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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Dix Stratégies de Manipulation  (Lu 3773 fois)
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Van Hurlu
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« le: 14 Février 2011 - 22:06:07 »

Mon texte est un peu long, je m'en excuse mais il intéressera tout les citoyens internautes que vous êtes
je suis tombé sur ces textes dans une lettre d'info à laquelle je suis abonné
j'ai trouvé que certains passages étaient vraiment très en lien avec l'actualité et notre histoire politique récente.
bonne lecture  Cool

Dix Stratégies de Manipulation
Le linguiste et philosophe nord-américain Noam Chomsky, «plus grand intellectuel vivant» selon un sondage organisé et publié en 2005 par les magazines Prospect et Foreign Policy, a élaboré une liste des «Dix Stratégies de Manipulation» à travers les médias.
Ces stratégies de manipulation nous touchent, bien entendu, au premier chef, en tant que citoyens. Actifs dans l’Internet nous nous trouvons aussi là, en plus, dans une situation ambigüe : composition avec un seigneur incontesté du créneau et, à y regarder objectivement, tentatives de manipulation, plus ou moins abouties, de nos visiteurs : humains et robots.
Voyons déjà les deux premières de ces «Dix Stratégies de Manipulation», telles que présentées (contenu «politique»), exemple de mise en œuvre par le leader actuel de la recherche Internet, utilisation possible à notre modeste niveau, en soulignant que ceci est, et se doit de rester, que des premières pistes à une réflexion personnelle, «réflexion» étant le Maître mot de cette démarche :

1 La stratégie de la distraction
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. «Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux», extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles»*.

* Silent Weapons for Quiet Wars, document daté de mai 1979, trouvé le 7 Juillet 1986, dans un photocopieur acheté à une vente de surplus militaires. Négligence ou fuite intentionnelle, ce document paraît avoir été en possession des services secrets de l’US Navy. Le document ne porte pas de signature mais il pourrait émaner du Groupe de Bildergerg, un «club de réflexion» des mondes de la finance, de l’économie, de la politique, de l’armée et des services secrets. Les stratégies qui y sont décrites sont appliquées dans l’orientation de l’économie et de la société depuis 30 ans dans tous les pays industrialisés occidentaux et ceci avec une remarquable synchronisation.

La préoccupation majeure de Google est de distraire l’Internaute du fait qu’il soit pratiquement l’unique et seule source de sélection d’informations, au sens large du terme, Internet. Il y parvient moins facilement aux Etats-Unis, peuple issu d’une anthologie de pionniers, par définition attachés à une certaine indépendance, qu’en « Vielle-Europe » où la culture du confort, du facilement accessible, est beaucoup mieux implantée. Pas de doute que, forgé au marché US, ses perspectives restent encore flamboyantes en Europe, même si elles se grisent outre Atlantique.
Quelque soit le contenu de votre site Internet vous vendez quelque chose. Le nerf de la guerre est le prix, de l’information, du service, du bien, c’est donc lui qu’il faut noyer dans un flot d’informations et ce n’est pas en affichant «gratuit» en première ligne que vous y parviendrez. Bien au contraire, vous fixez immédiatement l’attention du visiteur sur l’élément le plus sensible (car tout a un prix aussi insignifiant ou indirect puisse-t-il être).
Noyer les moteurs de recherche, élément technique sans états d’âme, loin de la cible principale semble impossible ou pour le moins improductif. Ce n’est pas le cas ; certes l’exercice est complexe et nécessite des trésors d’adresse mais le français est la langue la plus subtile et par là-même ses astuces de syntaxe sont parfaitement capables de permettre une accumulation de mots clefs qui serait considérée comme du Spamdexing dans n’importe quelle autre langue.

