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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Pourquoi la Bionic est un flop?  (Lu 141595 fois)
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Fred McTwist
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Mais tire sur la ficelle!!!


« le: 14 Octobre 2008 - 19:32:52 »

En relisant un vieux parapentemag (N°90, octobre-novembre 2003!!!) je suis tombé sur un article traitant du concept bionic comme la solution de demain.
Il en suit une longue série d'arguments allant des avantages de la voute, à la forme des plumes, l'ouverture du bord de fuite, etc....et partant du fait que l'objectif est de ressembler le plus possible à un oiseau, ça me semblait pas complètement pourri comme idée hein ?
Parap.mag sponsorise à fond cette initiative car à cette époque il me semble comprendre que le 1er proto venait à peine de sortir et que les concepteurs cherchaient un constructeur.
Parcontre, à distance de 5 ans et la timide arrivée de la bionic 2 (il y a 2-3 ans + ou -), personne n'a semblé trouvé d'intérêt pour cette aile, à commencer par le public.
Les concurrents, ou potentiel constructeurs, ne semblent pas nonplus avoir étaient séduits.
Enfin, je me souviens d'1 autre parapente Mag dans lequel Lami essait la bionic 2, et il ne me semble pas que l'avis ai été des plus flatteurs. En particulier je me souviens de critiques sur le manque tension de la voile (probablement un travail de voilerie perfectible).

Et vous?...c quoi votre opinion, votre expérience et votre retour sur cette aile?
Juste une question business ou un vrai loupé technique?
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mieux vaut avoir des souvenirs que des regrets
manu
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« Répondre #1 le: 14 Octobre 2008 - 19:57:47 »

J'ai eu une assez brève aventure avec le projet bionic à ses débuts (bien failli voler avec... C'était en tout cas le but). Si ça ne s'est pas fait, c'était purement marketing et commercial. Donc pour ma part, si je me suis complètement désintéressé du projet, c'était bien dans pour une raison business... Mais je ne peux pas dire que mon expérience personnelle soit le reflet de la réalité pour tout le monde. Chacun aura ses propres raisons. Ceci dit, si son discours a été le même avec moi qu'avec les autres, j'imagine bien que je ne suis pas le seul à m'être pensé qu'il voulait le beurre, l'argent du beurre et la crémière Clin d'oeil
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frigorifix
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WWW
« Répondre #2 le: 14 Octobre 2008 - 20:28:48 »

testé une fois ... pas aimé, ne tourne pas ! (enfin pas aussi vite que je le souhaite !)

par contre ils se sont bien engagés dans le speed et là c'est des sacrés bonnes voiles !
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paul
Invité
« Répondre #3 le: 14 Février 2010 - 00:37:40 »

= Prise de contact avec la Bionic 2 taille L chargée à 100 kg en juin 2004 =

Sellette AIRBULLE COOL AIRBAG (sellette école, points hauts),  écartement des axes des maillons réglé à 44 cm, buste droit

Deux vols en conditions thermiques 3 à 4 m/s maximum, pour un total de peu plus d’une heure et demi autour de Bagnères de Luchon : site d’Oo en milieu d’après midi puis Super-Bagnères en fin de matinée.

Le gonflage face à la voile dans la brise de pente est facile.

Je n’ai pu le temps d’apprécier le gonflage par vent nul et pente faible

La voile apparaît tout de suite très stable et amortie, montant sans brusquerie ni développer beaucoup de portance aux incidences élevées.

Les commandes peuvent être enfoncées en limite de débattement pour temporiser une certaine tendance au dépassement si le pilote tarde à accompagner la voile sitôt son incidence nominale atteinte : la prise en charge vient alors rapidement.

L’impression ressentie lors du gonflage est immédiatement confirmée par une prise de vitesse franche au relevé des mains dans la course d’élan, sans mouvements parasites en tangage ou en roulis.

Les premières ascendances rencontrées introduisent tout de suite le comportement paradoxal induit par cette architecture : la sellette transmet au pilote le travail indépendant de chaque demi-aile, chacune s’élevant à tour de rôle, pratiquement sans oscillations en roulis, un peu comme si celles-ci étaient reliées entre elles par deux biellettes articulées.

