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Forum de parapente

01 Septembre 2025 - 06:14:41 *
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Auteur Fil de discussion: L'amanite phalloïde du vol libre...  (Lu 17099 fois)
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wowo
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« le: 11 Avril 2025 - 11:25:35 »

Il est question de l'accident mortel d'une amie, mais pas que...

https://youtu.be/PeXFiYHZsrA
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« Répondre #1 le: 11 Avril 2025 - 11:53:36 »

Il est question de l'accident mortel d'une amie, mais pas que...
https://youtu.be/PeXFiYHZsrA

Merci wowo pour cette vidéo vraiment intéressante.
Je vais envoyer un message détaillé à Jean-Marc (que je connais) au sujet d'un incident de vol, près du relief, qui m'est arrivé et qui s'est bien fini, mais qui aurait pu très mal se terminer (comme toujours je n'avais pas de secours avec moi et celui-ci aurait pu être vraiment utile au vu des circonstances).
Il y a parfois très peu d'écart entre un incident mineur et un accident grave, voire très grave !
Cela aurait pu être vraiment très grave, voire fatal, pour moi et je m'en suis sorti sans la moindre égratignure, mais cela s'est joué vraiment à très peu de chose.  hein ?
C'est l'incident de très loin le plus grave que j'ai eu dans ma vie de pilote.

Marc
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« Répondre #2 le: 11 Avril 2025 - 14:56:13 »

j'ai failli intervenir sur les 2 stratégies de reprise de contrôle, mais ça serait hors sujet par rapport au message de JMG

Citation
vol à proximité d'un relief en aérologie forte

Ça fait 2 facteurs relatifs (au pilote hein Clin d'oeil )
- la proximité c'est combien de mètres ?
- aérologie forte c'est combien là encore ?

La réponse
- dépend du pilote
- et pour un meme pilote dépend aussi de plein de facteur (fatigue, concentration...)
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« Répondre #3 le: 11 Avril 2025 - 15:23:51 »

j'ai failli intervenir sur les 2 stratégies de reprise de contrôle, mais ça serait hors sujet par rapport au message de JMG

Citation
vol à proximité d'un relief en aérologie forte

Ça fait 2 facteurs relatifs (au pilote hein Clin d'oeil )
- la proximité c'est combien de mètres ?
- aérologie forte c'est combien là encore ?

La réponse
- dépend du pilote
- et pour un meme pilote dépend aussi de plein de facteur (fatigue, concentration...)

Effectivement c'est du domaine du subjectif. Mais en même temps on peut si on veut y réfléchir en acceptant l'idée de notre "vulnérabilité" que :

- L'aérologie forte commence pour soi, à partir du moment où l'on doit admettre que l'on est plus en retard qu'en avance dans la gestion de l'incidence de notre aile au vu de l'action de la masse d'air sur son profil. Alors pour ce qui est des signes de cela, on peut citer évidemment les fermetures mais aussi déjà le seul "inconfort" que l'on peut éprouver avec un sentiment de subir plutôt que de diriger son aéronef.

- La proximité, dans le sens de "trop prês", à mon avis c'est dès que la distance nous séparant du reliefs est en dessous de celle qui raisonnablement, avec de la marge, nous permet encore d'espérer ou retrouver le contrôle de notre voile ou à défaut de pouvoir compter sur un lancer de secours pour éviter le pire (nota, c'est peu ou prou ce que dit Jean-Marc) Personnellement à mon âge, mon niveau global en termes de compétences et d'état de forme, j'estime que c'est au moins 100 mètres qu'il me faut garder entre mes fesses et le relief pour être à peu près en sécurité dans une masse d'air "vivante" (thermiques, conditions que je conçois comme "normales" pour le pilote que je suis dans le contexte de forme du moment considéré). Le soaring dans un flux laminaire en bord de mer (par ex.) est à considérer encore différemment, quoique...)

Après à chacun sa vision de ce qui est trop près du relief et/ou dans des conditions (trop) fortes. Mais le fait est, que ce sont des éléments de causes qui reviennent (trop) souvent dans les accidents aux conséquences les plus graves.
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Il faut changer l'État. D'urgence.


« Répondre #4 le: 11 Avril 2025 - 15:25:25 »

En écoutant cette courte vidéo on se rend compte du fossé qu'il y a entre la réalité des accidents et les différentes solutions proposées.
Avant d'accepter ou de travailler sur les solutions, comme Piwaille, je pense qu'il y a une étude préalable à réaliser sur la rationalisation des paramètres.

