Salut,
Je pense que presque tout est dit dans ma présentation et je vous remercie pour lien :
http://www.parapentiste.info/forum/presentation-des-membres/upwego-t52446.0.html;msg621551#newJ'aurai pu préciser que si la pilote espérée a son propre Van ou sa voiture, ca me va bien sûr aussi.
Et c'est pas forcément la même personne toute l'année, si on a que trois semaines devant soi, ça me va aussi.
Les gens qui font la route ou qui se décide à la faire ont leurs raisons.
Ces raisons sont systématiments au dessus du niveau de la ceinture.
Comme moi ou d'autres personnes que j'ai rencontré, il y généralement un ou plusieurs accidents de la vie qui te font comprendre que ta vie doit être vécue autrement que par une relation féodale qui veut que tu sois l'esclave de ton patron, de ta famille, un produit moulé par la société.
Quand tu t'es rebiffé, tu as certe tes cicatrices, tu dois continuer à te défendre contre les clichés qui reviennent de temps à autre par des gens qui ne te comprennent pas. Il y en a même dans les camcar, qui sont là le temps des vacances mais ont encore la tête dans le système. C'est déjà un premier pas de leur part.
Se battre contre les seigneurs féodeaux est une bataille sans fin, qu'on ne peut pas gagner pour l'instant. Mais on peut tirer son épingle du jeu en quittant le champs de bataille au bon moment.
C'est comme ça que le premier patron qui m'a licencié m'a proposé une indemnité négociée de 70Ke qui a payé ma maison. Je l'en remercie, car c'était réellement une négociation respectueuse.
Et le second je suis en procès contre lui et ça devrait payer entre 70 et 100% de mon Van et de l'ULM. Disons que j'espère 50k€. Ce qui va reconstituer mes éconnomies et me permettre de vire quelques années en vadrouille.
Tout le monde n'a pas la chance de percevoir de telles indemnités et d'en sortir suffisament fort pour vivre autrement.
Alors autant le partager avec quelqu'un qui aura ses propres motivations en plus de l'amour de la nature, de l'aventure (au 1er degré) et du vol.
Seul on a ses limites psychologiques, où aller, logistiques, sécurité, et à deux cela permet de les repousser, tout en restant le seul pilote de son parapente, donc en restant libre et autonome.
Le parapente n'est plus un loisir que l'on pratique durant son repos, mais il devient une partie de ta manière de vivre autrement, en montagne, en voyage, etc.
C'est un luxe de nos jours, spécialement en vue de ce que le quiquéna actuel nous promet. Infantilisation, austérité et obeïssance.
Les taxes sur le gasoil augmentent. Ceux qui sont trop pauvre pour changer de voiture les paieront.
Ceux qui sont assez riche pour s'acheter une hybride recevront une prime payé par la masse des plus pauvres.
Bien joué.
Moi ce qui m'intéresse aujourd'hui c'est de vivre libre.
Partir seul sur les sites français c'est déjà une épreuve, j'en ai fait 20 cet été, et il n'y en avait que 5 que je connaissais. Les autres il fallait que je découvre.
J'arrive le soir, je cherche le déco, je campe sur place. J'observe le matin pour comprendre le site, trouver l'atérro, etc.
Gourdon et Sospel sont de bons exemples de sites que j'ai fait en solitaire.
A Sospel, personne au déco pelé. Pas question de poser en bas, là ou les autres gonflaient. Trop loin pour remonter la piste à pied (10km). Il faut reposer au déco. Mais t'es seul... Tu ne peux donc que te baser sur tes propres connaissances et ta lecture du terrain. J'ai volé toute l'après midi, avec le luxe de me reposer 2 fois (donc 3 vols). Les lopcaux sont venus me rejoindre le soir (plus calme), et ont posés en bas.
C'est une très belle aventure. Mais à l'étranger, je ne me sens pas de faire ça tout seul. Je pense que deux têtes c'est mieux qu'une seule.
Voilà vous en savez un peu plus !
Ah il y avait une question de Drums
: pourquoi pas avec un mec, ben parce trouver un mec intelligent c'est encore plus difficile que de trouver une femme pilote.
Plus sérieusement, c'est contre ma nature de voyager avec un mec. Ca va entre pote pour une bière mais ça a vite ses limites, passé une heure.... ça suffit.
Sur quatre femmes pilotes que j'ai rencontré quelques heures, l'une était instructrice parapente, l'autre compétitrice allemande, et deux pilotes de loisir.
Ca me fait rêver et c'est tellement moins chiant que les discussions entre mecs.