Bye Bye Zeno |
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lereseaudepp: Témoignage reproduit dans Vol Passion. https://federation.ffvl.fr/sites/ffvl.fr/files/vol_passion_n107-dec19.pdf |
wolfd: Hello, Pareil pour moi. Sans être aussi extrême dans mon ancienne pratique, maintenant je prends plus de plaisir a voler juste pour le plaisir en randos et sur site. Loin est le souvenir de passer mes journées sur meteo parapente et passer les journées dans la voiture / sur les decos. |
manchot: Effectivement j'ai lu ce témoignage dans le Vol passion avant de le voir ici. Très bon témoignage et remise en question... je pense qu'il faut des fois se poser et prendre le temps de réfléchir. Je suis très loin d'être dans ce cas car encore débutant mais je vois autour de moi un peu tout cela.... et personnellement je me dis que je veux justement que ça reste un loisir. Merci pour ce partage. Et merci également Flying'enclume pour le questionnaire |
Mme POB: Cette démarche me parle d'autant plus que ce fut la mienne quand j'ai raccroché mon cuir et cessé de courir la France de circuit en circuit, de passer tous les WE loin des miens et d'engloutir dans mes motos mes maigres revenus, en horrible égoïste. Ce fut la même démarche qui me fit renoncer à l'alpinisme de haute difficulté, puis à l'alpinisme tout court parce que je m'emmerdais un peu dans les petites courses "à vaches" que je faisais de temps en temps pendant les vacances. --- Les proches et les enfants méritent mieux qu'une passion égoïste pour une activité sportive de loisir. --- J'arrive à un âge où on se pose d'autres questions, prolongement des précédentes. Je cesserai de voler un jour, c'est certain, mais pour le moment je n'ai plus de contraintes, j'en ai eu de très sérieuses en 18-19 et c'est en train de se régler. Tant que la santé est parfaite, la montagne reste belle. Après, ce sera un beau rêve et de magnifiques souvenirs. :trinq: (j'ai bu pour le 1er de l'An une Westvleteren 12, grandiose) |
ALPYR: Et aussi à relire régulièrement : "Le Vagabond des airs", avec des passages comme Avec le recul j'ai compris. L'ennemi le plus redoutable du vol bivouac est en moi. Il se dissimule sous des traits de caractère, forgés dans des activités sportives et surtout professionnelles. Pendant vingt ans, dans un stress quotidien, j'ai dû me battre, faire preuve d'agressivité, jouer des coudes, gagner pour ne pas perdre ; ma vie était un critérium. Là se cache 1'ennemi. Aujourd'hui je sais que si j'aborde cette aventure avec un chronomètre et des kilomètres dans la tête, je n'ai aucune chance. Pour aller au bout du voyage, je dois trouver une harmonie intérieure ; apprendre à gérer l'aléatoire et le temps, à vivre à leur gré. En ce nouvel an, bonne harmonie intérieure à toutes et tous. |
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