Enfoncer alors progressivement une commande à partir de la position bras haut ne produit pratiquement qu’un ralentissement : il est effectivement plus efficace de tout d’abord ralentir franchement avant d’inscrire l’aile en virage en combinant enfoncement franc de la commande intérieure (débattement long) et un relâché dosé de la commande extérieure.

En virage, l’aile affiche toujours sa spécificité dans la façon dont elle retransmet l’évolution de sa répartition de portance à travers la sellette : les fesses du pilote pompent sur une faible amplitude et il faudra se concentrer sur ces sensations pour trouver le bon régime de vol performant en virage, ce que ne facilite pas des commandes devenues lourdes à basse vitesse, sensation accentuée par une position plus basse que la moyenne qui incite rapidement à trimer les commandes en différentiel, avec un tour de main à l’intérieur.
Une fois ce virage établi, on aura tout intérêt à caler ses doigts dans les élévateurs et sous les sangles du harnais car la montée en thermique ne nécessitera plus qu’un classique accompagnement à la sellette pour recentrer ou ovaliser : l’aile semblant sur des rails ne va pas tarder à rejoindre le plafond dans un confort qu’il est le moment de goûter.

Je crains là que les pilotes nerveux ne restent sur leur faim. Car il est rapidement évident qu’il est stérile de vouloir contrarier le virage naturel de cette aile. Toute action intempestive aux commandes produit peu d’effet et n’aboutit qu’à altérer son très bon rendement en ascendance : pour les fantaisistes, c’est retour immédiat à la raison ou grosse déception, l’aile sur-pilotée stagnant alors dans le milieu de la grappe.

Volontairement brutalisée, la voile affiche toujours une grande tolérance : le décrochage des plumes s’initie progressivement et on ne perçoit pratiquement pas leur recul si l’on n’a pas l’œil dessus à ce moment là.
Cette grande tolérance peut tenter le pilote instruit : il est effectivement possible de jouer avec les basses vitesses pour cerner un thermique étroit en jouant avec le décrochage de la plume intérieure. L’aile accepte alors de tourner très court lorsque l’on provoque des quarts, voire des demi-tours en marge du second régime de vol. La progressivité de ces phénomènes et la tolérance de l’aile à ces écarts de pilotage est remarquable, incitant à abuser de ce procédé. L’aile reste homogène, voulant toujours aller de l’avant en dégradant sa finesse sans abattée ou glissade intempestive, reprenant immédiatement un virage plus académique au relevé des commandes.

Attention toutefois à ne pas tricoter ainsi trop près du sol : l’amortissement et la forte stabilité de l’aile peuvent se conjuguer pour vous faire consommer quelques mètres de trop dans le gradient de la pente (ou lors d’une approche maladroitement tarabiscotée par votre serviteur pour cause de conflit en approche détecté trop tard sur l’atterrissage urbain de Saint-Mamet (Luchon), champ baigné dans une brise thermique tourbillonnante causée par les bâtiments qui chaque année le serrent de plus près : tassement du genou pour moi, hors terrains dans tous les sens pour de nombreux pilotes dans les minutes qui ont suivi, dont une nième traversée de la clôture du centre de vacance mitoyen dans un grand fracas, heureusement sans trop de bobo cette fois, pour une élève qui a évité les murets et les poteaux métalliques).

Une finale comme à l’école, longue et stable, est d’autant plus conseillée que toutes les qualités de l’aile s’expriment dans son plané final et la douceur de son arrondi à l’atterrissage.

Le comportement en 360 est tout aussi académique : stable spirale, l’aile engage docilement vers le sol jusqu’à des taux de chute et des accélérations très élevés. La sortie se contrôle tout aussi aisément en agissant simultanément sur les deux commandes, en un peu plus d’un tour et avec un confort digne des meilleures ailes de début de carrière.

Oubliez les oreilles : difficiles à obtenir, la plume étant très stable. Elles nécessitent d’initier la manœuvre avec deux suspentes par côté et semblent sensiblement ralentir la voile (sensation que je ne peux confirmer par une mesure). Elles sont avantageusement remplacée par l’invagination.

