+ Le chant du vario +

Le troquet => Autres discussions => Discussion démarrée par: M@tthieu le 17 Janvier 2018 - 16:32:56



Titre: C'était comment avant ?
Posté par: M@tthieu le 17 Janvier 2018 - 16:32:56
A tous les parapentistes de la première heure, les anciens, ceux qui ont commencé à voler alors qu'internet ou les balises n'existaient pas, vous faisiez comment pour choisir un site, un jour ?
Beaucoup de parawaiting je suppose ?
On a de la chance en 2018...  :pouce:


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: papyon le 17 Janvier 2018 - 16:38:25
C'était comment avant ? ON ETAIT JEUNE :coucou:


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Pascoq le 17 Janvier 2018 - 17:18:12
(http://s2.qwant.com/thumbr/0x0/4/4/23329bba24ed5273a7bdb1d70b5843/b_1_q_0_p_0.jpg?u=http%3A%2F%2Fs2.lemde.fr%2Fimage%2F2014%2F08%2F08%2F675x450%2F4468949_6_0d80_un-dessin-extrait-de-le-chat-passe-a_f786e7c10726912e574781618f322177.jpg&q=0&b=1&p=0&a=1)


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: ALPYR le 17 Janvier 2018 - 17:22:02
On a de la chance en 2018...  :pouce:
Vraiment ?

Grilled by Pascoq.


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Nicolas - AirDesign le 17 Janvier 2018 - 17:23:43
Ha ha!!!  :mdr:

C'était mieux avant!   :canape:

Peut-être qu'on n'était pas dans une attitude de consommation immédiate obligatoire. Avant. Donc on volait là où on était, on prenait ce qu'on avait, et on était content!
Et puis y'avait pas de portables ni d'internet, mais tu pouvais appeler le centre météo de St Martin d'Hères, météo montagne (pour les Grenoblois), et les infos étaient pas si pourries.
Et éventuellement, tu regardais par la fenêtre.  ;)


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Cowa le 17 Janvier 2018 - 17:36:26
Pour les sites, les deltas avaient bien défriché les décos possibles, et accessibles facilement.
Pour la montagne il fallait déjà marcher, donc on était tous plus ou moins passé dans le coin où on voulait tenter le coup.
Avec une bonne météo, la reco d'un attero possible, la prise en compte du vent de vallée ou d'un renforcement éventuel et go...
Exemple : En 93, je suis monté au sommet du Gd Arc avec un pote et mon père qui faisait la récupération et avec une radio. Déco en E, le plan de départ était de poser vers Aiton sur des champs immenses bouffés maintenant par l'autoroute.
Après le déco il fallait passer l'arène SE vers le col de Bosmont, ce que le pote a oublié bien et il a filé vers St Paul et Feissons sur Isère. Juste eu le temps de le prévenir que nous passerions le prendre sur la route de la Tarentaise, et je file vers le Petit Arc pour tenter de basculer vers Albertville et remonter le plus possible le Grésivaudan. Mais non gros contre de N, posé à Aiton comme prévu au début, récup Papa et go jusqu'à Feissons pour le 3ème.
Je n'ai pas l'impression qu'il y a eu beaucoup de changement depuis cette époque, malgré tous ces moyens électroniques. Les distances sont juste un peu plus longues, les perfs des voiles permettent de rester en l'air mais on est toujours dépendant des autres pour la récup.


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: JJ le 17 Janvier 2018 - 17:41:06
Ha ha!!!  :mdr:

C'était mieux avant!   :canape:

Peut-être qu'on n'était pas dans une attitude de consommation immédiate obligatoire. Avant. Donc on volait là où on était, on prenait ce qu'on avait, et on était content!
Et puis y'avait pas de portables ni d'internet, mais tu pouvais appeler le centre météo de St Martin d'Hères, météo montagne (pour les Grenoblois), et les infos étaient pas si pourries.
Et éventuellement, tu regardais par la fenêtre.  ;)
T'as raison, on appelait la météo au téléphone ( je crois que le service existe toujours, il y avait une partie fixe au numéro et le n° du département ensuite si je me souviens bien) et on tentait. Bon, c'est vrai qu'il y avait du déchet....Mais dans la catégorie des prévisions fiables, je me souviens de J-Claude (Bétemps) qui disait aux gars qui lui demandaient si ça allait voler:" Si ça va voler? J'te l'dirai au déco!"
J-Claude si tu nous lit....


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Charognard le 17 Janvier 2018 - 18:09:11
Dans les temps anciens, ils faisaient avec ce qu'ils avaient... et il y avait beaucoup d'accidents.

Mon père était ambulancier dans cette autre époque et passait son temps à aller chercher des parapentistes au site le plus proche.


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Dominique B le 17 Janvier 2018 - 18:13:36
A tous les parapentistes de la première heure, les anciens, ceux qui ont commencé à voler alors qu'internet ou les balises n'existaient pas, vous faisiez comment pour choisir un site, un jour ?
Beaucoup de parawaiting je suppose ?
Beaucoup plus de ratés si on y allait vraiment au blaire, mais il existait un numéro de tel(payant) avec des prévisions locales et un bulletin très complet à partir de 9h le matin fait à partir de sondages .
Il donnait la force et la direction du vent à différentes hauteur,indiquait la convection et son évolution ,le point de rosée, l'isotherme,les couches d'inversion s'il y en avait et à quelle température , à quelle heure elles devaient péter et surtout les risques d'orage.
Avant le portable il fallait trouver une cabine téléphonique pour le point météo du matin si on était en vadrouille, mais ça marchait pas mal au niveau fiabilité.

Les cross étaient aussi plus modestes et moins fréquents à l'époque et effectués le plus souvent dans le grand bocal , on se mettait sur la fréquence de la fédé pour avoir les balises locales pendant le vol.
Passer 50 bornes était un exploit, seuls les Bouilloux et quelques autres faisaient des vols de 6 ou 7 h.Les meilleurs étaient ceux qui savaient analyser en réel l'aérologie, les montagneux et les anciens deltistes.
Tout ça pour dire qu'effectivement "c'était pas mieux avant "pour voler en para, surtout en ce qui concerne le cross.  


Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: Lassalle le 17 Janvier 2018 - 18:16:25

Pour la montagne il fallait déjà marcher, donc on était tous plus ou moins passés dans le coin où on voulait tenter le coup.
 
...mais on est toujours dépendant des autres pour la récup.


