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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Mes premiers vols en autonomie  (Lu 967861 fois)
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mrzef
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Aile: delta 4, freeway 22
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« Répondre #25 le: 17 Septembre 2013 - 21:26:25 »

Je ne suis pas là pour donner des noms mais je t'assure que c'est aujourd'hui le discours du principal moniteur de Pégase. Aujourd'hui Pierre n'enseigne plus énormément.
Je trouve quand à moi que ce discours tient la route. Mais le siv n'est évidemment pas la clef du vol thermique ce n'est pas ce qu'ils disent non plus. Ils disent simplement qu'il faut un peu plus d'expérience que 20 ploufs pour se lancer en thermique. En tout cas le vol en thermique n'est pas l'axe principal d'enseignement pour les débutants chez pégase et je trouve que ça se tient. Voilà tout.
Après chacun fait son petit bonhomme de chemin et prend ses responsabilités. On fait du vol libre après tout !
Cheers!
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cyril anakis
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« Répondre #26 le: 17 Septembre 2013 - 21:30:38 »

- Jusqu'à présent j'ai souvent eu plus de mal à monter qu'à descendre.
...

j'étais comme toi au début, frustré de pas être en l'air à 13h en plein mois d’août quand tous les cadors partent faire leurs chti cross de 100bornes ...mais un jour viendra où tu seras content d'aller poser vite et pour tout un tas de raison d'ailleurs. Souvent une grosse envie de pisser (elle aussi arrivé pour tout un tas de raison),  les premières fermetures en thermiques, une rentré d'ouest ou de sud (souvent malsaine dans les py), une crampe au bras tellement tu enroule depuis 2-3h, une poussiere dans l'oeil, ou je ne sais encore quel rdv, bref c'et pas les raisons qui manque de vouloir poser vite...
du coup on m'a toujours appris les manœuvres en air calme, oreilles, grandes oreilles, accelerateur, 360 de plus en plus fort, ect  car quand tu commences à les faire dans la "baston" un peu fatigué ben t'es bien content d'avoir ça dans tes automatismes. C'est mon petit avis qui n'engage que moi mais pour une fois je pense que nos mentors du CDV ne pourront qu’acquiescer
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julienF
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« Répondre #27 le: 18 Septembre 2013 - 15:12:05 »

Citation
j'étais comme toi au début, frustré de pas être en l'air à 13h en plein mois d’août quand tous les cadors partent faire leurs chti cross de 100bornes ...

Je n'ai personnellement jamais été frustré de quoique ce soit en parapente. La notion de plaisir découle de ce qu'on est capable de maitriser. Voler au dessus de ses limites techniques dans une masse d'air trop forte pour son niveau, ce n'est pas du plaisir, mais que de la prise de risque inutile.
Si tu veux faire 100km au départ de st hil, mieux vaut partir tôt et savoir faire les bons choix tactiques (se mettre en attente, connaître les altitudes de transitions...), tout en sachant piloter dans une aérologie qui se met en place. Bref, cela concerne les bons pilotes, pas les pilotes du dimanche dont je fais partie.

Citation
mais un jour viendra où tu seras content d'aller poser vite et pour tout un tas de raison d'ailleurs. Souvent une grosse envie de pisser (elle aussi arrivé pour tout un tas de raison),  les premières fermetures en thermiques, une rentré d'ouest ou de sud (souvent malsaine dans les py), une crampe au bras tellement tu enroule depuis 2-3h, une poussiere dans l'oeil, ou je ne sais encore quel rdv, bref c'et pas les raisons qui manque de vouloir poser vite...
du coup on m'a toujours appris les manœuvres en air calme, oreilles, grandes oreilles, accelerateur, 360 de plus en plus fort, ect  car quand tu commences à les faire dans la "baston" un peu fatigué ben t'es bien content d'avoir ça dans tes automatismes. C'est mon petit avis qui n'engage que moi mais pour une fois je pense que nos mentors du CDV ne pourront qu’acquiescer

Le prérequis du cross en conditions fortes est bien évidemment de maitriser tout les aspects techniques du pilotage, et notamment les méthodes de descente rapide, cela semble évident.

Mais, pour l'instant, personne ne parle de se retrouver à 14h à st andré, ou ça monte partout à +5m/s quand on est débutant.

Donc je maintiens que pour la moment la première difficulté pour le vol en ascendance, c'est déjà d'arriver à se maintenir en l'air, à enrouler à peu près correctement en restant dans le thermique et à réussir à s'extraire des couches merdiques qu'on rencontre parfois au déco.

