+ Le chant du vario +

Pour commencer, LCDV pourrait créer une rubrique "recyclage de nos bâches " afin d informer/alerter la communauté des pratiquants sur les solutions existantes amateurs et industriels.
Par ailleurs, les processus de recyclage "industriels semblent bien timorés même si de beaux projets émergent doucement...
https://made-nature.com/projet-refly-interview-de-michel-joulot/

PS : ne faudrait-il pas que les fabricants soient contraints de participer à la collecte du matos usagé comme dans beaucoup d autres filiaires?

 :rando:  A+

vol libre -> contraindre.
vive la france !

Le vol libre (qui -pour la n-ième fois- signifie à l'origine vol sans moteur) n'a jamais été sans contrainte, en France ou ailleurs ! Par exemple le respect des espaces aériens.

https://www.24heures.ch/vaud-regions/nord-vaudois-broye/transformer-parachutes-amortir-chocs-vie/story/28886154

vers chez moi  :pouce:

je leurs ai filé des voiles réformé.

je ne comprend pas  :grat: , tu peux développer s'il te plaît?

Le recyclage du matériel de vol usagé est l'une des préoccupations depuis plusieurs années de la commission "Développement durable" de la FFVL.
Voir la présentation de cette commission ici :
https://federation.ffvl.fr/pages/developpement-durable

Depuis plusieurs années elle a pris des contacts avec des fabricants et des industriels pour effectuer des tests de recyclage de ces matériels usagés.
On trouvera une synthèse de ces actions dans les comptes rendus annuels de cette commission (voir les liens dans la page citée ci-dessus).

En particulier dans le dernier compte rendu (celui de 2018) on peut lire ceci :
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Relance du projet « recyclage » : devenir de nos « aéronefs » (tissus de parapente, delta, kite, cerf-volant, parachute de secours…) lorsqu’ils deviennent des déchets.
Fin 2017, alors que le recycleur avec lequel nous étions en discussion depuis deux ans ne semblait plus motivé pour lancer des tests ou explorer des solutions techniques de recyclage (le gisement potentiel de matériel à recycler étant trop faible au regard de son modèle
économique) de nouveaux acteurs français (fabricant, industriels) ont contacté la FFVL et ont permis la relance de ce projet.
Les industriels impliqués aujourd’hui, implantés dans les Alpes françaises, sont conscients du marché « de niche » que représentent ces tissus. Le groupement, qui s’est donné le nom de Re’Fly, vise un recyclage par création de produits neufs dans le domaine du vol libre (à élargir peut-être à d’autres sports).
Ainsi, SupAir et Cycl-add ont financé en 2018 des tests (broyage, compression, injection), avec une aide de l’ADEME (programme Innov’r Auvergne Rhône-Alpes), et étudient la faisabilité de fabriquer des pièces pour des sellettes de parapente.
Porcher Sports et la FFVL, toujours engagés dans ce projet, ont contribué, en amont, à la collecte des voiles et tissus et accompagnent le projet (soutien technique, logistique, compétences, connaissance du marché, communication, etc.).
Nous avons rencontré la fédération allemande de vol libre (DHV) qui souhaite s’impliquer dans le projet Re’Fly, ainsi que la fédération suisse, également intéressée.
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Il s'agit donc bien d'une réelle préoccupation de la fédération.

 :trinq:

Marc

:pouce:  :pouce:  :pouce:

ce qui va se passer comme a chaque fois: le matos sera collecté et puis jeté avec une taxe.

le probleme ne sera pas resolu, ca coutera plus cher a tous mais l'ecolo sera content d'avoir agi pour la planete.

et si vous viviez la paperasse a l'etranger, vous sauriez que malgre ce que vous pensez le vol en france est tres libre hors tandem: une RC, on evite les espaces aeriens et voila.

Une association s'occupe de cela depuis belle lurette: https://www.ailespoureux.com/
 karma+

Après un parapente ce n'est pas une bouteille d'eau minérale, son cycle de vie est quand même assez long, en plus c'est fabriqué à base de pétrole, le faire brûler en fin de vie (proprement) ça libère de l'énergie, ça revient quasiment au même que de brûler le pétrole qui a servi à le fabriquer...

