Salut ,
Bon je me lance : je vous propose modestement et sans prétention une petite compil de points concernant le speedflying ( tel que défini) allant de l'approche de l'activité aux premiers vols.
Je souhaiterai savoir si :
1- cela vous semble pertinent dans la description
2- si vous avez des ajouts a faire sur les différents items
3- si vous avez des retours d'expérience ( avis, idées, exemples) pouvant faire avancer le schmilblick
Pourquoi ce petit doc ? afin de pouvoir clarifier et replacer cette pratique dans son domaine de réalisation et torde le cou à d'éventuelles idées reçues.
Le but étant accessoirement de disposer d'un petit mémo qui puisse aider à la sécu des actuels et futurs pratiquants.
Merci pour votre participation et vos critiques
SPEEDFLYINGDéfinition Le speedflying est un sport à risque ayant pour objectif le vol balistique au ras du relief – pas de soaring ou de vol thermiques – sous une aile de taille < ou égale à 15m2 et ayant une finesse entre 4 et 6.
Pré-requisStage speedflying avec un moniteur compétent ou initiation progressive et construite avec un ami très expérimenté.
Speedriding pour appréhender: décollage, pilotage, vitesse et flare (les déco et poser à ski, sur neige, sont plus simples dans un premier temps)
Mise en garde : En dépit de ce que croient certains - ou de ce que pourraient laisser penser quelques fabricants - et bien que très résistantes aux turbulences, les ailes de speedride/speedfly restent sujettes à des fermetures qui, du fait d’une taille réduite et de la proximité du sol, peuvent s’avérer fatales.
Premiers pasGonflage et jeu dans le vent , s'habituer à son aile
Les premiers Groundlauching (déco à pieds) se font en pente école large, raide et dégagée, afin de parfaire la méthode.
Un petit vent de face aide à ne pas courir comme un malade
Pratiquer ses premiers grands vols avec des marges suffisantes lors des décos (pentes raide et longue, dénuée d’obstacle) et des atteros (champs larges et dégagés) : évitez de vous « jeter dans le trou »
Garder du « gaz » pour les premières manœuvres ainsi que l’apprentissage des courbes et du carving.
Observer d’autres pilotes expérimentés, questionner, analyser
Se renseigner sur les sites potentiels et leurs problématiques : aérologie, décollage, atterrissage
Ne pas être dans l’excès de confiance ou la pensée balistique (j’y suis donc j’y vais)
Conditions de volPré vol :
Inspecter la zone de poser : pierres, trous, buttes, pas bon lors du flare !
Etre très concentré : activité à éviter en cas de fatigue, de stress trop important ou de distraction due à l’environnement immédiat (autres pilotes, potes, copine…)
Observer l’aerologie
Préparer proprement son aile (twist etc…, vérifier sa sellette)
Décollage :
Commencer à courir en poussant sur les A pour faire monter l’aile
Une fois l’aile au-dessus de la tête relâcher les A et effectuer une brève et franche temporisation
Relâcher les freins et accélérer en mettant du poids sur la ventrale
Appliquer un appui sur les freins pour décoller
Une fois en l’air remonter les mains pour reprendre de la vitesse
Vol :Privilégier le soir ou le matin (air calme) pour éviter les périodes fortes (thermiques)
Eviter les zones de confluences, les cisaillements, les vents forts inattendus, notamment si on les rencontre à faible altitude.
Se méfier des rotors quand on joue le long des reliefs
Faire attention au gradient en approche de terrain
Repérer les obstacles potentiels
Visualiser son plan de vol, anticiper ses trajectoires, mentaliser les échappatoires possibles, adapter sa ligne aux conditions (les siennes et l’aérologie)
Attention :
• Le taux de chute et les vitesses sont très différents des parapentes, méfiance donc si d’autres pilotes sont en vol. Eviter les atterrissages sur zones fréquentées
• selon les ailes gare au roulis intempestif qui peut vous emmener vers des trajectoires non-maitrisées ou vous faire passer un tonneau involontaire. Dans ce cas ne pas hésiter à relever les mains.
AtterrissagePas de manoeuvres radicale proches du terrain
Effectuer un quart de tour juste avant la finale pour donner un maximum d'énergie à l'aile
Effectuer un long flair et courir pour terminer de dissiper la vitesse
Manœuvre particulière : le tonneauA ne pas confondre avec le 360 !. Bien réalisé, en fonction des vitesses de rotations inhérentes à chaque aile, le Tonneau ne consomme que peu de hauteur. C’est la grosse différence avec le 360 qui, lui, avec un gros taux de chute, va engendrer une perte d’altitude très importante. Méfiance donc : réaliser la bonne manœuvre à la bonne hauteur sous peine de cratérisation définitive.
Déco particulier, la falaise : Privilégier un déco concave et progressif plutôt qu’un deco convexe et vertical ( att ! : sur ce dernier type gaffe aux rotors -faire monter l’aile au-dessus de la tête, la contrôler, puis faire quelques pas toniques pour s’élancer)
Dans tous les cas se matérialiser un Pont de Non-Retour (scotch, trait ….)
Incidents de volEn cas de fermeture une aile de speedfly perdra énormément de hauteur en un temps très court. Eviter les réflexes de parapentistes.
Ne pas tirer sur les freins, gainer le corps , saisir les élévateurs et les garder écartés pour éviter tout twist. L’aile se reconstruit très vite : il faut juste avoir assez de hauteur…..sinon BANG