Review de Ziad sur la Cure 3 :
https://ziadbassil.blogspot.com/2025/08/bgd-cure-3-m-75-95.htmlSi je comprends bien ses commentaires, si correctement chargée, la Cure 3 se positionne parmi les meilleurs EN-C+ du marché en terme de performance, tout en ayant le meilleur confort de vol global, et une maniabilité très satisfaisante ( du moins meilleure que la Photon). Elle semblerait par contre assez sensible à la charge allaire, d'après lui.
Voici l'essai traduit en francais par google et légèrement corrigé par mes soins :
BGD Cure 3 M (75-95)
La Cure 3 est la nouvelle version 2025 de BGD dans la catégorie EN-C. Elle présente une structure 2ligne et un allongement à plat de 6,7.
J'ai piloté la Cure 3 avec trois sellettes : l’Impress 4, la Arrow et la Flow Vissta XC.
Après de nombreux vols, à une charge plus faible (90…91 Kg), dans de bonnes conditions, je n'arrivais pas à faire corps avec cette voile…
Comme j'avais déjà piloté la plupart des 2-lignes, j'ai pensé qu'il y avait forcément un problème ! J'ai donc donné cette voile à un ami, qui l'a pilotée à 94kg. J'ai également pris la Photon MS à 94kg. Nous avons volé un moment et avons été très surpris par l'efficacité de cette Cure 3.
Nous avons atterri, changé de voile, et j'ai repris la CURE 3, mais cette fois-ci à PTV 94. Maintenant, je comprends que ce parapente doit absolument voler à ce poids précis. 93-94, voire 95, c'est parfait sous cette voile ! J'ai pu suivre mon ami, qui avait du mal à noyauter les thermiques étroits. Avec la Cure 3, c'était plus facile et meilleur ! Elle monte comme une plume et on est aussi efficace que les meilleurs EN-C deux lignes !
Depuis ce jour, j'ai fait voler ce parapente à pas moins de 93,5/94 au total, et c'était (sublime).
Bien sûr, on peut faire voler cette voile à mi-poids si on le souhaite, mais la différence de performance est énorme par rapport à son PTV optimal.
Décoller avec le Cure 3 est facile pour cet allongement. En fait, il est très facile à décoller, sans shoot ni montée paresseuse. Elle monte en douceur d’un vent nul à une brise de 20 km/h.
Maniabilité :
En l'air, il n'y a pas de garde pour les freins une fois les poulies horizontales. Dès qu'on tire, le bord de fuite réagit. Accéléré à fond, aucune pression n'est exercée sur le bord de fuite par les freins relâchés. Voilà donc les réglages !
Tirer seulement 5 à 10 cm permet de réaliser un virage agréable dans un thermique régulier. Dans un air plus actif et turbulent, seulement 15 à 20 cm suffisent pour maintenir l'aile au-dessus de la tête. Après 20 cm, les freins deviennent durs. À 10 cm, la pression est modérée.
Je peux décrire la Cure 3 comme une EN-C ayant une maniabilité polie. Elle peut tourner sur place avec une bonne précision, ce qui lui confère un virage plus efficace que dynamique !
Dans l'ensemble, les capacités de virage d'une EN-C deux lignes d’un allongement de 6,7 sont extrêmement satisfaisantes.
Montée en thermique :
Thermiquer en petites conditions avec la Cure 3 ne vous gênera pas par rapport à n'importe quelle autre aile EN-C. Elle flotte bien pénètre en douceur lorsqu'elle est correctement chargée ! Si vous la volez à mi-poids, dans des conditions faibles, vous aurez besoin de plus de temps pour traverser et entrer dans ce thermique faible. Même chargée, elle vole bien !
Ce que j'ai adoré avec cette aile, c'est que dans des conditions de vent plus fortes, je pouvais insister sur les freins pour obtenir un rayon serré et monter magnifiquement ! À côté de moi, mon ami avait parfois du mal, surtout lorsque les thermiques étaient turbulents, à piloter la Photon, même avec ses mains relativement basses et en déplaçant son poids pour la faire réagir. En revanche, sous la Cure 3, ce n'était jamais le cas. Un peu dure sur les freins, mais on obtient un virage rapide et direct dans n'importe quelle thermique ! (Là encore, au poids optimal.)
Performances :
Nous avons fait de nombreuses transitions par vent de face, vent arrière et bas sous l'inversion. Nous avons passé du temps ensemble pour comprendre le potentiel de la Cure 3. Nous sommes tous deux convaincus que BGD a créé avec la Cure 3 une superbe machine performante, lui permettant de rivaliser dans les catégories supérieures.
Même à mi barreau et accéléré à fond, la finesse est très compétitive. (Comparaison EN-C mise à jour prochainement)
Confort :
La sensation sous la Cure 3 est très douce, tout en étant assez solide. Le roulis est modérément faible et il n’y a aucun mouvement de lacet. Ainsi, en air turbulent, on ressent bien le mouvement, mais avec une grande fluidité. La Cure 3 est très confortable à piloter, non seulement grâce à ses mouvements globaux, mais aussi grâce à l’homogénéité de sa structure.
Le pilotage aux B offre une pression modérée et est facile à contrôler accéléré.
Les oreilles peuvent être formées avec les A externes, ce qui est fantastique et efficace.
Conclusion :
Je suis impressionné par l’ensemble de la Cure 3, en plus de sa forme époustouflante au-dessus de la tête, avec ses ailes en flèche !
Agile, directe, avec une grande autorité aux commandes pour le pilote. Les freins étaient un peu durs après 20 cm. Finesse et montée dans le thermique dans le top 3 de la catégorie EN-C. Elle peut atteindre le premier rang en termes de confort et d'accessibilité pour des allongements égaux ou supérieurs à 6,5. Mais pour en faire l'expérience… il faut la piloter à son poids optimal.
Les pilotes du Cure 3 auront certainement de grandes chances de monter sur le podium cette année.
À bientôt !
Ziad