Pour moi, Gégé c'est Gérald Delorme, un mec formidable.
A propos du sinistre con dont il est fait état ici, j'écrivais en janvier 2013 dans la rubrique "colères" de mon site :
C'est ce qu'on appelle "un monstre sacré" dans le cinéma français, ainsi disait-on de Gabin, Signoret, Bourvil, Arletty etc. Un acteur comme celui dont je n'ai pas écrit le nom est du même genre, un type avec une présence énorme, un acteur de métier qui en ajoutait toujours dans les personnages qu'il incarnait. Bien dirigé, il pouvait crever l'écran. Mal dirigé il sauvait quand même le nanar du naufrage.
Je n'ai jamais aimé ce mec excessif, boursouflé, prétentieux, qui exhibait son cul et sa bite à tout bout de champ, qui pouvait se montrer émouvant ou infect, et qui au civil ne se conduisait pas bien, méprisant sans vergogne les lois et les règles élémentaires de la bienséance.
Le bonhomme est pété de fric, il palpe des cachets pharaoniques et cela ne lui suffit pas parce qu'il ne veut pas payer ses impôts, il veut échapper à ses devoirs de citoyen, alors il déclare qu'il renie sa nationalité française, il insulte le Premier Ministre et, s'étant déjà couvert de pipi, il se couvre de bien pire... mais cela ne lui suffit pas. Même la Belgique est trop chère pour ce ladre, alors il va voir son pote poutine (tiens, je ne lui ai pas mis de majuscule, à ce KGBiste), et il déclare haut et fort qu'il est ravi d'être accueilli dans cette "grande démocratie" qu'est la Russie, qui taxe tout le monde à 13%, les miséreux comme les rupins.
La démesure et l'enflure ont ouvert les portes de l'abjection.
Et maintenant ? Gageons que plus aucun réalisateur ne lui confiera de rôle, après une telle sortie. Parions que les Français, écœurés par toute cette lamentable et dérisoire pantomime, n'auront plus vraiment envie de le voir à l'écran. Et puis ils oublieront, les Français sont des veaux si on en croit DeGaulle.
Au fait, c'est qui cet acteur que je n'ai pas nommé, pour éviter toute accusation d'injure ou d'outrage ? Ma mémoire a un trou, je l'ai déjà oublié. C'est tout ce qu'il mérite, en plus d'un universel mépris.
C'était ma chronique cinéma. © Viviane* - Darmstadt, 20 janvier 2013
Je n'en renie pas un mot.