Je fais souvent du Cross, mais je ne sais pas quantifier exactement "Aérologie forte", proximité du relief.

Bien entendu, je connais à peu près mes limites admissibles pour la force du vent, ou celles en deçà desquelles je ne m'approcherai pas du relief ou des arbres, mais je sais aussi que ces limites sont fortement élastiques et dépendent de chacun, du lieu et de la forme physique du pilote.

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« Répondre #5 le: 11 Avril 2025 - 15:37:20 »

- La proximité, dans le sens de "trop prês", à mon avis c'est ./.. au moins 100 mètres qu'il me faut garder entre mes fesses et le relief
./..

D'un point de vue sécuritaire, tu as probablement raison, mais tu ne feras plus du parapente mais du parachutisme.

Aucun site ou très peu permettent des ascendances à 100 m du relief (sauf avec 50 km/h de vent canap ).
St Hil, Décollage de Perroix, Rocher du col de Bluffy, le Roux, le RDB etc...
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« Répondre #6 le: 11 Avril 2025 - 17:53:57 »

- La proximité, dans le sens de "trop prês", à mon avis c'est ./.. au moins 100 mètres qu'il me faut garder entre mes fesses et le relief
./..

D'un point de vue sécuritaire, tu as probablement raison, mais tu ne feras plus du parapente mais du parachutisme.

Aucun site ou très peu permettent des ascendances à 100 m du relief (sauf avec 50 km/h de vent canap ).
St Hil, Décollage de Perroix, Rocher du col de Bluffy, le Roux, le RDB etc...

Mauvaise écriture de ma part ou mauvaise lecture de ta part ?

Ces 100 mètres de distance au relief sont ma mesure pour la marge de sécurité que je souhaite avoir dans un contexte aérologique que j'estime fort mais avec encore l'ambition et motivation de continuer mon vol, voire déjà trop fort sans possibilité d'écourter mon vol dans cette zone.

Maintenant si je me retrouve dans cette dernière hypothèse, il est évident que j'ai fait des erreurs de jugements et de décisions avant d'y être arrivé.

J'ai vécu il y a 12 peut-être 15 ans une grosse asymétrique alors que je tentais de sauver la suite de mon vol en allant chercher l'ascendance au plus près d'une falaise alors même que cela m'obligeait à passer sous le vent d'un gros éperon rocheux qui dépassait du pré-relief de la dite-falaise. J'étais dans une grande forme physique et mental et sans doute dans la période de ma vie de libériste où j'étais à mon "meilleur" niveau technique (proprioception, etc.) et j'avais une très grande confiance dans ma voile et dans mes capacités à la juguler. Forcément arriva ce qui devait arriver au vu du contexte... Cette grosse asymétrique côté falaise qui m'a fait instantanément, en tous les cas avant que je ne réagisse et intervienne (et la suite me fait dire heureusement même si ce n'est que la "chance" qui m'a sauvé les miches) fait faire un 270° devant la falaise avant de partir droit en vallée. Il est fort probable que si la sidération liée à la violence de la fermeture et de la réaction de ma voile ne m'avait pas "paralysé" mentalement pendant peut-être une seconde ou deux, guère plus. Que je me serais tapé la falaise pleine face.

J'étais sans doute avec mon stabilo à 50 de la falaise mais j'ai vu l'autre stabilo passer à peut-être moins d'un mètre des buissons et aspérités de la falaise. Il ne faut pas oublier qu'une fois que notre aile vire côté relief, on se retrouve dans un virage vent de cul avec tout ce que cela implique (vitesse, élargissement du virage, etc.)

Depuis, si les conditions aérologique me semblent telles que je ne suis pas absolument convaincu de ne pas risquer une grosse fermeture, je m'éloigne de 100 mètres du relief. Si cela suppose la fin de mon vol, tans-pis. Mieux vaut une fin de vol qu'une fin de vie. Mon idée est aussi qu'alors les conditions environnementales ne sont tout simplement pas en adéquation avec mes ambitions de départ et que si je peux modifier mes ambitions, je ne peux rien changer aux conditions.

Après à chacun ses ambitions...