Je ne te suis pas bien sur ce point.  :grat:
J'ai eu la chance de réaliser des centaines de vols en montagne (rando en moyenne montagne ou haute montagne) et je n'ai jamais eu besoin des autres pour une quelconque récupération !

Il y a divers scénarios possibles :

- en général on cherche à atterrir à proximité de l'endroit où on a laissé sa voiture (exemples parmi tant d'autres : Pré de Mme Carle en décollant des Ecrins, Chamonix en décollant du Mont-Blanc ou du Dôme du Goûter...) ;
- sinon il y a des transports en commun (train du Fayet à Chamonix par exemple après un vol du Mont-Blanc du Tacul jusqu'au Fayet avec la voiture à Chamonix) ;
- et il y a aussi le stop qui marche très bien (jamais eu de problème de ce côté-là ; exemple : remontée au Pré de Mme Carle après un atterro à Vallouise, toujours depuis les Ecrins !).

Alors ta phrase "mais on est toujours dépendant des autres pour la récup." n'évoque rien pour moi !  :pouce:

 :trinq:

Marc


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: thierry_c le 17 Janvier 2018 - 18:20:36
comme dit plus haut on avait pas internet mais il y avait météo France par téléphone ou (minitel  :) ) et ça donnait déjà pas mal d'info !


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Lassalle le 17 Janvier 2018 - 18:22:47
Dominique B (et beaucoup d'autres) : faites attention à ne pas mettre vos propres commentaires à l'intérieur d'un message que vous citez.
Cela devient en effet illisible !
Et dès que vous voyez cette erreur dans le message envoyé, vous avez largement le temps de corriger l'erreur de mise en page (bouton "Modifier" en haut et à droite du message !).

Merci d'avance.

Marc


Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: Lassalle le 17 Janvier 2018 - 18:27:06
Comme dit plus haut on n'avait pas internet mais il y avait Météo France par téléphone ou (Minitel  :) ) et ça donnait déjà pas mal d'infos !

Absolument !

On prenait la météo au téléphone et on partait en montagne avec la voile lorsque les conditions étaient annoncées bonnes.
Nous avons fait pendant toutes ces années de multiples vols (et pratiquement pas de "buts"...) avec ces informations.  :pouce:

Marc


Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: choucas le 17 Janvier 2018 - 18:35:28
comme dit plus haut on avait pas internet mais il y avait météo France par téléphone ou (minitel  :) ) et ça donnait déjà pas mal d'info !

Oui.
Et comme on prenait la météo à plusieurs en général, le brainstorming était en général suffisamment efficace pour pas se tromper.

Ah et puis on regardait par la fenêtre plutôt que les webcam

A+
L


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Guy67 le 17 Janvier 2018 - 18:47:30
Juste question d'observation du ciel, un chouïa de jugeote, une pincée d'expérience (montagne), l'almanach local, et surtout le plaisir d'y aller (prendre un décision).
En fait souvent il suffit souvent d'ouvrir ses volets et de regarder...


Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: blabair le 17 Janvier 2018 - 18:54:18
Ha ha!!!  :mdr:

C'était mieux avant!   :canape:

Peut-être qu'on n'était pas dans une attitude de consommation immédiate obligatoire. Avant. Donc on volait là où on était, on prenait ce qu'on avait, et on était content!
Et puis y'avait pas de portables ni d'internet, mais tu pouvais appeler le centre météo de St Martin d'Hères, météo montagne (pour les Grenoblois), et les infos étaient pas si pourries.
Et éventuellement, tu regardais par la fenêtre.  ;)
c'est comme ça que j ai commencé! faire le numero puis vite appuyer sur le 3... bulletin montagne :mdr:
on volait beaucoup plus en local!


Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: Christian-Luc le 17 Janvier 2018 - 18:55:21
En fait souvent il suffit souvent d'ouvrir ses volets et de regarder...
je dirais-même que c'est l'info de base indispensable à corréler avec toutes les autres.
cf. aussi: http://blog.mentalpilote.com/2016/04/05/instruments-efficaces-dangers/


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: M@tthieu le 17 Janvier 2018 - 19:02:14
Ces temps-ci, de retour en France, j'ouvre les volets, regarde par la fenêtre et..me recouche. C'est pas encore cette semaine que ça va voler.. Finalement vous avez peut-être raison, pas besoin d'internet et d'abonnement à des sites de prévisions pour savoir que ça ne volera pas :sors:
Plus sérieusement, c'était plus dangereux non à l'époque pour le vent en altitude par exemple. Les vols non dans le bocal. Et puis tout le monde n'habite pas à 10 km d'un déco.. :fume:


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: blabair le 17 Janvier 2018 - 19:08:33
matthieu, tu es un boulimique! t’inquiète, le printemps se rapproche ROTFL 


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: M@tthieu le 17 Janvier 2018 - 19:10:15
Blabair, c'est quoi la différence entre accroc, boulimique et passionné ? ;)
Je ne vais pas me plaindre non plus...


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: air le 17 Janvier 2018 - 19:11:44
C'était comment avant M@tthieu ?  :clown:


Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: Lassalle le 17 Janvier 2018 - 19:12:28
Blabair, c'est quoi la différence entre accroc, boulimique et passionné ? ;)
Je ne vais pas me plaindre non plus...

M@tthieu, tu as fait un accroc à ta voile ?

 :sors:

Marc


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: pierrot.capt le 17 Janvier 2018 - 19:35:45
....avant au treuil , ben une fois le câble largué vers 300m de haut environs..... et 1000m de bobine .... c'était retour au déco à pinces car posé entre le treuil et le départ... aujourd'hui une fois largué retour sur le déco en vol avec plus de 200/300 m de gaz suivant la météo et l'heure ... et quand ça donne bien ben c'est assez haut sur le déco.....
Cordialement . Pierrot capt .  :vol:


Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: Nicolas - AirDesign le 17 Janvier 2018 - 19:36:31
Et puis tout le monde n'habite pas à 10 km d'un déco.. :fume:
J'ai tendance à croire qu'à l'époque (ça fait un peu mal quand même d'écrire ça, fin des années 80 pour situer), celle où y'avait pas Facebook, Youtube et les autres, celle où y'avait pas 130 écoles de parapente en France, si tu n'habitais pas à 10km d'un déco, ben tu n'entendais parler de parapente que dans Ushuaia le samedi soir et tu te demandais ce que faisaient ces fous accrochés à leurs fils. Je me trompe peut-être, mais il devait y avoir un peu moins de parapentiste à Troyes que d'ours polaires à Tenerife.  ;)
Ca rejoint d'autres fils: si t'habitais à Biarritz, tu faisais du surf, si t'habitais à Mieussy, tu volais!