 :pouce: C'est bien que tu confirme cela si cela pouvait en convaincre de la "chance" que nous avons en France de pouvoir pratiquer le vol-libre dans un cadre réglementaire aussi souple et aussi que, surtout Europe faisant, ce n'est pas un dû inscrit dans le marbre mais bien un privilège que nous devons en grande partie au fait que dès les années 70, des bénévoles se sont engagés pour défendre ce modèle Français (presque) unique de l'activité vol-libre.

 :canape:

J'ai eu à une époque le fantasme de récupérer des parapentes HS pour les démonter et me faire de jupons, des petites culottes, des blousons et autres impedimenta de la vie quotidienne.
J'ai récupéré en 2016 une Trango qui allait à la poubelle, en fait le pilote l'a mise dans une poubelle et je l'ai récupérée quand il a eu le dos tourné.
J'ai passé tout un après-midi à démonter d'abord les suspentes (j'ai un ami qui en fait grand usage) puis à travailler au découd-vite pour récupérer le tissu.
Cela m'a pris une bonne douzaine d'heures et je n'ai pas récupéré de pièces assez grandes pour faire de la couture, ou alors pour les poupées Barbie des petits-enfants que je n'ai pas. Malgré son âge, le tissu était trop raide pour faire des petites culottes, ou à la limite des strings ouverts mais il y a des heures de boulot pour bricoler des trucs comme ça et cela ne se vend pas bien, les Françaises ne sont pas très polissonnes.
Bref j'ai jeté l'éponge.
Je ferai peut-être un autre essai une autre fois en démontant une vieille voile-école, avec moins de cellules et donc des panneaux plus grands.
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Une fois débarrassée de ses suspentes, une voile peut aller à la poubelle puis à l'incinération, le tissu est en nylon.
 Le nylon est un polymère de deux hydrocarbures, j'en ai fait en classe il y a bien longtemps en récoltant le film de polycondensation qui se formait à l'interface d'une solution d'hexaméthylène diamine (rebaptisée 1,6 diaminohexane  pour les puristes) et de chlorure de sébacoyle ou d'adipoyle. La réaction élimine le chlore sous forme d'acide chlorhydrique, il est donc nécessaire de prendre des précautions sérieuses.
Au final, les chaînes de nylon (ici la forme 6,6) ne contiennent que des atomes de carbone et d'hydrogène, leur destruction est facile dans le four d'un incinérateur et ne produit pas de dioxines.
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Il y a en région parisienne, à Sevran, une usine spécialisée dans la destruction des déchets chimiques (un excellent ami y travaillait) mais ils ne recyclent pas tout. Il me raconta qu'un jour leur arriva un camion citerne d'hydrazine envoyé par Arianespace. Panique à bord, refus ferme et définitif de risquer un accident majeur avec cette cochonnerie très instable qui sert de carburant pour les fusées.
Ils ne recyclent pas non plus les explosifs, en principe c'est un service militaire spécialisé qui s'en charge. En principe, parce que le plus souvent c'est stocké en zone militaire inaccessible aux écologistes.
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Quel que soit le mode de destruction, le recyclage n'était a priori pas possible sur le plan industriel, il reste la question de la collecte des voiles hors d'usage, en commençant par les dé-suspenter, évidemment, ce qui est assez rapide en coupant simplement les ferlettes en tissu.
Moi, ce que j'en dis...
 :trinq:
(J'ai découvert la XVI, une bière estonienne extraordinaire qui vaut la Westvleteren 12)

https://www.meins-produkte.ch/gleitschirm

https://www.bergwelt-shop.ch/recycle/aus-gleitschirme/

https://noixdecoquette.ch/

Elle je l'ai vu au week-end des Artisans (https://noixdecoquette.ch/2019/10/week-end-des-artisans-2019/) à Gland chez ma chérie  :oops:
Sacs en parapentes recyclés sympas, mais cher ... ça a beau être la Suisse, ça m'a semblé un peu cher pour craquer ... :?

