Il ne s'agit pas d'un stage que j'ai effectué personnellement mais d'un stage que j'ai vécu de l'intérieur, celui de mon amie à qui j'avais offert un stage initiation.
Tout a commencé par le logement, point crucial. Ma mère nous offrant le gîte et le couvert dans ce beau département des Pyrénées Orientales, il était difficile de ne pas y rester...et d'aller à la découverte de ses trésors touristiques (sans compter ses plages de sable fin). La tramontane étant le vent dominant dans cette terre dorée par le soleil, je ne pensais pas que ce serait une terre de parapente : trop de vent tue le parapente. Une petite recherche sur internet, et je trouve des informations sur l'école du coin (Vol'aime) et les différents sites utilisés.
Nous décidons donc de monter à la montagne, mon amie pour aller marcher au lac des Bouillouses et moi pour voler. Las, 3 fois hélas, il est midi et quelques et le vent est fort. Je prends des renseignements auprès d'un pilote local, Eric et le DTE biplaceur, Didier. Il faudra que je revienne si je veux voler. Le coin est magnifique. Je reviendrai.
Quelques jours et quelques vols plus tard sur ce site, l'ambiance de convivialité école locale Appel d'air-club local Vol'aime est tellement bonne (navettes toutes les heures de 9h à 13h pour la modique somme de 5€), échanges d'informations, que mon amie est prête à faire un stage d'initiation à cette école. Je suivrai de l'intérieur.
Ce que j'ai aimé c'est l'atmosphère de bonne humeur et la passion des moniteurs et DTE. Cela ne change pas de ce que j'ai déjà rencontré par ailleurs
Enseignement de qualité également mais un gros plus : des pentes écoles à pente variable. Plutôt léger dénivelé le premier jour, et le jour suivant pente école de plus en plus pentue pour pouvoir faire des vrais décos et atterros après des vols de 15-30 secondes (selon le vent et le poids des élèves). Durant mon apprentissage j'ai attendu le premier grand vol pour savoir ce qu'était décoller et atterrir. Alors certes, cela enlève du charme et de l'adrénaline au grand vol mais on part moins dans l'inconnu - ce que mon amie redoutait !
Elle a eu du mal lors de son premier grand vol, alors ils lui ont proposé un bi-pédagogique. Et ça a marché. Elle a ainsi pu faire 3 autres vols solos.
Les élèves perfs faisaient eux aussi leurs vols avec exercices et aidaient les init pour leur prévol. Super ambiance de groupe.
L'école les a amené aussi deux fois à Organya, ça n'a pas volé la première fois (vent météo du nord trop fort qui remontait par la rivière) et le deuxième voyage dont j'ai fait partie et dont je vous ai relaté le vol. Les init n'ont bien sûr pas pu voler mais ont pu apprécier le ballet des décos ratés et les figures d'extra-terrestres.
Au bout de 5 jours de stage, mon amie a pu ainsi faire 4 vols solos, un bi-péda et 7 micro-vols (déco / atterro), prendre confiance en elle (elle avait peur de ce qu se passerait en l'air) et envisage un deuxième stage pour avoir plus d'autonomie.
Les autres inits ont pu faire 6 vols, les perfs 11 vols.
Les exercices proposés pour les init étaient : lâcher une main, puis deux mains, tangage, roulis, oreilles, les différents régimes de vitesse, accélérateur pour les plus confiants.
Bref une superbe réussite.
Ce qui m'a aussi plu c'est la déception affichée et sincère de Didier (Exiga) et de Philippe (Retana) quand les conditions météo n'étaient pas réunies pour que les élèves puissent voler en toute sécurité et sérénité. Notamment à Organya la première fois. Déplacer deux véhicules pour rien 180 kms, cela leur était égal. Ne pas faire voler les élèves et les redescendre cela leur fendait autant le coeur qu'aux élèves eux-mêmes ! Ils ont remis le couvert deux jours après et ont prolongé le stage d'une journée et demie en plus !
Voilà mon ressenti de ce qu'on amie a vu, fait et ayant été un spectateur actif au coeur du stage. Et c'était
A recommander sans arrière-pensée et sans hésitation !
Personnellement, j'ai pu aussi bénéficier de quelques conseils judicieux en matière de bases oubliées...
pressé que je suis à me mettre en l'air.
