série noire et conditions actuelles ?

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thierry_c: Citation de: Guy67 le 23 Août 2022 - 13:10:01 Désolé, mais mettre le réchauffement climatique comme responsable des accidents me parait être une énorme aberration ! Décharger sa responsabilité individuelle sur la « qualité de son environnement » c’est se voiler la face sur son comportement. Pas besoin de faire de longs discours sur le pourquoi et comment, la réalité dans notre activité est bien là: sur-confiance et incompétence sont nos plus grands maux. d'accord sur le principe, l'hygrométrie est faible, la terre très sèche et fait sacrement soleil, c'est donc normal que ce soit fort, si en plus, on rajoute une couche de vent en altitude, tout est là pour que ce soit explosif… après, je reste impressionné par le nb de personne qui vol dans ces conditions, mais ça fait un moment que je sais que je suis passé dans la catégorie vieux con râleur :)

wowo: Bah... que voulez-vous, c'est une année à records. On doit déjà être à 24 voire 25 décès en vol libre en France et août n'est pas encore fini et les années précédentes nous ont déjà démontrées que des accidents mortels arrivent encore jusqu'en décembre. Citation de: BenHoit le 23 Août 2022 - 13:15:17 Citation de: Guy67 le 23 Août 2022 - 13:10:01 Désolé, mais mettre le réchauffement climatique comme responsable des accidents me parait être une énorme aberration ! Décharger sa responsabilité individuelle sur la « qualité de son environnement » c’est se voiler la face sur son comportement. Pas besoin de faire de longs discours sur le pourquoi et comment, la réalité dans notre activité est bien là: sur-confiance et incompétence sont nos plus grands maux. il n'y a pas bcp de doutes sur ce que tu écris mais le durcissement des conditions aggrave les conséquences (comme la vitesse sur la route n'est pas toujours la cause de l'accident mais en aggrave les conséquences) les conditions depuis juin font aussi que bcp ont envie de voler depuis trop longtemps ce qui fait oublier une partie des préceptes ... [...] 100% raccord avec Guy, car... Je ne vois pas en quoi les conditions exceptionnellement "dures" de ce printemps et surtout été 2022 seraient de nature aggraver les conséquences des accidents. Les accidents liés aux conditions aérologiques arrivent non pas parce que ces conditions sont plus dures. Non, ils arrivent uniquement parce que des pilotes choisissent librement d'aller se confronter à ces dites-conditions pour lesquelles il ne fait aucun doute qu'elles seront "dures". Et encore une fois ce n'est pas dans nombres de cas un souci de compétences techniques (que ce soit de pilotage ou d'analyse) Mais avant tout pour ne pas dire presque seulement un souci de compétences en facteurs humains, un souci avec la notion du renoncement et avec la gestion de nos frustrations (un problème d'éducation ?) Si chacun s'appliquait à vraiment établir sa SIGR (stratégie individuelle de gestion des risques) dans un réel esprit de BPS (bonnes pratiques sécuritaires) La "note" annuelle de l'accidentalité vol libre serait très certainement bien moins élevée. Vingt-cinq voire peut-être trente et plus morts sur le champ (pas-) d'honneur du vol libre, cela fait combien de membres de familles, de proches et d'amis en deuil ? Et combien de traumatisés a vie ou à très longs termes se cachent derrière cette pointe d'iceberg ? Mais continuons ainsi, pourvu que l'on ne touche pas aux libertés individuelles, fussent-elles celles de se tuer en sports et loisirs.  :bang:

PierreP: Citation de: wowo le 23 Août 2022 - 14:16:20 Si chacun s'appliquait à vraiment établir sa SIGR (stratégie individuelle de gestion des risques) dans un réel esprit de BPS (bonnes pratiques sécuritaires) La "note" annuelle de l'accidentalité vol libre serait très certainement bien moins élevée. C'est triste mais c'est comme ça et pas particulier au vol libre. Cette année les conditions sont d'une part fortes à cause de la météo avec de fortes brises et des thermiques plus puissants et en plus c'est "volable" presque tous les jours donc plus d'accidents, même si en théorie chacun devrait repenser sa pratique en fonction des conditions spéciales du jour et pas en fonction de ses repères habituels. En ski c'est pareil, une saison avec beaucoup de neige, beaucoup de jours avec des conditions nivologiques délicates=plus d'accidents alors que là aussi en théorie les skieurs devraient adapter leur pratique. La saison dernière a été contrairement à celle en vol libre peu mortelle avec globalement un hiver peu enneigé qui s'est terminé très vite (donc moins de journées skiables) et de grandes périodes sans précipitations propices à la stabilisation du manteau neigeux. On ne changera pas l'humain...

wowo: Pour l'accidentalité ski particulièrement et neige en général, la Covid-19 a bien aidé aussi ces deux dernières années, non ?  :canape:

Lassalle: Citation de: Guy67 le 23 Août 2022 - 13:10:01 Désolé, mais mettre le réchauffement climatique comme responsable des accidents me parait être une énorme aberration ! Décharger sa responsabilité individuelle sur la « qualité de son environnement » c’est se voiler la face sur son comportement. Pas besoin de faire de longs discours sur le pourquoi et comment, la réalité dans notre activité est bien là : sur-confiance et incompétence sont nos plus grands maux. Je me suis en effet mal exprimé et je suis d'accord avec toi. Comme cela est signalé, le réchauffement climatique semble bien être une des causes probables de cet épisode de canicule et de sécheresse assez exceptionnel et crée des conditions aérologiques délicates. Mais comme vous le dites très bien (vous êtes plusieurs dans ce cas et vous avez raison) les conditions sont apparemment plus accidentogènes que les années précédentes, mais les accidents arrivent à cause des erreurs d'analyse des pilotes et de la volonté de certains de voler quelles que soient les conditions. Je n'ai pas volé depuis plusieurs mois car les conditions ici sont fortes et turbulentes et je ne veux pas me mettre en danger. Il y a pourtant beaucoup de vols et les retours des pilotes font souvent état de conditions vraiment turbulentes, avec certes de très hauts plafonds et de beaux vols de distance pour certains. Chacun se fixe ses limites personnelles de sécurité, mais la conjonction de la volonté des pilotes de voler à tout prix et de conditions aérologiques difficiles crée de fait des circonstances plus accidentogènes. Marc

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