+ Le chant du vario +

http://www.parapentiste.info/fichiers/chroniques/346pages43-44.pdf

Article intéressant mais il semble y avoir une erreur de calcul en bas de la page 44, une multiplication par g au lieu d'une division par g

Pr piment appele a la rescousse ...  :mdr:  :mdr:

 Bonjour à tous,

en effet edae, une erreur de typo sur le dernier article... Il faut lire : (1/2 rho V² Cz) / (2 . g) pour la définition de la charge alaire m/S.
Depuis le temps, tu es bien le premier à l'avoir remarqué... lol.

Je ne sais pas ce que tu as gagné, à part mon estime pour avoir eu le courage de lire (en effet il parait que la théorie n'intéresse personne, à ce que m'a dit un magazine...), et un pot si tu passes par Paris :)

Olivier

Pour comprendre le pourquoi du comment les équations sont incontournables, merci à ceux qui rédigent des articles théoriques

encore une petite erreur : ne divise pas deux fois par 2 ;)

Quant aux équations ... Malheureusement on les utilise trop souvent (*) à l'envers = pour démontrer des choses
alors qu'elles devraient être utilisées pour mesurer des phénomènes qui devraient être démontrés de façon empirique.

On en arrive à devoir re réfléchir à la nature grâce à des paradoxes qui mettent en défaut les équations qu'on aurait pu écrire a priori.

(*) m'enfin c'est ce que j'ai toujours reproché au système éducatif.

Tu as raison Piwaille,

les équations ne sont au départ qu'une utilisation d'un langage (algébrique) pour décrire les phénomènes.

Newton, dans ses traités (les Principia par exemple) n'utilisait que très peu d'équations, et décrivait, démontrait ses observations fondamentales sous formes de phrases qui s'avéraient très complexes à comprendre (voir sur internet quelques exemples). Une traduction en langage "simple" (pour peu que les règles de "grammaire" soient connues) permet finalement de mieux appréhender et mieux décrire, de façon plus concise.

Cela dit, quand les phénomènes sont bien décrits par les équations (et qu'on ne se trompe pas comme moi dernièrement... lol), il existe donc une équivalence entre ces équations et les phénomènes. Ré-écrire, manipuler, démontrer avec les équations (le langage) permet donc d'avoir parfois accès à ce que l'on ne peut pas voir des phénomènes, ou pas encore. Elles ont donc une utilité autre que seulement décrire : permettre de trouver, d'investiguer plus loin un domaine.

Parfois les découvertes permises par une mise en équation arrivent "avant" l'observation du phénomène qu'elles décrivent, par exemple en mécanique quantique.

C'est encore un peu réducteur, car uniquement vu sous l'angle de la physique :)... Les férus de maths voient encore plein d'autres aspects des équations, et parfois même simplement leur "beauté", "équilibre", etc...

En résumé, comme tu le dis et pour notre petit point de vue du "comment ça marche", il faut juste les prendre comme un moyen "simple" de décrire et peser les phénomènes. Il suffit de connaître la langue et... de ne pas se tromper :)


Olivier

Je me souviens avoir vu une conférence de Cédric Villani à la télé quii s'appelait les mathématiques de la chauve-souris (un peu coriace à digérer quand-même pour un ancien mauvais élève) où l'on finissait par se poser la question de savoir qui était là en premier : les maths ou les hommes ?  :grat: vaste programme.  

c'est une idée formulée par certains matheux de haut vol (donc fous?) : les maths préexistent et les chercheurs, comme des orpailleurs pour l'or (se) creusent ...

pour moi qui suis au ras des marguerites (plus haut que les pâquerettes, mais à peine) ils créent les maths ...

(hors sujet) ... ou alors, un truc, un machin, une entité à laquelle beaucoup croient (et beaucoup ne croient pas... et finalement on s'en balance, lol) qui aurait tout "inventé" en même temps : la poule, l'oeuf, les maths et les hommes entre autres :)

il y aussi une erreur de frappe sur l'adressse www en page 44 qui est https://www.expandingknowledge.com/   et non pas https://www.expandingk-nowledge.com/