Cette commande permet de concilier les avantages des oreilles sans leurs inconvénients : les commandes restent efficaces et la voile conserve une bonne pénétration en maintenant sa vitesse sur un plan de descente dégradé malgré des mouvements assez amples dans l’envergure et des oscillations des bouts d’aile dans la turbulence.

Elle demande toutefois de la patience et une certaine anticipation dans sa mise en œuvre. Le débattement de cette commande contraint en effet à de nombreuses brassées sur un taquet-coinceur plus courant en voile ou sur une commande pour étarquer un delta (peut-être la commande de l’accélérateur pourrait-elle être mobilisée pour cette manœuvre et permettre de se passer du mouflage). Cela fait aussi une commande de plus à gérer et un risque de plus de clé dans le suspentage lors d’une visite prévol négligée ou après avoir affalé la voile en vrac sur un pré-gonflage façon rodéo (expérience passée malheureuse avec le mouflage de stabilo sur une aile allongée).

Conclusion de cette prise de contact :

Si vous n’avez pas été gêné en vol par les exclamations des pilotes fondant vers vous pour profiter de l’esthétique incomparable de la BIONIC, plaisir dont est malheureusement privé son pilote, il ne vous restera plus qu’à compter sur sa tenue aux UV pendant le temps que vont passer ses admirateurs à arpenter autour et à palper celle-ci pendant quelle ondule au sol dans la brise.

Confort + Rendement : c’est assurément une réussite. Il reste pour l’instant à s’accommoder de son mode d’emploi, en particulier lorsque l’on sort de voiles plus réactives et plus légères aux commandes, ou bien à tomber dedans quand on est petit (bientôt une voile plus typée école ?).

Je crains en effet qu’en l’état elle ne dissuade les pilotes en début de carrière par sa complexité et la rigueur imposée par ses performances, mais aussi qu’elle ne rebute des pilotes plus expérimentés qui auront tendance à la sur-piloter, à la limite de la frustration de sentir à quel point cette voile fait tout très bien toute seule (tiens, cela m’inspire une proposition de nom de baptême pour la prochaine voile biplace : Amazone !).

Le débattement long des commandes nécessaire au pilotage n’est pas une gêne pour moi qui suis accoutumé à voler avec un tour de main en ascendance. Mais c’est un problème d’école qui sera encore longtemps débattu.

J’espère donc que cette aile déjà remarquable évoluera vers un comportement plus convivial en virage et moins d’effort aux commandes pour satisfaire un plus large éventail de pilotes.

Il me semblerait intéressant d’essayer :
->de concevoir un système permettant de coupler à volonté la commande d’invagination avec l’accélérateur (ce qui permettrait de bénéficier de la puissance des jambes pour supprimer les accessoires d’accastillage dans le suspentage)
et plus classiquement :
->de disposer des anneaux sur le bord de fuite pour froncer celui-ci avant le point d’inflexion de la plume pour rendre l’effet de la commande plus homogène dans son débattement
->de piquer le nez du profil en plume, même si cela réduit un peu la tenue de cette plume en turbulence (- 10 mm sur les A3, suspente basse pour commencer à dégrossir le réglage avant d’affiner en répartissant la valeur sur les suspentes hautes) pour accompagner l’effet d’une commande plus intrusive


= Epilogue =

Voler en BIONIC était une expérience marquante, et pas seulement pour l’ego.

