j'ai mis que je faisais du gonflage...mais en fait à chaque fois je n'ai pas vraiment fait beaucoup de gonflage. Et c'est pas bien. MOn méa culpa :
Deux cas de figures se présentent :
- l'aile est neuve ou sort de révision (premier vol),
- l'aile à volée récemment et on connait l'historique.
Dans le cas où l'aile est neuve ou sort de révision, c'est son premier vol, il est clair que je ne volerais pas sans une
vraie séance de gonflage pour vérifier que tout est monté dans le bon sens. J'ai déjà observé des bugs dans le passé et je ne pense pas être le seul.
Dans le cas où l'aile à volée récemment, si ça reste dans le même niveau de pilotage que mon aile habituelle, j'avoue ne pas passer autant de temps dessous au sol. Ce n'est pas par principes mais ce sont les faits.
En fait la séances de gonflages se limitent à quelques minutes tout au plus sur le décollage pour voir que tout se passe comme prévu et notamment ressentir l'amplitude des actions aux commandes et la vivacité de la voile.
Encore une fois ça ne reste pas "bien" mais ce sont les faits. Pour aggraver mon cas...j'ai essayé récemment des biplaces et pareil...juste un peu de gonflage au déco... c'est encore plus môche.
Ensuite, qu'es-ce que tester une ailes ? observer son rendement en thermique, sa finesse et son virage ? Faire une belle chanddelle en sortie de 360 pour observer la profondeur de l'abatée ? Faire des fermetures pour voir si le couple aile-selette/pilote par en rotation ? Ou seulement le ressenti de confiance que l'on peut avoir dessous.
C'est aussi un vaste débats...
En résumé, sur le papier on devrait faire du gonflage avant le premier vol pendant une bonne demi-heure. En pratique j'avoue ne jamais avoir, pris autant de temps avant le premiers vols, quelques minutes tout au plus. Sauf pour les voiles neuves.