J'ai volé il y a 8 ans avec une Boléro + (autre appellation de la 2). C'était la voile de mon pote "Pasdoué" et elle était déjà bien amortie par plusieurs saisons en école. Il lui fallait ça pour lui éviter de se tuer trop vite.
En gonflage, je n'avais aucune difficulté hormis la lourdeur de l'engin, lui n'arrivait à rien.
En l'air, tout ce dont je me souvienne est que "cela volait", bien en ligne droite mais en plombant à chaque virage, la faire tourner était un peu compliqué, bref il fallait beaucoup plus qu'un coup de sellette et il ne fallait pas mollir dans la commande.
Mon pote arriva à une conclusion shadok à l'issue d'un raisonnement shadok : "comme je n'arrive à rien, il faut que je change de voile".
Le sens des réalités lui a souvent fait défaut, depuis 20ans que je le connais...
Il prêta sa Boléro "bien rincée" à un de mes copains qui allait à la dune... lequel se goinfra et déclara au retour que la voile n'était pas du tout rincée, qu'elle allait très bien dans le vent.
Avis à ceux qui ont une vieille Boléro invendable : pour voler à la dune ou pour plouffer skis aux pieds, c'est encore un bon outil.
Je n'ai pas volé avec un très grand nombre de voiles mais j'écoute ce que disent les autres et j'ai une excellente mémoire, bref j'engrange des infos, je les recoupe et peu à peu le profil de la chose se fait jour. Il y en a que je n'essaierai jamais, d'autres avec lesquelles j'ai toujours plaisir à faire un vol de temps en temps.
Je n'ai pas essayé les Boléro modernes, n'en ayant pas l'usage, mais si l'occasion se présente je ne refuserai pas de faire un petit vol avec, c'est toujours bon d'apprendre quelque chose.
Je savais que la Masala 2 était une merveille, un copain en vendait une et j'ai immédiatement sauté dessus parce qu'une bonne copine en init allait s'équiper. Quand j'ai volé avec, la Masala 2 m'a donné un énorme bonheur et elle en donne autant à ma copine depuis qu'elle vole avec.
Je sais bien que les voiles évoluent.
J'avais détesté la Tequila 2 et la Tequila 3... et puis j'ai volé avec un gars qui avait une Tequila 4 et qui allait bien en conditions thermiques faibles, domaine où la Diamir excelle. Si les Tequila que j'avais essayées étaient des brouettes, il me parut évident qu'un nouveau concepteur chez Skywalk avait dessiné une voile complètement différente, bien que baptisée du même nom... et que j'essaierai volontiers.