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« Répondre #7 le: 11 Avril 2025 - 20:37:38 »

Effectivement c'est du domaine du subjectif. Mais en même temps on peut si on veut y réfléchir en acceptant l'idée de notre "vulnérabilité"
Attention ... c'est une réflexion que j'ai partagé à chaud après le visionnage de la vidéo, certainement pas une critique des arguments de JMG, bien au contraire.

Après, pour les cas concrets(on doit pouvoir retrouver mes retex sur le forum), j'ai déjà vécu
* au Revard = une chute de 1.000 ou 1500m entre le moment où je me suis tapé une grosse attaque oblique (avec passage dans le suspentage) et le moment où le secours s'est ouvert
=> partant de là, si on doit conserver toujours 1.000 m de gaz, on ne vole plus nulle part

* à contrario, en suçant le caillou à Ste Marie, je suis parti en hélico le long de la falaise. Du coup, j'avais beau être très très proche, c'est passé nickel (je ne suis pas spécialement croyant, mais j'aurais peut-être dû allumer un cierge à Ste Marie ?). laaaargement moins de 100m de hauteur, largement moins de 10m de distance / la falaise

* une destruction complète de l'aile loin de tout relief (avant le Mt Granier) qui part en chandelle. Obligation de laisser le shoot lui permettre de reprendre de la vitesse donc demi-tour volontaire pouce mais je me retrouve face au copain qui me suivait effray

Quelle conclusion dois-je tirer de mon expérience hein ?
Oui j'ai cramé quelques jokers bien/mal et je m'en suis sorti grace à ma bonne étoile.
Mais je ne saurais pas trop établir de règle ou donner de conseil tellement j'ai connu des cas particuliers contradictoires.
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« Répondre #8 le: 11 Avril 2025 - 20:39:20 »

En fait, j'ai l'impression qu'il y a la distance au relief pour avoir le temps d'agir (réouverture ou secours).
Mais aussi ce que tu as sous les pieds...   il y a pas mal d'endroits où même si tu as du gaz, si tu dois tirer le secours, c'est quand même pas gagné que tu arrives dans une pente où tu tiens à peu prêt sur tes pieds..
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« Répondre #9 le: 11 Avril 2025 - 21:02:27 »

Effectivement c'est du domaine du subjectif. Mais en même temps on peut si on veut y réfléchir en acceptant l'idée de notre "vulnérabilité"
Attention ... c'est une réflexion que j'ai partagé à chaud après le visionnage de la vidéo, certainement pas une critique des arguments de JMG, bien au contraire.

Après, pour les cas concrets(on doit pouvoir retrouver mes retex sur le forum), j'ai déjà vécu
* au Revard = une chute de 1.000 ou 1500m entre le moment où je me suis tapé une grosse attaque oblique (avec passage dans le suspentage) et le moment où le secours s'est ouvert
=> partant de là, si on doit conserver toujours 1.000 m de gaz, on ne vole plus nulle part

* à contrario, en suçant le caillou à Ste Marie, je suis parti en hélico le long de la falaise. Du coup, j'avais beau être très très proche, c'est passé nickel (je ne suis pas spécialement croyant, mais j'aurais peut-être dû allumer un cierge à Ste Marie ?). laaaargement moins de 100m de hauteur, largement moins de 10m de distance / la falaise

* une destruction complète de l'aile loin de tout relief (avant le Mt Granier) qui part en chandelle. Obligation de laisser le shoot lui permettre de reprendre de la vitesse donc demi-tour volontaire pouce mais je me retrouve face au copain qui me suivait effray

Quelle conclusion dois-je tirer de mon expérience hein ?
Oui j'ai cramé quelques jokers bien/mal et je m'en suis sorti grace à ma bonne étoile.
Mais je ne saurais pas trop établir de règle ou donner de conseil tellement j'ai connu des cas particuliers contradictoires.

J'en conclue que dans tous ces cas les conditions étaient trop fortes pour ton niveau.
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« Répondre #10 le: 11 Avril 2025 - 23:12:07 »

...
...
J'en conclue que dans tous ces cas les conditions étaient trop fortes pour ton niveau.
Et / ou que l'aile utilisée était trop sensible et difficile à maîtriser pour ces conditions.

