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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Retour à Gresse (21/04/2007)  (Lu 9556 fois)
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piwaille
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« le: 30 Avril 2007 - 11:00:39 »

Tard ? trop tard
Voilà ? après mes aventures de la veille (petit quadrilatère de 67 km pour se réserver pour ce Samedi), après l?apéro chez man?s qu?on a écourté vers 23H pour être en forme on va faire un gros dodo bien réparateur ? quand deux nigaudes bien éméchées réveillent tout leur carnet d?adresse pour souhaiter une bonne année. Malgré cela ou peut être à cause d?un peu trop d?excitation? j?ai du mal à attendre que le réveille sonne ce matin. Le petit déjeuner est avalé et avec blue nous nous mettons en route. Je suis comme un coq en patte, Blue a tout prévu pour que cette journée soit une réussite. Il a même acheté des sandwiches et du pâté-croute qu?il met dans sa glacière.
Le téléphone chauffe pour organiser les derniers détails logistiques. Marco est en retard d?une vingtaine de minutes. Sioux voudrait se joindre à nous mais doit passer par saint hilaire rendre l?aile qu?il essayait hier. Je les réunis tous les deux pour qu?il ne fasse qu?une voiture tandis qu?avec blue, nous monterons dans la voiture de Stéphane qui est en avance d?une bonne vingtaine de minutes sur le rendez-vous de 10 heures aux pompiers de Monestier. Nous aussi (blue est moi) sommes un peu en avance, ça tombe bien. Stéphane et ses acolytes (le poète Pierre et dominator) sont excités comme des puces quand ils nous rejoignent.
Le temps de se serrer la paluche, on file montrer l?atterro à Pierre histoire de faire comme c?est marqué dans les manuels : toujours passer par l?atterro avant. Et là quoi on observe le ciel ? ça commence déjà à bourgeonner partout. Nous nous étions donné rendez-vous à 10 heures aux pompiers. Il aurait fallu être à 10 heures prêt à décoller. Du coup il n?est plus question de louper un seul instant. La course contre la montre est déjà engagée. Et là, coup sur coup stupeurs, enfer et damnation. Blue a oublié sa glacière avec les sandwichs dans sa voiture. Je me dis que ce n?est pas si grave, avec le stocke de pompotes et de barres de céréales que j?ai, on ne devrait pas trop mourir de faim ? quand je me rends compte que j?ai oublié ces stocks : ils sont habillement réparti dans mas veste, mais j?ai pris la combinaison de ski. Je me retrouve avec en tout et pour tout la pompote et la barre de céréales que j?ai en ultime réserve dans mon cokpit. Nous somme largement trop en retard par rapport aux conditions pour redescendre à monestier chercher la nourriture? on fera sans? finalement Stéphane me filera 2 gouters d?Enzo que je vais dévorer au décollage.
Nous voilà au parking, il ne reste plus qu?à monter dans le pré pour décoller. Le Vercors est tout chapeauté d?une rue continue de cumulus bien formés. Blue prend gentiment mon gros sac et me laisse porter son petit sac à main ( trinquer ). Ainsi allégé je vais du plus vite que je peux pour monter. Arrivé au déco les dégâts sont évidents. La rue de cum est très installée et elle parcours tout le Vercors.
Je me prépare aussi vite que je peux en essayant de ne pas me précipiter. Hier, en refixant mes freins avec stéphane, je lui ai fait fixer les poignées d?une longueur de téléphone plus haut pour récupérer le jeu gagné grâce aux nouvelles poulies montées plus haut. Comme il a été étonné de la grande remontée des poignées, je fais un prégonflage de l?aile pour vérifier si je n?ai pas fais une bêtise. Non, tout va bien, l?aile au dessus de la tête, sans toucher aux freins, dans la brise, le bord de fuite est libre comme il faut. Je repose l?aile, fini de me préparer et m?envole. Le gonflage est nickel propre. Je me retourne, appuie sur la ventrale et nous décollons ma brave magic et moi dans une aérologie installée. Quelques mètres après la pelouse du déco, je rentre dans a masse d?air et ? impossible d?appliquer du frein à gauche pour piloter les mouvements de l?aile. La commande sort par le milieu du faisceau de suspentage. Je passe ma grosse paluche à l?intérieur des suspentes et m? nan c?est plus grave que ça : la suspente de frein fait plein de tours entre les autres suspentes qui l?empêchent de coulisser. En tirant comme une brute, j?arrive à appliquer du frein mais il peine à remonter. En plus faire tout un vol comme ça, je vais fondre les suspentes Fou ça va pas le faire. Je suis très énervé. Une bête pré-vol bien académique comme on apprend en école, en sortant les frein à l?extérieur m?aurait permis de vérifier la chose et d?y remédier. J?enquille un virage à droite. Je suis à hauteur du décollage. Si je continue sur cette trajectoire, je devrais l?atteindre sans problème mais je vais me poser à contre pente et vent de cul et il faut absolument que je ménage mon dos. Je fais donc quelques huits pour remonter et me positionner comme il faut. Pendant ce temps, je vois Dominator qui décolle et file direct vers le pilier sud. J?enrage de ma c*nnerie d?autant plus que j?ai l?impression que je mets un temps infini pour remonter (en fait en analysant ma trace j?ai mis 3 minutes entre le déco et la repose). Je me présente par derrière le haut du décollage. Deux virages bien cadencés pour rejoindre la pelouse, une bullette passe et me remonte alors que je suis déjà un peu haut. Je plante les freins et fais une approche limite décrochage comme à la belle époque de la fidji. Je touche le sol presque très proprement, me retourne et jette mes moufles pour m?occuper de la commande gauche. Le plus simple est de défaire la poulie. Je demande de l?aide aux personnes présentes. Une jolie jeune fille défait le n?ud de ma poulie. Je ressors la commande puis refais vite le n?ud. Vite il n?y a plus de temps à perdre dominator et stephaccélérator sont déjà en train de faire le plein au pilier sud. Je suis derrière l?aile de la jeune fille. Un gonflage bien propre, l?aile au dessus de la tête, je marche en crabe sur le coté pour éviter son aile à elle. Me voyant faire, elle veut ranger son stabilo, je lui dis de ne pas s?embêter quand je me prends une demi-aile. J?essaye de contrer gentiment mais sans insister : il y a du monde étalé partout. Je repose mon aile puis refais un gonflage et top déco ? 10 minutes très exactement après mon tout premier déco.