2 Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée «problème-réaction-solution». On crée d’abord un problème, une «situation» prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
L’application de cet axiome par les moteurs de recherche est parfaitement illustrée par les formulaires de dénonciation. Afin de limiter des excès, souvent inspirés par des listes non exhaustives d’interdits décrétés par eux-mêmes (problème), l’inacceptable délation est élevée au rang «d’acte civique». L’Internaute dénonciateur s’auto-élève au rang de gardien de la morale (solution) alors qu’il reste un pouacre Juda. Il fait, gratuitement, un travail de contrôle qu’il a réclamé (réaction), au service d’un grand capital qui n’en a strictement rien à faire de lui mais qui s’assure ainsi une police gratuite.
Nous sommes là à l’une des bases de toutes les «techniques de vente». A l’exemple le plus basique : pour vendre un produit défrisant vous mettez en avant les difficultés à dompter la boucle rebelle, pour vendre un produit frisant vous déplorer le manque de volume ou de fantaisie du linéaire. Interpellé par le problème qui le touche (égoïsme «naturel»), le bénéficiaire de cheveux faciles n’aura de cesse à les boucler en ondulations sauvages et le bénéficiaire de bouclettes qu’à dompter l’extravagance.
Dans ce cas, le moteur de recherche est un allié à l’apologie du problème artificiel auquel vous pourrez apporter votre enrichissante solution.

Dix Stratégies de Manipulation – 2

Après les deux points fondamentaux des «Dix Stratégies de Manipulation» selon Chomsky, la distraction et la création d’un problème après en avoir élaboré la solution, nous évoquerons les points 3 à 5.
Les points 3 et 4 auraient pût en constituer un seul mais, dans une société judéo-chrétienne basée sur un système décimale, il paraît évident que «Neuf Stratégies de Manipulation» est bien moins percutant que «Dix Stratégies de Manipulation» ?
Ces mêmes points 3 et 4 sont aussi pratiquement inexploitables à notre niveau et juste importants à connaître dans le seul but d’avoir conscience de la manière dont nous sommes manipulés, exploités.
Le point 5 est lui l’un des plus intéressants dans le cadre de nos activités. Je ne manquerais juste pas de souligner que, si au niveau de Chomsky, enfant en bas-âge qualifie le niveau préadolescent, nous sommes nous plus près, et par la même beaucoup plus nuancé, des niveaux bas-âge et préadolescent,

3 La stratégie de la dégradation
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en «dégradé», sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4 La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme «douloureuse mais nécessaire», en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que «tout ira mieux demain» et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
On pourrait penser, en première analyse, qu’Internet est trop jeune pour s’être engagé dans une stratégie de dégradation mais ce n’est pas le cas ; elle est juste encore assez intimement liée avec la stratégie du différé pour rester assez artistiquement floutée. Beaucoup croient encore que sur Internet tout est gratuit alors que tout est payant. Majoritairement financé par la publicité, Internet est donc nourri par chacun, tel un impôt indirect (une taxe), sur chacun de ses achats, quel qu’il soit et quelque soit sa consommation de ces services «gratuits».
Il apparaît déjà, dans les cadres d’une dégradation différée, que la tendance s’oriente clairement vers du payant et une dégradation massive de la protection des données, entre autres. Les coûts réels vont très vite se concrétiser et, référence au point 1, ils pourraient bien se révéler pharaoniques…
Les stratégies 3 et 4 ne s’adressent qu’à des structures économiques évoluant dans un créneau sans concurrence, ou aux intérêts convergents, et au monde politique (que d’aucuns considèrent comme totalement instrumentalisé par des intérêts économiques supérieurs).

