ben pour les fermetures, je vais répeter une N+1ème fois ce que je dis partout : plus on vole en haut de "catégorie" et plus on vol en sécurité !
bah alors faut voler en 'gic FR
(je sais plus à quel n° ils en sont) !!
bref : si tu veux ne pas fermer avec une aile école, ilf aut anticiper d'au moins 3 jours ... autant rester à la maison (et qu'on ne me dise pas que c'est de la sécurité ça
)
la même rencontre aérologique prends 2/10e de seconde pour avertir le piltoe et 1/1000e de seconde pour que la commande se transforme en réaction de l'aile
non compris qu'une aile plus performante (en terme de gamme) "tranche" la masse d'air... ça fait moins le fétu de paille balloté
bon je suis assez d'accord sur les ailes "idiot-proof" qui sont des pièges en conditions fortes, mais si un pilote estime que son niveau lui permet de voler qu'avec des voiles standards/DHV 1-2 (ce qu'on entend souvent dire) il faut qu'il accepte de voler également dans des conditions de ce niveau et c'est là que ca se complique... Puisque sous prétexte d'avoir une aile indestructible trop de monde va voler dans des conditions incompatibles avec leur niveau. J'ai aussi fait cette erreur sur mes tous premiers cross, ce qui m'a valu mes plus gros vracs alors que j'avais une voile standard/dhv1-2 (et pas de secours...
), là j'ai bien compris que même une voile utilisée dès le stage init peut passer sous les pieds ou décrocher si les conditions sont suffisamment merdiques et que le pilote fait une connerie. Mais ca m'a aussi beaucoup rassuré sur les capacités d'une telle voile à se remettre en vol droit si on la laisse faire...
Quant à choisir une aile plus perf pour mieux sentir l'aérologie (et aller plus loin en cross par exemple) ok, mais faut que le pilote accepte de passer suffisamment de temps en l'air pour avoir le niveau (de la voile et des conditions).
En gros, pour moi je trouve qu'en dessous de 150h de vol par an on ne peut pas profiter pleinement d'une aile compet (et on risque de se mettre en danger), pour être bien sous une aile perf(dhv2/3) je situerai la limite basse vers 70/80h. Pour les dhv2 c'est plus trompeur, il y en a qui sont plus proches d'une voile standard que d'une voile perf (d'ailleurs il y a des dhv2 qui sont standard à l'afnor), mais il y a aussi des voiles vraiement exigeantes qui se cachent dans cette catégorie. Sinon en-dessous de 30h de vol par an, je pense qu'il faut rester sur des voiles standards et éviter de se retrouver dans des aérologies fortes si se faire plaisir sans se faire peur.
Je pense et j'en ai fait l'expérience que pour optimiser le plaisir et la performance il faut réussir à faire coïncider niveau du pilote, niveau de la voile et niveau des conditions. La performance reste plafonnée par le niveau du pilote, alors que le plaisir de voler peut être maximal quelque soit le niveau de pilotage. Le pilote peut faire progresser son niveau principalement en passant du temps en l'air, il faut donc accepter d'y consacrer le temps nécessaire et certainement faire des choix.
Ce qui a pour conséquence que l'on peut régresser quand on vole moins fréquemment (donc y aller plus cool après une longue interruption, et éventuellement revenir à une voile moins exigeante) ou progresser très rapidement dès le début (
Lionel
).
Bon je crois que ca n'a plus grand chose à voir avec le sujet initial de cette discussion
mais je trouve important de se poser de temps en temps des questions sur son niveau, sur les sensations que l'on a avec sa voile, sur les vols où on a le plus de plaisir et sur les situations chaudes où la chance a p'tet eu un peu de place...
a+