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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Un sommet tout en finesse – Aiguille de l’Epaisseur (3230m)  (Lu 9512 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
ororange
Invité
« le: 28 Novembre 2021 - 21:56:24 »

La formule fonctionne ! Alors on prend les mêmes et on recommence : un beau sommet (en Maurienne, ça va de soi), avec des beaux paysages, du dénivelé, de la neige pour brasser histoire de pimenter un peu l’expédition et deux zouaves qui ont envie d’en découdre avec la montagne mais sans trop se fatiguer, juste une p’tite balade sans la corde ni tout le tintouin.... Et puis vous... vous qui lisez mes interminables récits... ou p'tet' pas... 

Une nouvelle idée…

Au détour d’une conversation sur les courses réalisées en moyenne Maurienne, les choses commencent à se préciser pour des projets futurs :
-   Ça serait cool d’aller voler vers les Aiguilles d’Arves, ou par-dessus ! me dit Bruno… C’est qu’il s’enflamme le petit…
-   Oué ben tant que tu m’inventes pas un truc du genre Traversée des Aiguilles d’Arves puis déco dans les pierriers, ça me va. Parce que là j’ai vraiment pas le niveau physique et mental pour une telle course, ai-je répondu aussitôt.
-   Non, non je disais juste dans le coin… Au pied des Aiguilles d’Arves, par exemple.

Digression éducative et contemplative

A ce stade du récit, je me dois de faire une petite digression sur ces fameuses Aiguilles d’Arves. Elles sont tellement caractéristiques que beaucoup d’entre vous les auront sûrement vu un jour. J’étais même étonnée en me baladant l’an dernier en Chartreuse de me rendre compte qu’elles étaient bien visibles depuis le Charmant Som. Mais quand on y pense, à vol d’oiseau, ce n’est pas si loin (j’ai mesuré sur géoportail elles sont précisément à 50km au sud-est).

Bref, ces Aiguilles d’Arves, ce sont trois pointes qui font très exactement 3364m (Bec nord de l’Aiguille Septentrionale), 3513m (Aiguille centrale) et 3514m (Aiguille Méridionale). La septentrionale, la plus à l’est, est également appelée Tête de Chat. Je vous laisse regarder les photos et vous comprendrez facilement pourquoi ! Tout à côté, une quatrième aiguille, celle de l’Epaisseur fait un peu tache avec ses 3230m. Et surtout, elle n’a rien d’une « aiguille ». C’est une espèce de grosse patate inélégante. J’ai fait quelques recherches sur l’origine du nom sans succès.

Je ne me lassais jamais de contempler ce trio des heures durant, le nez collé à la vitre, lorsqu’avec le copain nous habitions au-dessus de Saint-Michel-de-Maurienne. J’étais tellement subjuguée qu’un jour il m’avait dit « allez, on y va ! », et nous nous étions payé une belle envolée là-bas, sur l’oreille gauche du minou. Hormi le caillou pourri qui parpine dans tous les sens, c'était vraiment chouette...



Lorsque je vais sur un sommet, j’aime essayer de comprendre son histoire. Du coup, je vous en fais profiter même si ça ne vous intéresse peut-être pas... Sur mon site préféré de géologie, j’ai nommé geo-alp, nous pouvons y apprendre que ce massif se situe dans une zone de flysch et que « Les flyschs se forment par avalanches sous-marines de boues et de sables provenant de dépôts de faible profondeur. Chaque séquence correspond à une telle avalanche ("courant de turbidité") qui va plus ou moins loin sur les fonds marins plus profonds, où la pente est faible, et s'y décante (d'où le dépôt dans un ordre décroissant des calibres de grains). On dit donc qu'il s'agit d'une "turbidite". »

J’ai toujours trouvé ça fascinant – et d’autant plus quand on voit ces belles Aiguilles d’Arves – de se dire que ce tas de cailloux provient d’une avalanche (!) qui a eu lieu au fond de la mer il y a des milliers d’années et se retrouve à trôner majestueusement en plein milieu de la vallée. Enfin c’est sûrement beaucoup plus complexe que ça en terme de géologie mais ça donne une idée grossière de la situation. Et c’est à se demander quels trésors recèlent encore les mers et océans et que nous ne verrons certainement jamais…

Bon mais nous, nous n’allons ni à la mer, ni aux Aiguilles d’Arves. Mais juste à côté pour les voir de près et la géologie est sensiblement la même. Nous fermons donc ici cette parenthèse.