J'ai craqué pour elle, l' "Aile" et possède une des dernières version produites, surdimensionnée en tissus et en diamètre de suspentes, digne d'un biplace

J'ai pu en améliorer la manoeuvrabilité en déterminant une solution de calage plus conviviale en plume et en allégeant le cône de freinage au centre de l'aile

Elle dégrade moins ainsi modifiée son énergie sur les mouvements pendulaires, offre une meilleure ressource à l'atterrissage et un comportement plus "classique" en virage sous une charge alaire au dessus du maxi autorisé par la voile <110 kg contre 85-105 pour la plage recommandée>

C'est à mon sens le seul vrai "collector" de l'histoire du pararente : à réserver aux esthètes instruits, façon vieux loup grisonnant qui accepte avec sérénité de se faire passer au dessus par les jeunots de la dernière portée équipés en voiles écoles sur des sites patinés, mais qui jouit encore du confort de leurs cavalcades solitaires sur des thermiques sauvages de crêtes beaucoup moins fréquentées

paul
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« Répondre #4 le: 14 Février 2010 - 09:05:35 »

Et vous?...c quoi votre opinion, votre expérience et votre retour sur cette aile?
Juste une question business ou un vrai loupé technique?

La conception zoomorphique (= qui ressemble aux oiseaux) a un côté séduisant pour l'esprit épris de naturalisme, mais j'avoue être personnellement un peu sceptique.

Si les oiseaux ont certainement des choses à nous enseigner, les concepts ont en général besoin d'être assimilés pour ensuite déboucher sur des solutions techniques assez différentes, les contraintes n'étant pas les mêmes.
Prenons par exemple les début de l'aviation. Clément Ader a inventé l'Avion (du Latin Avis = oiseau). Son avion était fortement inspiré de la chauve-souris. Les frères Wright, marchands de bicyclettes, avec un esprit technique et pragmatique, ont fait véritablement décoller l'aviation en s'écartant du zoomorphisme. L'aviation moderne a digéré les concepts zoomorphiques et les avions d'aujourd'hui ne ressemblent que de très loin à des oiseaux ou chauve-souris.

Autre concept séduisant pour l'esprit, mais qui n'a pas connu de franc succès : la cage Darlet. Si les avantages en performances et usabilité avait été probants, la cage se serait rapidement répandue. Force est de constater que cela n'a pas été le cas. En revanche, j'imagine qu'on doit pouvoir apprécier la sensation de virage "coulé" qu'elle doit procurer.

Malgré mon scepticisme, je ne demanderai que de changer d'avis si j'avais l'occasion d'essayer une Bionic, ne serait-ce que par curiosité (et j'aimerais bien essayer la cage aussi !).
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« Répondre #5 le: 14 Février 2010 - 09:35:36 »

Y a eu une Bionic dans la vallée pendant 3 ans. quand une voile nouvelle arrive sur le site il y a une phase d'observation à l'issue de laquelle plusieurs tendances peuvent se dégager, ça va de "elle troue le cul cette voile faut que j'essaye" à "bof" en passant par "ouais pas mal, faut voir" ou encore "ouais elle troue le cul mais c'est trop chaud pour moi"
Par exemple la boum sport, l'Aspen3 et la Mantra 3 sont ou ont été dans la première tendance. La Bionic clairement dans l'indifférence...
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« Répondre #6 le: 14 Février 2010 - 09:41:51 »

La conception zoomorphique (= qui ressemble aux oiseaux)
Vous aviez bien sûr rectifié:
zoomorphique = qui ressemble aux animaux.
('"qui ressemble aux oiseaux" devrait se dire "ornithomorphique").
grrr.
« Dernière édition: 14 Février 2010 - 09:47:08 par marcus » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
paul
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« Répondre #7 le: 14 Février 2010 - 10:29:48 »

Pour pilotes responsables qui posséderaient encore une Bionic 2 et auraient curiosité et compétence nécessaires pour évaluer ces évolutions et nous faire connaitre leur propre appréciation, je joins à ce post :
1/Plan de suspentage de la Bionic 2 TE <source concepteur - non labellisée>
2/Plan de l'Evo évoquée précédemment <NON APPROUVEE par le concepteur et... encore moins labellisée Fou >

[Fichier joint supprimé par l'administrateur]
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paul
Invité
« Répondre #8 le: 14 Février 2010 - 10:31:13 »

= VIDEO =
Journée de testing chez SURFAIR à ARBAS <31-Pyrénées Centrales>
http://www.youtube.com/watch?v=AumKdRQdL3o
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Zebigbos
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« Répondre #9 le: 14 Février 2010 - 10:53:52 »

