pour ma part, àmha & à ma charge alaire : ça ne me semble pas une bonne idée... j'ai toujours préféré les mouvements qui accompagnent plutot que les "pompages"
tu peux préciser ?
par rapport à ta charge,
et genre, tu sens qu'un coté est tout mou et/ou que l'aile commence à flapper (peut être une fermeture imminente), de quelle manière on peut s'y prendre pour "accompagner" ?
je ne connais que le truc de remettre de la tension ou de pomper si c'est hyper speed et qu'il faut réagir cach. si il y a un moyen plus "propre", ça m'intéresse ! (vraiment)
Le pilotage en turbulences sévères doit répondre à deux impératifs :
- faire le nécessaire pour que l'aile vive sa vie dans une zone proche de la verticale du pilote
- conserver ou rétablir l'intégrité de l'appareil.
Ceci bien sûr dans une optique de sécurité afin d'avoir la maitrise de sa trajectoire. Certains pilotes, pour des raisons d'efficacité maximum peuvent très bien autoriser d'amples mouvements d'abattée pour récupérer cette énergie, ou encore laisser fermer et ne pas se préoccuper de la partie fermée car la priorité est à enrouler...
Il faudra aussi ne pas trop brider la machine pour qu'elle conserve toujours la vitesse qui lui est salutaire. Donc les placements de mains sont toujours transitoires en turbulence ; pas de position de mains figée.
En fait, la vitesse de vol que tu estimes nécessaire d'utiliser est donnée par la position de tes commandes qui elle-même définit un effort à y appliquer. Des turbulences marquées peuvent modifier cette vitesse et l'effort que te retransmettent tes freins. Ces modifications d'effort se font dans les deux sens et on cherchera à piloter à effort constant. Toujours rechercher dans les commandes l'effort dont on a décidé qu'il est le bon pour l'aérologie du moment. Si l'effort augmente on relève la ou les mains concernées, si l'effort diminue on va le chercher plus loin, parfois très bas, et on remonte graduellement jusqu'à revenir à la position d'équilibre pré-déterminée.
Question fermetures, tu vas en enrayer 99% de cette manière. Souvent tu sentiras que ça mollit de manière asymétrique, tu laisses descendre ta main pour retrouver l'effort de départ et ton aile se retend fortement sans même avoir le temps de fermer ; à ce moment là l'effort devient bien plus important que ce que tu avais au départ et tu remontes donc la main sans attendre jusqu'à la position qui te permet de retrouver ta tension dans les commandes.