Sans compter que la première chose qui me fait flipper quand un cunimb approche, c'est pas de se faire aspirer, c'est plus la violence possible des brises au sol.
Avec Lucas on a redécollé 'tardivement' pour se poser en bas. On a encore eu une belle marge mais ces brises violentes et changeantes ont bien finies par arriver. Un pilote était encore en l'air en train de gratter lorsque qu'on a fait notre dernier 'plouf'. C'est un pilote qui faisait un bon gros cross (partit de l'Alpe d'Huez, balise au Nord de Belledonne puis dans le Vercors et il était sur le retour). Cette brise s'est levée environ 5mn après son atterrissage. Il nous avouera ne pas avoir regretté sa descente rapide !
Rappelons-nous ce proverbe parapentiste : mieux vaut regretter d'être au sol que regretter d'être en l'air. Ce jour là, il fallait à mon avis bien connaître les risques (et bien les évaluer), bien connaître ses marges et bien connaître les techniques de descente rapide.
à Mélina car sans son aile je n'aurais peut-être pas voler.
PS : J'ai quand même fait du +3 avec les oreilles accélérées sous une aile où j'étais 9kg au-dessus du PTV... Donc, oui, ça tirait pas mal !