5 S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? «Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans», extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles».
Le succès même et la communication, à sens unique et automatisée, de Google sont largement bâtis sur ce principe.
En premier lieu il est bon de faire la distinction fondamentale entre le sens critique, l’esprit critique (un examen ATTENTIF, global, exhaustif, avant de porter un jugement ou faire un choix) et la critique (jugement, appréciation instinctive, basés essentiellement sur un goût personnel). Le pilier de la haute stratégie est, d’ailleurs, bien de prêter flanc à moult critiques qui feront paravent à la finalité réel du concept ; la critique limite la bande passante (si je peux me permettre) à l’esprit critique susceptible, lui, de faire la part des choses entre la poudre aux yeux et le but réel poursuivi.
Les études faites tendent à démontrer que, dès le «flash» des mots responsables du clic du lien dans un moteur de recherche, vous avez très exactement 14 secondes pour convaincre, temps de chargement compris (impatience du préadolescent ?). Le choc du texte et le choc des images ne peuvent être qu’extrêmement basiques. L’Internaute doit aussi immédiatement se sentir en sécurité, en territoire connu. Quelques détails doivent être très soigneusement étudiés. Certaines «maladresses», savamment mises en place, peuvent se révéler d’une redoutable efficacité dans certains contextes. Le concept cible «fin de la préadolescence» (~12 ans) est extrêmement précis et encore plus difficilement accessible. Le point 7 évoquera les exceptions à cette règle.
Les facultés analytiques actuelles des moteurs de recherche sont, à mes yeux, encore inférieures à celle de la préadolescence. Adverbes, articles, verbes conjugués sont à limiter au plus strict minimum. Les moteurs sont encore très facilement piégés par des exercices de syntaxe et les vues de l’esprit. Même si le défit est relevé avec engagement, j’ose à espérer qu’une machine sera toujours, plus ou moins facilement, «embarquée» par la créativité des neurones organiques (épaulé de la stratégie de manipulation 10).

Dix Stratégies de Manipulation – 3

Nous voilà au dernier volet de ce triptyque dédié à l’exposé des stratégies de manipulation des opinions selon Noam Chomsky et de pistes de réflexion qu’elles pourraient ouvrir dans le cadre de nos activités Internet.
Nous effleurerons ici l’émotionnel, constituante majeur de la nature humaine parfaitement inaccessible à une machine quoi que certains prétendent. Le point 7, aussi grave que délicat, est juste mentionné, avec une petite précision qui nous touche de très près, pour mémoire. Les deux points suivants soulignent deux différences entre des cultures nées l’une dans les sols acides du Nord et l’autre dans les sols calcaires méditerranéens. Le dernier point évoque l’un des fondements du succès.

6 Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions ou des comportements.
Image visuelle colorée, dépouillée, primesautière, sympathique, limite Flower Power, une entreprise soucieuse de du bien-être de ses collaborateurs, au service «pestalozzien» du pauvre Internaute solitaire, 23′659 millions de dollars de chiffre d’affaire en 2009 (plus que le PIB de 92 pays sur les 182 pays existant en 2009) ; cherchez l’erreur…
Reconnaissons humblement que nous n’hésitons pas non plus à tenter de manipuler certaines réalités, à jouer dans le registre émotionnel, afin de promouvoir nos sites, nos services, nos produits, mais ceci reste cruellement bien maladroit face à la virtuosité de notre Grand Maître.
S’il est claire qu’un moteur de recherche n’a pas d’émotion il n’est pas non plus doué de réflexion. Sa seule qualité est une logique froide, binaire. Cette logique a le mérite d’être tellement dénuée d’émotionnel et de réflexion, d’états d’âme, qu’elle en devient «facilement» manœuvrable avec beaucoup de réflexion et d’émotionnel (la créativité) justement.

7 Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. «La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures», extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles».
Rappelons ici, sans autres commentaires, qu’il est interdit à un éditeur AdSense de publier des annonces Google sur une page assurant «la distribution de mémoires ou de travaux d’étude».
Nous touchons là à un choix de société et je laisse à chacun le soin de faire, et assumer, sa décision.

8 Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver «cool» le fait d’être bête, vulgaire, et inculte.
L’une des profondes différences entre la culture latine et la culture anglo-saxonne. Une telle tentative est vouée à l’échec auprès d’un public latin où la démarche générale est très exactement contraire. Ceci ne nous épargne pas d’assister à de nombreuses tentatives et de constater de ponctuels succès ; le mur se lézarde…
Je pense qu’il ne peut être que chaleureusement conseillé d’éviter de tenter ce genre d’exercice sur la très large majorité de nos sites. Il serait même plutôt judicieux, de ce côté ci de l’Atlantique, à ne pas apparaître comme trop mariol et même plutôt maladroit aux yeux de votre interlocuteur.
Les moteurs eux serait aussi bien tenté de classer maladresse certaines petites erreurs pas forcement aussi innocentes qu’elles ne paraissent…

