trop tôt ou trop tard ? |
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Airtoysdealer: Je vole de temps en temps en plaine, et j'ai débuté en plaine au treuil, rien n'impose de penser à aller se poser quand on en est à devoir utiliser le deuxième barreau pour rallier l'attéro...après chacun prend les marges qu'il souhaite, mais prétendre que le vol de plaine imposerait ce genre de pratique serait un poil exagéré ;) |
brandi: Je ne vole pratiquement qu'en plaine, ça fait plusieurs années que je n'ai pas utilisé l'accélérateur et je ne vois pas pourquoi le vent ne pourrait arriver d'un coup, c'est d'ailleurs courant par contre souvent prévisible. |
Lagarto Voador: Je n'étais pas à Bonneil cette fin d'après-midi là, mais je me permets de vous causer un peu de ce site, vu que le connais, un peu bien. Bonneil est un micro-site de Champagne, un déco orienté SE, et on peut y voler de SE à E. Par vent d'Est, la manipe est de décoller dans la bouffe thermique, et de partir à droite au radada des vignes pour aller chercher un appui en dynamique et/ou thermique au ras des arbres, avant de remonter +/- facilement (selon le moment choisi et sa capacité à voir de près les piquets métalliques). Oui, on y vole avec du vent. Si ça ne tire pas sur les bretelles, on ne décolle pas, sauf si on a eu le flair pour décoller dans la bulle (on peut alors narguer les copains qui sont tanqués au déco ou qui remontent à pied au milieu des vignes pourries de pesticides). Les mâchoires du piège aérologique s'ouvrent lorsqu'il y a des rentrées de ENE, voire NE, qui sont difficilement décelables à l'avance, et qui mettent sous le vent du relief en face. Si on a pris un peu de gaz par rapport à la crête environ 200m minimum (attention, on est sous la TMA Paris4, c'est 3500 pieds max, soit 1066m, ce qui n'est pas rien quand même), il vaut mieux alors poser assez loin derrière l'atterro du haut (oui on a un atterro en haut et un en bas, c'est assez luxueux, comme site), qui est sous le vent du village. Vu l'accélération du vent sur le plateau, il faut alors avoir une bonne technique d'affalement de la voile dans le vent fort. Mais quand on vole au niveau de la crête, ou qu'on va poser en bas, et que ça rentre en NE, on peut s'y trouver assez brassé, car il y en plus en ce printemps des déclenchements thermiques assez péteux et très épars (dûs à la sécheresse ? les champs sont secs comme en Juillet ...). C'est peut-être ce qui est arrivé à Mathieu. Mathieu devait être environ à 50 mètres au dessus du niveau du champ labouré qu'on voit en bas et qui peut faire office d'atterrissage en ce moment, une trentaine de mètres au dessus des arbres qui l'ont recueilli. Oui, le vent est un facteur aggravant des incidents/accidents, mais en plaine, si on en n'avait pas, on irait à la montagne. D'ailleurs, il faut croire que voler avec du météo soutenu ne déplait pas à tous les montagnards, vu le nombre de Jurassiens, Hauzalpins et Drômistes qui sont venus tenter leur chance l'autre Dimanche à Chamery (site, qui lui, n'a aucun atterrissage en dessous, que des vignes à perte de vue...) Oui, il aurait fallu se méfier d'une possible rentrée de NE. Je n'ai pas eu connaissances des prévis de ce jour là était-ce mentionné ? Mais il reste une bonne part d'interprétation, elles sont souvent faites avec de grosses paluches, quand aurait besoin de doigts de dentellier-e. C'est le deuxième pilote qui ouvre le pépin au même endroit sur le même scénario, cravate-début d'autorote-décision immédiate de secours-arbrissage. L'autre, c'était il y a 2 ans, au printemps aussi. Bien sûr qu'ils ont eu raison de tirer le pépin ! Posés vivants, posés contents... Voili-voilà. Quelque chose d'autre ? Je peux ...? PS : je suis épaté par la vitesse de déploiement des pépins modernes. |
edae: Je n'ai pas connaissance du site ni de l'expérience du tirage de secours mais vu le peu de gaz sous ses pieds et sa cravate bien conséquente il a, me semble t-il, pris la bonne décision |
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