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« Répondre #1 le: 30 Avril 2007 - 11:01:34 »

En retard
Je file vers le pilier sud sans assurer le thermique du déco. Stephane et maître dominator sont tout en haut, au nuage. Ils entament déjà la transition vers le grand Veymont. Le monitor a du annoncer qu?il partait avec un plaf de 2300 moi je suis en bas au niveau des crêtes et je n?arrive pas à trouver à monter. Ils sont déjà aux gencives du grand Veymont, j?ai à peine réussi à faire 2000m ? tant pis ça va jouer, j?entame ma transition. Je raccroche le Grand Brisou à moins de 300m/sol. Monitor-dominator s?inquiète des planeurs qui le croisent plein badin à quelques mètres seulement. J?ai réussi à prendre 100 mètres, je file sur le grand Veymont. Je néglige de faire le plein sous le cumulus qui commence à devenir noir.
De toute façon, je suis certain que ça va monter au dessus de la ligne de crête et je suis en retard par rapport à mes compères. La crête du grand Veymont à la Moucherolle fait quinze kilomètres. Quand j?entame la transition, quittant le grand Veymont, j?aperçois Stéphane qui est à mi parcours. Un peu plus tard j?entre apercevrais dominator déjà à la Moucherolle. JE suis à fond de deuxième barreau. Ls thermiques sont suffisamment puissant pour que le taux de chute du deuxième barreau ne soit pas pénalisant. De temps en temps, quand je rentre dans des trucs vraiment fort, je relâche un peu le deuxième barreau pour ne pas tout me prendre sur la tête.
A la radio Stéphane est dégouté blasé. Il lui dit de filer vivre sa vie. Stéphane a fais tout le trajet au premier barreau et il s?est fait mettre minable par la mantra. Dominator lui affirme qu?il est seulement bras haut et le motive pour maintenir son effort. D?un coté ça me rassure, je comprends pourquoi j?ai du mal à les rattraper sur le deuxième barreau d?un autre je suis un peu comme stéphane : dépité par tout le retard que j?ai déjà accumulé. En plus la tension des poulies de la sellette se répercute dans mon dos douloureux. N?empêche je remercie maîtrator de maintenir un rythme soutenu : enfin je vole avec un bon lièvre qui me motive a avancer bien vite.
Enfin vite fum en fait malgré ma position détrimmé et mon deuxième barreau je ne suis qu?à une quarantaine de km/h sol. J?estime qu?on a un bon 15km/h de zef dans le pif ? ça augure mal de la suite du cross.
Pour l?instant le but est de rattraper mes deux compagnons. Je ne fais le plein que dans les thermiques les plus puissants, je relâche le moins possible le deuxième barreau et malgré ça, je vole à une altitude très raisonnable de 2300-2500 mètres. Cela me permet de bénéficier d?un de ces instants privilégiés où le parapente s?affranchi du relief terre à terre des montagnes et où les trajectoires ne sont plus dictées que par les nuages. Mon esprit est en ébullition pour analyser ces nuages, trouver la meilleure trajectoire pour optimiser mon vol et rejoindre le peloton de tête. J?en profite quand même pour me remplir les yeux de ce paysage superbe et redevenu désertique. Le Grand Veymont était le siège d?une horde de randonneurs, mais les reliefs après sont vierges et immaculés. La neige est encore bien présente et joue avec les cailloux pour rajouter encore au contraste des paysages. Cette partie du Vercors est très minérale. Il n?y a pas de pré en fond de vallée et en contrepartie il n?y a pas de village non plus. Uniquement la nature vierge et froide qui s?offre à ceux qui veulent la contempler. Elle contraste avec la « colline » du Serpaton qui semble bas et loin et qui verdoie d?autant plus par contraste de ce que je survole.
Jusqu?à présent les nuages étaient généreux sur leur coté ouest. Je volais donc au dessus de la dalle du Vercors. Au niveau du pas de la Moria, je commence à descendre assez fort. Je suis obligé de bifurquer vers les faces Est pour ne pas me faire enfermer sur cette dalle. Je saute sur la face Est dans une dépression. Au Serpaton, je ne vois personne en l?air. Personne ne nous rejoindra aux deux s?urs. Bon, sur ma face Est, je reprends un petit bout de thermique qui me remonte au niveau de la dalle. Du coup, je peux reprendre mon avancée. Un vrai deuxième thermique me remonte et me permets de reprendre ma tactique aux nuages.
Je me rapproche de la Grande moucherolle. Tout le triangle jusqu?aux deux s?urs est chapeauté par des cumulus foncés et visiblement actifs. Je me souviens de la dernière fois, j?ai négligé le plein à la Moucherolle et du coup j?ai ramé aux deux s?urs. Ce coup-ci je tente d?assurer la Moucherolle. Le plein n?est pas très généreux (moins de 2500m) mais je suis confiant ? je zappe les deux s?urs, ça me permettra de refaire un petit peu de mon retard sur les deux zigotos. Je survole donc cote 2000 (comme son nom l?indique c?est un gros replat à 2000 mètres d?altitude) avec mes 2400 mètres d?altitude. J?ai un petit pincement au c?ur : si j?ai été trop optimiste, adieu veau vaches cochons? mais non, je me rapproche du pas de l??il en ne perdant plus rien voire en reprenant ma trajectoire aux nuages.
A cote 2000, j?avais annoncé ma position aux collègues. Je commence à avoir Stéphane bien en visuel. Il annonce être un peu avant le pic saint Michel. Dom lui redemande sa positon. J?en profite pour lui indiquer le nom du relief qu?il longe : c?est le (fameux) Cornafion. Stéphane se fait dégouliner derrière le Cornafion en face Est. Un peu plus loin, je vois Dominator lui aussi bien bas au pic Saint Michel. Ma trajectoire reste calée sur les nuages. Leur bord ouest reste généreux et me permet d?avancer plein pot sans rien perdre. J?évite donc ainsi le traditionnel point bas du pic saint michel. Trois petits tours pour me monter de 2200 à 2500 et je fais la jonction avec Stéphane. Enfin il n?est plus que quelques mètres devant moi? sauf que j?enroule comme une brêle.

