+ Le chant du vario +

Bonjour,

Je cherche le nom des nuages qui passaient à Annecy ce jeudi.
Vu de dessous c'était bien sombre avec une base vers 1800m.

Existe-t-il un risque à se balader trop près de la chose?

Je dirais strato cumulus

Strato cumulus ca serait plus haut, plus de petits nuages.

La on le voit vraiment accrocher au relief, un peu seul.

Je dirais donc simplement gros cumulus ou cumulus congestus. On voit qu'il fume bien au dessus. (ou bébé cunimb)

Concernant la dangerosité, oui et non. Je dirais :
Sur le bord avec possibilité de fuite, oui sans problème, j'imagine savoir fuir et descendre en cas de besoin.
Dessous, avec prudence, je surveille ma distance au nuage, et je prépare mes plans de fuite
Si vraiment plus gros, plusieurs milliers de mètres verticaux par exemple, présence sur tous les reliefs alentours, alors méfiance, je vole loin, je contourne, je pose.

A chacun ses choix !

- si ce nuage existe à proximité du lieu de décollage et si je suis encore au sol, je ne décolle pas et je vois comment cela évolue ;
- si un tel nuage se développe (pas trop loin) alors que je suis en l'air, je vais atterrir sans me poser de questions !  :lol:

Marc

Cumulus.

J'étais dedans hier.
Curieusement c'était plutôt stable et quand enfin le cycle s’amorçait c'était vraiment tout doux, jusqu'à la base et même dedans (2 ou 3 tours).
Au dessus du Veyrier, Parmelan, Roc des Boeufs, Tournette : tout pareil

 :affraid: j'ai bien fait de ne pas y rentrer ... Je vais mettre un constat dans ma sellette  ROTFL

A quelle hauteur était le plafond ? J'ai arrêté d'enrouler avant 1800m trouvant le ciel suspect.

Elle est comment ta voile ? J'ai bien remarqué une king 2 bleue flambant neuve bien perchée (compliqué le décollage de l'engin).

Je trouve ton analyse un peu rapide, surtout sur le fait d'aller se poser rapidement.

En ce qui me concerne, j'analyse ce genre de nuage en regardant autour de lui : dans le cas de la journée d'hier, ça formait bien, mais rien d'alarmant : aucun nuage ne dégénérait, et ils avaient tendance à se désagréger pour se reformer, donc c'était plutôt sain (et cyclique  :lol: ).

Du coup, si je suis en l'air sous ce genre de nuage, dans ce genre de contexte, je m'approche de lui en restant au bord pour sortir si il m'aspire un peu trop.

Mais ta prudence est louable, c'est juste l'analyse un peu radicale que je trouve... radicale  :trinq:

Pour compléter et nuancer,
J'aurais aimé voir ce qu'il y a, à droite de la photo, sur le reste du massif plus haut. Il faut pas oublié que le seul truc qu'on voit pas, c'est bien le nuage sous lequel on vole.
Si on aperçoit cela sur tout le massif, que tout est entrain de fusionner, on est clairement dans la formation d'un cunimb dans X? heures


Dans un massif sur lequel on va voler sur le bord, avec une possibilité de fuite directe dans la vallée et d'atterro.
St hil par exemple, la fameuse magic casquette, une barre de nuage, du même, cumulus qui fume bien, sur toutes les falaises du 2ème étage, à environ 1400m (déco à 1000), certaines fois tu peux voler dans des conditions très douces dessous, qui tiennent presque de la restitution. Des fois, ca tient pas aussi.

A Planfait (dont je ne suis pas spécialiste), le cas me semble identique, imaginant que tu puisses fuir vers le lac et l'atterro, que le ciel soit clair dans le dos du photographe.

Donc pour résumé, ce n'est pas ce nuage qui est important dans ma décision c'est le contexte.


En disant cela, je remarque qu'au final, sur ces deux sites hyper fréquenté, le meilleur indice, c'est l'analyse des conditions en regardant les ailes en vol.
En 'rase campagne', seul, les marges de décision doivent être augmentées.

Le plafond, je sais pas. Mais pas loin de 1900. La base était à +/- 1800. Et vers 1850, c'était vraiment la fin des haricots.

(Ikuma verte et stayup)

C'était pareil sur tous les reliefs, sans aucun cunimb. Les formations ne tenaient pas.
C'était un belle fin d'aprem pour voler, pas des gros plafs, cyclique et pas chimique.
Bref, contemplatif/sécure

Clairement les nuages ne développaient pas et ma photo n'est pas représentative au final.
Voir arriver du Veyrier ce gros machin gris droit devant c'est assez impressionnant !

A un moment donné j'étais devant cet immensité, seul, à 1750m et un vario laminaire entre 2 et 3 ; je me suis fait pousser jusqu'à la Forclaz où j'ai retrouvé la civilisation et un peu de bleu.

1h après le ciel était envahi de voiles !

Voici de quoi ça avait l'air sous un autre angle, vers 19:30

Pas étonnant que vous ne connaissiez pas encore ! Ce sont de typiques Plafondbastus Pyrénéus de fin de journée. On peut juste vous souhaiter de ne pas les avoir qui descendent trop souvent juste à hauteur de déco dès 15h12 même en plein été, comme parfois ici...

Magnifique et sacrément perché !