Titre: Re : Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: ttamttam le 17 Janvier 2018 - 20:14:20
J'ai tendance à croire qu'à l'époque (ça fait un peu mal quand même d'écrire ça, fin des années 80 pour situer), celle où y'avait pas Facebook, Youtube et les autres, celle où y'avait pas 130 écoles de parapente en France, si tu n'habitais pas à 10km d'un déco, ben tu n'entendais parler de parapente que dans Ushuaia le samedi soir et tu te demandais ce que faisaient ces fous accrochés à leurs fils. Je me trompe peut-être, mais il devait y avoir un peu moins de parapentiste à Troyes que d'ours polaires à Tenerife.  ;)
Ca rejoint d'autres fils: si t'habitais à Biarritz, tu faisais du surf, si t'habitais à Mieussy, tu volais!

Mon cas : en plein milieu des années 90, j’habitais Lyon (assez loin de tout site, donc), et ai entraîné mes parents (j’étais encore mineur) à un stage à Mégève. Je ne me souviens plus du tout comment j’ai découvert le parapente ? En tous les cas, je me souviens parfaitement avoir acheté pas mal de bouquins, déjà à l’époque, et peut-être bien aussi des magazines (ça, j’en suis moins sûr…). Je n’ai un vario que depuis quelques années…


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: piment le 17 Janvier 2018 - 20:23:36
Citation
Plus sérieusement, c'était plus dangereux non à l'époque pour le vent en altitude par exemple. Les vols non dans le bocal. Et puis tout le monde n'habite pas à 10 km d'un déco..

Ben heureusement! parce que 10 km c'est vachement loin!
 ROTFL


Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: choucas le 17 Janvier 2018 - 20:41:38
Plus sérieusement, c'était plus dangereux non à l'époque pour le vent en altitude par exemple. Les vols non dans le bocal. Et puis tout le monde n'habite pas à 10 km d'un déco.. :fume:

Ben en 90, les pilotes qui quittaient le bocal, y'en avait pas beaucoup. Et ceux qui partaient étaient pas inquiétés par les conditions. Quand on ne connait pas, y'a rien qui est dangereux  :P
Plus tard de 95-2000 il y avait un peu plus de pilotes qui pouvaient partir (le matos avait évolué) mais pour partir, faire une vrai transition, ... Il fallait déjà avoir usé ses culottes sur les bancs de l'école.

Je crois que l'augmentation des perfs permet aujourd'hui a de jeunes pilotes de faire des vols assez exceptionnels. Et là il peut y avoir danger... Même avec internet.

A+
L


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: M@tthieu le 17 Janvier 2018 - 21:02:18

Ben en 90, les pilotes qui quittaient le bocal, y'en avait pas beaucoup. Et ceux qui partaient étaient pas inquiétés par les conditions. Quand on ne connait pas, y'a rien qui est dangereux 




A+
L
Belle maxime que je m'empresse d'appliquer !  :P


Titre: Re : Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: plumocum le 17 Janvier 2018 - 22:05:30
Je me trompe peut-être, mais il devait y avoir un peu moins de parapentiste à Troyes que d'ours polaires à Tenerife.  ;)
J'ai acheté ma première voile en 91. J'ai très vite contacté un club de delta du coin (sud IDF) qui avait un treuil (celui de D.Parmentier) et Dominique a tout de suite été intéressé pour treuiller un parapente. J'ai donc été son cobaye. Mais ensuite tout a été très vite. Quelques mois après ce premier essai nous étions déjà une bonne 10aine de parapentes dans ce club d'Évry : l'histoire paisible des buttes de Coucouonne et de son petit parc qui etait surtout fréquenté par des promeneurs de toutous et des joggers allait connaître un changement radical :lol:
Les sites de Bar s/Aube, Arcy s/Cure, Tonnerre et même Rigny étaient déjà pratiqués par des deltistes mais les parapentes ont très vite investis les lieux. Lorsque j'ai quitté la région en 96, à chaque fois que je me rendais sur un de ces sites (dès que c'était possible les WE), j'y croisais toujours de plus en plus de collègues mollusques et de moins en moins de vertébrés. On leur doit beaucoup  ;). Bar sur Aube était le site phare. Déjà en 92 il y avait du monde en parapente et si les ours polaires de Tenerif y ont suivi la même évolution, il a dû y avoir très vite une pénurie de phoques.


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Pumki1515 le 18 Janvier 2018 - 00:07:52
 Bonsoir,

J’habitais sur Lyon et on volait avec 5 ou 6 potes presque tous les week ends. On prenait la meteo
par Nord c était Verel  et si trop fort Montlamber et le soir Chamoux . Aussi Aiguebelette.Je ne n ai pas le souvenir  d être redescendu souvent à pied. Ni de m être déplacé pour rien.
Des fois un pote sur place nous annonçait la couleur dans la demi heure on étaient regroupés et une heure après au déco
Quant au nombre de gros cartons ça ne m a pas vraiment marqué, quelques très rares arbrissages, des petits bobos... Il faut dire que l on étaient moins nombreux qu aujourd’hui,la formation plus longue
Verel Semnoz et retour étaient fréquents les ailes marchaient déjà pas mal (Wodoo , Omegas)


Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: Mme POB le 18 Janvier 2018 - 03:16:15
T'as raison, on appelait la météo au téléphone ( je crois que le service existe toujours, il y avait une partie fixe au numéro et le n° du département ensuite si je me souviens bien) et on tentait. Bon, c'est vrai qu'il y avait du déchet....Mais dans la catégorie des prévisions fiables,...

Allez, je vais encore plus loin, au début des années 70. Pour la météo, il n'y avait rien de fiable à 24h et avant de monter en refuge on appelait l'aéroport de Genève pour avoir des prévisions... à 6h. Cela ne nous donnait qu'une vague idée pour le lendemain et quand nous attaquions une grande face qui pouvait ne pas passer dans la journée, par exemple le versant Brenva du Mont Blanc, les Droites ou les Grandes Jorasses, il fallait prévoir de marquer un but et de redescendre (quand c'était faisable) ou de sortir à l'arrache dans du gros mauvais, et je vous garantis qu'à 4000m ce n'était pas de la rigolade.
-----
J'avais réussi la Walker en 72 dans la journée tout en observant une grosse barre noire sur les Aravis, nous avions cravaché et le gros mauvais était arrivé le lendemain à midi. Moi j'étais redescendue seule du refuge, laissant les copains y cuver leur cuite de la veille, et j'avais pris la grosse drache à la plateforme italienne du tunnel.