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« Répondre #2 le: 30 Avril 2007 - 11:01:51 »

Enfin ensemble
Steph est plus haut que moi, moi je n?arrive pas à monter et supersonicor est déjà parti du Moucherotte depuis quelques instant. Je ne me souviens plus il a du annoncer partir à 2700. Steph est à 2700, il commence à partir. Je ne suis qu?à 2400 et un peu derrière le Moucherotte, je prends feu et j?entame la transition. A ce moment Steph trouve encore un truc pour le monter plus haut. J?hésite beaucoup. 2400 ça devrait le faire mais je suis loin derrière, jusqu?à présent le vent était fort et on continue à voler aux barreaux donc à dégrader la finesse. Je regarde ma trace, j?ai fais la transition à 6,5 de finesse et à seulement 39 km/h de vitesse/sol. Je crois que j?ai jamais fais pire sur cette transition Pas content .
En radio, Stéphane nous fais pars de sa joie d?avoir pu se délecter d?une pompotte. J?ai bu la mienne et mangé une barre céréales. Je sort ma bouteille d?eau citronnée? mais je la rentre : éviter de boire ça trop tôt dans le vol pour ne pas avoir envie de pisser. Je me trouve une position confortable pour reposer mon dos bien mis à mal par l?appuie des poulies (m?sieur kortel faudra trouver une iodée pour améliorer la tenue des poulies).
Transitor est parti très au nord, tellement que je fini par me demander si c?es pour faire le chien pour pour transiter sur le Rachais. En radio je lui pose la question, mais je n?obtiens pas de réponse. Il raccroche bas sur le Rachais mais se refais en compagnie d?une aile jaune. Je passe la Bastille à moins de 1000 m d?altitude. Je suis confiant que ça va raccrocher. Je suis seulement vert de l?altitude stratosphérique de Stéphane. Et puis quoi ça ne raccroche pas sur la Bastille. Un petit tour sur le replat avant l?éperon sud du Rachais mais ça ne donne rien. Je vérifie l?heure au GPS. Il est encore tôt alors je me laisse glisser sur la face Est comme Dom a fait tout à l?heure. J?ai un peu de mal à trouver la pompe mais ça fini par monter jusque 1100 mètres. Dominator a déjà fait feu sur le saint Eynard. Je vois Steph faire un plein alors qu?il a déjà une altitude à donner des vertiges à spoutnik alors je prends la radio pour lui dire de ne pas perdre de temps ici (désolé steph, je n?ai pas de conseil à te donner, chacun sa tactique surtout que mon conseil ne s?avéra pas judicieux). Je suis vraiment trop bas pour tirer directement sur le fort du coup je passe faire un plein intermédiaire sur le sommet du Rachais. Pendant ce temps, Steph fait sa transition et effray arrive supra bas (par rapport à son altitude du départ) au saint Eynard. Les conditions sont vraiment bizarres. Normalement la transition du Rachais au saint Eynard n?est qu?une formalité et là mes deux compères ont vraiment fini bas (par rapport à leurs altitudes de départ respectives). Moi de toute façon je n?arrive pas à enrouler comme il faut. Je prends donc l?option de partir assez bas malgré les mésaventures de mes compères, mais je me force à optimiser au mieux la transition. Je pars à 1200 eu après une golden bleue mais je fais un léger détour par l?intérieur (proche du col de Vence). Bien sur en vitesse je dépose la golden mais je raccroche aussi bien que lui qui est parti légèrement plus haut.
Déjà j?enroule carré mais en plus il (le gus avec la golden) vol un poil proche de moi. Je suis obligé de passer dans sa trainée pour rester dans MON noyau Confus Mais bon, je ne me laisse pas démonter et il fini par entendre raison. Je profite de mon noyau et mon bien plus vite que lui.
Je queute la fin du thermique à 1300 ? y a pas besoin de monter plus haut ici, ça va monter tout le long de la falaise et les copains sont devant et plus bas, j?ai donc à nouveau du retard à rattraper même si j?ai plus de marge grâce à mon altitude (mais qui va moins me faire bénéficier de la brise de vallée). Finalement on fait le massif du saint eynard en vol assez regroupé avec des options légèrement différentes mais on se retrouve avant la combe de manival presque tout ensemble (steph légèrement devant et beaucoup plus haut).