Après, ce dont tu parles, ce n'est qu'un problème d'analyse et de mauvais choix à départ :

- Une rentrée de vent, en tout cas par chez nous dans les alpes autour de Grenoble, cela s'anticipe avec la météo. Et de toutes façons un jeune pilote ne vas pas voler en thermique si il y a du vent
- La crampe au bras, ben, tu vas poser avant de commencer à avoir mal, car voler 3h ne s'improvise pas sans entrainement. On commence par voler 30 minutes, puis 1h, puis...
- Un rendez vous ? on ne vole pas si l'on est en condition de stress. "Je dois être à l'heure à mon rdv, donc je me dépêche de descendre" : c'est réellement un danger qui poussera à faire des mauvais choix. Par exemple décoller quand même parce que descendre à pied te mettra en retard à ton RDV.
- La poussière dans l’œil, c'est lunette ou masque si tu es sensible à ça.
- L'envie de pisser se gère en l'air.

Tout ces exemples me font penser à ce que l'on rencontre dans les causes d'accident du travail (c'est en partie mon job). L'idée étant donc de prévenir plutôt que de guérir.

a++
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Jérémie LeCouvert
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« Répondre #28 le: 18 Septembre 2013 - 16:17:14 »

- L'envie de pisser se gère en l'air.

C'est à dire ?  mort de rire
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julienF
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« Répondre #29 le: 18 Septembre 2013 - 16:21:55 »

Debout dans la selette en twist pour pas se pisser dessus. Mais bon, le principe, c'est que tu vas pisser avant et que tu éviter de boire 1/2 litre de thé ou de café avant de décoller. Perso, jamais eu ce problème, même sur plus de 2h de vol.

Si tu as un soucis de vessie, ben faut passer au penilex
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cyril anakis
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« Répondre #30 le: 18 Septembre 2013 - 16:25:29 »

je pensais pas soulever autant le débat mais je suis à 100% d'acccord avec :
Citation
"pas de vol en ascendance tant que tu ne sais pas descendre"
Si tu veux tenir en thermique, il faut bien accepter la turbulence, le thermique est un générateur de turbulence par définition (c'est un BE qui me l'as dit)
Et quand tu te retrouves à faire les (grandes)oreilles dans la machine à laver (pas forcement en mode essorage) et que ca monte encore, l'envie de pisser montera elle aussi  Clin d'oeil

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Jérémie LeCouvert
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« Répondre #31 le: 18 Septembre 2013 - 16:47:45 »

Debout dans la selette en twist pour pas se pisser dessus. Mais bon, le principe, c'est que tu vas pisser avant et que tu éviter de boire 1/2 litre de thé ou de café avant de décoller. Perso, jamais eu ce problème, même sur plus de 2h de vol.

Ça on est bien d'accord que ça s'anticipe, c'est le côté "ça se gère en l'air" qui me faisait rigoler ^_^
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« Répondre #32 le: 18 Septembre 2013 - 18:07:20 »

Debout dans la selette en twist pour pas se pisser dessus. Mais bon, le principe, c'est que tu vas pisser avant et que tu éviter de boire 1/2 litre de thé ou de café avant de décoller. Perso, jamais eu ce problème, même sur plus de 2h de vol.

Ça on est bien d'accord que ça s'anticipe, c'est le côté "ça se gère en l'air" qui me faisait rigoler ^_^

Ca te fait rire, mais il y a eu des dizaines de conversations sur le sujet rien que sur ce forum ! (ça devient un vrai problème sur les longs vols qu'il faut savoir gérer à défaut de pouvoir l'anticiper pour certains)


Bon sinon, c'est marrant de voir l'évolution de la formation chez Pégase. Du temps où j'ai appris (en partie) chez eux , le discours officiel, c'était plutôt "Un SIV ça sert à rien avant d'avoir 300 vols" et le vol thermique était assez vite abordé, en fonction de l'aisance du pilote (ce qui, a mon humble avis, est une bonne idée, ça permet de démystifier et d'apprendre les bons gestes en étant encadré).
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Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler - F. Nietzsche
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« Répondre #33 le: 18 Septembre 2013 - 21:04:57 »

Citation
Du temps où j'ai appris (en partie) chez eux , le discours officiel, c'était plutôt "Un SIV ça sert à rien avant d'avoir 300 vols"

De la à dire qu'on pousse au SIV parce que c'est ce qui rapporte le plus, il n'y a qu'un pas que je n'ose pas franchir  Rigole

Blague à part, je ne pense pas que ce soit ça. M'enfin clairement il y a de la surenchère entre les écoles qui proposeront le "meilleur SIV" et cela se tire un peu la bourre entre les cadors d'annecy, les challengers isérois...