L'année suivante, j'avais pris le gros mauvais à la plateforme de bivouac du "château" dans la face N des Droites, les 500m de descente à coups de rappels avec toute la flotte canalisée par le couloir Tournier, qui charriait aussi des cailloux, avait mis les deux alpinistes à rude épreuve. Nous étions arrivés à Argentière à 1h du matin, si mouillés qu'il n'avait pas été question de bivouaquer... sous la pluie.
Le mauvais avait duré 4 jours, nous aurions eu grand tort de bivouaquer au château en espérant sortir le lendemain : la montagne en conditions hivernales, quand on est trempés et gelés, ce n'est pas un bon plan.
(Un mois après, j'avais lavé mon but avec 3 copains de Chamonix, conditions de rocher et de glace fabuleuses)

Une semaine plus tard, nouveau but cette fois au Mont Blanc (voie Major). Nous avions une "bonne météo" et pour mes 25ans j'eus le plaisir (discutable) de voir à 1h du matin la neige tomber au col de la Fourche, il y en avait déjà 40cm, il serait impossible de traverser le couloir Güssfeldt et le but était évident. Le retour sur le refuge Torino, aux instruments en brassant la neige jusqu'aux hanches, avec une visibilité inférieure à 5m, fut un des grands moments de la vie d'alpiniste. Par chance, je connaissais parfaitement le glacier et ni mon compagnon ni moi n'allâmes visiter le sous-sol.
-----
Les "petits grimpeurs" qui faisaient des courses à la journée, avec ou sans guides, mettaient rarement des buts. Quand on s'attaquait à des "gros morceaux" on n'avait pas beaucoup d'avantages par rapport à nos grands prédécesseurs comme Lionel Terray et Louis Lachenal, Hermann Bühl, Walter Bonatti, voire même Armand Charlet. Les "grandes voies" étaient certes mieux connues et le matériel avait progressé mais question météo nous étions lotis comme eux.
-----
Maintenant la météo en haute montagne a gagné en fiabilité, elle est presque fiable à 24h en moyenne montagne et fiable à 48h en "basse colline" et en plaine.
Il y en aura toujours qui râleront mais je vais vous dire que CE N ' ETAIT PAS MIEUX AVANT.
 :trinq:


Titre: Re : Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: laurentgedm le 18 Janvier 2018 - 07:49:11
Lionel Terray et Louis Lachenal, Hermann Bühl, Walter Bonatti, voire même Armand Charlet.

HS, parce que j'étais pas là "avant"...
Mais je suis surpris de te voir verser dans le pléonasme de bas étage.


Titre: Re : Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: choucas le 18 Janvier 2018 - 07:54:32
Il y en aura toujours qui râleront mais je vais vous dire que CE N ' ETAIT PAS MIEUX AVANT.

Ah ben si !!!
On était plus jeunes !

A+
L


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: BenHoit le 18 Janvier 2018 - 08:38:43
en 1991, la fac de Dijon proposait déjà une initiation parapente aux étudiants : gonflage proche du lac Kir puis une journée de pente école (voyage en bus, direction je sais plus où à l'Est) ...
La pente école était franchement pentue (de ce dont je me souviens vaguement) et pour ceux qui réussissaient à décoller, c'était bonne chance pour poser (pas de radio et personne à l'atterro) ...
Je me suis arrêté là et n'ai vraiment commencé qu'en 2007 en étant sur place (on ne se posait pas vraiment la question de faire un week-end à Grenoble à l'époque en étant étudiant).


Titre: Re : Re : Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: Nicolas - AirDesign le 18 Janvier 2018 - 09:52:01
Je me trompe peut-être, mais il devait y avoir un peu moins de parapentiste à Troyes que d'ours polaires à Tenerife.  ;)
J'ai acheté ma première voile en 91. J'ai très vite contacté un club de delta du coin (sud IDF) qui avait un treuil (celui de D.Parmentier) et Dominique a tout de suite été intéressé pour treuiller un parapente. J'ai donc été son cobaye. Mais ensuite tout a été très vite. Quelques mois après ce premier essai nous étions déjà une bonne 10aine de parapentes dans ce club d'Évry : l'histoire paisible des buttes de Coucouonne et de son petit parc qui etait surtout fréquenté par des promeneurs de toutous et des joggers allait connaître un changement radical :lol:
Les sites de Bar s/Aube, Arcy s/Cure, Tonnerre et même Rigny étaient déjà pratiqués par des deltistes mais les parapentes ont très vite investis les lieux. Lorsque j'ai quitté la région en 96, à chaque fois que je me rendais sur un de ces sites (dès que c'était possible les WE), j'y croisais toujours de plus en plus de collègues mollusques et de moins en moins de vertébrés. On leur doit beaucoup  ;). Bar sur Aube était le site phare. Déjà en 92 il y avait du monde en parapente et si les ours polaires de Tenerif y ont suivi la même évolution, il a dû y avoir très vite une pénurie de phoques.

Je parlais de la fin des années 80, ensuite on sait que tout est allé très vite comme tu le dis ("pionnier en 91, du monde en 92"). J'ai eu la chance de grandir au sud de Grenoble, au pied du Vercors. Quand j'ai commencé en 89, je ne me souviens pas avoir vu un parapente en l'air avant dans mon coin. Voir poser les Deltas à Claix pour leur rassemblement annuel au Moucherotte, dès les années 70, ça, oui! Parce que ça se passait chez moi. Même dans ces conditions, il a fallu que j'aille à Lumbin pour voir les premiers chiffons et y goûter. On n'en voyait pas encore à la télé, ou alors il fallait être bien prévenu de leur passage sur TF1, Antenne 2 ou FR3!
En tout cas merci de rétablir ce que je présente comme une généralité et qui n'est que mon cas particulier!  :pouce:


Titre: Re : Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: Nicolas - AirDesign le 18 Janvier 2018 - 10:03:59

Je crois que l'augmentation des perfs permet aujourd'hui a de jeunes pilotes de faire des vols assez exceptionnels. Et là il peut y avoir danger... Même avec internet.