9 Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action et sans action, pas de révolution.
Un survol des forums faisant autorité dans le domaine du positionnement et du référencement Internet, de l’édition AdSense, démontre qu’un «banni» des bienfaits de Google est immédiatement abondement conspué par ses pairs. Il apparaît que, majoritairement, la brebis décrétée galeuse a bel et bien fauté et fini par le reconnaître en un pathétique mea culpa applaudi par les moutons de service. Le côté redondant de ces auto-flagellations sur des erreurs flagrantes m’ancre dans l’intime conviction que ces forums sont abondement noyautés par des suppôts, plus ou moins conscients, de la main mise sur Internet de lobbys qui les et nous dépassent totalement. Cette assurance est confortée par des échanges avec des gens sérieux et fiables qui ont eut à subir des errances de Google très loin d’être aussi infaillible que certain peuvent encore le croire.
Dans le cadre de nos modestes activités, ce point m’apparaît aussi comme extrêmement délicat à mettre en œuvre et particulièrement dans notre culture, plus ancienne, dont plus d’une constituante est née de révolutions.

10 Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le «système» est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
Google et moi, 23andMe… Google est impliqué, entre bien d’autres, dans une entreprise à la pointe de ce qui pourrait mener à un ciblage génétique.
Il ne fait pas l’ombre d’un doute que mieux vous connaissez votre publique cible, ou celui que vous désirez cibler, plus vous aurez de succès dans votre créneau.
Mieux vous appréhendez (alléguer connaître serait dangereusement prétentieux) le fonctionnement des machines propres à juger à quelle place positionner votre site dans ses résultats sur une requête donnée, mieux vous leur «expliquerez» à quel point vous êtes vraiment le meilleur sur ce sujet…
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sylk
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« Répondre #1 le: 16 Février 2011 - 11:28:59 »

HOOUUUU !!! ça fait froid dans le dos
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Tibo
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« Répondre #2 le: 16 Février 2011 - 12:39:34 »

C'est très bien écrit et très clair.

Il ne reste plus qu'à se faire manipuler pour la prochaine voile...
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Fondamentalement, ça ne va jamais assez vite !
akira
Invité
« Répondre #3 le: 16 Février 2011 - 13:56:09 »

Triste que Chomsky soit si peu considere dans son pays d'origine ...
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foxy83
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retomber sur ses pattes


« Répondre #4 le: 24 Août 2011 - 14:19:52 »

Le pire c’est qu’il ni a pas un grand manitou qui organiserait ce système et qui nous donnerait un responsable désigné. rouleau ? patisserie

C’est une chaîne ininterrompue de responsabilité ou chacun amène sa petite ou grosse pierre au pied de ce triste édifice. effray

 Ca ce nome euu… comment… ?  A oui L’égoïsme. hein ?

 Ce qui me fais ch… c’est que je ne suis pas mieux même si j’évite de regarder TF1 ou faire mes courses dans les grandes surfaces.

 Je ne connaissais pas Noam Chomsky merci pour l'info.
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gafe à mon age ca pète comme du verre
stefrex
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taioooôôÔ


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« Répondre #5 le: 04 Septembre 2011 - 20:38:21 »

 1  1  1  1  1  1  1  1  1  1  1
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tatahi
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« Répondre #6 le: 04 Septembre 2011 - 21:45:12 »

Document très intéréssant qui m'inspire une réaction :
Au delà de nos souhaits profonds et altruistes, l'éternel problème reste de savoir qui a raison, ceux qui pensent que la grande masse de l'humanité est un troupeau de moutons à tondre ou ceux qui croient au progrès des droits de l'homme sur cette terre, à l'élévation du libre-arbitre moyen (contre toutes les limites du système éducatif qui ne forme plus que des travailleurs-consommateurs bien formatés et compartimentés dans leur "utilisation" par le système ), bref au chemin vers la paix et le bonheur individuel ?

Au final, est ce qu'on a confiance ou pas dans l'être humain, est ce que notre futur sera bâti par les méchants ou par les gentils qui auront su réguler ou canaliser les mauvais côtés de la "bête" ?