Je suis quand même convaincu qu'on a intérêt à être déjà bien dégrossi au niveau pilotage et expérience pour tirer pleinement profit du SIV.
Il faut pas que le SIV deviennent l'endroit ou l'on apprend les trucs de bases qui devrait être enseigné dans une perf, comme simuler une fermeture en tirant un élévateur, faire du tangage, ou faire les grandes oreilles quoi...
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jloux
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« Répondre #34 le: 18 Septembre 2013 - 21:06:57 »

un débriefing autour d'une bière sont des atouts pour progresser rapidement et en sécurité.


Je ne bois pas d'alcool ni de bière. Ca expliquerait peut etre pourquoi je progresse si lentement.
Demain j'm'y mets!
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«Ne pas faire participer les pauvres à ses propres biens, c'est les voler et leur enlever la vie. Ce ne sont pas nos biens que nous détenons, mais les leurs.» Jean Chrysostome
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« Répondre #35 le: 18 Septembre 2013 - 21:50:42 »

Salut, On a tous appris à marcher entre 8 mois et 2 ans, on l'a fait chacun à notre rythme et pour la plupart d'entre nous on se demerdre pas trop mal .... Et je ne connais aucun gamin, ayant fait un stage de saut en longueur pendant son apprentissage, qui marche mieux que les autres ...

Un stage SIV en début d'autonomie!  pourquoi faire ?


M@tthieu  pouce  ton récit , ca me rappel de bons souvenirs !
« Dernière édition: 18 Septembre 2013 - 21:55:51 par Graf Ulrich von Bek » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

le vol est magique: nos pieds sur terre nous restons en l'air dans nos pensés et nos rêves. (citation piquée à un parapentiste sur le net, je n'ai pas noté son nom: si tu te reconnais je te citerai)
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« Répondre #36 le: 18 Septembre 2013 - 22:11:54 »

Salut, On a tous appris à marcher entre 8 mois et 2 ans, on l'a fait chacun à notre rythme et pour la plupart d'entre nous on se demerdre pas trop mal .... Et je ne connais aucun gamin, ayant fait un stage de saut en longueur pendant son apprentissage, qui marche mieux que les autres ...

Un stage SIV en début d'autonomie!  pourquoi faire ?

La pédagogie de l'essai erreur fonctionne bien quand on est à moins d'un mètre du sol, plus haut cela présente des risques certains !  mort de rire

Tu apprends à marcher en te mettant des centaines de gamelles, pour apprendre à voler nous sommes contraint à de plus grosses marges de sécurité. Le stage en "milieu sécurisé" permet d'approcher certaines limites sans mettre la vie du pilote en jeu.

Attention, si je défend l'intérêt des stages SIV, je suis contre leur systématisation. Pour ce genre de chose, il faut un certain état d'esprit. Certains pilotes peuvent l'aborder rapidement dans leur progression et en tirer de grands bénéfices. Je connais de nombreux pilotes de tout niveaux qui ne feront jamais de SIV car ce n'est pas dans leur optique du vol.
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« Répondre #37 le: 18 Septembre 2013 - 22:13:06 »

J'ai certainement mélangé les régimes de vol... Mais vous allez me dire si je me trompe : vitesse max (mains aux poulies), finesse max (mains entre oreilles et épaules), taux de chute mini (mains entre épaules et poitrine), basse vitesse (en dessous de la poitrine) et décrochage (encore plus bas)...
En fait si on a un vent de face et vent de cul, le régime de vol n'est pas le même que l'on veuille aller le plus loin possible. Si j'ai bien compris la polaire des vitesses : pour aller le plus loin possible (rejoindre l'atterro) avec vent de face, il faut être en vitesse max, et si vent de cul, il faut être à taux de chute mini. Est-ce bien cela ?
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« Répondre #38 le: 18 Septembre 2013 - 22:23:56 »

Sur ce chapitre, tu auras tout juste sur le QCM !  pouce

Juste un petit commentaire : Sur les voiles récentes, plus on monte en gamme plus la vitesse de finesse max est haute. Sur une voile école ou loisir c'est comme tu le dit avec un poil de frein, sur les ailes performances c'est mains hautes.
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« Répondre #39 le: 18 Septembre 2013 - 22:33:58 »