Reprise des négociations

Sitôt l’idée émise, s’ensuivent des échanges infernaux de photos entre Bruno et moi, lui à ski à la Tête de Chat dans le bien-nommé « Couloir du Miaou », un truc qui fait feuler et dont la côte dépasse tout ce que je n’ai jamais osé regarder sur internet tellement c’est raide, engagé et que ça donne le vertige rien qu’à voir les photos, moi de ma balade au sommet de l’oreille. Ces belles photos réveillent les souvenirs, les jambes commencent à s’impatienter et tout ceci achèvent de nous convaincre qu’il faut aller voler « dans le coin ». Mais tant qu’à faire, ces aiguilles, il vaut mieux les avoir dans le paysage que d’être dedans. Avant qu’il ne propose de faire un truc trop dur, j’attaque :

-   Je me suis toujours dit qu’il fallait que j’aille voler depuis la Pointe des Ratissières, c’est juste à côté des Aiguilles. En hiver ça doit être sympa, je l’ai fait deux fois c’est vraiment balade ! En plus, le sommet est une sorte de dôme alors pour le déco, c’est tranquiiiiille !
-   Oué ou l’Epaisseur… C’est encore plus près des Aiguilles d’Arves ! argumente-t-il.
-   Oué…. Mais ça décolle de là-haut ? Parce que dans mon souvenir, c’est un tas de gros blocs de caillasse… Tu me diras, les deux fois où j’y suis allée on était dans une purée à couper au couteau alors j’ai pas vu grand-chose, ni du paysage, ni des décos potentiels… J’ai bien vu une ou deux sorties sur C2C mais c’était alors bien enneigé, plus facile, moins de cailloux…
-   Oui je pense, faudra y aller aux premières neiges, ça sera bien !

Cette conversation a dû avoir lieu aux alentours de septembre alors que d’autres plans étaient déjà en cours d’élaboration. Nous n’étions alors pas pressés de voir les premiers flocons arriver. Mais une fois les projets aboutis, l’impatience de voir le blanc manteau revenir grandit. Cependant, l’automne a joué les prolongations pour notre plus grand bonheur, et nous avons dû nous creuser la tête (pas bien longtemps parce que ça fourmille d’idées là-dedans) pour trouver d’autres balades que vous connaissez déjà, et les premières neiges se sont faites attendre. Un petit retour d’est qui a fait grand bruit dans les media (devaient vraiment rien avoir à dire parce que vu les quantités tombées, y avait pas de quoi en faire les gros titres) a plâtré la Haute Maurienne. Mais 40km à vol d’oiseau plus loin, c’est sec comme en plein désert !

Un créneau se présente, ce vendredi 19 novembre, avec peu de vent en altitude. La tendance est légèrement sud-est ce qui est idéal pour cette grande pente du sommet de l’Epaisseur. Trop impatients d’aller voir ce sommet de plus près et de saisir cette opportunité, nous n’attendrons pas qu’il y ait une couche plus épaisse de neige.

Deux lourdauds à l’Epaisseur

Du jour au lendemain, nous nous décidons à y aller. Enfin, j’ai bien failli être seule pour cette expédition mais Bruno a finalement pu se libérer in extremis. Il a eu vraiment peur que j’y aille sans lui, d’autant plus que c’était son idée ! Il l’aurait eu mauvaise Sourire

J’avais vu passer une info sur des essais militaires induisant des restrictions de présence vers le col du Galibier au cours du mois de novembre. Je retrouve l’information et vérifie que le secteur des Aiguilles n’est pas impacté par ces restrictions. Pas envie de me retrouver avec du plomb dans l’aile ! Si la période des essais est bien en cours, la zone concernée est un peu plus à l’est. C’est donc tout bon pour l’Epaisseur et cette info permettra d’expliquer la quantité impressionnante de militaires et de tanks croisés en chemin.