A+
L

Je suis bien d'accord! Ca fait d'ailleurs écho à une belle soirée sécu hier soir à Grenoble (organisée par jlg et le GUC; merci, avec Jeff Masson à l'animation, merci aussi!): tout l'accès qu'on a aujourd'hui aux prévisions météo (ce ne sont QUE des prévisions), aux images des autoroutes de cross (traces GPS sur carte de ce qui passe, pas de ce qui casse), à du matos de plus en plus performant... ça te parait parfait pour ta pratique, Matthieu, mais ça contribue certainement pour bonne part à l'accidentalité (au moins à l'augmentation de la gravité des accidents). Tout ça ne devrait pas compenser l'absence d'analyse, mais compléter celle-ci. Est-ce le cas?
Je m'égare.
Alors, mieux? Oui, certainement, si on sait utiliser les outils correctement.

Ah pis dans le "c'est mieux maintenant", on n'a pas encore mentionné qu'on peut monter dans un avion pour Ténérife pour presque 3 fois rien quand il ne fait pas beau chez nous. Mieux?


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: M@tthieu le 18 Janvier 2018 - 10:27:36

Je crois que l'augmentation des perfs permet aujourd'hui a de jeunes pilotes de faire des vols assez exceptionnels. Et là il peut y avoir danger... Même avec internet.

A+
L

Je suis bien d'accord! Ca fait d'ailleurs écho à une belle soirée sécu hier soir à Grenoble (organisée par jlg et le GUC; merci, avec Jeff Masson à l'animation, merci aussi!): tout l'accès qu'on a aujourd'hui aux prévisions météo (ce ne sont QUE des prévisions), aux images des autoroutes de cross (traces GPS sur carte de ce qui passe, pas de ce qui casse), à du matos de plus en plus performant... ça te parait parfait pour ta pratique, Matthieu, mais ça contribue certainement pour bonne part à l'accidentalité (au moins à l'augmentation de la gravité des accidents). Tout ça ne devrait pas compenser l'absence d'analyse, mais compléter celle-ci. Est-ce le cas?
Je m'égare.
Alors, mieux? Oui, certainement, si on sait utiliser les outils correctement.

Ah pis dans le "c'est mieux maintenant", on n'a pas encore mentionné qu'on peut monter dans un avion pour Ténérife pour presque 3 fois rien quand il ne fait pas beau chez nous. Mieux?
L'analyse vient avec le temps et l'expérience et comme tu parles de Ténérife (ou le Maroc, la Réunion, l'Afrique du sud, la Colombie pour d'autres ;) ), oui les outils et sites météo ne dispensent pas d'analyser sur place. Pendant 10 jours à Ténérife donc ;) j'ai dû faire ma propre analyse que ne donnent pas les sites (prévisions souvent fausses d'ailleurs car pas locales) et avec ma connaissance un peu accrue et développée au bout de 4 séjours, je me suis souvent trouvé au déco avec les pros du coin (Marco ou Henri par exemple, sans compter les biplaceurs) à jouer avec les "est-ce que l'ouest va rentrer, est-ce que le Condé va protéger, pendant combien de temps, y a-t-il des moutons sur la mer ? où en est la risée ? quel est le déplacement des différentes couches nuageuses en l'air ? comment se dégage les nuages de basse altitude, est-ce que le vent météo se renforce ? etc etc...) Ces dix jours, j'ai plus fait appel à l'observation, avant et pendant le vol plutôt qu'aux prévisions des sites meteociel, windy, qui sont utiles pour les grandes tendances.
Mais je les aurai écoutées,je n'aurais pas volé tous les jours !;)
Comme il n'y a pas de balise FFVL ou piou-piou sur l'île, j'ai dû faire appel aux éoliennes, aux oiseaux (surtout ceux qui jouent dans le vent), à la vitesse des nuages à différentes altitudes (un vrai casse-tête) et la question de mon sujet était aussi dûe à cette récente expérience (Marc, "due" ou "dûe") car j'avais 'impression d'être revenu à une époque que je ne connaissais pas. Et, si les prévisions FIABLES empêchent de faire des kms pour rien, le plaisir d'avoir vu "juste" et bien plus grand quand on a su déceler le créneau volable et qu'on a volé !!
Quant aux prix des billets pour Ténérife (ou encore moins cher le Maroc), j'ose à peine dire qu'un Paris-Marseille revient plus cher en voiture), alors oui je n'ai pas connu cet "avant" mais vive l'avion démocratisé, vive le téléphone portable.

Je me permets un HS, c'était mieux AVANT côté moto et répression routière. Je ne regrette pas d'avoir enfreint certaines limitations de vitesse à gogo sans être intercepté et flashé. C'était une époque bénie où des titres de la presse écrite spécialisée faisaient des courses contre le TGV !!maintenant tu peux à peine aller chercher la baguette que tu es asséné ! fin du HS


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: plumocum le 18 Janvier 2018 - 11:07:44
Peut être ce que tu indiques comme l'obligation à l'observation, au cheminement de la réflexion qui va avec afin de prendre une décision participe t'il d'une connaissance importante pour la sécurité. Effectivement les outils actuels rendent feignant et nombreux sont ceux qui se mettent en l'air après une décision basée essentiellement sur les prévisions d'un site. Pourtant,  même si l'outil est plus précis, il n'est pas toujours fiable à 100%.
Dans les années 90 je faisais beaucoup de route. On choisissait un site en fonction des prévisions météo france et j'ai pas pris beaucoup de but.
Quant à l'observation sur le terrain :
Une fois, nous nous étions rendus à Arcy s/Cure et ça soufflait juste ce qu'il faut...pour semer le doute. Alors on a posé nos culs et a bu une tite bière. Puis comme ça se calmait pas, on a cassé une croute avec une tite bière.  Pour bien digérer on a bu une autre tite bière et comme on se marrait bien et pour passer la frustration d'être cloués au sol on a remi ça. Et là, miracle, le vent a faibli. Sitôt vu, sitôt fait, 5mn après me v'la chevauchant fièrement le site. Et 5 mn après me v'la dans les arbres juste derrière le déco.
Le vent n'avait pas faibli  :bu:  :bu:  quand on veut, c'est toujours bon  :clown:


Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: ottaflodna le 18 Janvier 2018 - 11:59:50
vive l'avion démocratisé

On en reparle dans 25 ans?  :tomate:



Titre: Re : Re : Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: wowo le 18 Janvier 2018 - 13:18:00
[...]
[...]une belle soirée sécu hier soir à Grenoble (organisée par jlg et le GUC; merci, avec Jeff Masson à l'animation, merci aussi!): tout l'accès qu'on a aujourd'hui aux prévisions météo (ce ne sont QUE des prévisions), aux images des autoroutes de cross (traces GPS sur carte de ce qui passe, pas de ce qui casse), à du matos de plus en plus performant... ça te parait parfait pour ta pratique, Matthieu, mais ça contribue certainement pour bonne part à l'accidentalité (au moins à l'augmentation de la gravité des accidents). Tout ça ne devrait pas compenser l'absence d'analyse, mais compléter celle-ci. Est-ce le cas?
Je m'égare.
Alors, mieux? Oui, certainement, si on sait utiliser les outils correctement.
[...]

