Frontal en vol à ski

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Triple Seven France:
Et c'est souvent ça le problème...
Il faut essayer d'inciter le club dont on fait partie à avoir des initiatives pour la prise en charge des débutants.
Et "il faudrait" que la FFVL ait une forte politique nationale en direction de ses clubs pour des actions pérennes à destination des débutants. Avec ligne budgétaire et tout ce qui s'ensuit.

Sinon, la marche du passage de l'école à la pratique personnelle restera encore et toujours un véritable obstacle !

sheebe:
C'est clair que j'ai toujours été impressionné par la facilité à pouvoir voler, tu prends une rc une voile et tu vols c'est un peu limite, perso après mon stage j'ai passé des jours à me renseigner et je continue encore mais sa reste de la théorie

Lassalle:
Citation de: Triple Seven France le 14 Mars 2015 - 13:45:35


Sinon, la marche du passage de l'école à la pratique personnelle restera encore et toujours un véritable obstacle !



Le passage de la pratique d’initiation à l'autonomie personnelle est clairement une phase délicate dans la vie d'un pilote.
Je vais jouer les "anciens combattants", mais les choses ont bien changé depuis ces dernières années.
Les voiles utilisées en école ont à présent des finesses de l'ordre de 8, ce qui change énormément la phase d’apprentissage et l'accès à une véritable autonomie...

A l'issue de mon initiation en août 1987 (5 jours de stage + 2 week-ends "perf.", avec un total de 18 vols encadrés avec moniteur), j'ai acheté une Evasion 25 neuve (marque Edelweiss) qui était la voile avec laquelle j'avais fait ma formation initiale (infermable, allongement de 3,5 et finesse de 3,7).

Mon 19° vol a été un vol rando en solo (personne avec moi) dans les Bauges dans un endroit que je connaissais bien avec un atterro immense devant la maison dans laquelle habitaient des amis.

Mon 43° vol a été un vol aussi en solo, mais en haute montagne (l'ami qui devait venir avec moi n'avait pu se libérer) depuis le sommet de la Cime du Vallon dans le Valgaudemar avec plus de 2000 m de dénivelée.
A l’époque je n'ai pas eu l'impression de prendre le moindre risque (et nous n'avions pas alors de téléphone portable pour prévenir qui que ce soit !).

Mais il est tout à fait clair que ce sport a beaucoup évolué depuis et que personne ne conseillerait aujourd'hui à un pilote de faire du vol rando en solitaire à son 19° vol ou du vol haute montagne, en solo intégral aussi, à son 43° !

Marc Lassalle

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