J’ai également regardé les webcams de Valloire et il ne semble pas y avoir beaucoup de neige sur les versants sud. D’ailleurs, le BERA indiquait un risque avalanche de 1. Dans le doute, nous avions tout emmené dans la voiture : raquettes, le trio DVA-pelle-sonde, les crampons… Pour finalement, tout y laisser sauf les crampons, que nous avons embarqué dans le sac, mais vraiment « au cas où ». Nous aurions mieux fait de prendre les maillots de bain pour patauger dans la neige…

En route, j’envoie un sms à mon supérieur hiérarchique au dernier moment pour lui signaler mon absence ce jour. Sa réponse ne m’est parvenue qu’au retour : « OK pas de soucis. J’espère qu’il n’y a rien grave »… Euh dois-je vraiment répondre ? Car à part te dire que je préférais aller m’envoyer en l’air à 3200m plutôt que de bosser, j’ai pas d’autres phrases en réserve… Le message restera donc sans réponse…

Nous arrivons à Bonnenuit (1670m), départ de la rando, à 8h30. Je me rends compte que j’ai oublié ma flotte et nous faisons tous les fonds de bouteilles (d’eau) qui trainent dans la voiture de Bruno pour tenter de remplir la moitié d’une gourde que je fourre dans mon sac. Le temps de boire le café du thermos, répondre au téléphone etc. nous ne démarrons vraiment qu’à 8h45. Nous sommes partis pour 1560m de dénivelé et l’itinéraire se décompose en deux phases : la première partie jusqu’au refuge des Aiguilles d’Arves est plutôt plate (~600m de D+ s’étalant sur 4-5km), la deuxième partie avec les 1000m de D+ restants sur 2km.



Au départ, le chemin est facile et les versants s’éveillent doucement dans la lumière matinale. Le paysage est magnifique avec les belles couleurs d’automne, les ombres allongées et nous apercevons deux des trois Aiguilles d’Arves. C’est déjà du bonheur d’être là ! Nous marchons rapidement sur cette première partie et nous retrouvons vite au soleil. Il fait chaud pour l’heure. Nous faisons de courtes pauses pour enlever au fur et à mesure, les vestes, les bonnets et les pulls. Je regrette d’avoir mis un T-shirt long plutôt qu’un court. J’ai faim, déjà, et j’ai soif, mais j’économise le peu d’eau que j’ai.

Et nous repartons sur le chemin à flanc de versant en direction du refuge des Aiguilles d’Arves. Pour une fois, c’est Bruno qui se colle à faire la conversation. Et c’est qu’il en a des choses à raconter ! Une vraie pipelette à qui il fallait juste laisser un peu d’espace pour s’exprimer !



Nous passons un ruisseau et maintenant, en l’écrivant, je me rends compte que j’ai été stupide de ne pas remplir ma gourde à ce moment-là, mais le poto était trop occupé à papoter et moi à l’écouter. Pour une fois que c’est dans ce sens, il ne fallait pas s’arrêter en si bon chemin.



Nous arrivons au niveau du fameux refuge situé à 2260m d’altitude, non gardé à cette époque et qui semble bien vide. Nous attaquons alors la montée plus raide et rapidement des patchs de neige viennent recouvrir le sentier. Plus nous montons et plus ils se font épais et denses. Vers 2500m environ, ils recouvrent intégralement le chemin et même si nous, nous ne sommes pas bien épais, nous nous enfonçons de plus en plus à chaque pas. Y a comme un air de redite de l’expédition Charbo le mois dernier… ! C’est reparti pour brasser dans la neige et en chier un max, youpiii !!!!

Bruno qui est devant et fait la trace, comme d’hab, apparait et disparait à la verticale à chaque pas. Comme je suis stupide, ou têtue, ou les deux, et qu’à un moment, je me dis que ça a l’air plus facile de marcher 3m plus à gauche plutôt que de continuer à suivre et profiter de la trace qu’il se fait suer à faire, je me décale et joue à mon tour à cache-cache dans la neige. Je me fatigue inutilement mais persévère pour finalement me ranger dans ses pas un peu plus haut.

Ce petit crochet m’a d’ailleurs valu un beau bleu sur le genou puisque, y mettant tout mon cœur pour avancer vers le sommet, j’ai mis le pied entre deux gros blocs avec un peu trop d’énergie. Mais la neige était trompeuse, sa maigre couche cachait habilement un creux entre deux blocs et s’est effondrée au premier contact, me laissant avec la jambe prise entre les deux cailloux. Et je me suis d’ailleurs faite avoir un certain nombre de fois. Mes jambes sont passées par toutes les couleurs la semaine suivante ! Comme c’est charmant…


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ororange
Invité
« Répondre #1 le: 28 Novembre 2021 - 22:01:21 »

Avec tout cet effort, ça discute un peu moins mais nous faisons néanmoins quelques courtes pauses pour raconter des blagues aussi grasses que possible. Et de rire aussi grassement… Après tout, c’est de circonstance : en allant au sommet de l’épaisseur, difficile de faire dans la finesse…

Nous commençons à penser plus sérieusement au décollage : nous arrivons bientôt au sommet mais pour l’instant, il n’y a aucune zone qui semble vraiment propice pour étaler la voile et courir dans une pente sans s’enfoncer de 50cm à chaque enjambée ou se prendre les pieds dans un gros caillou, voire le genou entre deux cailloux... Outch… Nous repérons les endroits les « moins pire » pour décoller mais nous avons la même inquiétude, celle de ne pas trouver de décollage... Je balaye tout ça d’un « on va d’abord au sommet, ensuite on verra pour le déco ». Mais nous gardons tout de même un œil attentif sur d’éventuelles opportunités.