Et par dessus tout, la pire des questions n'est-elle pas de savoir si la nature elle-même n'a pas mis dans nos gênes cette volonté de profiter des plus faibles,  n'est ce pas comme le suggère le célèbre généticien Brian Sykes une lutte de ce qui nous constitue au plus intime degré, je parle de nos chromosomes, pour parvenir au meilleur rendement de reproduction des individus les plus forts (les chefs de guerre ont toujours eu des descendances importantes, avec la possibilité de forcer ou de choisir les femmes qu'ils désiraient, soit par la force, soit par la séduction que leur pouvoir inspire aujourd'hui encore , je sais ça vous rappelle quelquechose ...)
La nature est quelquefois plus cruelle qu'on ne peut l'imaginer, il est tentant de penser que nous puissions un peu tempérer ses tendances aveugles , d'ailleurs la médecine ,n'est elle pas un moyen de contourner ses effets tragiques, vieillissement mortalité précoce, etc...?
« Dernière édition: 04 Septembre 2011 - 21:53:56 par tatahi » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Hécate
Invité
« Répondre #7 le: 11 Septembre 2011 - 14:04:03 »

Manifestement, pour toi tout ce que tu racontes là ce sont des évidences. Ça s’impose, ce sont des données d’un problème, ça ne se discute pas.
Or, pour être un tant soi peu libre des manipulations il est capital d’arriver à distinguer entre les faits et les idéologies qui sont des tentatives réussies de manipulation du mental de l’individu.

Et il se trouve que présenter les choses de cette manière par exemple « l'éternel problème reste de savoir qui a raison, ceux qui pensent que la grande masse de l'humanité est un troupeau de moutons à tondre ou ceux qui croient au progrès des droits de l'homme sur cette terre » est déjà en soi une idéologie.  Problématiser ainsi notre existence « Au final, est ce qu'on a confiance ou pas dans l'être humain, est ce que notre futur sera bâti par les méchants ou par les gentils qui auront su réguler ou canaliser les mauvais côtés de la "bête" ? » est une manière orientée d’obtenir certaines réponses et d’en écarter d’autres.
On rejoint la caricature avec ces formes de pensées « la pire des questions n'est-elle pas de savoir si la nature elle-même n'a pas mis dans nos gênes cette volonté de profiter des plus faibles » qui visent à ramener toute complexité à des simplifications faciles et utiles pour maintenir une certaine forme d’ordre social. Dans l’histoire de l’humanité il est de nombreuses luttes et dans le domaine de la pensée, l’une d’elles consiste à tenter d’éliminer toute étude de la complexité.

« La nature est quelquefois plus cruelle qu'on ne peut l'imaginer, il est tentant de penser que nous puissions un peu tempérer ses tendances aveugles »
Qui imagine quoi sur la nature ? Comment peut-on mettre un adjectif comme « cruel » sur les phénomènes naturels ? Cela ne témoigne-t-il pas déjà d’un mode de pensée orientée ? Le concept de « nature » lui-même est complètement artificiel et n’est pas universellement partagé, rien que parmi les hommes…

Remets en cause ce qui te semble évident et qui n’est dans ta tête que parce que d’autres l’y ont mis, interroge les concepts avant de les manipuler, pense les choses en termes de structures et de systèmes humains, regarde dans notre histoire ce qui te semble être des crimes (en fonction de tes critères tels qu’ils t’ont été donnés) et tu commenceras à avoir le début de la construction de tes propres réponses.

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akira
Invité
« Répondre #8 le: 11 Septembre 2011 - 14:10:47 »

Pour toi toute abstraction du réel est une manipulation ? Car c est un peu ta définition de l idéologie on dirait.
on irait pas loin sans vision autre que purement pragmatique des choses. Pour moi l idéologie n à pas la connotation intrinsèquement négative que tu lui donne.  C est un  angle d approche du réel.
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tatahi
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« Répondre #9 le: 11 Septembre 2011 - 15:03:09 »

@Hécate
Un exemple de crime purement humain : Un génocide
Des exemple de "cruauté" de la nature : Le repas "post coïtal" de la mante religieuse, le suicide des Lemmings, les pestes diverses, on pourrait trouver des milliers d'exemples .
 