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« Répondre #3 le: 30 Avril 2007 - 11:02:22 »

Re retard
Au bec charvey Steph prend l?option « altitude maxi » et passe par la droite de la combe de Manival. Je tente de prendre une option vitesse maxi tout droit. Moule passe par le bec Charvey et bien par la gauche. Du coup il perd beaucoup moins d?altitude que moi sans vraiment perdre de vitesse.
Je raccroche la dent de Crolles. Je fais un premier petit plein sur le coin sud puis j?hésite à me jeter sur les paravalanches. Non, je préfère assurer le plein ici, au pilier sud. Je ne queute pas non plus complètement la fin du thermique, je monte jusqu?à être dans l?aspiration du nuage de façon à pouvoir revoler au deuxième barreau, sous les nuages. Mais j?y arrive moins bien que dans le Vercors. Je fais donc une série de plein sous le nuage ? grande transition jusqu?au nuage suivant.
J?ai beau jouer du deuxième barreau, j?ai du mal à rattraper mes deux copains. Pourtant à un moment je vole à coté d?une sol que je dépose sur place de bien ? 3 km/h de rab enfin pour être précis, j?ai les 3 km/h quand je suis deuxième barreau et dés que je relâche l?effort, il me remet le double.
La situation météo est vraiment bizarre : j?ai un peu l?impression de me faire pousser par le vent. Cela signifierais du Nord sur le Vercors et du Sud dans la chartreuse hein ? Comme je vole très accéléré et je n?ai pas assez de repère sur cette allure, je demande à moule de me confirmer ? ce qu?il fini par faire en me donnant la vitesse à laquelle vole son aile fum je ne suis pas bien plus avancé vu que je ne connais pas les vitesses de son aile. Bon, je reste sur mon impression qui me rassure quant à la suite du plan de vol. la traversée vers la savoyarde devrait être facile.
Dom s?inquiète de basculer en face ouest. Je tente de signaler (avec beaucoup de difficulté fum saleté de radio) qu?il n?est que midi vingt au soleil. Steph m?a reçu et renchéri en faisant remarquer que pour l?instant les faces Est sont encore bien chapeautées de gros cums.
Je me jette directement du col de l?alpe vers le Granier. J?ai une altitude confortable. Au Granier je rejoins les copains qui sont à la base du cumulus. Enfin je rejoins surtout Stéphane car moule part rapidement pour transiter. Donc je ne rentre pas dans le nuage vu que c?est formellement interdit. Mais faut bien avouer que j?ai un peu perdu mes repères d?évitement alors d?un Steph qui lui non plus n?est pas rentré dans le nuage vu que c?est interdit. Je crois que c?est là que je suis tellement monté dedans que j?ai recommencé à voir le soleil puis le ciel bleu en haut avant de voir le sol mort de rire
Je sors du nuage j?entame la transition très haut tandis que Stéphane annonce qu?il va refaire un plein vu qu?il a beaucoup perdu. Je le vois? c?est vrai qu?il est plus bas, mais moi je serais parti quand même je pense. Le temps de me dire ça, je me prends encore un énorme vrac. Je décide d?arrêter de pousser le 2e barreau à fond, de toute façon Stéphane est derrière et même si je veux rester au contact de moule, faut que j?assure un peu et la transition se passe à une allure raisonnable donc je peu ralentir pour assurer la finesse sol, ça sera toujours ça de galère en moins sur le Montgelas. J?en profite pour manger ma deuxième et dernière barre de céréale et la prise de t?te la deuxième pompotte que je croyais avoir est en fait des chaufferettes de secours. Je n?ai donc plus rien à boire que mon eau citronnée.