Bruno a fait le choix de sortir de son magasin personnel ses grosses avec guêtres intégrées, il est donc tout au sec dans ses godasses. Pour ma part, je n’ai pas le choix, et je suis donc toujours sapée pareil, avec mes grosses qui ne sont pas vraiment étanches. Du coup, avec cette neige humide et un peu collante qui rentre dans mes chaussettes, j’ai les pieds trempés avant même d’arriver au sommet. Le bas de mon pantalon n’y échappe pas non plus et je sens que le bout de mes jambes s’alourdit chaque pas un peu plus me donnant l’impression d’avoir une démarche de pachyderme.

Le sommet est enfin en vue, bientôt fini le brassage ! Nous nous tenons sur l’antécime. Il n’y a plus qu’à avancer sur la petite crête et c’est plié ! Mais avant, il faut bien entendu s’arrêter au collu pour admirer la vue complète et magistrale sur les trois Aiguilles d’Arves. Elles sont encore plus belles que dans mon souvenir ! Et tellement proches ! ça donnerait presque envie de pousser un peu plus loin la balade pour aller les regarder de plus près.



Encore quelques mètres et nous nous tenons enfin au sommet de cette « aiguille » de l’Epaisseur. Il est 12h15. Nous avons donc mis 3h30 pour arriver au terme de cette rando et nous en avons bavé ! Mais ça en valait tellement la peine : la chaîne des Alpes nous tend les bras, parée de son beau manteau d’hiver. Au sud, la Reine – j’ai nommé la Meije – trône au milieu d’autres sommets moins célèbres. Et je vois bien que Bruno lorgne dessus et a une petite idée derrière la tête ! Au nord, le Mont Blanc, solitaire et stoïque, se détache dans le paysage. A l’est, la Haute Maurienne, un peu plus fournie en neige, nargue les sommets de la moyenne Maurienne encore tous bruns de l’automne. Bruno m’indique la Scolette, le Thabor et quelques autres sommets que je peine à reconnaître sous cet angle et dont j’ai déjà oublié à quoi ils ressemblaient vus de là-bas. Nous avons l’impression d’être plus hauts que toutes ces autres cimes mais à l’ouest, les Aiguilles d’Arves nous dominent et nous rappellent que nous ne sommes que de simples moustiques à côté de ces belles.

Le cairn au sommet est toujours là. L’a pas bougé depuis la dernière fois où je suis montée en septembre 2016. L’inscription « Aiguille de l’Epaisseur » est invisible sous la pellicule de neige soufflée et celle indiquant l’altitude tend à s’effacer avec le temps. Mais pas de doute, nous sommes au bon endroit !



Et là, 20m plus à l’est, sous le sommet, nous découvrons une petite plateforme qui semble avoir été conçue spécifiquement pour le décollage. Elle est juste parfaite ! Il y a de la place pour deux et peut-être même un peu plus, c’est royal. Peu inclinée dans la partie supérieure avec de la neige pour étaler les voiles et les suspentes sans qu’elles ne se prennent dans les petits cailloux schisteux qui constituent la partie inférieure, cette pente est ensuite un peu plus marquée pour la course d’élan avec la possibilité de s’arrêter en cas de pépin. C’est tout confort mieux que la moquette !

Trop heureux de cette découverte, nous nous jetons avidement dessus et en un rien de temps nous sommes prêts au déco, le sourire aux lèvres. Il y a un léger vent de face, ou léger travers droit, qui devrait nous aider à décoller. Pas un nuage à l’horizon ! Trop bonheur !