Je me pose donc la question "cruauté " ou mal nécessaire ?" dans un sens on ne peut plus large et non consensuel   (Note de l'auteur :on mettra le génocide à part, bien sûr,  personne n'ira le considérer comme mal nécessaire et ce serait un cas d'accusation lourde de poser ne serait ce que la question...Cela reste pour moi un crime innommable , que je sois bien compris ) .  .

Une question reste toutefois une question et je trouverais plus intéressant de proposer d'autres formulations que de nier l'intérêt de celle ci .

Mon discours n'avait qu'un intérêt rhétorique ( Wikipedia :Il existe aussi les questions rhétoriques : sans réponse, l'auteur cherche à faire réagir le lecteur ou l'orateur et à la faire réfléchir. )

Pour le terme "nature", je serais assez tenté par cette définition : Ensemble de toutes les choses qui composent l'univers. Ordre de l'univers, les lois qui semblent gouverner le monde. L'ensemble du monde considéré indépendamment de l'homme et du rôle que celui-ci joue. Mis à part le fait d'écarter le rôle que l'homme y joue, étant lui-même une émanation de l'évolution de cette "nature" ; en effet, dans nos conceptions modernes , on a de moins en moins tendance à diviser les deux concepts "nature" et "humanité" , l'évolution de la génétique a amené un début de compréhension de la place de l'être humain dans cet "ordre" (ou ce désordre "chaotique")

Bref : Les "gentils et les méchants", le Yin et le Yang, l'avenir de notre société, de l'humanité et de notre planète même, la confiance qu'on peut avoir en l'homme ou pas pour gérer son futur, comment considérer cela comme réducteur et orienté d'une manière conceptuelle ?
 C'est une question très large et générale qui appelle évidemment d'autres questions plus précises mais qui doit être posée de manière récurrente afin d'éviter de se fourvoyer dans des conclusions hâtives dictées par une utopie réductrice tendant à considérer ce qui est violent et regrettable comme provenant de "la patte du diable" .
Beaudelaire a d'ailleurs sublimé les "fleurs du mal" , ce qu'il voyait de transcendant et de magnifique (acceptation poëtique ) dans la manifestation la plus violente de ce qui est connu comme le "mal" .
Mon but était juste de tempérer un peu la vison "Candide" ou religieuse, manichéenne du bien et du mal tout en reconnaissant le rôle important de la science, des lois et autres "dix commandements " pour rendre la vie de l'homme moins dure . Je sais il ne s'agit là que de l'intérêt de l'homme  très heureux

On n'a pas fini de se prendre la tête  la prise de t?te

Je vais aller voler  parapente

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Hécate
Invité
« Répondre #10 le: 11 Septembre 2011 - 19:42:17 »

Hé ben, ça rebondit à toute vitesse ici ! Je ne m’y attendais pas…
Je voulais surtout faire un message assez court mais là on part pour asséner des pavés !

Donc non Akira, ma perception des idéologies n’est pas négative. Elle est plutôt neutre… Ce sont en effet de puissants outils de manipulation mentale. Ceci n’est pas une appréciation négative.
Je ne pense pas qu’on puisse s’affranchir d’idéologies en tant qu’elles sont une structuration du réel. Elles sont peut être même une émanation de ce qui fait que nos structures mentales gardent une cohésion. Il est imaginable qu’on ne soit pas capable d’appréhender le monde autrement qu’à travers des idéologies (des systèmes construits d’organisation de la réalité qui débouchent sur des implications morales et politiques, c'est-à-dire sur des prises de décisions en réponse aux situations que nous vivons), sinon à devenir folle.
Nous sommes structurés d’idéologies inconscientes ; arriver à les analyser est difficile car il faut en premier lieu s’en apercevoir (remettre en question les évidences qui nous constituent) et c’est une démarche volontaire. Notre libre arbitre peut alors un peu mieux s’exercer en permettant de choisir dans les représentations du monde que nous adoptons.

