Accident de delta

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schmeich_eh:
Et si tout simplement se limiter aux conditions on est capable de décoller seul !!   quand il y a doute il n y a pas de doutes 
en espérant que le pilote n ai rien, le reste c'est du matériel


stephb24:
il faut prendre en compte la différence entre delta et parapente,
en effet si pour le parapente "surtout en déco falaise " on peut laisser l'aile au sol en attendant le moment adéquat
en delta l'aile est par définition déjà au dessus de la tête et prête a voler, sans compter que le pilote a la nécessité d'être prés du bord pour sentir le vent.

j'aurais tendance a dire que le pilote se fait un peu arracher comme cela nous arrive aussi,
le problème vient du fait que l'assistante était agrippé a l'élingue, sans cela le pilote aurais pu décoller "en sous vitesse" et reprendre de la vitesse en faisant piquer l'aile.

après il ne faut pas oublier que le pilote est toujours seul commandant de bord.

pour finir, en assistance que ce soit en delta ou en parapente il faut savoir prendre un point "d'appuis" que l'on puisse lâcher facilement

au niveau des delta il est souvent plus efficace "sur la demande du pilote"
soit de saisir les 2 élingues au niveau du nez du delta, et se tenir prêt a partir quand le pilote le demande
soit faire un appui léger sur le bord d'attaque en bout d'aile, en gros ne pas toucher l'aile en position de repos, mais l’empêcher de trop monter si elle commence a prendre le vent pour éviter de voir l'autre bout d'aile heurter le sol
il faut bien entendu veiller a ne pas être dans la trajectoire de l'aile.

ces action ne se font qu'au moment ou le pilote se prépare, en effet quand les conditions optimales approchent le pilote préfère sentir le vent sans les interactions possible des assistants.

Lassalle:
Bonjour,

Le pilote de delta qui m'a envoyé le lien (et qui fait partie du Comité Directeur de la fédération) me l'a adressé avec ce commentaire :

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Assez miraculeusement, il semble que le pilote s'en tire sans rien.

C'est malheureusement assez classique. Un copain du club a eu le même gag au tremplin de Bleine, alors que c'est sa propre épouse qui tenait le câble. On a tous vu des situations identiques.

Chez le bébé, les toubibs appellent ça le réflexe de préhension. Ça réapparaît parfois chez l'adulte en situation de stress.
Perso, quand je ne connais pas mes "assureurs aux câbles", surtout s'ils ne sont pas pratiquants, soit je m'en passe, soit je leur demande de reculer d'un mètre juste avant de décoller.

En escalade et en spéléo, on a un engin d'assurage nommé "shunt" qui bloque la corde quand on lâche tout. On a exactement le même problème : en cas de stress, le "réflexe naturel" n'est pas de lâcher mais au contraire de s'agripper.

Extrait de la notice d'utilisation du shunt (Petzl) :
Danger : le shunt peut ne pas se bloquer si le grimpeur le saisit lors du vol.
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Marc Lassalle

Aliend:
Sans aide au déco,l'avantage de vitesse du delta serait comme une troisième couille:

http://www.youtube.com/watch?v=L6mj0tBZnxk

wowo:
Solliciter de l'aide au déco et là je parle de façon générale sans connaissances des spécificités delta implique forcément l'acceptation d'une voire plus inconnue.

Il m'arrive, exceptionnellement, de demander de l'assistance pour mon passager en biplace. Non pas pour décoller dans des conditions "très" soutenues mais plus pour lui aider à rester debout quant, malgré mon information, il se fait surprendre par la traction en arrière lors de l'élévation de la voile. Dans les rares cas je prend soin de ne demander cette assistance qu'à des personnes que je connais et qui sont conscientes du déroulement, des contraintes et des risques inhérents d'un décollage en biplace dans une brise établie avec un passager novice.

Sur un des sites gérés par mon club, décollage falaise, un accident sérieux est arrivé il y quelques années. Conditions soutenues mais pas extrêmes, biplaceur confirmé, passagère pas dégourdie et sans doute stressée, assistant au déco pilote lui aussi. L'assistant aide à l'équilibre de la passagère en la retenant avec les doigts (sans refermer les mains pour ne pas risquer de se les faire coincer) par les bretelles de la sellette. Le gonflage se passe très bien, la passagère est tout de suite prise en charge et quitte le sol. Le pilote accélére sur les 2 ou 3 mètres qui les sépare du seuil de la falaise sans se rendre compte que la passagère s'agrippe au poignets de l'assistant, le verrouillant devant eux. Comme toute l'action ne dure que ~3", l'assistant se fait culbuter de la falaise (+/- 4 mètres) alors que l'équipage décolle et se blessé très sérieusement dans la chute.

Cela (m'a) donne à réfléchir !

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