je me pose encore des question sur ma motivation.
Avant, la curiosité, le challenge technique et humain. Et croyez-moi le challenge de l'assistant n'est pas rien.
Au début, l’excitation, l'engagement du départ et la délivrance du "ça y est tu es dedans et t'as plus le choix"
Au milieu, des fois tu te demandes vraiment pourquoi t'es là.
A la fin, tu te poses plus de questions, t'es dans le rythme et tu "pourrais" (hahaha) continuer comme ça forever... (enfin, jusqu’à ce que tu claques en fait).
Et puis à froid. Tu as appris tellement de choses sur ton pilote, sur toi même, sur la météo, l'aero, les équipes, le mental dans l'effort, le manque de sommeil, l'angoisse de voir ton pilote écroulé de fatigue à tel point que tu crois qu'il va plus se réveiller, la gastronomie de butagaz au bord de route, la bière d'apéro qui devient infiniment meilleure qu'en temps normal, la solidarité, l'ambiance, les clins d’œils, la souffrance physique, le ton qui monte ou qui descend, les sourires et les soupirs de soulagement, les courses entre ton pilote qui s'en va et toi qui retourne près de ton camion... pfew, tellement de choses...
la question de Patrick ne m'était pas adressée, mais j'y répond quand même.
Pour moi l'airtour, ça a été une extraordinaire expérience sans précédent.
3 mois plus tard, [...] c’est une montagne de souvenir et d’émotion qui revient d’un bloc.
et pour les stats : +1500km de route au compteur du camion.