    le problème est que la matière plastique n'a pas de valeur et ne peut pas être recyclée plusieurs fois. la Chine , la Malaisie et d'autres refusent maintenant nos poubelles et c'est bien normal.
La seule solution serait d'en consommer au minimum mais c'est quasi impossible à moins de voler avec des parapentes en papier équipés de suspentes en lin et la sellette en je ne sais pas quoi.  Les métaux basiques se recyclent mais pas les terres rares de nos appareils électroniques.  Alors je trie , à la maison, à la déchetterie mais sans me faire d'illusion, chaque fois que j'ai vu un reportage sur ce sujet la plupart des sociétés concernées n'avaient pas tenue leurs engagements, procès, mafia etc.... Les suspentes de ma sigma 6 me servent de ficelle à tout faire et j'ai transformé les bouts d'ailes en  carénage arrière pour mes cocons après 2 jours de couture. c'est la 1ere voile qui m'est restée sur les bras, bien usée,les autres revendues ou données.

malheureusement tu es dans le vrai :-(

J'ai une amie artiste (ex-prof d'arts plastiques) qui fait des tableaux un peu zarbis mais pas vilains avec de la peinture, des collages de tissus, des petits accessoires (strass par exemple), le tout sur toile, pas toujours tendue sur chassis, et elle n'encadre pas souvent.
C'est parfois surréaliste et assez sympe.
Elle ne vend pas beaucoup mais ce qu'elle vend lui permet de mettre un peu de beurre sur ses tartines.
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Je me demande si elle ne serait pas intéressée par des petites pièces de parapente de diverses couleurs. Les plumes de la Trango à propos de laquelle j'intervenais lui avaient plu mais elle n'en a encore rien fait.
Je n'aime pas trop son travail, en général, mais j'adore plusieurs de ses toiles, son style ne la rattache à aucune école ni tendance connue.
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Après avoir passé une année sabbatique au Pays Basque, elle ne pouvait pas rentrer en train à Darmstadt à cause de la quantité de toiles qu'elle avait faites. Elle loua une voiture jusqu'à chez moi puis nous transférâmes tout dans ma voiture et hop !
J'avais commencé à lui construire un site web mais son compagnon a voulu le faire, hélas avec une merde pas possible (Dreamweaver) et cela n'a jamais rien donné de bon.
Dommage.
 :trinq:

Petite contribution en plus:

j'ai pour ma part récupéré une vielle voile école réformée, après «dé-suspentage» les suspentes me servent de ficelle à tout faire comme Calvat1, et avec les panneaux et un machine à coudre (récupérée elle aussi, avec les bases de la couture apprises avec ma grand-mère) j'ai fait une manche à air (1m30 quand même! )
Avec les renforts de bord d'attaque en mylar, quelques suspentes, des vieux velcro, et un short de bain (et 5h de boulot...) je me suis bricolé un superbe porte radio sur-mesure et tout léger :D

Tout ça pour pas un rond, enfin si, 4 euros de fil acheté à la mercière du coin qui était on ne peut plus étonnée de voir débarquer un jeune dans sa boutique...

Je pense que ce tissus peut être revalorisé, au moins en partie, pour fabriquer pas mal d’accessoires (de Vol Libre mais pas que ! ) et on éviterai comme ça d'une part une partie de la demande en matériaux neufs et d'autre part de jeter ou de bruler du plastique...

Bonjour,

Je vois que ça parle un peu recyclage alors je me permet de répondre au poste !
Je me lance dans un projet de conception de pièce technique (pour windfoil) et au lieu d’utiliser encore du plastique pour contenir mes pièces, je cherche à réaliser des petits sacs recyclés donc si ici quelqu’un aurais des vielles ailes qui traînent ou abîmées dont vous voulez vous séparer je suis preneur !!

Sportivement

Louis 0623073531

Donc si vous avez des ailes inutilisable ou trop vielles n'hésitez pas à me contacter !
PS : je recycle tout ! de la toile aux suspentes !