(Je peux bien avoir du recul sur la situation des autres, je suis vraiment le type qui n'entretient pas assez son expérience de pilotage pour voler avec l'aile que j'ai quand ça pulse un peu... allez hop, ce serait bien le moment de me résoudre à aussi avoir une aile plus SIVable pour les jours où ça pourrait SIVer sans le S.)
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« Répondre #11 le: 11 Avril 2025 - 23:20:52 »

...
...
J'en conclue que dans tous ces cas les conditions étaient trop fortes pour ton niveau.
Et / ou que l'aile utilisée était trop sensible et difficile à maîtriser pour ces conditions.
...

Oui, j'ai trop simplifié.  pouce
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« Répondre #12 le: 11 Avril 2025 - 23:49:38 »

...
...
J'en conclue que dans tous ces cas les conditions étaient trop fortes pour ton niveau.
Et / ou que l'aile utilisée était trop sensible et difficile à maîtriser pour ces conditions.
...

Oui, j'ai trop simplifié.  pouce

Perso je ne pense pas que tu ais trop simplifié car même avec une aile par exemple EN-A, rien ne garantit que l'on ont gardera la maitrise si les conditions aérologiques nous la mettent en chiffon. C'est une forme d'illusion optimiste que de penser qu'avec une aile "facile" on peut affronter des conditions plus "méchantes". C'est typiquement ce qui conduit des pilotes ex-EN-C à descendre en EN-B(+) ou des pilotes ex-EN-D en EN-C (2 lignes) et ce qui ne les empêche pas, se sentant rassurés par leur nouvelle voile (prétendument) plus docile, à aller se mettre dans des conditions de vol qui finissent par les dépasser et les rappeler à la réalité et malheureusement aussi parfois, brutalement au sol.

Le 1er critère si on souhaite assurer au mieux notre sécurité, est et reste l'adéquation des conditions de vol à nos compétences réelles.
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« Répondre #13 le: 12 Avril 2025 - 07:46:03 »

"Sweet amanite phalloïde queen..."

 hein ?
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« Répondre #14 le: 12 Avril 2025 - 08:23:50 »

D'un autre côté, la notion de performance en parapente est très souvent associée à la prise de risques (pour ne pas dire 'systématiquement'). Et ça n'est pas propre au parapente, c'est le cas dans de toutes les activités à risques.
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« Répondre #15 le: 12 Avril 2025 - 08:33:43 »

"La perte de contrôle en vol due à l'aérologie près du relief." Extraits de la vidéo citée plus haut de Jean-Marc Galan

"Perte de contrôle due à l'aérologie près d'un relief. Cet accident type là, c'est un peu l'amanite phalloïde en parapente. Il est responsable d'un gros tiers des morts en parapente[...]

Par exemple en 2024: 6 morts.[...]
Alors vous voyez que ça concerne à peut près tous les types de voiles, ça peut arriver avec une A, une B, une C, une CCC mais cet accident il touche préférentiellement les pilotes expérimentés.[...]

Aux morts s'ajoutent environ 150 à 200 blessés, le chiffre exact est dur à estimer mais c'est l'ordre de grandeur, la plupart sont des blessés graves parce que la cinétique des impacts est grande pour ce type d'incident, et un nombre indéterminé de miraculés..."

"Il faudrait changer des comportements bien ancrés. Il faudrait un changement de culture. Changer de culture pour que le vol au ras des crêtes soit perçu comme une espèce de dinguerie anachronique, comme une survivance du temps des pionniers".
[...] On pourrait marteler ça en école dès le début de la progression [...] On pourrait mobiliser l'intelligence collective de la communauté pour apprendre à faire des vols de distance sans ces phases de risques, ou en tout cas en limitant au strict minimum.
[...] Est-ce que le vol à proximité d'un relief en aérologie soutenue avec sa balance risque/bénéfice, est-ce que ça fait partie du futur désirable du vol libre ?"

Après les pratiques encadrées, voilà le nouveau cheval de bataille de JM Galan. Il intervient sur ce qui fonde le parapente en tant qu'activité autodestructrice; dans sa configuration et sa nature la plus scabreuse: la proximité du sol conjugué à une voilure souple. Mais il en oublie de rappeler ce "principe". Et c'est ce qui rend ce loisir (ou ce sport) particulièrement dangereux.

D'autre part, il néglige ou feint d'ignorer ce qui est constitutif du parapente: le vol de pente. Gommer ce paramètre essentiel, c'est en nier la pratique même.