Salut
C' est vrai qu'on n' en voit pas beaucoup dans le ciel de Bionic
Je l' ai pas essayé, mais vu l' essai de Paul elle est atypique aussi pour le pilotage, je crois que les parapentistes en general n' aiment pas sortir du lot et preferent souvent prendre l' avis de la majorité pas silencieuse pour le choix de leur nouvelle aile, ce qui ellimine d' office les produits differents ( même moi je l' ai pas essayé, pourtant j' aurais pu demander, je me range donc aussi dans la même catégorie  Embarass&eacute; )
Par contre il y a des petits elements de la Bionic que l' on retrouve aujourd'hui sur d' autres ailes
Comparez les plumes qui relevent de la BBHPP aux plumes de la Bionic, y a comme un air de famille
La quille centrale de la Zulu reprend aussi une partie du principe de la forme de Bionic
L' evolution des machines volantes est lente, mais parfois ponctué de trouvailles originales, qui apportent aux autres plus tard
A +
Bons vols..... enfin si ça vole!!!  Pleure
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paul
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« Répondre #10 le: 14 Février 2010 - 12:21:27 »

Photo illustrant les renforts de la quille permettant l'emploi de la commande centrale pour réduire la surface projetée sans risque de fluage de la structure

[Fichier joint supprimé par l'administrateur]
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surfair
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« Répondre #11 le: 14 Février 2010 - 12:26:28 »

Etonnant que la Bionic intéresse encore le public !
Ce que je peux dire c'est que c'est une aile à 6 d'allongement (on a tendance à l'oublier) mais amortie, peu tendue et tranquille et surtout qui vole (vitesse et plané) comme une DHV 2 dernier cri !
Le reste qui a été dit, sensations de vol, virage, est exact.
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Robou
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« Répondre #12 le: 14 Février 2010 - 13:53:54 »

Si les oiseaux ont certainement des choses à nous enseigner, les concepts ont en général besoin d'être assimilés pour ensuite déboucher sur des solutions techniques assez différentes, les contraintes n'étant pas les mêmes.
Prenons par exemple les début de l'aviation. Clément Ader a inventé l'Avion (du Latin Avis = oiseau). Son avion était fortement inspiré de la chauve-souris. Les frères Wright, marchands de bicyclettes, avec un esprit technique et pragmatique, ont fait véritablement décoller l'aviation en s'écartant du zoomorphisme. L'aviation moderne a digéré les concepts zoomorphiques et les avions d'aujourd'hui ne ressemblent que de très loin à des oiseaux ou chauve-souris.

Intéressante idée, mais je ne suis pas tout à fait d'accord.
En effet, le premier avion était inspiré d'une chauve-souris...qui n'est pas un oiseau ! Elle bat des ailes et je n'en ai jamais vu planer.
Ainsi, en profilant les ailes, les frères Wright se seraient rapprochés de "l'ornithomorphisme".



Sinon, pour donner mon avis :
La Bionic est arrivée trop tôt. La preuve, Ozone ne commence que maintenant à la rattraper avec  les winglets.
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« Répondre #13 le: 14 Février 2010 - 15:29:17 »

Citation
La Bionic est arrivée trop tôt. La preuve, Ozone ne commence que maintenant à la rattraper avec  les winglets.

Harffff...
La je trouve que tu es gonflé!
Parce que la Bionic personne n'a jamais eu besoin de la rattraper tout simplement parce qu'elle n'a jamais eu d'avance. 6 d'allongement et je lui tournais autour avec Kaïkaï, pareil pour toute bonne voile équivalente, Aspen, Sigma6. Même Lluna ne craignait pas la Bionic que ce soit en thermique ou en transition. Alors on peut toujours tester des concepts nouveaux mais dire qu'ils ont de l'avance jute parce qu'ils sont originaux, non à mon avis.
D'ailleurs la communication grandiloquente qui à l'époque a été faite autour de la Bionic a certainement nuit à sa diffusion: la sureté d'une voile école et les perfs d'une Boomerang, bien sûr bien sûr... et moi je suis La Callas!
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« Répondre #14 le: 14 Février 2010 - 18:00:54 »