Que tu t'égare ? Non vraiment je ne pense pas, tu mets vraiment le doigt ou cela (peut) fait mal. A savoir que la facilité d'aujourd'hui pour avoir de la perf et aussi de l'information conduit un certain nombre de pilote à une fainéantise question réflexions à mener pour profiter des avantages du progrès.

Et si tu trouve et je suis bien de ton avis, que les interventions de Jeff (et dautres dans le meme sens) sont profitables. Alors les Bonnes Pratiques Sécuritaires ont tout de même de l'avenir malgré ce que d'aucuns ici sur le fofo peuvent penser ou du moins affirmer. Car les formations spécifiques de Jeff sont totalement dans cet esprit. :pouce:


(@) M@tthieu, je serai sincèrement très intéressé de comprendre, si tu peux me l'expliquer, comment tu utilise les éoliennes pour te faire une idée fiable et précise de l'aerologie du lieu et du moment ?  :grat:


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Dominique B le 18 Janvier 2018 - 13:23:21
Dès la démocratisation du portable (fin des années 90) ,il était facile d'avoir les conditions en temps réel sur site par son réseau de potes passionnés ,moniteurs et écoles .
Je me souviens d'un jour ou ça ne le faisait vraiment pas dans la combe de Savoie, et à 9 h, un coup de fil à un moniteur  qui bossait à Bourg st Maurice nous a assuré une journée de r^eve chez eux et ce fut le jackpot avec plaf à 3500. Les moniteurs qui bossaient dans différentes écoles communiquaient aussi entre eux pour voler au bon endroit . Et ça , ça marche bien encore maintenant si on a des potes fiables sur place.  


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Mme POB le 18 Janvier 2018 - 14:03:29
La fiabilité des potes, ce n'était pas mieux avant, ni pire : c'est toujours aussi discutable parce que, comme disait le hérisson descendant d'une brosse à linge, tout le monde peut se tromper.
Quand on me demande un avis, j'oscille entre le paysan arabe (mektoub...), le paysan savoyard (des fois...) et le paysan normand (ptêt' ben qu'oui...), et il n'y a pas meilleurs augures question météo locale que les paysans du cru.
Et réciproquement.
Bref les prévisions météo sont à peine plus fiables que celles d'un ministre des phynances (clin d'oeil à Alfred Jarry).

J'ai un peu étudié (et pratiqué) la physique tout au long de ma vie et s'il y a un domaine où l'incertitude est toujours forte, c'est bien dans la thermodynamique de l'atmosphère tant il y a de paramètres qui interfèrent les uns avec les autres.
Il y a maintenant des "modèles" informatiques qui, en application brute, ne donnent rien de bon, un peu comme les rhumatismes des paysans d'antan. Une fois étendus en leur apportant les informations pertinentes d'un maillage serré de balises météo, on arrive à faire des prévisions un peu moins aléatoires que la simple observation des nuages et de la direction du vent en moyenne altitude.
Cela n'évite évidemment pas les mauvaises surprises. Les alpinistes mettent des buts et les parapentistes éclusent des bières.
Et lycée de Versailles.

Globalement c'est quand même MIEUX MAINTENANT et cela devrait aller en s'améliorant encore.
On ne pourra ans doute jamais prendre en compte l'effet papillon mais les météorologues issus du lycée Papillon sont dans le trou ou à le retraite avec un pied et demi dans la tombe.
A ce propos, je me rappelle un concours publié jadis par le figaro (pas de majuscule pour ce torchon d'extrême droite), qui devait aboutir à désigner le plus grand menteur. Deux candidats furent immédiatement déclarés vainqueurs et hors concours, un politicien et un météorologue, qui tous deux déclarèrent : "je n'ai jamais menti".

CE N' ETAIT PAS MIEUX AVANT.

Je ne sais pas si la qualité et la fiabilité des prévisions météo pour notre activité progresseront plus vite que nous, en tout cas il me semble essentiel de ne les prendre en compte que parmi un certain nombre de paramètres qui constituent ce qu'on appelle l'analyse des conditions.
Et comme le ci-devant hérisson, l'erreur est notre lot commun, avec cette différence fondamentale qu'en montagne ou en l'air, celui qui s'est trompé a rarement la possibilité de corriger son erreur.
 :trinq:


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Charognard le 18 Janvier 2018 - 16:13:03
Wowo, les éoliennes indiquent la direction du vent assez haut au dessus du sol (sauf si elles sont en maintenance).


Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: Hub le 18 Janvier 2018 - 17:39:06
Wowo, les éoliennes indiquent la direction du vent assez haut au dessus du sol (sauf si elles sont en maintenance).
Et, dans une certaine mesure, leur vitesse de rotation est également un indice de la force dudit vent.


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: M@tthieu le 18 Janvier 2018 - 17:51:33
((@)) M@tthieu, je serai sincèrement très intéressé de comprendre, si tu peux me l'expliquer, comment tu utilise les éoliennes pour te faire une idée fiable et précise de l'aerologie du lieu et du moment ?  :grat:
Je peux te parler des éoliennes près de Bar sur Aube sur l'A5, des éoliennes à Ténérife sur le site de Arico, de Fasnia par exemple, ou celles que l'on voit sur le trajet Auxerre-Grenois, Grenois étant un site qui a besoin de vent pour fonctionner.