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« Répondre #4 le: 30 Avril 2007 - 11:02:39 »

Des hauts et des bas
Ce coup ci c?est moi qui fait bien le chien tandis que dom va raccrocher la savoyarde assez loin sous le vent. Du coup je me frotte les mains en me disant que je devrais le griller très heureux
En fait il pénètre bien dans la brise le long de la ligne de crête tandis que je ne trouve aucun des thermiques habituels. Je glisse donc face au vent pour venir en appuis sur la zone bien venté monter en dynamique. En fait, la brise est tellement forte aujourd?hui qu?elle doit souffler tous les thermiques. Y a plus rien. Steph m?a rejoins et nous radassons en c?ur sur la crête. Nous avons passé 10 minutes sur cette crête, ça change du rythme que nous suivions jusqu?à présent. Pendant ces dix minutes nous volons entre 1300 et 1400 mètres ce qui est entre notoirement insuffisant et à peine limite pour tenter de se jeter sur le pic de la sauge derrière.
A un moment, Stéphane pète un câble, il lance l?opération commando suicide et fait feu sur le pic de la sauge. Au même instant, je vois un groupe de 4 corbeaux en train d?enrouler sur la crête. Je fais donc un virage pour retourner à leur endroit et ? ils sont partis avec la bullette et la bullette est partie sans moi. Du coup je retrouve un poil trop bas un poil trop sous le vent. J?avance contre le vent et n?y tiens plus, je pars ? et rapidement je me rends compte mon erreur. Je suis tellement trop bas et tellement trop derrière que je me fais proprement enterrer par la brise qui replonge de là où elle nous tenait en dynamique. Je fais tout ce que je peux pour à la fois diminue le temps de mon supplice sans gâcher les précieux mètres qui vont immanquablement me manquer. A peu près à mi chemin (avant la vache inexorable) je croisse un ressaut de la brise. Je me met debout sur les freins pour profiter au maximum de ce sursaut salutaire qui me permettra encore quelques mètres de distance. Je suis à 200m/sol et encore à une 100e de mètres de la falaise où je pourrais raccrocher et ma magic se met à voler sur des vapeurs. Normalement, il faudrait que je jette l?éponge et que je m?aligne dans le champ dégagé qui est encore accessible, mais ma magic m?aide et me dis non, on va le faire? alors je la laisse faire. Elle trouve elle même le chemin optimal qui permet de se rapprocher de la petite falaise sans perdre les précieux derniers mètres d?altitude qui font la différence au niveau du rendement dynamique.
Pendant se temps, Stéphane, sur les conseils de moule est parti au fond de la combe pour rejoindre le bec à droite? et il se prend une belle demi aile coté relief. J?ai vu arriver la man?uvre et il me semble avoir vu aussi Stéphane la voir arriver. Il était dans el fon, collé au relief. Je l?imagine très bien se mettre à transpirer « je vais m?en prendre une belle », l?aile bouge dans la turbulence et finie par fermer un bon coup sec. Le pilote (chapeau monsieur très heureux ) gère puis retourne dans un coin plus sain. Il doit quand même commencer à accumuler la fatigue de ce vol qui a été très rapide du point de vue pilotage et très lent du point de vue progression. Il est moins à l?attaque et un peu plus sur la défensive.
Je prends rapidement les quelques mètres qui me permettent de me jeter sur le bec. Ensuite là je retrouve enfin le thermique habituel. Enfin d?habitude il démarre quand même plus bas et là il aura fallu que je travaille un peu plus le soaring. Je grimpe finalement le Pic de la Sauge dans un bon thermique bien poussé par le vent. Stéphane entame la transition pour la Galoppaz. Je saisi vite ma radio pour le faire bifurquer plus à l?ouest, j?avis l?impression qu?il allait se mettre sous les rouleaux de la (forte) brise, à l?est de la Galoppaz.
Je rejoins Stéphane sur la galoppaz. Il travaille la face sud, luttant conte le vent. Je me mets sur l?arrête ouest, dans une confluence thermique et dynamique pour tenter de prendre rapidement du gain, mais le vent est trop fort.
Dom qui est parti devant nous averti à la radio que la brise des bauge le bloque, lui et quelques gars, aux aillons. J?arrive à me faire entendre à la radio en proposant de bifurquer sur le Margériaz. Stéphane et moi somme idéalement placé : il suffit de remonter au vent d?un petit kilomètre pour ensuite se laisser glisser sur une grande falaise idéalement exposée au soleil et à la brise. Cette crête à mouette nous guidera directement au virage juste avant le Margériaz. J?entame ma branche face au vent quand je vois dominator partir directement depuis là où il est. Sincèrement je ne l?ai pas vu passer ? mais j?ai cru entendre les cris d?alarme des écureuils lorsqu?il marchait sur les arbres.
Moule est déjà dans le fameux virage que fais la falaise. Il a trouvé un bon thermique qui le monte, le monte, le monte ? jusqu?au nuage. J?arrive et prend moi aussi ce thermique. Ça fait une éternité que nous volons en basse altitude. Un peu d?air frais fait du bien. Je queute la fin de thermique à 2400 estimant l?altitude suffisante pour rejoindre le gros cumulus sombre qui orne le Margériaz. En fait le début de transition se fait bien puis rapidement je me fais bloquer par la brise et descendre. Heureusement le cumulus est tellement actif que son aspiration se fait vite sentir et me permet de rependre l?ascension bien avant le « noyau ». Dom est plus haut que moi, légèrement plus au sud. Je le vois à la base du nuage. Un peu plus loin en vallée 4 delta et rigides tournent sur le bord ouest de l?ascenseur créé par cet énorme machin. En fait ils sont tellement au bord que je les atomise en vitesse de montée ? mais je vais légèrement rentrer dans le bidule. Et j?ai perdu dom de vue. Bon je prends mon cap face à l?ouest pour sortir face au sire. Entre mon compas bloqué et le temps de réaction du GPS, je sors non pas plein ouest mais légèrement nord ouest. Je cherches partout le gars Dom ? ayé je l?ai trouvé il est tout en bas (enfin il doit être du coté de la base du cum) et au sud.