Bruno annonce « je veux voir les Aiguilles d’Arves en vol ». Euh ok… moi je veux plutôt aller voir l’arête des Mossières (enfin sur le coup, je ne savais pas qu’elle s’appelait comme ça, j’ai regardé après sur geoportail) qui mène à la Pointe des Ratissières alors chacun son trip ! Bruno décolle en premier et tire à droite. Je décolle peu de temps après, tire un coup sur les suspentes qui s’étaient re-emmêlées, la voile termine de s’ouvrir et je pars à l’opposé de Bruno. Je me retourne pour contempler notre belle aiguille qui nous aura donné du fil à retordre, et au loin la voile de Bruno dans ce décor somptueux. Perdue dans ma contemplation j’en oublie de sortir l’appareil photo et m’en rends compte au milieu du vol. Il n’est pas trop tard pour rectifier le tir alors je mitraille ! 



C’est un vol paisible, plein de contemplation et de plénitude. Moi qui suis archi frileuse, je n’ai même pas l’ombre d’un frisson en vol, sinon celui apporté par la grande aventure que nous sommes en train de vivre une fois de plus. Je profite de ce beau spectacle éphémère : d’ici une semaine, la neige devrait être là pour de bon, recouvrant les versants, changeant ainsi les perspectives et apportant avec elle la promesse de nouvelles passions. C’est très certainement la dernière sortie de l’automne et je souris intérieurement à la chance que nous avons d’en avoir si bien profité, et d’avoir su saisir, ce jour-là, l’opportunité d’une belle envolée.

Au loin, je vois la station de Valloire avec ses grandes pistes sur lesquelles se dessine une farandole de points blancs, témoins de la présence sus-jacente des canons à neige. La vision est à la fois comique et triste. On pourrait croire qu’un géant est arrivé avec son blanc correcteur et a minutieusement déposé de petits tas avec une précision décamétrique pour tenter de supprimer définitivement l’automne.



Nous avons encore beaucoup de hauteur et nous en profitons pour traverser la vallée et aller admirer le versant d’en face de plus près en gardant un peu de marge par rapport à la ligne HT qui longe le fond de vallée. 



Je distingue l’altiport en bas où nous allons poser. Après avoir eu quelques difficultés à repérer dans l’ombre l’énorme manche à air aux couleurs salies par les intempéries, je la vois enfin. Elle indique clairement un vent descendant du vallon des aiguilles par lequel nous sommes montés à l’Epaisseur. Nous ne le sentons absolument pas au-dessus. Je me décide alors pour l’approche : pourquoi pas une PTU main gauche ? C’est pas trop dans mes habitudes mais allons-y, faut changer de temps en temps. Bruno pose moins d’une minute avant moi. Je pensais fais une très longue finale. Mais à moins de 10m sol, le vent fait son apparition me ralentissant et si j’avais prévu de poser à droite de mon compère, le souffle me pousse et me décale tout à gauche de lui. Je le survole de biais et pose dans l’herbe juste avant le bitume de la piste de l’altiport. Check à Bruno qui a eu un peu peur que je lui tombe dessus à l’atterro ! Nous replions l’artillerie et rejoignons la voiture garée 10m plus loin tout sourire. Voilà une expédition rondement menée !

Une de plus ! … Ou une de moins ! … Nous ne sommes pas d’accord avec Bruno et nous nous chamaillons sur le trajet du retour à ce sujet. Lui serait plutôt partisan du « un sommet de plus de fait » et moi « un sommet en moins qui m’obsède »... J’espère vous avoir refilé l’obsession d’aller là-bas, pour ajouter un sommet de plus dans votre liste des « A faire » !
 
Une vidéo qui ne pèse pas bien lourd : https://www.youtube.com/watch?v=TgC2_ckCjTA

http://www.youtube.com/watch?v=TgC2_ckCjTA
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Géraud
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-Corrélation n'est pas causalité-


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« Répondre #2 le: 29 Novembre 2021 - 10:25:59 »

Incroyable !
Dis qu'est-ce que tu fais comme boulot pour poser un véto le matin même sur la journée ?  Tire la langue
Toujours un plaisir de trouver des petites plateformes de décollage au sommet...
Encore une belle aventure ! Merci du partage  trinquer  voler
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Pour passer le temps quand ça vole pas, des vidéos de parapente dans les Pyrénées : https://www.youtube.com/channel/UCf6CbyFnr0nfK-N7PgdbOfw?view_as=subscriber
kris
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« Répondre #3 le: 29 Novembre 2021 - 10:48:36 »

Bien joué, c'est vrai que cette fin de semaine en novembre était un cadeau pour aller en montagne avec un parapente sur le dos  trinquer
sur la question un de plus ou un de moins, j'ai tranché, moi je dis toujours "un de plus en moins à faire"  1
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Ty Air i
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« Répondre #4 le: 29 Novembre 2021 - 11:33:42 »