Il y en avait une qui tournait à st hil il y a quelques temps, et son propriétaire n'a jamais caché qu'il n'était pas impressionné par ses perfs !
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« Répondre #15 le: 14 Février 2010 - 18:06:00 »

Je dis pas que c'est une bonne voile, mais que trop d'idées originales d'un coup, ça ne plait jamais.
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« Répondre #16 le: 14 Février 2010 - 18:20:06 »

Il y en avait une qui tournait à st hil il y a quelques temps, et son propriétaire n'a jamais caché qu'il n'était pas impressionné par ses perfs !

Je pense surtout que ce sont les propriétaires de Bionic qui ne sont pas impressionnants par leurs perfs...
Parceque je maintiens : j'ai toujours une Bionic 2 M qui traine et je me mets sans aucun problème à la lutte côte à côte en aérologie réelle avec, mettons, une Factor et en vitesse et plané, je n'aurai aucun souci.
En maniabilité bien sûr, ça n'a rien à voir.
J'ai eu l'occasion à l'époque de prêter ça à un ou deux bons pilotes qui ont circuité sur le site épatés par les perfs de l'aile. A sa sortie, pour la catégorie elle était en effet en avance, mais à ce moment-là des ailes à 6 d'allongement il n'y en avait pas beaucoup non plus.
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« Répondre #17 le: 02 Mai 2010 - 09:42:34 »

Pour ceux qui ne sont pas trop rebutes par des courbes aeronautiques, il y a un document interessant par ici : http://cra3y.olympusclub.pl/rapport-final.pdf

J'aime bien le concept de la Bionic+, ca commence a vraiment ressembler a des vrais ailerons (winglets) qui permettraient de vraiment reduire la trainee induite. Mais il ne serait pas possible de maintenir la tissu en tension par le suspentage  parceque la portance et la suspente tireraient tous les deux vers le centre de l'aile (voir l'annexe du document). Si je ne me trompe pas, la BBHPP n'avait pas de suspente de stabilo, donc on peut peut-etre s'en passer completement et se contenter de la surpression interne de la voile.

En tout cas le V central de la Bionic ne semble pas avoir un interet evident.
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paul
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« Répondre #18 le: 01 Août 2010 - 12:01:43 »

Bonjour
Le set-up décrit précédemment pour les Bionic L SE
< Bionic2L_TE_Evo_PPL_Lining_Ed2008_08_03rd.jpg >
a trouvé pour moi sa raison d'être avec une dernière évolution consistant à raccourcir de 10 mm les A1 : 5500 devient 5490
Le résultat obtenu est de mon point de vue pleinement satisfaisant : sans en altérer le concept, il met en valeur ses qualités en gommant ses principals défauts
Tout d'abord, les virages sont correctement coordonnés à tous les régimes de vol, ce qui n'est pas le cas d'origine (versions SE et TE comprises)
Ensuite, comportement au sol et à l'atterrissage restent dignes d'une voile école avec maintenant un arrêt plus franc en fin de freinage, toujours sans ressource massive.
Mais la plus spectaculaire amélioration est bien la stabilité des voutes et le comportement en tangage sur l'ensemble de l'envergure.
L'aile transmet un sentiment de meilleure cohésion et ses mouvements de tangage sont plus en phase avec la masse d'air, que ce soit en thermique où les plumes mordent franchement sur de courtes oscillations en lacet (sans que cela ne devienne inconfortable ) ou en turbulences où la voile conserve plus facilement son allure, sa  vitesse augmentant rapidement après chaque élévation d'incidence. Les informations que transmet l'aile au pilote sont plus rapides et plus franches, lui permettant d'être plus en phase avec la masse d'air, élevant d'autant son efficacité.
Du point de vue des performances, cette dermière modification (raccourcissement des A1) a légérement augmenté la vitesse bras haut, de 1 à 1.5 km/h, ce qui qui laisse à penser que la finesse doit avoir été légérement altérée à cette allure, la finesse max devant correspondre à un très léger abaissement des commandes.
Si vous possèdez encore une des rares Bionic L volante et êtes un pilote instruit, entrainé et curieux, ne manquez pas d'essayer ces peu couteuses mais gratifiantes modifications et à nous faire connaître leur propre sentiment.
J'ai pour ma part rempli mes objectifs : amener cette aile esthétique et originale à un niveau de convivialité mais me permettra de la conserver longtemps grâce à son suspentage bas renforcé sur des diamètre dignes d'un biplace et ses suspentes hautes en solide dyneema gainé. Cela tombe bien car le budget familial a maintenant d'autres priorités bisous 
Je profite de ce post pour inviter les propriétaires de Bionic à se faire connaître : il sont membres de fait d'un club très fermé trinquer

