minh13
passager biplace
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Aile: Mentor3 light xxs et skin 16 plume
pratique principale: apprends à voler
vols: Toujours en Apprentissage depuis 1988 vols
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« Répondre #2 le: 06 Août 2023 - 14:39:15 » |
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Gravir trois sommets mythiques des Écrins à la journée : tel est le nouveau défi relevé par Benjamin Védrines et Nicolas Jean, qui ont gravi et relié le Pelvoux, la Barre des Écrins et la Meije en 19h30 ce 31 juillet, en mêlant alpinisme et parapente.
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© Benjamin Védrines
« Quand est-ce que tu laves tes fringues ? » L'interrogation vient de Paul Bonhomme, qui connaît bien le registre dans lequel joue Benjamin Védrines, et vient souligner le rythme effréné auquel ce dernier évolue actuellement.
Trois semaines après avoir avalé l'intégrale de Peuterey, et quatre jours seulement après avoir englouti la Dibona, Védrines s'encordait avec son compagnon favori, Nicolas Jean, pour une nouvelle aventure. Ensemble, les deux larrons ont déjà traversé en long, en large et en travers le massif des Écrins, mais ne sont pas pour autant à court d'idées quand il s'agit de rempiler.
Le programme cette fois ? Partir du Pré de Madame Carle, gravir le pilier est du Pelvoux (TD, 830 m), voler en parapente jusqu'au pied de la Barre des Écrins, atteindre son sommet par le pilier sud (TD, 1 300 m), décoller pour rejoindre le Châtelleret, s'engager dans la Pierre Allain (TD, 1 000 m) pour déboucher au sommet de la Meije et redescendre, toujours en volant, depuis le refuge de l'Aigle jusqu'à Villar-d'Arène. « De belles montagnes, hautes et chargées d’histoires, des escalades typiques du massif des Écrins, et des transitions en parapente incroyables », a commenté Benjamin sur ses réseaux.
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Benjamin Védrines en vol, crampons aux pieds. © Benjamin Védrines
« Un combo de référence »
Cette nouvelle traversée des Écrins par trois voies majeures du massif à la journée – qui demandent chacune une bonne journée à des alpinistes terriens, sans compter les approches – et par les airs cumule ainsi 2 800 mètres d'escalade et 5 500 mètres de dénivelé. « Un combo de référence dans ce que j’ai déjà pu faire en alpinisme - parapente », selon Benjamin, qui indique qu'il s'agissait d' « un projet de longue date puisqu’imaginé dès mes premiers vols il y a plus de 6 ans ».
Partis de nuit dans le pilier Kelle, ils décollent du sommet du Pelvoux au lever du soleil. Dans le pilier sud de la Barre, les deux alpinistes sont essentiellement en solo mais la difficulté les attend à l'atterrissage au Châtelleret. Remis de leur émotion et après un ravitaillement au refuge du Promontoire, Benjamin et Nicolas s'engagent pour leur troisième sommet de la journée, où ils seront témoin d'une chute de pierres. Un dernier vol plus tard et 19h30 après leur départ du Pré de Madame Carle, les voici arrivés à destination. « Une journée mémorable pour nous deux, sans chronomètre, sous le signe de l’amitié, du plaisir d’être en montagne et de réaliser un défi si complexe ».
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