Réponse 1:
En négligeant les frottements de la bille dans l'air et en considérant que le bateau a une trajectoire rectiligne uniforme, elle conserve son énergie cinétique horizontale, donc sa vitesse horizontale et acquiert une vitesse verticale orientée vers le bas par un mouvement uniformément accéléré grâce à l'accélération de la pesanteur ( ~9,81m/s.s). Amha, la bille atterrit au même endroit.
Réponse 2:
Si le bateau se met à ralentir: le mouvement n'est plus uniforme. L'accélération du bateau est dans le sens contraire du déplacement. La bille relâchée ne subit pas cette "décélération" car elle n'est plus reliée au système "bâteau" et conserve son énergie cinétique (celle de l'instant où elle a été lâchée). Elle va donc tomber à l'avant du mât.
Tout cela reste bien théorique et éloigné de la réalité. Un mouvement rectiligne et uniforme, hors expérimentation, je ne vois pas trop. Idem pour les frottements (sauf milieu interstellaire et encore car le vide n'est pas si vide que ça ...)
Et puis une mer lisse qui permet à un voilier d'avancer à 30 km/h, je n'ai jamais vu. Il faudrait aussi tenir compte des mouvements oscillatoires du mât et calculer d'après la fréquence d'oscillation (en 3D svp !) dans quelle phase la bille rentre en contact avec le pont: nettement plus compliqué !
Bref, comme pour la mouche ces petites tortures de l'esprit nous servent à mieux comprendre certains phénomènes mais ne reflètent pas fidèlement la réalité. Ce sont des modèles koi !