English version :  see http://www.paraglidingforum.com/viewtopic.php?t=31519
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Parapente Samoens
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« Répondre #19 le: 01 Août 2010 - 23:08:09 »

Après avoir essayé une bionic à sa première commercialisation j'avais été fortement déçu par ses performances et par sa maniabilité très relative. J'en avais parlé avec Olivier Caldara qui n'était pas un modèle d'ouverture. Il m'a simplement expliqué que j'avais tord, que je ne connaissais rien au parapente et que dans 5 ans tous les parapentes auraient une forme "bionic".

Cela fait bien 10 ans et la réalité a démontrée qu'il se trompait.

Un parapente avec une forme pure se rapprochant du planeur est ce qui vole le mieux actuellement. (les planeurs fument largement tous les oiseaux en performance pure).

Je comprend les propriétaires de bionics, comme les cagistes, voler avec une machine originale en supportant ses défauts les démarquent du troupeau sillonnant le ciel sous une R10.  Clin d'oeil
Un plaisir un peu snob, mais tout à fait légitime !
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FlyingBen
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« Répondre #20 le: 02 Août 2010 - 09:01:46 »

D'ailleurs la communication grandiloquente qui à l'époque a été faite autour de la Bionic a certainement nuit à sa diffusion: la sureté d'une voile école et les perfs d'une Boomerang, bien sûr bien sûr... et moi je suis La Callas!

Maintenant que tu le dis, c'est vrai que ... non, toi t'as quand même de plus belles jambes.

Perso l'univers Bionic ça m'a toujours fait penser à un autre engin qui ne me fut pas étranger : on a beau te prouver par A+B que c'est vachement mieux qu'un parapente classique, ça fait pas mieux quand même, pire ça n'arrive même pas à l'égaler.
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C'est pas la peine de forcer quand on peut utiliser un plus gros marteau et les deux mains !
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« Répondre #21 le: 02 Août 2010 - 09:09:13 »

Un parapente avec une forme pure se rapprochant du planeur est ce qui vole le mieux actuellement. (les planeurs fument largement tous les oiseaux en performance pure).

Ouais, mais bon j'en ai discuté avec un buitre l'autre jour, c'était pas non plus un modèle d'ouverture et il m'a clairement expliqué ou je pouvais me la caller ma performance pure.
« Dernière édition: 02 Août 2010 - 09:17:56 par FlyingBen » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

C'est pas la peine de forcer quand on peut utiliser un plus gros marteau et les deux mains !
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« Répondre #22 le: 02 Août 2010 - 09:12:08 »

Un parapente avec une forme pure se rapprochant du planeur est ce qui vole le mieux actuellement. (les planeurs fument largement tous les oiseaux en performance pure).

Mouais... y'a quand même d'autres paramètres qui comptent, non? Je ne pense pas que les oiseaux approchent l'allongement d'un planeur, ni son état de surface.
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marc
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« Répondre #23 le: 02 Août 2010 - 09:26:02 »

Un oiseau a sans doute d'autres contraintes (garder la chaleur, être mobile, ne pas paraître trop ridicule, etc). Enfin, c'est juste une intuition, moi j'ai pas un BAC+10 en ornithorynque Tire la langue
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poldof
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« Répondre #24 le: 02 Août 2010 - 10:39:00 »

Y parait que certain oiseaux battent des ailes m'enfin j'en suis pas bien sur hein...
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