Citation
Une question se pose : je ne veux pas brûler les étapes et je ne veux pas finir à l'hosto mais pour progresser, il faut bien s'enlever tous les garde-fous commodes non ? (plus de moniteur, plus de radio...). Ce matin, deux parapentistes confirmés m'ont aidé et donné confiance mais ce ne sera pas toujours le cas...
Citation
Et pour les ascendances et les premiers petits thermiques ? comment "apprendre" (en sécurité).
Salut Mathieu concernant tes deux interrogations ci-dessus j'ai à peu près les mêmes. Voici les réponses de mon moniteur:
Comment apprendre à piloter sans se mettre en danger?
En faisant du pilotage au sol.
Comment aborder le thermique en sécurité?
Pas de vol thermique avant d'avoir fait un siv.
Alors je sais je sais bcp vont hurler. Mais l'idée n'est pas si absurde...
Et puis si comme moi tu veux quand même commencer gentiment avant de faire un siv. C'est une question d'horaire. commence par te mettre en l'air vers 17h puis essaye 16h30 ou 16h le jour d'après. Si tu t'es pas trop fait bastonné et que tu as pu enroulé du pas trop méchant essaye plus tôt encore le jour d'après.
Attention tout de même c'est pas parce qu'on prend confiance qu'on se met pas dans des conditions qu'on ne sait pas gérer.
Bien à toi.
Fly safe
A mon avis, à ce stade de début d'autonomie c'est plus un problème de lecture des conditions que de niveau technique de pilotage qui pose problème.

Oui on peut tout à fait aborder le vol en thermique avant de faire un SIV, il "suffit" de choisir des conditions adaptées et c'est là que le bat blesse. Pour lire les conditions aérologiques, il faut de l’expérience pour mettre en adéquation ce que l'on observe avec ses connaissances. Naturellement cette expérience est ce qui manque à un "jeune pilote".

Mon conseil est de voler en semi autonomie pendant un long moment en profitant de l'expérience d'un bon pilote, d'un accompagnateur de club (c'est très exactement son rôle) ou d'un moniteur ( en général nous ne sommes jamais avares de conseils mêmes gratuits  Clin d'oeil ). Un avis sur les conditions du jour, un conseil sur l'objectif du vol et un débriefing autour d'une bière sont des atouts pour progresser rapidement et en sécurité.

Cela n’empêche pas de se faire le grand frisson d'un vol en autonomie complète quand les conditions sont clairement très calmes.
salut,

plus de 200 vols aujourd'hui, 80% du temps en conditions thermiques ou en ascendance dynamique, et jamais fait de SIV. Par la même occasion, pratiquement jamais fait de fermeture sauf au début de mon apprentissage, je devais avoir 20-25 vols. J'avais fait une frontale, dans le Cantal, en thermique encadré (vol de fin d'après midi encore un peu turbulant). Puis, 30-35ème vol peut-être, deux grosses asymétriques d'affilés à Courtet. Vous savez, les conditions bien moisis de Courtet, quand t'y vas par nord fort, et que tu montes au dessus de la forêt, sur la partie herbeuse et que tu fais défoncer...

Depuis plus aucune fermeture, sauf un début de frontale samedi dernier à St hil, au dessus du funi, mais il a suffit de rattraper le mou dans les commandes et de relâcher pour que cela soit enrayé dès le début. Souvent des ailes qui flappe un peu, mais je suis en milieu de fourchette sur la montana, et sur une 24, je suis sur que ca broncherais pas.

Bref, tout ça pour dire qu'une aile ça se pilote, avant de devoir sortir l'artillerie lourde des manœuvre de secours apprise en SIV (autorot, décro...). Et je ne suis pas d'accord pour dire qu'on apprend le thermique en faisant du travail au sol... Comme on apprend pas à piloter une bagnole simplement en tirant des freins à main sur un parking.

Attention, je suis pas en train de dire que je suis plus fort que les autres, invincible, et que le SIV ne sert à rien. D'ailleurs on ira peut-être en faire un l'an prochain.

Seulement, dès gens qui ont fait des SIV très rapidement dès le début de la progression et qui se sont mis des vracs, j'en connais quelques uns. En revanche je connais aussi d'autres gonzes qui n'ont jamais fait de SIV, et qui font nettement plus attention peut-être aux conditions dans lesquels ils se mettent. Et ceux la, ne se sont jamais fait mal.