Selon l'orientation des éoliennes (automatique), on en déduit la direction du vent et la force du vent (en faisant attention au fait que toutes les éoliennes ne sont pas calibrées de la même manière) mais on peut se faire une grosse idée de si ça va voler ou pas -trop fort, pas assez fort et si le vent est bien axé ou pas).
Puisque tu sembles être un novice en matière d'éolienne et d'aide pour le vol libre, une petite devinette très utile :
tu vois un groupe d'éoliennes à disons 20 km : selon que les pales tournent de droite à gauche ou de droite à gauche, peux-tu dire si l'éolienne est de dos ou de face (et donc tu peux en déduire le sens du vent).

Ces éoliennes sont bien sûr très utiles quand le vent se renforce et qu'en l'air tu vois les pales (la hauteur d'une éolienne est d'environ 150 mètres) circuler plus souvent.


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: plumocum le 18 Janvier 2018 - 18:08:48
Pffff encore un truc moderne. Ils cherchent des éoliennes pour savoir si ça vole, avant on regardait les drapeaux  :)


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Charognard le 18 Janvier 2018 - 18:18:10
Matthieu, je ne suis pas trop d'accord pour parler de force de vent en fonction d'une éolienne.

Une éolienne à des palles à pas variable.

Si vent trop faible, une éolienne n'atteindra pas sa vitesse de croisière donc il y a bien une lecture à en tirer.

Par contre, une fois sa vitesse de fonctionnement atteint, le vent peut se renforcer sans que l'éolienne n'accélère.
C'est donc un piège à con.


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Nicolas - AirDesign le 18 Janvier 2018 - 18:25:57
Moi pour être sûr, je préfère aller juste là où sont les éoliennes, c'est plus précis comme info comme ça :canape:
(https://1.bp.blogspot.com/-fWYSunogssI/U-NNYURb56I/AAAAAAAAIrA/VX9DQVlAQ9M/s1600/G0111657-2s.jpg)


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: M@tthieu le 18 Janvier 2018 - 18:27:01
 :pouce:


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: piment le 18 Janvier 2018 - 18:33:52
Ouais mais tu as une Spantik alors les conditions aérologiques tu t'en fous, ça réouvre toujours quelque soit le merdier dans lequel tu la mets.......
(expérience vécue à l'insu de mon plein gré...)


Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: Dajam le 18 Janvier 2018 - 18:37:33
[vive l'avion démocratisé
Moi ca me choque qu'il "coute" moins cher de prendre l'avion pour aller à l'autre bout du monde que de prendre le train pour faire un Paris -> Nantes (exemple complètement arbitraire). Et encore, à Nantes on peut encore y aller en train. Je met coute entre guillemets car on ne parle la implicitement que du coup financier pour l'usager. Quel est le cout environnemental, societal etc etc etc ?
Pardon pour ce HS.


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Stef7550 le 18 Janvier 2018 - 19:33:38
ce qui est sur c'est que les éoliennes c'etait mieux avant........ :mrgreen:


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: tonton cratere le 18 Janvier 2018 - 19:50:36
Bon en fait, on était pas si malins que ça, on faisait des bornes pour aller voler et quand on y était, c’était bon ou pas… et on passait pas mal de temps a attendre sur place que ça vole…ou non… et puis on rentrait à la maison, souvent en se disant : bon encore une journée de foutue…mais ça, ça arrive encore non ?


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: M@tthieu le 18 Janvier 2018 - 21:03:36
[vive l'avion démocratisé
Moi ca me choque qu'il "coute" moins cher de prendre l'avion pour aller à l'autre bout du monde que de prendre le train pour faire un Paris -> Nantes (exemple complètement arbitraire). Et encore, à Nantes on peut encore y aller en train. Je met coute entre guillemets car on ne parle la implicitement que du coup financier pour l'usager. Quel est le cout environnemental, societal etc etc etc ?
Pardon pour ce HS.
Il faut voir le bon côté des choses, le train est trop cher ;)


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: M@tthieu le 18 Janvier 2018 - 21:04:57
Ouais mais tu as une Spantik alors les conditions aérologiques tu t'en fous, ça réouvre toujours quelque soit le merdier dans lequel tu la mets.......
(expérience vécue à l'insu de mon plein gré...)
Une Spantik, ça marcherait s'il était derrière les éoliennes ? si oui, j'achète tout de suite !!  :sors: (là ce se serait un vrai piège à c...


Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: choucas le 18 Janvier 2018 - 21:20:29
Moi pour être sûr, je préfère aller juste là où sont les éoliennes, c'est plus précis comme info comme ça :canape:
(https://1.bp.blogspot.com/-fWYSunogssI/U-NNYURb56I/AAAAAAAAIrA/VX9DQVlAQ9M/s1600/G0111657-2s.jpg)

La photo est superbe !
Merci

A+
L


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Pascoq le 18 Janvier 2018 - 22:15:06
(http://i.ytimg.com/vi/twkDQ-TmhAg/maxresdefault.jpg)

Et quand les éoliennes prennent la position horizontale, c'est qu'il est temps de rentrer...


Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: Nicolas - AirDesign le 18 Janvier 2018 - 22:43:49
Ouais mais tu as une Spantik alors les conditions aérologiques tu t'en fous, ça réouvre toujours quelque soit le merdier dans lequel tu la mets.......
(expérience vécue à l'insu de mon plein gré...)

Oui, mais ça, c'était avant  :canape:

Citation
La photo est superbe !
Merci

A+
L
Merci Laurent  :oops:  :coucou:


Titre: Re : Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: wowo le 19 Janvier 2018 - 00:53:16
Wowo, les éoliennes indiquent la direction du vent assez haut au dessus du sol (sauf si elles sont en maintenance).
Et, dans une certaine mesure, leur vitesse de rotation est également un indice de la force dudit vent.

La question était pour M@tthieu mais comme c'est vous qui repondez... Perso je ne suis pas convaincu de la pertinence de l'information que nous donne les éoliennes.

Pour ce qui est du vent elles sont généralement installé dans des endroits ou le flux est régulier en force et en direction voire canalisé car même si elle le peuvent dans une certaine mesure, faire la girouette n'est pas leur point fort.

Citation
[...] Même avec un système d'orientation de la nacelle performant, il est donc préférable d'avoir une direction de vent la plus stable possible pour obtenir un rendement optimal [...]

Puis en connaissance du fait qu'une éolienne a besoin d'un 15 km/h minimum pour fonctionner, à t-on vraiment besoin d'une mauvaise girouette géante pour savoir d'où et vers où soufle le vent ?

