De tous temps, politiques et lobbyistes se sont opportunément alliés pour désigner des boucs émissaires :
- les uns pour trouver dans la désignation de coupables à la vindicte de populations assez ignorantes pour les croire – avant de devenir souvent complices des exactions commises – une adhésion qu’il ne pouvait obtenir par ses qualités ou son programme, mais bien nécessaire à son accession au pouvoir et/ou son enrichissement,
- les autres pour trouver dans le premier de quoi assurer leur existence et, si possible, leur développement en démontrant à leur commanditaire et/ou mentor - le plus souvent discrets (c'est la loi du genre) leur efficacité.
Lutter contre la désinformation qu'ils génèrent est affaire de contre-lobbyistes et d'information.
S'il n'est pas question de lapidation sous nos contrées (quoique...), il en va en matière de réglementation aérienne comme en matière de sécurité routière : le dernier technocrate qui a parlé a raison, et ce d'autant plus qu'un "conseillé" bien introduit par un cabinet bien financé par des intérêts qui ne veulent pas dire leur nom (exemples avec le contrôle technique moto, les éthylotests, les radars de feux rouges, etc.) l'a bien documenté pour lui éviter de réfléchir par lui-même (et de dépenser un temps qui est bien employé par ailleurs)
http://www.courrierinternational.com/article/2012/08/30/de-l-art-de-faire-cohabiter-eoliennes-et-oiseaux