Tu as toute latitude pour aller voler en ascendance sans prendre de risque inconsidérés, même avec peu de vol. Le tout est d'abord d'avoir compris la notion de tangage et de temporisation d'une abattée. Et aussi de comprendre qu'il faut laisser voler ton aile. Jamais tâter les basses vitesses en thermiques à ton niveau, toujours voler avec de le vitesse, quitte à tenir moins facilement. Mais au moins tu as de la réserve.
Puis voler en étant gainé sous ton aile prêt à contrer à la sellette.

a++
Beaucoup de réponses (que je n'attendais pas ! MERCI) SIV ou pas SIV : là est une des questions pour commencer à thermiquer...
SI j'ai bien compris, SIV = simulation d'incident de vol et non stage d'initiation à la voltige. Or en thermique, je rencontrerai des conditions parfois houleuses; le thermique pourra même m'éjecter, provoquer une fermeture etc...si je n'ai aps été habitué à gérer ces incidents, comment m'en sortir ? Je veux dire qu'en lisant vos réponses et ce forum, et en me documentant (je suis en train de lire l'excellent "Parapente Plus" de Gérald Delorme que l'on m'a gentiment prêté et que je cherche à acheter), je peux avoir une réponse intellectuelle mais mon corps, mon cerveau seront-ils prêts à affronter ces incidents que seul un stage SIV peut mettre en scène ?
Certains vont dire qu'avec un stage thermique où un moniteur va progressivement me mettre dans des thermiques faibles au début, plus forts à la fin de la semaine, je vais m'habituer à contrer ces effets indésirables ? Mais de tels stages existent-ils ? Car à part choisir une heure appropriée, qui est vraiment sûr de la force du thermique dans lequel un débutant va être lancé ?
Sinon une autre réponse m'a été suggérée : voler, voler, voler et vers 80-100 vols de plus en plus dynamiques, je serai en mesure - par l'expérience - d'aller dan le thermique, sans stage d'aucune sorte car je saurai comment réagit ma voile, je saurai comment adapter mon pilotage, prévenir une fermeture, , anticiper une frontale...
J'aimerais prolonger une analogie faite avec la voiture : on a son permis tout neuf (passé en province); comment affronter le périphérique parisien et le tour de l'Arc de Triomphe sans dommage ? Je vous parle de cette expérience car malgré des dizaines de milliers de kms en conditions tranquilles (la province), ce fut un cauchemar cette traversée de Paris. Par contre la deuxième fois que je k'ai fait ça allait mieux et la troisième encore mieux et maintenant, je n'ai plus peur d'y aller franco. Mais si je ne m'étais pas confronté de suite à la terrible situation de vouloir sortir à une porte alors qu'on est encore sur la file du milieu et que personne ne vous laisse passer, j'y serais encore et ce ne sont pas les micro-embouteillages des villes moyennes de province qui m'y ont préparé... Autrement dit, pour aller thermiquer (et faire plus tard des cross), ne faut-il pas s'être préparé au "pire" et y aller gaiement plutôt que d'accumuler les vols "calmes" ? je sais je suis têtu...
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« Répondre #40 le: 18 Septembre 2013 - 22:35:00 »

Salut, On a tous appris à marcher entre 8 mois et 2 ans, on l'a fait chacun à notre rythme et pour la plupart d'entre nous on se demerdre pas trop mal .... Et je ne connais aucun gamin, ayant fait un stage de saut en longueur pendant son apprentissage, qui marche mieux que les autres ...

Un stage SIV en début d'autonomie!  pourquoi faire ?

La pédagogie de l'essai erreur fonctionne bien quand on est à moins d'un mètre du sol, plus haut cela présente des risques certains !  mort de rire

Tu apprends à marcher en te mettant des centaines de gamelles, pour apprendre à voler nous sommes contraint à de plus grosses marges de sécurité. Le stage en "milieu sécurisé" permet d'approcher certaines limites sans mettre la vie du pilote en jeu.

Attention, si je défend l'intérêt des stages SIV, je suis contre leur systématisation. Pour ce genre de chose, il faut un certain état d'esprit. Certains pilotes peuvent l'aborder rapidement dans leur progression et en tirer de grands bénéfices. Je connais de nombreux pilotes de tout niveaux qui ne feront jamais de SIV car ce n'est pas dans leur optique du vol.

Mon raccourci avec l'apprentissage de la marche n'était peut etre pas le plus approprié j'en conviens.
cependant je ne parle pas des stages d'aprentissages classiques init, perf, perf 1, perf 2 etc mais du SIV qui je trouve (mais c'est effectivement très personnel comme sentiment) ne dois pas faire partie du cursus d'apprentissage( bien qu'en parapente, à part quelques "martiens", nous sommes en apprentissage permanent).
Faut tous simplement pas bruler les étapes. et le SIV c'est une fois que l'autonomie est aquise dans la plupart des conditions de vols.

