Là on rentre dans le vif du sujet et aux débuts probables (souhaitables) de discussions contradictoires peut-être mais que l'on peut espérer néanmoins constructives :
Article 4 - Déontologie
Les conditions de la pratique sur site ou en treuillé/tracté/remorqué, tant en biplace pour les passagers que lors de séances d’encadrement (découverte, accompagnement, enseignement, entraînement,...) permettent d’assurer un maximum de marges de sécurité.
L’encadrant s’abstiendra notamment de pratiquer le biplace ou de faire pratiquer les personnes dont il a la charge dans des conditions aérologiques ou topographiques pouvant conduire à la disparition des marges de sécurité par une prise de risque excessive.
L’expertise ne doit en aucun cas être le prétexte justifiant de repousser les limites dans lesquelles il est raisonnable de pratiquer, mais au contraire un moyen d’augmenter les marges de sécurité pour soi et pour les autres. Prudence, vigilance et humilité doivent présider à l’activité.
Le vol biplace est une activité sportive qui doit être abordée comme un acte pédagogique. Le briefing du passager sur sa participation active au décollage et à l’atterrissage, ainsi que lors des phases de pilotage, est incontournable à la fois pour assurer la sécurité de l’équipage et motiver le passager à une possible poursuite de la discipline. L’encadrant, toujours dans un souci d’efficacité, de respect des personnes encadrées comme des règles de l’art, met à jour de manière régulière ses connaissances et ses compétences techniques et pédagogiques.
Perso et après X relectures, je n'y vois que du sensé même si... on est honnête, il faut reconnaître que les pratiques d'encadrants de certains est malheureusement loin de répondre positivement aux attentes déontologiques logiques et raisonnables de la fédération délégataire.
Sans doute qu'il y avait urgence de le rappeler encore (encore car cela s'est déjà vu fait à plusieurs reprises par des "lettres" aux encadrants) Les accidents en pratiques encadrées devraient être des exeptions rares, la réalité est toute autre et c'est une réalité qui coûte chère à l'ensemble des licenciés FFVL mais ausi à la collectivité dans son ensemble.