Superbe !
Merci pour ce récit bien sympa et la Vidéo.
Un sommet de plus dans ma liste "A faire"
Thierry
« Dernière édition: 29 Novembre 2021 - 11:43:21 par Ty Air i » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

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« Répondre #5 le: 29 Novembre 2021 - 12:19:07 »

 pouce
Je monte très souvent à pied mais quand je vois tous les gros déniv que vous vous envoyez j'me sens tout ptit.
Ces aiguilles, j'me les ferai un jour...mais pas à pied  parapente
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Nager dans le sens du courant fait rire les crocodiles (Afrique)
Comme de toute façon je finirai ma vie dans un trou, autant qu'il y ait du poil autour. (Frédéric Dard)
ororange
Invité
« Répondre #6 le: 29 Novembre 2021 - 15:54:49 »

Je monte très souvent à pied mais quand je vois tous les gros déniv que vous vous envoyez j'me sens tout ptit.

Idem pour moi quand je vois toutes les bornes que vous enquillez en vol...
En tous cas, ça doit être chouette de survoler ces aiguilles, j'espère que tu nous enverras quelques photos!

@Thierry, toi qui va dans le coin (si j'ai bien compris), c'est un sommet que je te conseille! avec cette petite plateforme, déco été ou hiver, c'est le top! As-tu pu faire le Mont Thabor comme tu souhaitais?

@Géraud, pour le boulot, honnêtement, je ne te le recommanderai pas pour tout l'or du monde... Mais y a effectivement des avantages Sourire Ce jour là, pas de réunionite au programme alors c'était facile. Puis poser un reuteuteu au dernier moment, ça reste (trop) exceptionnel... Vivement le prochain!
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« Répondre #7 le: 29 Novembre 2021 - 16:35:08 »

Magnifique reportage,

La dernière fois que j'y suis allé c'était en 1983 ; à l'époque je bossais aux remontées mécaniques de Valloire.
Qui m'aurait dire à cette époque que je volerais un jour...
Ça me donne envie d'y retourner l'année prochaine.
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« Répondre #8 le: 29 Novembre 2021 - 18:04:50 »

Lorsque j'étais ado, mes parents avaient loué une maison pour les vacances à Valloire.
Je devais avoir 16 ou 17 ans et mon père m'avait emmené là-haut en rando.
C'est un super souvenir.
Jamais je n'aurais alors imaginé faire du parapente à ce moment-là puisque cet engin n'existait pas encore.
Mais c'est un superbe sommet avec une vue magnifique !  pouce 

Et merci (une nouvelle fois) pour ce beau récit, les photos et la vidéo !  Rigole

Marc
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SergeiGRE
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« Répondre #9 le: 29 Novembre 2021 - 18:12:12 »

Merci pour le partage, excellente rando et super récit et j'ai beaucoup apprécié les infos géologiques sur le secteur.  bravo
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Ty Air i
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WWW
« Répondre #10 le: 29 Novembre 2021 - 18:17:26 »

Je monte très souvent à pied mais quand je vois tous les gros déniv que vous vous envoyez j'me sens tout ptit.


@Thierry, toi qui va dans le coin (si j'ai bien compris), c'est un sommet que je te conseille! avec cette petite plateforme, déco été ou hiver, c'est le top! As-tu pu faire le Mont Thabor comme tu souhaitais?



Et non pas encore Hélas, je découvre le coin, mais (trop) tranquillement avec des petits vols, et pour être honnête, j'hésite encore à me lancer tout seul sur ces hauts sommets, car mon expérience en aérologie montagne n'est pas suffisante. (car je vole encore plus souvent en Bretagne qu'en Montagne) J'espère bien passer le pas en 2022. Pointe des Cerces, Thabor, Aiguille de l'épaisseur,  Pointe des Ratissières, les projets ne manquent pas autour de Valloire. Merci pour tes précieuses infos.
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Eole74
Invité
« Répondre #11 le: 29 Novembre 2021 - 21:59:52 »

Je monte très souvent à pied mais quand je vois tous les gros déniv que vous vous envoyez j'me sens tout ptit.

Idem pour moi quand je vois toutes les bornes que vous enquillez en vol...
En tous cas, ça doit être chouette de survoler ces aiguilles, j'espère que tu nous enverras quelques photos!

