+ Le chant du vario +

D'autant que ça permet de découvrir (en remontant un peu une filière pas très mise en lumière) qu'il s'agit d'une annexe d'un établissement jésuite qu'est le Lycée professionnel du Marais Sainte-Thérèse à Saint-Étienne.

J'aurais trouvé honnête de déclarer d'emblée qu'il ne s'agissait pas d'un établissement public et laïque.

Pour ma part je trouve que les parents qui choisissent de ne pas bénéficier de l'enseignement public pour leurs enfants devraient assumer eux-même le surcoût de scolarité, ce qui n'est déjà pas le cas, alors que dire de leur proposer des loisirs privilégiés (par rapport au public) en faisant la manche sans trop de précisions auprès de passionnés !

Ces établissements privés religieux bénéficient d'abondantes subventions publiques discutables, couvrant les frais de scolarisaté à même hauteur que ce qui est financé par élève dans l'enseignement public, il est donc un peu osé de demander en plus la charité à toute bonne poire pour y promouvoir des loisirs plus couteux qu'ailleurs !

Soit les familles de tes élèves ont les moyens de leurs prétentions (ou des tiennes) soit tu cherches des moyens publics et fédéraux qui puissent concerner tout établissement éducatif affilié à l'UNSS.

Il y a une piste par la FFVL qui essaie de développer son partenariat avec l'éducation nationale dans "éduc'en ciel" il me semble.

Je ne dépenserai pas un centime pour offrir des privilèges à des familles qui ont déjà choisi pour leurs enfants une formule éducative privée antilaïque déjà discutablement coûteuse en deniers publics.

Ho m... m... m... !

J'ai juste corrigé un lien foireux sans faire plus attention aux détails du contenu, qu'est-ce que c'est que cette escroquerie ?

Merci airsinge !

Airsinge tu es bien sévère.
Il faut aussi savoir reconnaitre que certains de ces établissements sont parfois les seuls à accepter (encore) des gamins en difficultés scolaires dont personne ne veut ailleurs.
Certains de ces établissements proposent aussi parfois des formations qui ne sont pas disponibles dans le public à proximité. Alors entre envoyer son gamin dans le privé ou à l'autre bout de la France... (c'est un lycée, c'est encore des bébés).

Wouahou !
Quel défoulement ! Et quelle surprise ! Je dois être bien naïf pour croire en la bienveillance des autres, mais c’était sans compter sur les foudres habituels du net.
Je pensais aussi cette guerre privé public bien dépassée.
J’invite cependant les lecteurs moins formatés, à croire en ma bonne volonté, et surtout en ma sincérité. Le chiffre d’impayés que ce soit à la cantine ou pour les frais de scolarité, est assez effrayant, et montre que nous sommes loin des clichés sur ce soit-disant favoritisme de l’enseignement privé. Quant aux filles, qui sont ma « cible » aussi, elles ne sont bien que 7% de nos effectifs à l’UNSS.
Je ne souhaite pas faire mauvaise pub à mon établissement, en dénigrant la population qui le fréquente, et n’irai donc pas plus loin dans l’argumentaire. Mais il s’y fait de sacrées belles choses et dont je suis assez fier. Je suis donc vraiment attristé de voir qu’on me suspecte de telles supercheries.
Investi depuis 30 ans au service des autres dans le milieu sportif associatif, j’invite les septiques à pousser leur recherches sur moi (Eric Legat), sur ce que j’ai fait, sur le nombre de personnes que j’ai accompagnées au plus haut niveau, bénévolement, sur mon engagement au fac Andrézieux et sur désormais mon investissement pour faire voler des jeunes.
Voilà. Je n’ai rien à cacher. Au contraire. Et le tacle qui m’est mis me fait bien mal quand je vois ce que je mets dans le projet depuis quelques mois. J’avoue que je ne l’ai pas vu venir, même pas soupçonné.
Je me rassure un peu en me disant qu’en face à face, tous les gens à qui j’ai parlé de mon projet l’ont adoré, et que même les hautes instances de la fédération me soutiennent.
Mais bon, j’aurai vraiment plaisir à lire d’autres commentaires moins agressifs, plus ouverts. Et qui ne freineront pas une initiative qui reste rare dans le milieu scolaire… et qui me semble loin de « faire la manche » comme dit plus haut… Non, j’invite les passionnés à adhérer à un projet, et à aider à sa concrétisation… la définition même de partenariat…
Eric. Bien attristé, blessé, mais bien dans mes baskets pour ce qui est de la philosophie de mon projet.

