Besoin de votre réponse

[Vivie]

 
Qu'auriez vous répondu à cette question. Merci 

Un stagiaire niveau brevet de pilote est en vol avec une voile homologuée AFNOR EN 926-2 performance.
Les conditions de vol sont bonnes mais il ne s’aperçoit pas de leur évolution. L’instabilité augmente et l’aérologie n’est plus adaptée à son niveau de pratique. Vous décidez donc d’écourter le vol.
Quelles techniques de pilotage ou manœuvres de descente rapide lui préconisez-vous, en tenant compte :
de l’environnement (proximité du relief, fréquentation,…)
de l’aérologie ?
de l’accessibilité aux différentes manœuvres ?
des risques inhérents à chaque manœuvre ? 

[piwaille]

1/ mettre un titre explicite pour savoir de quoi il s'agit avant de lire le message

2/ faire la liste des méthodes de descente "rapide"
* B
* oreilles
* accélérateur
* 3-6
et éventuellement leur combinaison
3/ inconvénients
* B = sortie du domaine de vol, ne se fait pas forcément avec n'importe quelle aile (menfin en 1837, il y avait 3 modèles qui encaissaient pas les B), nécessite un apprentissage de la manoeuvre en SIV (réponse pour faire plaisir à l'examinateur, paske dans la vraie vie, je pense autre chose )
* oreille = augmentation de l'angle d'incidence (risque de décrochage ou parachutale), perte de manoeuvrabilité (tu ne tiens plus les commandes) A EVITER PRES DU RELIEF
* accélérateur = (toujours pour faire plaisir à l'examinateur) risque de frontale (mais quand tu as besoin de descendre, finalement, la frontale, c'est aussi un argument ), taux de chute limité
* 3-6 faut encaisser les G, être entrainé; risque de neutralité spirale

combinaison = tu cumule tous les risques
(sauf le oreilles+accélérateur)

[La Brune]

La première des méthode de descente rapide sans risque et sans autre compétence requise qu'une analyse aérologique c'est déjà de trouver une dégueulante et de l'enrouler, jusqu'au sol si il faut..... Parce que si ça monte quelque part, c'est que ça descend ailleurs, et parce que se battre pour descendre dans un ascenseur n'est pas très productif....

Bon, trouver une dégueulante sous un cu-nimb ça doit pas être facile, mais avec un niveau brevet de pilote on ne devrait pas se retrouver dans cette situation (pas le niveau pour se mettre en l'air dans ces conditions, et/ou une évolution qui devrait être repérée avant que ça ne craigne vraiment.....).

[py]

et tant qu'à faire autant citer les bons auteurs     http://www.ppmenegoz.com/spip.php?article91

...
Ainsi orienter sa trajectoire en direction d’une zone potentiellement dégueulante est la première réaction raisonnable. L’utilisation des oreilles, accélérées ou non, est la seule technique qui permette de cumuler un taux de chute dégradé et une finesse utile pour échapper au danger.
...

[piwaille]

La première des méthode de descente rapide sans risque et sans autre compétence requise qu'une analyse aérologique c'est déjà de trouver une dégueulante et de l'enrouler, jusqu'au sol si il faut.....

[stephb24]

la première question a ce poser " cagouille a accous pour ceux qui connaissent"
quelle manœuvre me permettra de rejoindre mon attéro,
si c'est aucune, il est plus que temps de choisir un attéro de secours
si c'est toutes, là le choix est ouvert.
classiquement si l'instabilité va de paire avec une augmentation du vent, il faut pouvoir continuer a avancer, donc se réserver les 36 et les b pour plus tard
l’intérêt est donc d'avancer sans risquer de trop monter, donc au choix accélérateur "modérément" ou petites oreilles accélérées dans la mesure ou elle me permettent d'arriver au dessus de mon attéro.
une fois au dessus d'une zone posable, essayer de trouver une zone descendante, c'est toujours ça de gagné,
 si le vent est soutenu il peut être intéressant de rester aux oreilles accélérées, des manœuvres telles que des wings ou des 360 aux oreilles accélérées déclenchées a la sellette permettent un taux de chute appréciable et permettent de se remettre rapidement face au vent sans mouvements parasites ni gains dynamiques.
dans la mesure ou le vent ne nous dérive pas trop, ou que l'on est assez en avant de la zone de posé, et bien entendu que le pilote connaisse les manœuvres il est possible de partir sur des 360 ou des b
tout en sachant que ces manœuvres sont un facteur de stress supplémentaire et que mal effectuées ou pas assez tenues en longueur sont moins efficaces que des wings ou des 360 aux oreilles.

[mike13]

  ,

dans quelques années, la seule (bonne) réponse possible sera:
on largue la voile, on déplie notre wingsuit intégrée pour se déplacer du danger (relief, cunimb, ...) pour ensuite déplier son parachute de 8m2.
Au sol, pensez à aller chercher votre voile principale tombée sur l'autoroute.

 

[Parapente Samoens]

Piwaille, tu es tombé dans le piège classique en oubliant la première et meilleure méthode de descente. Dans les questionnaire de brevet de pilote confirmé, au moins deux pilotes sur trois énumèrent les techniques de descente en omettant que le plus efficace est de quitter la zone ascendante.

Sur le papier c'est amusant, ce l'est moins quand on voit en vrai un pilote se battre pour descendre à l'endroit où ça monte le plus !

[piwaille]

en plus j'en ai fait l'apprentissage la 1e fois que j'ai croisé (de trop près) un congestus à Laragne.
A l'époque, je ne descendais que jusqu’à -13 ... et là, en 3-6 bien motivé, je ~zérotais, me suis pris des 1/2 aile par cargaison complète et le vario continuais à bipper de temps en temps.

La seule façon de sortir a été d'accepter mon sort et tirer tout droit pour sortir du nuage