@Thierry, toi qui va dans le coin (si j'ai bien compris), c'est un sommet que je te conseille! avec cette petite plateforme, déco été ou hiver, c'est le top! As-tu pu faire le Mont Thabor comme tu souhaitais?

@Géraud, pour le boulot, honnêtement, je ne te le recommanderai pas pour tout l'or du monde... Mais y a effectivement des avantages Sourire Ce jour là, pas de réunionite au programme alors c'était facile. Puis poser un reuteuteu au dernier moment, ça reste (trop) exceptionnel... Vivement le prochain!

Joli film qui donne sacrément envie .
Coté matos c'est quoi vos ailes ?
il me semble voir une nova doubleskin et un skin3p , je me trompe ?
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Cowa
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« Répondre #12 le: 30 Novembre 2021 - 00:33:31 »

Pour une fois j'ai vu ta vidéo en premier sur YT, bien content de reconnaitre où je suis allé skier (et un peu voler... ) au mois de mars.
J'ai mieux aimé dans ce sens, plutôt que me faire un film par ton récit avoir de voir les images en vrai.
Mais il est possible aussi que reconnaitre le coin m'a influencé.
A la prochaine je recommencerai par la vidéo, hihihi....
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Là où il y a la volonté, il y a un chemin... Jamais le même en l'air !
Il vaux mieux regretter un vol que l'on n'a pas fait, qu'un vol que l'on a fait !!!
ororange
Invité
« Répondre #13 le: 30 Novembre 2021 - 09:18:30 »

il me semble voir une nova doubleskin et un skin3p , je me trompe ?

Le collègue a effectivement une nova doubleskin en 17m2 et un string à bretelles.
J'ai une SKIN 2P 16m2 avec une kruyer II + sac II + parachute nervure plum (oui je sais, un secours... pffff... Mais je le prends quand même !)

@Cowa, difficile de tout mettre dans une vidéo... Surtout que je ne filme pas toujours les moments clés car je suis concentrée sur autre chose. Et puis dans les récits, je rajoute un peu de dentelle sans altérer la vérité. L'important c'est que chacun y trouve son bonheur!

Vivement les prochaines sorties!

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Eole74
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« Répondre #14 le: 30 Novembre 2021 - 19:16:57 »

il me semble voir une nova doubleskin et un skin3p , je me trompe ?

Le collègue a effectivement une nova doubleskin en 17m2 et un string à bretelles.
J'ai une SKIN 2P 16m2 avec une kruyer II + sac II + parachute nervure plum (oui je sais, un secours... pffff... Mais je le prends quand même !)

@Cowa, difficile de tout mettre dans une vidéo... Surtout que je ne filme pas toujours les moments clés car je suis concentrée sur autre chose. Et puis dans les récits, je rajoute un peu de dentelle sans altérer la vérité. L'important c'est que chacun y trouve son bonheur!

Vivement les prochaines sorties!


Merci
Tu recommanderais une simple surface pour des vol alpinismes ou penses tu qu'une double est préférable. Je suis en réflexion pour m'équiper...
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Sacapof
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« Répondre #15 le: 01 Décembre 2021 - 08:22:50 »

Citation
Merci
Tu recommanderais une simple surface pour des vol alpinismes ou penses tu qu'une double est préférable. Je suis en réflexion pour m'équiper...

Les deux ont des avantages et des inconvénients.
La mono, c'est top pour la compacité, le poids et le côté odiot-proof.
La double, si les conditions permettent de voler tu ne seras pas frustré.
Mais surtout le gros gros point fort c'est la vitesse !!!!

Là est le dilemme pour le paralpinisme.
On veut monter léger mais il y a quand même souvent du vent en altitude.
Alors si c'est pour monter du ultra light et redescendre à pieds, autant monter une voile un chouille plus lourde mais pouvoir assurer un déco et avancer sans risque de se faire reculer.