Mais c'est vrai que chacun vole et apprends comme il veut . Je n'ai certainement pas de lecon à donner à qui que ce soit, mais m'interroge sur cette nescessité d'aller "trop vite".
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« Répondre #41 le: 18 Septembre 2013 - 22:52:07 »

Sur ce chapitre, tu auras tout juste sur le QCM !  pouce

Juste un petit commentaire : Sur les voiles récentes, plus on monte en gamme plus la vitesse de finesse max est haute. Sur une voile école ou loisir c'est comme tu le dit avec un poil de frein, sur les ailes performances c'est mains hautes.
Merci, j'ai compris que les voiles étaient différentes alors et que les régimes de vol vitesse max et finesse max pouvaient coïncider...
Allez une autre tranche de vie de parapentiste débutant : hier, j'ai voulu faire du soaring au-dessus de Barcelonnette (briefé par un ex-moniteur de parapente avoisinant les 8000 vols). Je décolle bien malgré un léger vent de travers nord-est, je tourne quart droite pour rejoindre la falaise bien au-dessus des arbres, je gagne légèrement de la hauteur mais pas assez à mon goût, je rentre dans la zone déjà à l'ombre, je fais demi-tour gauche à une dizaine de mètres de la falaise mais en-dessous de la crête pour espérer revenir sur le déco encore au soleil est espérer monter; mais je descends inexorablement (virage gauche trop serré sans doute, restitution peu importante), vent de face, entre finesse max et vitesse max, je descends tellement vite que j'abandonne l'idée de faire du soaring, je pense ne même plus avoir le temps de rejoindre l'atterro sur ma droite, je vois un plan d'eau et un parc de loisirs à traverser, pas envie de me noyer avec ma belle voile ou de me prendre des personnes et arbres, je vois des arbres à gauche, et un chemin (celui qui menait au déco) et des maisons bordant le chemin. Situation déjà vécue... Je décide de vacher en bordure du chemin sur l'herbe dans une bande étroite de 4-5 mètres mais je n'ai pas intérêt à me louper car les maisons se rapprochent. Pas de bouffée salvatrice pour me remonter, j'atterris à 1m du chemin, face au vent, un peu sur la sellette...la voile passe par-dessus moi car je ne peux courir (buisson devant moi). Je ne me suis rien fait, la voile est intacte, les suspentes un peu accrochées au buisson, la sellette a fait son office. Très content d'avoir vaché pour la première fois sur une bande très étroite sans bobo mais déçu encore une fois d'être descendu trop vite. L'ami redescendait en voiture et m'a pris au passage m'expliquant que j'avais été trop gourmand, que j'aurais du faire demi-tour tout de suite pour rejoindre la zone ensoleillée et monter. Et que l'aérologie n'était pas top. Encore une belle expérience mais à chaque fois je frôle la correctionnelle. Heureusement, j'ai du mental et du sang-froid et je ne pense pas à la "cata". Mais c'est pénible de descendre quand on veut (et qu'on peut monter). La parapentiste qui m'a précédé a juste fait son plouf et a atterri au bon endroit. Mais elle n'a pas perdu de temps à vouloir gagner les hauteurs (il était 18h45). Ai-je un apprentissage "normal" ou est-ce que j'en veux trop à mon 24° vol ?
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« Répondre #42 le: 18 Septembre 2013 - 23:02:12 »

Ai-je un apprentissage "normal" ou est-ce que j'en veux trop à mon 24° vol ?

C'est déjà super que tu te poses ce genre de question .... Tu en a voulu plus que ce que ton expérience te permettait ( analyse des conditions) mais tu as très bien géré le reste et ton vachage a été propre.
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Ne va quand meme pas trop vite ... 
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« Répondre #43 le: 19 Septembre 2013 - 01:02:32 »


Ai-je un apprentissage "normal" ou est-ce que j'en veux trop à mon 24° vol ?


À lire tes récits ici, je dirais que oui, tu en veux trop.

Tu as du zapper le cours théorique sur le cône de sécurité. À tout moment de ton vol, tu dois imaginer un cône tête en bas dont la pointe est sur l'atterro, et dont la pente correspond à ta finesse sol + aléas (descendance...). C'est à dire que selon le vent, ton cône sera plus ou moins penché. Et toi, tu dois rester en permanence à l'intérieur de ce cône. Pour faire court, tu dois toujours être au moins à finesse + aléas d'un atterro. En cross, tu passes d'un cône à l'autre. C'est vrai que c'est un incontournable dans l'apprentissage du vol à voile, mais c'est parfois moins abordé en parapente.

