Je suis tout à fait d'accord, et peu de mes vols se sont ressemblés, ayant peur de l'ennui et de la monotonie, cherchant à chaque fois quelque chose de plus, de plus profond, de plus extraordinaire.
Bientot M@tthieu va avoir la médaille d'argent en nombre de posts sur le chant du vario depuis la creation (il y a 10 ans).
Je pense que c'est déjà le cas mais la statistique n'est pas à jour.
Sa progression dans ce domaine est aussi fulgurante que dans sa vraie vie de pilote
Il est evident que dans ce volume de posts (plus de 1000) il y a forcément des contradictions, des couacs, des bêtises... mais il y a aussi cette naiveté, fraicheur qui nous concerne tous. Tout n'est pas blanc - noir.
@M@tthieu : n'oublie pas que maintenant tu dois te considerer comme un pilote). Tu m'as permis aussi de monter mes stats en nombre de posts.
C'est dur parfois de se considérer comme un pilote et s'il y a des couacs dans mes posts, c'est du à mon manque de théorie. mais il faut aussi voir que le forum exacerbe certaines choses. Déjà si je passais moins de temps à écrire, je pourrais faire de la météo et de la mécavol ou du gonflage
Pourquoi est-ce dur ? Car je ne sais pas ce qu'est un pilote. J'en vois, j'en vois chaque semaine et il y a des beaux pilotes auxquels on voudrait ressembler, et puis c'est tout. Les autres, ceux que l'on ne voudrait pas être (trop timorés, trop extrêmes, trop imprudents, trop grincheux, trop négatifs, trop pessimistes, trop...) c'est exactement comme dans la vie. Et c'est pour a que jamais vous ne m'avez vu écrire que j'étais un pilote et encore moins un bon pilote. je ne juge pas, je n'ai pas les outils et le recul nécessaire pour me juger. Ceux qui me vopient voler régulièrement et les pros peuvent me juger. Et quand j'ai du reprendre certaines bases oubliées, cela m'a fait du bien de devenir plus propre, plus carré. Ma progression est grand,e ça je le sais - je le vois à ce que je peux faire - mais ce n'est que du balbutiement par rapport à ce que je veux faire plus tard. Alors j'avale, oui peut-être de la boulimie mais jamais d'indigestion. je fais des erreurs et ma plus grosse erreur - par rapport à d'autres ici même - c'est de le dire ouvertement. Alors oui sur le nombre de posts et de vols, ça peut donner l'impression de déchets. mais je n'ai jamais dit, pensé que j'étais bon. Ce sont certains qui m'ont accusé de me considérer comme tel. Et après quand j'ose dire que je n'atterris presque plus sur la sellette, on dit que ça les choque. Pas moi. car je ne me suis jamais considéré à l'abri d'une erreur, j'en fais régulièrement mais moins. c'est comme ça que je progresse. Quand j'entends que certains ne font jamais de fermeture, tant mieux pour eux. Moi j'en fais. Et alors ? Ca prouve quoi ? que je vole dans des conditions trop fortes, que je tiens mal ma voile ? que ma voile est trop pointue pour mon niveau ? que mon niveau est plus faible que ce que je veux faire croire ? Mais je n'ai rien à faire croire. Depuis la page 1, je narre mes aventures et péripéties. Ca agace certainement car cela renvoie à des sketches que vous avez connus ou que des connaissances ont connu. Et ? Je ne cherche ni l'encensement, ni le mépris. Juste que je raconte quelque chose de vrai qui s'est passé, sans me faire mousser ou me faire jeter. C'est du factuel. Et depuis 54 pages, j'en ai pris sur la tronche des remarques et des commentaires; Oui cela m'a servi à me calmer mais je ne changerai pas, je ne pourrais changer car mon caractère est ainsi fait. Certaines de vos mises en garde m'ont mis un peu plus de plomb dans la tête mais fondamentalement je n'ai pas envie de changer. Qui changerait par forum interposé ?
Je m'améliore par petites touches. Comme le bon vin. Et s'il faut 10 ans, ça prendra 10 ans. Mais si j'ai pris un chemin différent de bien d'entre vous, qu'y puis-je ? Que pouvez-vous y faire ? Rien. Juste que jeunesse se passe, que sagesse s'acquiert. Mon instinct de conservation et ma peur feront le reste.
C'est ce que je voulais dire ce soir après une petite semaine de reprise de travail qui m'a laissé orphelin de ma voile. Et demain et dimanche je volerai. Où je n'en sais rien. Comment ? je n'en sais rien. je sais seulement que c'est une belle activité et que le reste n'a aucune importance. Ah si pouvoir recommencer la semaine d'après. mais ce n'est pas en faisant peur, qu'on élimine le danger..on le renforce.
Alors je n'ai pas peur, je suis serein, j'ai beaucoup de choses à améliorer dans ma pratique mais au fond de moi je sais ce que j'ai fait, quel bagage j'ai accumulé et que la route - certes encore longue - a commencé à bien dessiner ses virages et trajectoire, la mienne, celle que je veux.
Bons vols plaisir sans prise de tête !