Les réactions de certains ne sont pas l'avis de tous :trinq:
Il y aurait tellement de choses à rectifier que je ne sais pas par où commencer. Je vais laisser juste tomber, de toute façon, je n'ai lu que des avis tranchés, pas la moindre question qui s'intéresse à l'autre :bang:

Piwaille balaie :
J'avais proposé, au milieu de critiques  :
Le fait que quelqu'un se sente blessé et considère pour lui-même sa démarche "bienveillante" ou "de bonne foi" (c'est le cas de le dire) ne justifie pas de déformer le propos qui a blessé en le considérant comme une déclaration de "guerre". Comme je le précise aussi à Ciretagel en réponse à son message personnel, je n'évoquais que le problème du financement public de choix d'éducation religieuse dans un contexte politique qui prétend pourtant depuis longtemps à une séparation des religions et de l'État, et aussi la nécessité de préciser le particularisme religieux quand une association ou une initiative religieuse appelle au soutien.

Je trouve vraiment dommage qu'une telle polémique se développe sur ce fil !  :grat:
La problématique de la place et du financement des établissements privés d'éducation (qu'ils soient confessionnels ou non, catholiques ou non...) dépasse largement le sujet de ce fil.
Ceux qui veulent en parler peuvent ouvrir un nouveau fil à ce sujet s'ils le souhaitent.

Les avantages et inconvénients sont loin d'être tout blancs ou tout noirs comme certains le laissent entendre.
Expérience personnelle, donc très subjective :
- j'ai effectué toute ma scolarité dans un établissement privé catholique (c'était le choix de mes parents) ;
- nos 4 enfants ont tous suivi leur scolarité dans des établissements publics (c'était notre choix, mon épouse et moi) ;
- mon épouse a d'ailleurs effectué toute son activité professionnelle comme professeur dans un collège public ;
- certains de nos petits-enfants sont scolarisés dans le public et d'autres dans le privé (pour des raisons que je ne développerai pas ici).
La situation est bien plus nuancée que celle que certains caricaturent ici et le privé accueille en effet des enfants en grosses difficultés dans des conditions que les parents ne trouvent malheureusement pas toujours dans le public.

Restons sur ce fil au sujet initial de celui-ci et poursuivons cette discussion, si certains le souhaitent, ailleurs qu'ici.

Marc

Les monstres ! Il est clair qu'il y a eu malheureusement des séquelles ...







* @Marc: Second Degré ...   ;)

Salut tous. Ca y est, je suis reboosté ! Lol. Et rassuré sur l’homoparapentiste !
Il aura suffit de quelques discussions plus posées, plus ouvertes, (en privé essentiellement) pour enfin gagner la confiance des uns, et se rappeler que ce qui nous unit, c’est bien ce plaisir de voler.
On me suggère de rappeler le contexte, privé effectivement, mais aussi sur la population ciblée, pas forcément favorisée. Au contraire. D’autres choses aussi… Mais en réalité, ce n’est pas évident de mettre tous « mes » jeunes dans des catégories. Qui plus est s’ils venaient à lire ces lignes.
Je préfère donc miser sur la confiance, sur la certitude qu’on peut former, faire grandir, ouvrir les jeunes quels qu’ils soient, par de telles expériences, et qui dépassent la simple initiation.
J’étais encore aujourd’hui sur un déco avec un jeune qui a débuté le parapente à l’école ! … et qui m’a bien laissé sur cales ! Lol. Mais qui me conforte dans l’énergie mise dans mon projet.
Bons vols à tous.
Eric