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« Répondre #5 le: 30 Avril 2007 - 11:02:57 »

Enfin devant
Je suis à 2700m d?altitude et le dilemme, le grand doute. J?ai l?impression que la montagne de Bange en direct ça passera. C?est risqué : la brise va (encore) me contrer et la fin de la transition est boisée sans aucune vache possible (et puis ça serait vraiment dommage de se vacher ici après tout ce chemin parcouru). Le chemin sur c?est de contourner le Sire, le Revard puis se jeter sur la montagne de Bange, mais ça va faire perdre au moins une heure. J?ai annonce plusieurs fois à la radio mes incertitude los de la montée. Là, je prends ma décision. Je file vers Bange. J?annonce ma destination en disant bien que s?ils ne le sentent pas, mes compères peuvent passer par le Sire (par la suite j?apprendrais que mes messages radio sont inaudible et donc ils n?ont rien compris). Le début de la transition confirme bien : le vent me contre encore bien et malgré mon altitude stratosphérique, je ne suis pas sur de passer. Après le gros cumulus, juste au nord, je passe sous un autre cumulus bien plus raisonnable. J?en profite pour parfaire mon plein. Je repends mon chemin qui passe à proximité d?une nuelle. Elle aussi j?en profite, en relâchant l?accélérateur, pour regagner quelques mètres sans toutefois enrouler.
Dés la sortie de la nuelle, je reprends l?accélérateur ? juste le 1er barreau pour pénétrer face au zef sans larguer mes compagnons que j?entends râler à la radio. Eux aussi doutent quant à la pertinence de ce trajet ? mais je leur ai dit qu?ils pouvaient assurer via le Sire. Je raccroche finalement la montagne de Bange super haut ? merci le petit cumulus et la nuelle. Je fais un tour dans du pas grand chose pour regarder derrière. effray je vois Dom bien bas ? je comprend ses râleries : il doit commence à voler aux vapeurs. Bientôt il pourra quand même se jeter dans le col entre le Revard et la montagne de Bange. Je ne vois pas Stéphane mais en radio il suit.
La montagne de Bange est très déconcertante aujourd?hui. Ça fait pas mal de temps que je n?y suis plus revenu, mais je me souviens bien des endroits où ça donnait ? et là rien. Aucun des endroits « habituels » ne donne quoi que ce soit. Ça va que je suis encore assez haut au dessus du relief, mais va falloir se concentrer et trouve quelque chose. Le pont de l?abime commence à m?inquiéter.
Ayé je trouve le thermique des éperons au dessus de St offenge au moment où je passais en dessous des crêtes. Le thermique décale fort en ouest mais monte raisonnablement à 2000m. Bien sur, je perds beaucoup à remonter au nord juste avant le pont de l?abîme, mais je vois des ailes transiter et se refaire en face. C?est donc faisable. Faudra juste ne pas trop se précipiter (et je ne me souviens plus des altitudes de référence). Je trouve un petit bout de truc qui me monte des crêtes à 1800. J?estime que c?est suffisant et je fais feu.
Je raccroche le Semnoz raisonnablement haut. J?assure un peu le plein avant de traverser la horde de radios modélistes. Finalement ils sont peu nombreux et je passe bien haut ? Je vais faire une balise au dessus du déco du Semnoz. Je ne trouve pas le thermique qui monte au relais (et je ne suis pas le seul) donc je retourne à la rencontre de mes camarades. Ce coup-ci je passe plus bas devant les planeurs radio commandés et les furieux sont à nouveau de sortie. Je passe le plus large possible mais un gros modèle vient me chercher. Je ne peux pas m?écarter plus sinon je vais me vacher, tant pis pour lui, je me rabats sur le relief (je suis quand même dans la combe bien après leur déco donc faut qu?ils gèrent les priorités). J?enroule avec Dom et Steph qui prennent la décision de poser à Doussard. Moi je trouve que ça manque de panache de se finir comme ça ? Je n?ai pas d?espoir de raccrocher la chartreuse comme je voulais en début de vol : On vole déjà depuis ~6 heures et tous les endroits clef sont bouchés par des cunimb en fleurs. Je voulais rentrer par l?intérieur des bauges. Ça sent la vache assurée tellement le cunimb du Margériaz est noir. Le chmein du ertour se fera par devant (Revard, Sire..). Je ne tente pas d?attirer Steph qui me semble être bien fatigué déjà du périple accompli. Je garde espoir d?aller jusqu?à la savoyarde au pire je vais viser au moins la gare de Chambéry.
Un dernier thermique. Steph part en direction du Roc des B?ufs suivi par Dom. Steph plonge, Dom fais une belle frontale devant mes yeux ébahis. Ça c?est fait. Je fais un dernier tour. Je suis à 2100, je retraverse le pont de l?Abîme. Je raccroche la montagne de Bange au niveau de la falaise du bas et met un peu de temps à trouver la pompe. C?était peut être une bêtise sans nom ? Non, ça y est j?ai trouvé un petit truc Sourire que je perds presque aussitôt Pas content mais au moins ça me permet d?avancer. Dans la combe après le plateau ? je ne parviens pas non plus à exploiter le thermique. Enfin j?ai quand même repris 300m mais c ?est largement insuffisant par rapport aux plafs qu?on avait tout à l?heure et surtout ça ne me mènera pas bien loin. En fait ça me permet de rejoindre encore les aiguilles au dessus de Saint Offenge où je monte un peu au dessus du relief Pas content pas encore assez. Encore un thermique et je pars vers le Revard. Je suis bas mais de toute façon je ne trouve rien, le soleil commence à baisser sur l?horizon. Ça ne sert à rien de s?éterniser ici. J?essaye de trouver la trajectoire la plus rusée possible pour perdre le moins de gaz possible? mais je suis encore contré par le vent. Ce n?est quand même pas possible d?être contré à l?aller et au retour
Je rejoins la tour des ébats ? très bas et sans rien trouver non plus. Je joue sur une compression dynamique pour regagner quelques mètres puis j?avance encore. De toute façon ici je ne trouverais rien de mieux et au pire je vais me poser à la vache de Montcel, de toute façon je n?ai jamais réussi à boucler le retour ici. Me suis toujours posé au mieux à Montcel. J?avance. Je vois au loin Mouxy. Au pire, je prendrais le train à Aix au lieu de Chambéry, sauf que je veux encore me battre et que si je continue je n?aurais plus de dégagement autre que la forêt. A ce moment je reprend espoir parce qu?un rigide me passe au dessus en longeant le relief vers Mouxy. Bon, faut avouer qu?il est plus haut et a une bien meilleure finesse que moi, surtout dans la brise qui me contre bien comme il faut. Mais ça me suffit pour reprendre la gniak. Une dernière arrête à passer. J?appuie sur les barreaux pour la passer. Au moment de la passer je relâche et applique du frein pour bénéficier de la compression. Je gagne quelques mètres et j?exploite encore quelques vapeurs pour regagner quelques mètres. Me voilà au pied d?une falaise avec un appui dynamique favorable ? et ?. C?est repartiiiiiiiiiiiii je monte vers le Revard dans les pierriers. Je fais attention à ne pas trop me rapprocher de la ligne électrique et je monte jusque devant le décollage du Revard. Je queute la fin de l?ascenseur, je suis reparti pour manger du kilomètre. Mince je regarde devant, il fait nuit noire. Le cunimb du Margériaz débouche largement sur Chambéry. Visiblement y a un truc monstrueux qui déborde soit de la chartreuse soit de Belledonne. Les deux ont complètement éteint le soleil. Il fait nuit noire à la croix du nivolet (il commence déjà à faire sombre là où je suis et ça monte).