Aussi, dans 99% des cas, le décollage se fait au relief. JM Galan parle d'accident près du relief en phase de vol. Mais il faudrait ajouter les crashs liés à l'aérologie pendant le décollage et pour être complet ceux qui se produisent à l'atterrissage. Ceci additionné, on est clairement sur la cause numéro 1 des accidents.

De fait, les parapentes sont des petits "planeurs" de poche, mais pour le meilleur et pour le pire.

Petit aparté sur les monovoiles qui planent moins bien, elles n'en sont pas moins dangereuses, même pour un vol balistique, ce pourquoi elles sont souvent utilisées. L'aérologie peut être pourrie pendant la descente même en dehors des heures de convection.

Bref, je trouve son approche trop théorique, en décalage avec le fonctionnement même d'un parapente. Comme si on avait tous -et tout le temps- la possibilité de décoller, de prendre immédiatement du gaz, de trouver le cheminement le plus rapide et de planer à 1000 mètres au-dessus des crêtes (du moins pour ceux qui ont envie de crosser).

Ce qu'il appelle amanite phalloïde, je l'appelle la zone grise du parapente. Et, certains comme moi, adorent autant voler bas que prendre de la hauteur. Voler près du relief offre des sensations et des vues impressionnantes, qui compensent l'aspect "timbre poste, paysage tout écrasé" quand on est "tout là haut". Mais je sais me fixer des limites: vol thermique par vent météo faible entre autres précautions. Mais ce n'est pas non plus un rempart absolu (une instabilité qui se renforce en cours de vol, des brises puissantes qui prennent le dessus etc).

Il faudrait aussi qu'il arrive à définir ce qu'est une "aérologie soutenue" pour y voir plus clair dans ses propos.

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« Répondre #16 le: 12 Avril 2025 - 08:56:06 »



Ce qu'il appelle amanite phalloïde, je l'appelle la zone grise du parapente. Et, certains comme moi, adorent autant voler bas que prendre de la hauteur. Voler près du relief offre des sensations et des vues impressionnantes, qui compensent l'aspect "timbre poste, paysage tout écrasé" quand on est "tout là haut".
pouce   pouce pareil pour moi, c'est limite un graal, une faveur de la vie, une exception au reste de l'humanité d'y avoir accès. Effectivement, ça peut coûter cher.

Citation
Il faudrait aussi qu'il arrive à définir ce qu'est une "aérologie soutenue" pour y voir plus clair dans ses propos.


Re  pouce
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« Répondre #17 le: 12 Avril 2025 - 09:00:39 »

En tout cas je trouve, et je ne suis pas le seul, qu'il est complètement indécent d'utiliser le décès de Cécile, au lendemain de ses obsèques, en affichant sa photo et tout... Pour nous servir sa chansonnette sécuritaire.

A un moment il faut aussi accepter qu'il y ait des morts en parapente. Juste s'assurer que les risques individuels pris par chacun le soient en connaissance de cause.
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« Répondre #18 le: 12 Avril 2025 - 09:06:31 »


Après les pratiques encadrées, voilà le nouveau cheval de bataille de JM Galan. Il intervient sur ce qui fonde le parapente en tant qu'activité autodestructrice; dans sa configuration et sa nature la plus scabreuse: la proximité du sol conjugué à une voilure souple. Mais il en oublie de rappeler ce "principe". Et c'est ce qui rend ce loisir (ou ce sport) particulièrement dangereux.

D'autre part, il néglige ou feint d'ignorer ce qui est constitutif du parapente: le vol de pente. Gommer ce paramètre essentiel, c'est en nier la pratique même.

Aussi, dans 99% des cas, le décollage se fait au relief. JM Galan parle d'accident près du relief en phase de vol. Mais il faudrait ajouter les crashs liés à l'aérologie pendant le décollage et pour être complet ceux qui se produisent à l'atterrissage. Ceci additionné, on est clairement sur la cause numéro 1 des accidents.

De fait, les parapentes sont des petits "planeurs" de poche, mais pour le meilleur et pour le pire.

Petit aparté sur les monovoiles qui planent moins bien, elles n'en sont pas moins dangereuses, même pour un vol balistique, ce pourquoi elles sont souvent utilisées. L'aérologie peut être pourrie pendant la descente même en dehors des heures de convection.

Bref, je trouve son approche trop théorique, en décalage avec le fonctionnement même d'un parapente. Comme si on avait tous -et tout le temps- la possibilité de décoller, de prendre immédiatement du gaz, de trouver le cheminement le plus rapide et de planer à 1000 mètres au-dessus des crêtes (du moins pour ceux qui ont envie de crosser).

