'alut la foule
je sais pas si vous aviez vu le document de JM Payot... moi je trouve ça édifiant
Parmi les nombreux messages de soutien qui me parviennent, un grand nombre me demandent de reconsidérer ma position concernant l?avenir et de me représenter en tant que candidat à la présidence de la FFVL, à la prochaine AG, le 18 mars 2006.
Voici où j?en suis de ma réflexion à cet égard.
LE PASSE :
Je me suis présenté à l?AG 2005 sur des valeurs (Présentation à l?AG) et sur un programme (Discours de politique générale), et ai été élu sur ces textes par 95% des suffrages exprimés (85% des votes en comptant les abstentions et nuls).
Ces valeurs et ce programme découlaient d?une véritable ambition fédératrice et s?appuyaient sur une méthode visant à responsabiliser tous les acteurs potentiels.
AMBITION:
Conduire la MUTATION de la fédération, c'est-à-dire l?ADAPTATION, de ses structures et de ses actions, aux REALITES du moment, grâce à la FUSION des énergies.
METHODE :
A) Entrer dans un fonctionnement de type « démocratie participative » (proposition, par les membres du CD, des projets dans leur domaine)
B) Ecouter l?ensemble des acteurs (Etats Généraux du Vol Libre)
C) Prendre en compte nos capacités véritables (navigation à la bonne allure)
D) Optimiser les moyens (démarche de rigueur budgétaire)
E) Agir en transparence (mise en place d?un contrôle de gestion, de la commission des assurances?).
Force est de constater que, probablement, j?ai pêché par angélisme et, certainement, par insuffisance de capacité de persuasion sur le dessein.
Mais il est clair que si la crise est là, c?est aussi parce que l?ambition n?a pas été partagée par tous (la fusion a échoué), et que certains ont combattu la méthode, soit par refus direct du système proposé malgré leurs déclarations initiales, soit par attentisme ou passivité, parfois pour certains, teintée d?espérance de son échec, dans un esprit de revanche.
Le communiqué récent de l? « Equipe dirigeante » actuelle (quelle est-elle ?) minore la problématique, la réduisant à des divergences de méthode entre Président et Comité Directeur. Le conflit a concerné le Trésorier, Renaud Guillemot, dès le début de l?olympiade, et son dénouement, qui a amené ma démission, a conduit également au départ du BD, du responsable de la prospective au sein de la fédération, donc des Etats Généraux, Jean-Louis Debiée.
Certes, ma démarche vis-à-vis du DTN a été directement motivée par l?impossibilité d?obtenir davantage de dialogue et de partage, mais il convient d?analyser ce qui a pu amener, des groupes de personnes (13 sur 24), élues au CD, à voter:
- Contre le bien fondé d?une question relative à la prééminence du politique sur le technique?.
- Contre l?avis, unanime, des Présidents de Ligue, réunis en assemblée, et qui avaient préalablement clairement indiqué quels étaient leurs besoins.
Je comprends que certains aient voté contre ma demande de cessation de mission du DTN, eu égard à ses compétences, n?ayant pas senti le blocage lié à la crispation de nos rapports réciproques. J?avais dit que je reconnaissais pouvoir être critiqué sur la méthode employée. Mais, sur le fond, je suis atterré par les conséquences que leur vote implique au plan de leur responsabilité d?élus vis-à-vis de l?engagement de la DTNe.
Je reste perplexe devant l?attitude des jeunes kiters qui, confondant autonomie concertée et indépendance, ont mis dans la balance la tête du Trésorier, que je ne leur offrais pas, au motif que ses questions, peut-être trop directes, étaient posées sur la nature de leurs actions. Ils ont sans doute oublié que les moyens accordés venaient bien d?un accompagnement de la fédération, en particulier celui de son président, et que le contrôle fait partie de sa responsabilité.
Je ne peux, par contre, admettre les leçons de démocratie de certains anciens, qui n?avaient qu?un but : prendre leur revanche sur leurs résultats médiocres aux dernières élections. En réponse à mon ouverture, liée à la fusion, ils sont restés dans une opposition systématique, rendant leur vote prévisible, contre moi, mais aussi contre le Trésorier au vu de son rôle passé dans la commission d?enquête sur les assurances, et de sa volonté de clarification.
Ainsi, ce sont bien trois groupes hétérogènes dans leur nature, mais convergents dans leur volonté à s?opposer, qui ont constitué une MAJORITE D?OPPORTUNITE.
L?AVENIR
J?ai montré, en démissionnant, que je plaçais les principes au-dessus de ma place, et je remercie sincèrement ceux qui me soutiennent.
Je suis prêt à continuer à servir la fédé en tant que président, puisque beaucoup me le demandent, en tirant les enseignements de cette affaire.
Mais, pour que ceci soit envisageable pour moi, il faut que les conditions changent, il faut donc que la direction actuelle de la FFVL accepte aussi de se remettre en cause.
Seule, l?impulsion « du peuple du vol libre» l?aidera à le faire, d?autant plus si celle-ci est relayée par les dirigeants des organes déconcentrés (LIGUES et CDVL) qui ont apporté leur soutien à ma démarche vis-à-vis de la DTNe.
Il faudra évidemment que des bras nouveaux se lèvent et que des individus s?engagent.
Si cela ne se fait pas, au nom de l?apaisement, les mêmes causes produiront les mêmes effets, ou bien, pire encore, le chemin pourra être tracé pour qu?un discours satisfait, voire démagogique, tienne lieu d?exigence.
Au bilan, ce qui a été réalisé depuis 9 mois, en regard de la « déclaration de politique générale », est malgré tout très important, mais réalisé souvent dans la douleur et la tension.
La tentative de fusion des énergies a malheureusement échoué. Certains en doutaient (Pascal Cantenot), d?autres ne pensaient qu?à leur domaine, ou voulaient la revanche (Alain et Cathy Badino, qui n?ont eu comme seule action dans cette période, que celle de voter, ou Marion Varner qui affirme préférer la forme au fond). Il faudra d?ailleurs, qu?à l?avenir, nul ne puisse être élu avec moins de 50% des voix?D?autres, enfin, ont manqué de disponibilité?
Le futur président aura besoin d?une majorité nouvelle au CD, claire et active. Je ne me présenterai à ce poste que si celle-ci existe et communie avec les mêmes valeurs, celles de l?ECOUTE des licenciés, du COURAGE face aux difficultés, de la RIGUEUR dans la gestion et du PLAISIR lié au service totalement désintéressé au vol libre.
Bien amicalement,
Jean-Michel Payot
reste à savoir si ce discours est démagogue ou bien au contraire volontaire...
moi je pencherais pour la 2e option
En tout cas, j'y retrouve beaucoup de chose que je clame maladroitement sur une certaine mailling-liste