L'impression que tu donnes, c'est que tu voles, et que tout d'un coup, tu te demandes où et comment tu vas te poser. Cette préoccupation, tu dois l'avoir à tout moment de ton vol : "si je devais me poser maintenant, je ferais quoi ?"

Sur ton vol de St André, tu sors du cône, et tu rejoins l'atterro grâce à une ascendance salvatrice.

Sur ton vol de Barcelo, soit tu sors du cône, soit ton nouveau cône est pointé sur un atterro clairement pas à ton niveau. En plus, (ça fait un moment que je ne suis pas allé à Barcelo), mais ça posait très bien à l'époque sur la pente école d'Ubaye parapente.
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« Répondre #44 le: 19 Septembre 2013 - 09:19:13 »


Euh, normalement, pour les premiers vols, ça se passe beaucoup mieux que ça. Genre, on ne pose jamais sur la sellette, et toujours sur un attéro officiel...
J'ai l'impression que tu es en train de faire un peu nimp...
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« Répondre #45 le: 19 Septembre 2013 - 10:03:38 »

à chaque fois je frôle la correctionnelle.
Ce qu'il y a de bien, c'est que tu le dis toi-même, on est pas obligé de te caresser dans le sens du poil pour (essayer de) te faire admettre tes erreurs comme certain(s) vidéaste(s) du forum Clin d'oeil
Si je puis me permettre un conseil, arrête de te mettre dans le rouge pour tes premiers vols en autonomie, va sur des sites que tu connais et que tu as déjà pratiqué, où l'atterro est accessible en finesse (voire visible) du déco, et commence par enchaîner les ploufs, ça te fera travailler ta gestuelle au déco et ta précision à l'atterro (essaye de viser une cible), et tu pourras prendre tes marques en l'air sur ce que tu peux faire ou pas avec ton aile en terme de distance, maniabilité, etc ;  tu auras tout le temps d'aller faire du soaring une fois que tu auras les bases !
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« Répondre #46 le: 19 Septembre 2013 - 14:13:58 »

Citation
Ce qu'il y a de bien, c'est que tu le dis toi-même, on est pas obligé de te caresser dans le sens du poil pour (essayer de) te faire admettre tes erreurs comme certain(s) vidéaste(s) du forum Clin d'oeil
Si je puis me permettre un conseil, arrête de te mettre dans le rouge pour tes premiers vols en autonomie, va sur des sites que tu connais et que tu as déjà pratiqué, où l'atterro est accessible en finesse (voire visible) du déco, et commence par enchaîner les ploufs, ça te fera travailler ta gestuelle au déco et ta précision à l'atterro (essaye de viser une cible), et tu pourras prendre tes marques en l'air sur ce que tu peux faire ou pas avec ton aile en terme de distance, maniabilité, etc ;  tu auras tout le temps d'aller faire du soaring une fois que tu auras les bases !
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« Répondre #47 le: 19 Septembre 2013 - 14:50:30 »

Sur ce chapitre, tu auras tout juste sur le QCM !  pouce

Juste un petit commentaire : Sur les voiles récentes, plus on monte en gamme plus la vitesse de finesse max est haute. Sur une voile école ou loisir c'est comme tu le dit avec un poil de frein, sur les ailes performances c'est mains hautes.

Bonjour,

Dans la quasi totalité des essais de voiles il est indiqué que la finesse max est obtenue en général à vitesse max (ou juste un poil en-dessous), y compris pour des voiles école ou sortie d'école.
Pour des voiles perfo il est même parfois indiqué que la finesse max est obtenue en étant légèrement accéléré (donc au-delà de la vitesse max sans accélérateur) !

Cela a bien changé par rapport aux anciennes voiles (plus de 10 ou 15 ans) pour lesquelles la finesse se dégradait sérieusement en se mettant à vitesse max.
Les polaires sont maintenant beaucoup plus "plates" à vitesse élevée qu'avant.

