pour ta sagesse, empathie et pour nous en faire le récit ici. Pour ton questionnement ci-après :
[...]
[...] Si ça se trouve ils ont fait un magnifique vol et c'est moi qui avait tout faux....
Même en accordant la même probabilité aux deux hypothèses, à savoir :
"
Qu'ils ont fait un magnifique vol et que c'est toi qui avait tout faux..."
OU,
"Qu'ils se sont fait démonté au déco voire en l'air et que leur capital confiance pour la suite de leur progression est bien entamé ou pire, que l'un ou lautre se soit fait mal".
La réponse à la question de fond, à savoir qui a eu le jugement le plus pertinent me semble personnellement limpide : Toi !
Car que vaut la probabilité d'un beau vol face à la même probabilité que ce soit possiblement le dernier avant longtemps.
J'ai personnellement beaucoup de mal à comprendre ce type de fonctionnement ; se reconnaître à son statut de débutant (elle sortie de stage init, lui total autodidacte) voire à son incompétence (elle, quand elle avoue qu'elle ne saurait pas quoi faire en cas de fermeture) et pourtant ne pas "entendre" le discours sensée et sécuritaire d'un pilote local qui renonce. Alors même qu'ils "croient" au côté auto-demerdant 100 % fiable de leurs voiles (ou seulement sont-ils allés chercher cela ?)
C'est là ou je me dis que tout le millieu à une part de responsabilité. Car pour en arriver à ce que des nouveaux-venus dans la pratique, l'abordent avec une telle nonchalance pour ne pas dire inconsciense face aux dangers potentiels. Il me semble qu'il existe un vrai problème de communication sur la réalité des exigences de compétences et serieux que le vol libre exige de ses pratiquants.
L'année 2019 s'annonce déjà noire en termes d'accidentalité, avec de tels comportements peu d'espoir dans un revirement statistiques d'ici le réveillon.
On ne peut qu'espérer, qu'arrivés au déco et confrontés aux conditions ils aient compris et décidés d'en rester là et de redescendre à pieds. À ce moment là on peut espérer qu'ils ont "appris" quelque chose d'utile. Le pire serait sans doute qu'ils aient fait un vol magnifique et qu'ils en ressortent convaincus d'avoir été dans le juste en n'écoutant pas les conseils pessimistes d'un vieux moralisateur tendance couard.
Au moins toi, si demain tu lis dans les faits divers qu'ils se sont obstinés à voler, tu pourras te consoler en te disant que tu as fait de ton mieux en essayant de leur expliquer pourquoi toi tu n'y allais pas. En plus bien sur d'être encore capable de lire ton journal et de penser à ton prochain vol.