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« Répondre #6 le: 30 Avril 2007 - 11:03:06 »

Les oreilles ? Les oreilles ! Je suis un mickey
Je croise encore deux ailes qui fuient vers le nord et moi, je suis tout seul à aller vers de trou noir. J?affiche les oreilles, je ne passerais pas par le croix du Nivolet. Je prends l?axe du relief du bas et aux oreilles accélérées ça zérote voire ça monte légèrement. Je passe aux grandes oreilles. Elles ne sont pas faciles à tenir avec la fatigue. J?hésite a enquiller une man?uvre de descente et ne plus pouvoir rejoindre l?atterro de Vérel ou bien garder ma trajectoire actuelle et risquer l?aspiration. Je garde ma trajectoire : je contrôle encore les choses. Grandes oreilles accéléré, je colle au relief du bas (et toutes les combes / arrêtes) pour à la fois bénéficier du gradient qui me fais avancer un poil plus vite (enfin qui freine moins fort) et qui doit aussi jouer dans le sens vertical. Et puis les turbulences me permettent de perdre encore un peu d?altitude. Toutes les fumes de la vallée sont couchées en sud. L?attero peut être sport dans ces conditions. Je vois des gens en train de plier leurs ailes. Il faut que je me dépêche aussi pour qu?un d?eux me prenne en stop jusqu?à la gare.
Un premier 3-6 aux oreilles ? trop prés des arbres pour être maintenu bas. Je me décale en vallée. 3-6 aux oreilles jusqu?à une altitude raisonnable puis posé dans les règles.
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« Répondre #7 le: 30 Avril 2007 - 11:38:55 »

Quel récit !!
 +1 au karma

Tu pourrais mettre ta trace dans le fil pour qu'on puisse suivre en parallèle ?
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« Répondre #8 le: 30 Avril 2007 - 11:59:25 »

le kmz moulinette est

l'IGC est
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« Répondre #9 le: 30 Avril 2007 - 12:22:03 »

 bravo Superbe récit, et quelle belle trace... à t lire je me dis qu'il en faut quand meme ! bravo  bravo
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Mathieu
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« Répondre #10 le: 30 Avril 2007 - 12:33:13 »