Ce qu'il appelle amanite phalloïde, je l'appelle la zone grise du parapente. Et, certains comme moi, adorent autant voler bas que prendre de la hauteur. Voler près du relief offre des sensations et des vues impressionnantes, qui compensent l'aspect "timbre poste, paysage tout écrasé" quand on est "tout là haut". Mais je sais me fixer des limites: vol thermique par vent météo faible entre autres précautions. Mais ce n'est pas non plus un rempart absolu (une instabilité qui se renforce en cours de vol, des brises puissantes qui prennent le dessus etc).

Il faudrait aussi qu'il arrive à définir ce qu'est une "aérologie soutenue" pour y voir plus clair dans ses propos.


Oui ! Je trouve aussi que c'est un bon moment pour dire à JM Galan que sa bonne volonté et ses bonnes intentions ne suffisent pas forcément à ce que son analyse soit pertinente, et donc pas non plus à ce que ses idées de réglementations soient appropriées.

Et puis, au moins concernant les pratiques non encadrées, le simple fait qu'il ne soit pas interdit de mourir ailleurs que dans son lit devrait suffire à invalider tant de velléités à interdire toute prise de risque individuel.

Y compris pour les proches et leur deuil (et même leur deuil long en tant qu'enfant en croissance), un discours qui assène par avance que la morte envisageait tout sauf mourir dans cette situation n'est vraiment pas une aide !

Dans le deuil (puisqu'ici on est obligé d'anticiper les wowomontades à ce sujet), on a besoin de trouver ce que cette mort avait d'acceptable, c'est une grande sagesse spontanée.

Edit : devancé par laurentgedm et sa concision efficace.
« Dernière édition: 12 Avril 2025 - 09:24:46 par airsinge » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #19 le: 12 Avril 2025 - 09:23:02 »

[...]

Ce qu'il appelle amanite phalloïde, je l'appelle la zone grise du parapente. Et, certains comme moi, adorent autant voler bas que prendre de la hauteur. Voler près du relief offre des sensations et des vues impressionnantes, qui compensent l'aspect "timbre poste, paysage tout écrasé" quand on est "tout là haut". Mais je sais me fixer des limites: vol thermique par vent météo faible entre autres précautions. Mais ce n'est pas non plus un rempart absolu (une instabilité qui se renforce en cours de vol, des brises puissantes qui prennent le dessus etc).

Il faudrait aussi qu'il arrive à définir ce qu'est une "aérologie soutenue" pour y voir plus clair dans ses propos.

Ton post est une belle démonstration du fond du problème de l'accidentalité dans notre activité. Et ton dernier paragraphe le résume à lui seul.

Un déni d'une réalité dramatique et un refus de se voir "éduquer" pour une pratique plus sécuritaire.

D'abord jouer sur les mots et expressions, comme si parler de "zone grise" ou "d'amanite phaloïde" changeait quelques choses sur le fond de l'affaire.

Ensuite d'invoquer des accidents en phases de décollage voire d'atterrissage qui forcément sont des accidents où la proximité du relief est une cause des conséquences. Pour "noyer" un discours qui n'est pas le sien ou l'élément essentiel de prises de risques est bien d'aller chercher une optimisation du vol par la recherche consciente de la proximité du relief dans une mqsse d'air forte en termes d'ascendances thermiques donc de forte en turbulences aerologiques (ce qui n'a absolument rien à avoir avec faire du soaring dans une masse d'air adaptée)

Et l'argument ultime : que Jean-Marc définisse ce qui serait une aerologie "soutenue" ou "forte". Bref encore jouer sur les mots pour ne pas avoir à entendre l'essentiel.
Comme si vous, Dilmo et Plumocum n'étiez pas à placer des conditions aerologiques sur ces mots.

Vous me direz, en agissant ainsi vous n'êtes pas très éloignés des moniteurs qui mettent la responsabilité de l'accident de leur élève sur ce dernier parce qu'il aurait été trop vieux, trop lent ou encore trop fougueux mais pas parce que les conditions environnementales choisies auraient été inadaptées.