Perso, j'ai revendu ma skin pour une ultralite. J'étais trop souvent frustré et depuis je ne regrette pas les 400gr de plus dans le sac !!
« Dernière édition: 01 Décembre 2021 - 08:42:50 par Sacapof » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Eole74
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« Répondre #16 le: 01 Décembre 2021 - 09:28:00 »

C'est aussi l'idée que j'en avais.
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Cowa
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« Répondre #17 le: 02 Décembre 2021 - 01:01:55 »

Donc AMHA c'est soit une R&F au fond d'un sac qui peut dépanner si les conditions sont possibles, soit une voile correcte qui encaisse les conditions d'altitude si on veut voler le plus souvent. C'est mon avis d'amateur de rando, le poids n'est pas un problème (on parle de 800grs) donc SuSi. Et on oublie la mono surface sans problème, à moins de faire de l'alpinisme long et engagé (donc avec matos de grimpe)
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« Répondre #18 le: 02 Décembre 2021 - 08:38:15 »

idem pour moi (nous) Yeti 5 et Pi 3, au moins ça avance au cas ou. 1
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« Répondre #19 le: 02 Décembre 2021 - 16:14:59 »

Merci pour le chouette récit et les images!

 bravo
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ororange
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« Répondre #20 le: 02 Décembre 2021 - 19:38:59 »

il me semble voir une nova doubleskin et un skin3p , je me trompe ?

Le collègue a effectivement une nova doubleskin en 17m2 et un string à bretelles.
J'ai une SKIN 2P 16m2 avec une kruyer II + sac II + parachute nervure plum (oui je sais, un secours... pffff... Mais je le prends quand même !)

@Cowa, difficile de tout mettre dans une vidéo... Surtout que je ne filme pas toujours les moments clés car je suis concentrée sur autre chose. Et puis dans les récits, je rajoute un peu de dentelle sans altérer la vérité. L'important c'est que chacun y trouve son bonheur!

Vivement les prochaines sorties!


Merci
Tu recommanderais une simple surface pour des vol alpinismes ou penses tu qu'une double est préférable. Je suis en réflexion pour m'équiper...


Je crois que sacapof a bien résumé les choses. Moi je conseillerai surtout de bien connaître son matériel, c'est la clé pour décoller de presque n'importe où!

Avec la skin, je ne suis redescendue que deux fois à pieds. Soit je suis au top en analyse météo, soit j'ai le c** bordé de nouilles... mais sur qu'avec du vent, c'est pas la meilleure voile, ça nécessite un peu d'entraînement au déco.
Perso, je préfère la skin à la doubleskin que Bruno m'a laissée essayer, en terme de pilotage, mais ce n'est que mon avis. Mais elle n'a rien à envier à la skin en terme de compacité et de poids. Si t'aimes le suspentage court, la nova doubleskin est une bonne option!
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Eole74
Invité
« Répondre #21 le: 02 Décembre 2021 - 20:39:03 »

il me semble voir une nova doubleskin et un skin3p , je me trompe ?

Le collègue a effectivement une nova doubleskin en 17m2 et un string à bretelles.
J'ai une SKIN 2P 16m2 avec une kruyer II + sac II + parachute nervure plum (oui je sais, un secours... pffff... Mais je le prends quand même !)

@Cowa, difficile de tout mettre dans une vidéo... Surtout que je ne filme pas toujours les moments clés car je suis concentrée sur autre chose. Et puis dans les récits, je rajoute un peu de dentelle sans altérer la vérité. L'important c'est que chacun y trouve son bonheur!

Vivement les prochaines sorties!


Merci
Tu recommanderais une simple surface pour des vol alpinismes ou penses tu qu'une double est préférable. Je suis en réflexion pour m'équiper...


Je crois que sacapof a bien résumé les choses. Moi je conseillerai surtout de bien connaître son matériel, c'est la clé pour décoller de presque n'importe où!

Avec la skin, je ne suis redescendue que deux fois à pieds. Soit je suis au top en analyse météo, soit j'ai le c** bordé de nouilles... mais sur qu'avec du vent, c'est pas la meilleure voile, ça nécessite un peu d'entraînement au déco.
Perso, je préfère la skin à la doubleskin que Bruno m'a laissée essayer, en terme de pilotage, mais ce n'est que mon avis. Mais elle n'a rien à envier à la skin en terme de compacité et de poids. Si t'aimes le suspentage court, la nova doubleskin est une bonne option!
Après avoir essayé run&fly et UFO2 je trouve que ce sont des voiles trop limitées face au vent et pas assez polyvalentes . Si c'est pour un usage alpinisme engagé ou le poids et le volume dans le sac est primordial alors c'est un bon choix, quitte à redescendre à pieds  .
Si comme moi on est pas à 10L et 500g près et qu'on se limite aux randos ou voies d'alpinisme classiques alors une double surface est le meilleur choix.
La Susi que j'ai volé ma vraiment bluffé , pas si lourde (2,5kg en 21m2) rapide et en plus ça plane suffisamment pour prolonger le vol .
En fait je pense qu'il faut bien déterminer son usage et en accepter les limites .
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