Excellent ce récit! Il m'a bien tenu en haleine.  +1 au karma bien mérité
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« Répondre #11 le: 30 Avril 2007 - 13:14:37 »

Un jour, je volerais comme ca aussi !!!
 pouce  Merci de nous le faire partager  +1 au karma
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« Répondre #12 le: 30 Avril 2007 - 13:24:54 »

 bravo  bravo  bravo
génial ce récit bravo, avec de belles analyses
on a bien raté notre coup ce jour la en partant trop tard, c'était déja très chargé sur le vercors  clown
le grand veymont c'est pour faire une balise ou c parce que ça passe pas direct gresse / les deux soeurs?

superbe vol encore bravo!  +1 au karma
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« Répondre #13 le: 30 Avril 2007 - 13:29:34 »

Pfiou... Je m'étais dit que je ne le lirai pas au boulot... Et j'ai mis un doigt dedans et paf, j'ai tout lu très heureux Chouette récit ! +1 au karma !!
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« Répondre #14 le: 30 Avril 2007 - 13:34:40 »

 bravo  bravo  bravo  bravo
jolie racontage: je connait l'histoire (ben oui forcément) et j'ai quand mâme tout lu jusqu'au bout
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gnak! gnak! gnak!
piwaille
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« Répondre #15 le: 30 Avril 2007 - 13:36:38 »

le grand veymont c'est pour faire une balise ou c parce que ça passe pas direct gresse / les deux soeurs?
ben ... quand ça passe direct gresse -> 2 soeurs c'est que tu es mégà à la bourre.... faut de bons plafs, mais ça peut le faire. Le trajet "classique" c'est de passer par le crêt de la Ferrière ... mais c'est beaucoup moins beau et ça fait pas une belle balise au sud.
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moule
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« Répondre #16 le: 30 Avril 2007 - 13:57:52 »

Bravo Piwaille  -1 au karma  ça reflete bien ce que l'on a vécu.
A pluche
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« Répondre #17 le: 30 Avril 2007 - 14:46:56 »

Trop fort ce Piwaille, j'ai tellement poussé sur le barreau tout le long du récit que j'ai des courbatures Shocked ..

Bel effort littéraire, je dis:  +1 au karma

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Pascal
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19.07.1986: Turbo 7 caissons: 1er vol aux Brasses avec Tuaz, Bétemps et Bosson, "les Choucas" Mieussy (merci à eux pour tant de bonheur..)
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« Répondre #18 le: 30 Avril 2007 - 15:01:19 »

Citation
mais les reliefs après sont vierges et immaculés. La neige est encore bien présente et joue avec les cailloux pour rajouter encore au contraste des paysages.
quel poete ce Piwaille   Pas content    Mr. Green  bravo    +1 au karma
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« Répondre #19 le: 30 Avril 2007 - 15:21:15 »

on a bien raté notre coup ce jour la en partant trop tard, c'était déja très chargé sur le vercors  clown
T'inquiète gwen, la prochaine fois que tu viens, on pose en suisse !  clown
(je suis retourné à gresse ce samedi, et je suis arrivé au grand veymont... mais pas réussi à le raccrocher -manque de niak-... ptet la prochaine fois ? Clin d'oeil )
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moule
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« Répondre #20 le: 30 Avril 2007 - 16:25:42 »

Bravo Piwaille  -1 au karma  ça reflete bien ce que l'on a vécu.
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Honte à moi je me suis gouré d'émoticone je voulais dire  +1 au karma
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Steph Chaparon
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pourvu qu'ça dure !


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« Répondre #21 le: 30 Avril 2007 - 17:47:20 »

Exxxelllent !!!

bravo aux 3 compères pour ce vol, et bravo Piwi pour ce super récit !!!
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Steph

ça plane pour moi !
sam
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« Répondre #22 le: 30 Avril 2007 - 18:18:15 »

salut piwaille

bravo pour le vol et le récit

ce week end je suis passé aussi par le grand brisou vers le gd veymont, et je me suis bien fais tarter la geule la bas, j'avais l'impression que du sud et qq fort thermiques venaient du coté sud est de la crete (coté mt aiguille), et que de la brise plus faible venais de gresse. Ne sachant que choisi je me tenais au dessus de la crete, mais y'avais de gros cisaillement verticaux, avec des sensation du style plus rien dans l'élévateur droit pendant 1/4 de seconde. Evidement je me suis pris une petite fermeture (j'avais un peu de gaz pour gerer), mais le plus embettant dans ces moments là c'est l'impression de pas tout comprendre ce qui se passe. au finale je suis monté dans un termique tegneux que j'ai lacher (peut etre trop top) pour allez voir plus au nord sous le veymont (ça bougai encore), puis plus au nord c'était mieux.

Peux tu me donnner ton avis sur ce qui se passe dans ce coin?

merci!
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« Répondre #23 le: 30 Avril 2007 - 18:29:33 »

Monsieur Piwaille ,
Quel récit !
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« Répondre #24 le: 30 Avril 2007 - 19:37:16 »

 1  avec Sam (qui a omis de dire qu'il s'est vaché au même endroit que moi Samedi ! Clin d'oeil )
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