Il est clair qu'avec du vent arrière, la finesse max / sol est obtenue en freinant la voile (décalage vers la droite de la courbe de la polaire) et ceci est d'autant plus vrai que le vent est soutenu (ceci est possible jusqu'à la vitesse correspondant au taux de chute mini, mais pas en-dessous de celle-ci !).
Avec du vent de face la finesse max / sol est obtenue à vitesse max, voire à vitesse max avec accélérateur en fonction de la force du vent et de la polaire de la voile...
Pour beaucoup de voiles la finesse / air se dégrade (parfois rapidement) avec l'usage de l'accélérateur (mais celui-ci peut bien sûr être très utile !).
Ce phénomène est beaucoup plus faible pour les voiles perfo, ce qui explique leurs avantages lors des transitions (vitesse élevée tout en conservant une très bonne finesse), mais on sait qu'elles ont aussi des inconvénients en matière de maîtrise et de pilotage (niveau du pilote !), sinon tout le monde volerait sous des EN-D ou des VNH (Voiles Non Homologuées) !

 trinquer

Marc Lassalle
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« Répondre #48 le: 19 Septembre 2013 - 15:29:33 »

Citation
Or en thermique, je rencontrerai des conditions parfois houleuses; le thermique pourra même m'éjecter, provoquer une fermeture etc...si je n'ai aps été habitué à gérer ces incidents, comment m'en sortir ?

En fait tu confonds apprendre à piloter en thermique et apprendre à gérer un incident de vol.

C'est pas parce que tu sais gérer une fermeture en SIV, que tu ne vas pas te prendre l'aile sur la tronche en thermique si tu pilotes comme un cochon.

Tu sembles prendre le problème à l'envers. Après déjà à comprendre le fonctionnement de ton aile dans une masse d'air vivante. A comprendre les notions d'ascendances, de dégueulantes, les mouvements de tangage, de roulis... Cela ne s'apprend pas en étant sur une pente école, encore moins en SIV. Cela s'apprend progressivement en choisissant des moments ou la masse d'air est vivante sans être trop turbulente.

Il faut impérativement t'entourer de pilotes qui soit capables de te dire réellement si les conditions sont adaptées à ton niveau ou pas. C'est à mon avis le plus délicat au début de l'apprentissage. Il faut arriver à trouver quelqu'un qui est à peu près fiable. Éviter le bon pilote qui ne vas pas se rendre compte que l'aérologie est trop technique pour toi et a contrario le pilote qui, au déco, se fait les pires scénario parce qu'il n'a toujours pas digéré un sketch passé. Et qui attendra presque la nuit pour décoller tellement il est flippé dès que l'aile bouge un peu.

Si tu préfères avoir un moniteur, tu vas voir une école et tu demandes à faire un stage perf ou tu aborderas le thermique et ou tu apprendras les principes du vol en ascendance.

Ton récit à Barcelonnette démontre que tu n'arrives pas encore à faire les bons choix et à te focaliser sur ce qui est important à ton niveau de progression
Et cela est valable tout au long de la vie de pilote.
Avant de commencer à réfléchir à comment on va tenir en l'air, on estime déjà à vue de nez ses chances de rejoindre l'attéro officiel. En vol sur site, il faut se donner une limite. Par exemple, je gratte en dynamique, mais quand je vois que je suis par exemple 100m sous le déco, il faut que je pense à rentrer à l'attéro.

Il ne faut pas oublier une chose. Tu voles sur un site FFVL, avec l'autorisation du propriétaire pour l'atterrissage (voir un terrain loué par le CODEVOLI). C'est pas pour aller se vacher à 100m dans un terrain potentiellement sensible parce que tu as fais une "connerie".

Se vacher c'est réservé pour le cross, et si on peut éviter et trouver un attéro officiel, c'est toujours mieux.

Bien penser à respecter les règles, d'abord, et surtout ne pas négliger les choses de bases en parapente, qui sont la perte d'altitude et la prise de terrain, avant de penser aux ascendances.
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cyril anakis
Invité
« Répondre #49 le: 20 Septembre 2013 - 08:17:33 »

Citation
Or en thermique, je rencontrerai des conditions parfois houleuses; le thermique pourra même m'éjecter, provoquer une fermeture etc...si je n'ai aps été habitué à gérer ces incidents, comment m'en sortir ?

En fait tu confonds apprendre à piloter en thermique et apprendre à gérer un incident de vol.
C'est pas parce que tu sais gérer une fermeture en SIV, que tu ne vas pas te prendre l'aile sur la tronche en thermique si tu pilotes comme un cochon.(...)
Il faut impérativement t'entourer de pilotes qui soit capables de te dire réellement si les conditions sont adaptées à ton niveau ou pas. C'est à mon avis le plus délicat au début de l'apprentissage. Il faut arriver à trouver quelqu'un qui est à peu près fiable. (...)
Bien penser à respecter les règles, d'abord, et surtout ne pas négliger les choses de bases en parapente, qui sont la perte d'altitude et la prise de terrain, avant de penser aux ascendances.

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