Tatahi, je ne sais pas si je serai suffisamment claire pour te faire comprendre qu’on peut sur une même problématique appliquer différents niveaux de réflexion. En fait je ne parlais simplement pas des mêmes choses que ce que tu évoques.
Je disais « interroger les concepts » :
Un exemple de crime purement humain
« crime », qu’est-ce qu’un crime ? « humain », c’est quoi humain ? Tu ne crois pas que selon la manière dont ces concepts sont structurés en toi, ta vision du monde peut être radicalement différente ?
Ou alors, pour toi « crime » et « humain » sont des évidences, des données in-interrogeables ? Si c’est le cas, je prétends que tenir « crime » et « humain » pour une réalité à priori, est en soi une idéologie (le monde est comme ça, la morale en découle et tout le monde sait ce qu’est un être humain).
Ton concept de « cruauté » de la « nature » :
Des exemple de "cruauté" de la nature : Le repas "post coïtal" de la mante religieuse, le suicide des Lemmings, les pestes diverses, on pourrait trouver des milliers d'exemples .
-   La mante religieuse (et autres espèces) qui bouffe le mâle après accouplement : voilà une ration de protéines bien utile à la descendance. Et qu’est-ce qui te prouve que le mâle ne trouve pas là un vrai bonheur à son accomplissement : après avoir disséminé ses gènes, leur assurer la meilleure chance de prolifération ? Voilà un sacrifice « moral » qui s’inscrirait dans des « lois » « naturelles ». Voilà des fondements naturels à la morale, qui ne serait plus humaine mais « essentielle » (divine ?). C’est juste un petit développement des structures cachées idéologiques dans un propos banal et je ne partage pas cette vision là, mais elle est présente dans le propos même si personne ne l’avait perçue.
-   Le suicide des Lemmings… juste une histoire jamais scientifiquement prouvée si je ne m’abuse.  On croit à plein d’histoires qui sont juste des chimères...
-   Les pestes : du point de vue des bacilles, une période faste ! Et pour l’espèce humaine, élimination de sujets non résistants, brassage des sociétés par disparition brutale d’un tiers des populations, remise en cause de certaines pratiques sociales (hygiène), etc. Je ne vois aucune « cruauté » dans tout cela.
Mais surtout, ne vois-tu pas que lorsque tu dis « nature » nous présupposons un système cohérent ayant presque un dessein, une volonté. Ceci est une simple croyance, aussi arbitraire qu’un paradis dans une autre dimension. Et si tu dis « cruauté », n’y a-t-il pas là en plus quasiment une « divinisation » d’un processus qui est alors représenté comme une figure paternelle terrible, dominante et sadique ?... ou bien ayant ses propres raisons qui nous dépassent complètement…
Voir les choses ainsi est un choix personnel, qui débouche sur des implications pratiques.
Bref, c’est arbitraire, politique, ça nous fait penser le monde et agir sur lui, c’est une idéologie.

Tu dis :
« Pour le terme "nature", je serais assez tenté par cette définition : Ensemble de toutes les choses qui composent l'univers. Ordre de l'univers, les lois qui semblent gouverner le monde. L'ensemble du monde considéré indépendamment de l'homme et du rôle que celui-ci joue. »
Ici « ensemble », « toutes », « choses », « univers » sont des concepts à géométrie variable. Mais bien plus : « Ordre », « lois » , « gouverner » utilisés dans une définition du concept de « nature » y introduit immédiatement une dimension morale dont rien ne prouve qu’elle existe. Quant à considérer le monde indépendamment de l’homme, c’est comme vouloir considérer en sciences l’objet observé indépendamment de l’observateur ou du dispositif d’observation. Il y a des ouvrages là-dessus qui le tiennent pour impossible. La mesure modifie le résultat.

Bref (si on veut…), je ne comprends pas vraiment le point de vue du dernier paragraphe de ton dernier message et je crois que tu ne comprends pas vraiment le mien non plus (de point de vue).
Mais le vertige du doute qui doute du doute lui-même ne conduit pas forcément à se raccrocher  à une folie simplificatrice !
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