+ Le chant du vario +

Sujette au mal de mer,  je cherche une voile d’occasion EN A.
Laquelle serait la plus appropriée ?

Y a t-il des bateaux plus efficace que d'autres vis-à-vis du mal de mer quand celle-ci  n'est pas d'huile ?

Plus sérieux, le vraies voiles écoles sont peut-être les plus aptes à correspondre à ce que tu semble chercher.

Mais l'élément prépondérant à considérer me semble-t-il ppur ne pas se sentir ballotté est de bien choisir les conditions aérologiques dans lesquelles voler si l'on ne veut pas se sentir tel un fétu de paille au gré du vent.

Puis s'appliquer à apprendre un pilotqge fin et non heurté aide aussi à voler sans trop de mouvements inutiles.

 :trinq:

Merci pour ta réponse.

Mais donc tu voles déjà et tu es malade en vol ?

Plus c'est amorti en tangage, moins le passager est malade généralement, donc je pense que c'est applicable à la pratique solo.

Hello,
Sur le site Ozone :
https://flyozone.com/paragliders/fr/products/gliders/
La voile Moxie est plus facile que la Mojo 6 (pourtant une EN A).
Peut-être que la Moxie est plus amortie / moins sujette à entraîner le mal de mer.

Mais d'occasion, c'est surtout selon son budget, son PTV, et ce qu'on trouve ...

Alors, j'en ai déjà parlé, pour le mal des transports, tu peux essayer la rééducation vestibulaire. C'est remboursé sur prescription par ton médecin traitant et ça se pratique chez un kiné agréé. Tout le monde n'y est, hélas, pas réceptif, mais quand ça marche, c'est radical !
J'étais sujet au mal de mer à en vomir en vol ! Aujourd'hui, je cross pendant plusieurs heures sans même une petite gêne !

Ça va compter un peu en effet que tu dises dans quelles situations tu sais que tu as été malade !

Comme passagère biplace ? Comme élève en premiers vols ? Sous quelles ailes ? Dans quelles météos, aérologies ?
En bateau aussi ? En bagnole ? En bus ?

Mon goût du paradoxe y est peut-être pour quelque-chose mais à priori je ne conseillerais pas une aile qui étouffe trop les mouvements de l'air : les gens que je connais pour être sensibles au mal des transports le sont plus en gros bus qu'en bagnole, plus en Citroën à suspension hydraulique qu'en Twingo, plus en paquebot qu'en petit voilier où le corps doit rester dynamique pour compenser des mouvements francs et sensibles.

Bref, avant d'en savoir plus je dirais de plutôt essayer des ailes vivantes, qui communiquent bien et réagissent clairement à la commande et à l'inclinaison, avec une bonne charge alaire qui tende bien la voile, comme par exemple chez LittleCloud (je ne connais pas le nom des modèles de débuts correspondant à une homologation enA), ou chez MacPara une Aravis, (chez AirDesign une SuSi 4 ?)...

S'il n'y a pas besoin d'avancer dans des vents conséquents ce n'est pas forcément une mauvaise idée d'essayer une monosurface aussi, Ufo2 ou dans ce goût.

Tu voles où ? Tu attends quoi du parapente ?

Tu pèses combien ?

C'est vrai pour les bateaux, c'est vrai aussi pour les parapentes.
Et ça peut arriver dans une aerologie relativement civilisée.

Je suis sujet au mal des transports en général, y compris en vol solo, j'ai fait l'expérience d'ailes moins bien que d'autres.

Je peux uniquement parler de 4-5 modèles de générations et programmes un peu différents (de l'aile de progression à l'aile de cross) avec lesquelles j'ai suffisamment volé pour me faire un avis. Aucune n'était une aile avec un programme école/sortie d'école.

Ta question est délicate, parce que je n'ai pas de tendance générale du genre "plus c'est amorti mieux c'est" ou "telle marque est mieux" qui se dégage par exemple. J'ai eu une Gin qui ne me posait pas de problème et une autre qui a été la pire niveau vomito (bien que formidable par ailleurs). J'ai eu une B de progression très amortie qui n'était pas top, j'ai une C qui allait très bien.

C'est maigre pour tirer des conclusions générales, désolé.

Merci pour vos réponses.
J’avais lu les explications sur la rééducation vestibulaire, ça a l’air efficace en effet !
J’ai le mal de mer comme pilote solo, (et comme passagère de biplace c’est pire).
Tout va bien pour un simple plouf de 15 min sans thermiques.
Mais lors de vols thermiques de 45 min, je suis vite brassée !
Ça m’arrive aussi d’avoir le mal de mer en voiture, comme passagère, ou en bus et en avion.

Serait-il mieux d’être en bas ou en haut de fourchette ? 65 kg, donc PTV 78-80 kg

Haut de fourchette suivant ma "thèse" selon laquelle tout ce qui dilue les sensations actives, franches et directes n'est pas bon pour toi.

Et en lisant que tu sais voler 45 mn en conditions thermiques je ne vois pas bien ce qui te cantonnerait à l'homologation en A. Les pilotes sujets au même souci que toi auront peut-être plus de recommandations précises parmi les ailes en B, comme ça semble être le cas d'ottaflodna .

Salut.
Je suis sujet au mal de mer en bateau, même par petite houle. En parapente ça ne me le fait pas sauf au cas où il faut envoyer des gros wédzés pour reposer au déco et qu'il faille insister très longtemps parceque ça veut pas le faire.
Perso je ne pense pas qu'une recherche sur le matériel change grand chose à l'histoire.
Comme indiqué plus haut, une rééducation aura bien plus de chance d'aboutir. Autre chose importante : le placement du regard. Très souvent ces maux prennent leur origine dans l'incapacité du cerveau à faire correspondre les infos envoyées par l'oreille et celle des yeux. En bateau on tombe bien plus vite malade en cabine que sur le pont. En recherche orl les tests déstabilisent l'oreille (injection d'eau en chambre noire) et ils regardent ce que font les yeux. En vol, es tu sûre de bien placer ton regard vers tes objectifs de trajectoire ?

En plus de regarder pour une voile des plus amortie, regarde aussi du côté des sellettes plutôt stable, avec une ventrale plutôt serrée... Ça évite de se faire ballotté inutilement.

Bon après ça risque de faire un ensemble un peu "fade" si tu combine sellette ultra stable et voile ultra amortie mais bon, il faut ce qu'il faut.