Parler de sécurité, militer pour plus de sécurité a un côté désespérant autant par les accidents qui arrivent que pour les réticences de notre milieu à se remettre en question.
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« Répondre #20 le: 12 Avril 2025 - 09:27:16 »

edit modo : message modéré
« Dernière édition: 12 Avril 2025 - 10:02:23 par laurentgedm » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #21 le: 12 Avril 2025 - 09:29:02 »

les moniteurs font comme ils veulent, je ne suis pas moniteur c'est un choix et c'est pas maintenant qu'on va essayer de m'en reporter la culpabilité.

Code:
Comme si vous, Dilmo et Plumocum n'étiez pas à placer des conditions aerologiques sur ces mots.
En français ça donne quoi ?
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« Répondre #22 le: 12 Avril 2025 - 09:54:27 »

Edit : Laurengdm et airsinge vous êtes bien dans le mouvement de ce qui est le problème de l'insécurité en parapente, arc bouté sur vos visions d'êtres libres de faire comme vous l'entendez. Y compris de mourir. J'ai bien connu Cécile et je suis convaincu qu'elle même approuverait la démarche à Jean-Marc.
La prendre comme argument dans votre défense de vis idées est exactement faire ce que vous reprochez à J-M.

airsinge est particulièrement petit et indigne en tenant de tel propo à mon encontre. Faut-il etre  mal dans sa vie pour souhaiter la mort d'autrui.

@Plumocum, j'ai expliqué deux posts ci avant ce qui pour moi sont des conditions fortes. Chacun a évidemment les siennes de définitions et tu pourrais tenter de nous expliquer (comme je l'ai fait) ce que toi tu mets sous les exptessions de conditions aerologiques "fortes" voire "trop fortes" ?
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« Répondre #23 le: 12 Avril 2025 - 10:03:39 »

C'est une des expressions les plus irrationnelles qu'il m'est donné d'entendre dans notre activité. Il n'y a aucun critère standard pour définir ce qu'est une aérologie forte. Une petite pinte au bar après le vol avec les copains est suffisante pour s'en apercevoir : autant d'interprétations que de pilotes.
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« Répondre #24 le: 12 Avril 2025 - 10:19:08 »

Il faut bien quand même bien nuancer ce qu'on entend par vol "près du relief". Rien que pour le bocal grenoblois, il y a un monde entre "avril, 11h30, 900 m entre Manival et St Eynard" et "avril, 16h30, 1800 m sur le crêt du Poulet"...

Dans un cas, relief vertical, thermiques hachés, du monde autour, début de vol, et dans l'autre crête boisée (du beau sapin de 30m), dégagement facile, thermiques parfois forts mais prévisibles, plusieurs heures de vol déjà.

Je pense que beaucoup partagent ce ressenti d'un niveau de risque bien moindre dans le deuxième cas, lié donc à de nombreux facteurs, pas seulement géométriques (près du relief), mais aussi aérologiques, psychologiques ("je dois m'extraire" v/s "je suis bien dans mon vol"), sociaux ("y'a plein de monde" v/s "je trace ma route") etc...

Perso, pour rester sur cet exemple, je déteste me faire hacher en début de vol sur les falaises St Hil-St Eynard, mais gros gros kif de marsouiner au ras des arbres coté Belledonne...

A mon avis, il faut questionner aussi le "modèle performatif" qu'on a dans certains coins, où, il est vrai, la clé des gros parcours c'est ce (long) passage ras du caillou en début de cycle. D'où le monde pour se jeter dans des condis que 90% des pilotes avouent détester, alors que la suite du vol (ou le vol démarré 2h plus tard) est beaucoup safe et plaisant. Les décollages abos et condis de début de vol jeudi à St Hil étaient éclairantes de ce point de vue. A quel prix veut-on cocher un virage au St Eynard et une raccroche à la Dent avant 13h... On est d'accord, on ne parle pas des athlètes pros de la X Alps ici !

[edit : je me rends compte que je paraphrase un peu le propos de JMG, sur cet aspect de notre "culture" du parapente]

J'ai un pote guide qui s'est récemment mis au parapente, complètement in love avec l'activité, mais qui ne comprends pas cette prise de risque massive, délibérée et quasi systématique. Il y a des prises de risque en alpi par exemple, mais beaucoup plus marginale, généralement réservée au très haut niveau.

C'est des questions pas facile à traiter, bien loin du seul terme "au ras du caillou"...
« Dernière édition: 12 Avril 2025 - 10:33:29 par ManuPak » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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