En réponse d'un ami:
Les radiosondages météo (ballons-sondes) restent le meilleur outil de détermination d’une masse d’air.
Leur relevé de différents paramètres (notamment la température et l’humidité) à toutes altitudes, permettent de bien « cartographier » la masse d’air à l’instant « t » en produisant des emagrammes.
Par masse d’air stable, on entend une masse d’air qui perd moins de 6,5°C par 1000m en conditions adiabatiques normales. A l’inverse, par masse d’air instable, on entend une masse d’air qui perd plus de 6,5°C par 1000m, permettant ainsi à une bulle d’air chaud au sol de s’élever dans de l’air plus froid environnant, formant ainsi les colonnes thermiques propices au vol libre.
Il peut se produire des phénomènes d’inversion de température, c’est-à-dire que dans une masse d’air instable, à une altitude donnée, la température peut se remettre à croitre (ou seulement se stabiliser) sur une altitude définie, empêchant ainsi à la convection de s’établir au-delà de cette limite d’inversion (à parlera alors de plafond et d’instabilité conditionnelle).