+ Le chant du vario +

C'est beau cette confiance en soi. J'aimerais bien en avoir une pareille.
(Oui j'ai mis ça directement au flood, ça évitera à un modo de le faire).

:grat: Je ne vois pas pourquoi au flood.
La confiance en soi fait parti des qualités (ou défaut) du pilote (ça dépend juste du dosage)
 :coucou:

pas moi.

 :mdr:  oui effectivement, ça doit quand même gêner pour marcher... :mdr:

Plus sérieusement, un bel exemple de sur-confiance ou encore un "effet Dunning-Kruger".

  :roll:

la sur confiance tout comme le manque de confiance sont préjudiciables à la sécurité.

* Il faut à la fois savoir rester humble (si mon analyse me dis que c'est bon, pourquoi est-ce qu'il n'y a personne en l'air ?)

* et savoir se faire confiance sans se faire influencer par les autres (lui décolle, pour autant, est-ce que moi je peux décoller ?)

Je suis en phase avec le message de Butch et celui de Piwaille.

C est un sujet intéressant qui dépend du caractère de chacun. J avais lu un article de Bruce Goldsmith qui parlait de l influence du groupe. Il faut se méfier de l esprit de compétition   mais aussi des commères qui passent leur temps au déco à transmettre leurs peurs.

Je sais de quoi je parle je fais parti des commères...

Il est clair que le groupe peut avoir une influence soit positive, soit négative :

- En haute montagne, nous prenons, avec mes amis, des décisions consensuelles en groupe ; chacun donne son avis sur les conditions au décollage et à cause des problèmes de sécurité, nous ne tentons le décollage que si tout le monde est d'accord pour le faire (et le meilleur alpiniste du groupe part en dernier, même s'il n'est pas le meilleur en parapente car il peut avoir à redescendre seul si les conditions changent). Si l'un (ou plusieurs) de nous ne souhaite(nt) pas décoller, personne ne décolle et tout le monde descend à pied (dans le cas des vols en haute montagne !).

- Par contre il m'est arrivé de me retrouver avec d'autres pilotes à un décollage à Sainte-Victoire avec des conditions qui ne me plaisaient pas (conditions aérologiques trop fortes) alors que des voiles étaient alors en l'air ; des pilotes qui me connaissent me poussaient à décoller (quitte à m'aider au décollage) me disant que j'étais capable de gérer la situation ; je leur répondais à chaque fois qu'il s'agissait de ma décision (et non pas de la leur) et que si je ne le sentais pas, je ne tenterai pas le décollage. Il m'est arrivé de redescendre à pied alors que d'autres pilotes (meilleurs que moi bien sûr !) étaient en l’air. L'effet de groupe peut, dans ces conditions, apporter une pression inutile.
Personne ne me poussera à voler si je ne souhaite pas le faire !

 :trinq:

Marc

Moi j'écoute les commères et les têtes brûlées ; je fais une moyenne ; et je laisse volontiers ma place à ces dernières. Rien ne vaut l’expérimentation.

Parce que je ne voulais pas flooder le post initial (dans lequel j'allais répondre alors que ça n'avait rien à voir avec un risque non négligeable de détériorer durablement le rapport signal sur bruit, plus que ce qu'il ne l'est déjà).
Au moins ici il y a un blanc seing pour que Marc puisse s'éloigner légèrement du sujet  :P

Greg Papy Boyington est DCD.
  :mrgreen:

De mon coté, je n'écoute plus personne, du moins quand j'ai pris ma décision.
Je fuis les commères qui refilent leurs trouilles (pas besoin de ça pour avoir mes propres appréhensions et les analyser sereinement) et je fuis également les têtes brûlées, qui ont tendance à me gonfler.
Parmi elles, certaines se couvrent d'ailleurs parfois de ridicule, ce qui est un moindre mal, et pourrait parfois tourner au drame (j'ai en tête quelques exemples avec plus ou moins de bobo au final).

En fait, j'ai la chance d'avoir trouvé ma "dream team" (il se reconnaîtront  ;) ), que des pilotes aguerris, posés, ayant la don de transmettre sans en rajouter, modestes alors qu'ils ont pour la plupart un gros bagage, et à l'écoute quand j'ai besoin de conseils...des vrais atouts pour ma progression en plus d'être de belles personnes.

Quand on voit comment vire le poste initial,  on se dit que tu aurais pu t'épargner cette peine.   :mrgreen:

Hello,

Je ne sais pas où vous volez tous, mais sur les quelques sites je fréquente un peu plus souvent (parisien, pas de site attitré) quand ça vole, il y a toujours un bon paquet de locaux en l'air et pas une seule commère pour me dissuader de déplier...

Et quand ça vole pour eux, ça ne veut pas forcément dire que c'est bon pour moi lol

La seule commère que je rencontre, c'est quand il n'y a personne sur ces sites et là, c'est (très) souvent mauvaise limonade...

FK.

Ils sont peut-être au boulot ce jour là.

La confiance est importante mais doit correspondre avec l'objectif suivi.

Lors de mon stage SIV, le dernier jour, la question de décoller était posée car il y avait un fort contre dynamique.
Le premier j'ai annoncé mon choix de ne pas voler car je ne voyais pas de raison  pour faire des exercices alors que le vent aurait tout perturbé. J'ai ainsi embarqué dans ma décision 2 autres stagiaires. Aucune intervention du moniteur qui nous avait laissé le choix des armes.
Sur 6, 3 ont volé sans parvenir à boucler leur programme.

A l'inverse la semaine dernière, tout seul sur mon site habituel, j'ai décollé dans du fort avec galère pour ne pas reculer, déco vertical puis contre jusqu'en bas, donc décision assumée car après avoir marché la descente était meilleure ainsi dans les limites de ma voile. J'ai su ensuite que à Mieussy juste à côté les écoles sur le site avaient patienté puis replié car sans intérêt pour les stagiaires. Les quelques copains présents ne se sont pas mis en l'air non plus. Eux venaient pour crosser et n'auraient pas fait grand chose avec ce vent.

Donc chacun choisi suivant ses aptitudes, ses objectifs du jour, il est bon de rester fidèle à soi-même...