De même avec les multiples systèmes de régulation et d'adaptation à la force du vent qui existent, bien malin celui qui peut depuis l'observation d'éoliennes au loin, déterminer la vélocité du zef pour l'endroit qui l'intéresse. C'est quand même assez rare d'envisager le soaring tout prèt. Y a quelques exeptions... j'en conviens (cf, la photo un peu plus tôt dans le fil)  :pouce:

Citation
[...] Régulation aérodynamique sur les pales
    Le pas variable permet de modifier l'orientation des pales sur le moyeu et permet ainsi de modifier l'énergie récupérée par l'éolienne. [...]
    Le pas fixe empêche les pales d'accélérer en utilisant l’effet Stall qui agit comme un frein par le décrochage aérodynamique au niveau de la pale du rotor.
    Les volets (aérofrein ou flaps) s’ouvrent automatiquement, si la vitesse du vent devient excessive ou si un problème est décelé, et ralentissent les pales ou diminuent leur portance en provoquant un décrochage aérodynamique.
    Les spoilers, encastrés dans le bord d'attaque des pales [...] à partir d'une certaine vitesse linéaire, la force centrifuge provoque l'éjection de tous les spoilers au même moment modifiant ainsi le profil aérodynamique Régulation aérodynamique sur les pales [...]

Un lien si le sujet vous intéresse : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89olienne (https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89olienne)

Du coup je continue à m'interroger sur l'utilité des éoliennes pour déterminer l'aerologie des lieux (surtout si elles sont à quelques kilomètres) Je me demande même si leur observation ne risque pas de nous conduire à de mauvaises interprétations et décisions.  :grat:

 :trinq:





Titre: Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: Charognard le 19 Janvier 2018 - 01:01:03
(((@))) M@tthieu, je serai sincèrement très intéressé de comprendre, si tu peux me l'expliquer, comment tu utilise les éoliennes pour te faire une idée fiable et précise de l'aerologie du lieu et du moment ?  :grat:
[/quote
Selon l'orientation des éoliennes (automatique), on en déduit la direction du vent et la force du vent (en faisant attention au fait que toutes les éoliennes ne sont pas calibrées de la même manière) mais on peut se faire une grosse idée de si ça va voler ou pas -trop fort, pas assez fort et si le vent est bien axé ou pas).
Puisque tu sembles être un novice en matière d'éolienne et d'aide pour le vol libre, une petite devinette très utile :
tu vois un groupe d'éoliennes à disons 20 km : selon que les pales tournent de droite à gauche ou de droite à gauche, peux-tu dire si l'éolienne est de dos ou de face (et donc tu peux en déduire le sens du vent).

Ces éoliennes sont bien sûr très utiles quand le vent se renforce et qu'en l'air tu vois les pales (la hauteur d'une éolienne est d'environ 150 mètres) circuler plus souvent.



Matthieu, avant de dire à quelqu'un "Puisque tu sembles être un novice en matière d'éolienne et d'aide pour le vol libre", vaudrait mieux que tu t'informes toi-même !

Les éoliennes de grandes tailles atteignent leurs meilleurs rendements à (selon les modèles) 40 km/h.

Si elle tourne à 15 tours/minute à 40 km/h et produit X watts, à combien tournera t'elle dans 60 km/h ?
Réponse; encore 15 tours/minutes et X watts. Les palles adoptent de plus en plus un grand pas d'hélices pour réguler le RPM.

Donc tu peux te mettre en erreur en regardant une éolienne.
PIRE, si le vent continu de forcir, rendu à un certain point, elle se mettra à ralentir. Pour éviter la destruction de l'éolienne du au bout des palles qui peuvent rapidement dépasser le mur du son et à la surface faisant opposition au vent, elle se mettra en drapeau.

Donc il vente du Sud à écorner les bœufs et toi Matthieu, tu pourrais voir une éolienne qui te dit "vent faible de l'Ouest ou Est".

Vraiment pas fiable !


Titre: Re : Re : Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: Charognard le 19 Janvier 2018 - 01:09:18
Wowo, les éoliennes indiquent la direction du vent assez haut au dessus du sol (sauf si elles sont en maintenance).
Et, dans une certaine mesure, leur vitesse de rotation est également un indice de la force dudit vent.

La question était pour M@tthieu mais comme c'est vous qui repondez... Perso je ne suis pas convaincu de la pertinence de l'information que nous donne les éoliennes.




Wowo, Relis mon post #46, ont dits la même chose.


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Mme POB le 19 Janvier 2018 - 01:34:10
La photo de l'éolienne fracassée m'a fait rigoler.
-----
Cela me rappelle la fois où j'avais fait du gonflage dans le parc d'éoliennes au-dessus du château de Frankenstein (Burg Frankenstein se situe sur la commune de Frankenhausen entre Eberstadt et Seeheim, Gemeinde Mühtal au sud de Darmstadt). L'Odenwald est un massif boisé de collines peu élevées mais quand on est en haut on voit toute la plaine rive droite du Rhin et il y a de l'air, boudiou ce que cela souffle au moindre zef du nord ou de l'ouest.
L'excellent site de vol libre de Lindenfels est tout près et le patelin mérite un détour, c'est tout à fait ravissant.
Voilà pour mon petit cours de géographie, c'est une région d'Allemagne que je connais bien et où je vais tous les ans rendre visite à des amis.
-----
Burg Frankenstein date du 10ème siècle et c'est en s'inspirant de légendes locales que Mary Shelley écrivit son célèbre roman avec le baron dingue, le monstre et tutti quanti.
Le château abrite un excellent restaurant (je vous recommande le filet de cerf aux airelles) dont les bénéfices sont investis dans la restauration de l'édifice.
Le samedi soir, le personnel est habillé "Frankenstein", le maître d'hôtel en monstre.
Ambiance sympa.
-----
Au-dessus, la colline est un peu pelée et il y a des champs cultivés, avec un parc d'éoliennes. Quand j'avais fait joujou avec ma voile, les pales étaient bien au-dessus et je ne risquais pas de les accrocher, de toute manière j'étais à plus de 50m de la plus proche.
Je n'y vais plus parce que j'ai trouvé un autre terrain, moins boueux et moins anxiogène.
-----
C'EST MIEUX A ARGENTEUIL ET A AVERNES, et encore bien mieux à l'atterro de Doussard.
C'était mon quart d'heure gastronomique.
 :trinq:  La Darmstädter dunkel est une autre merveille locale.


Titre: Re : Re : Re : Re : C'était comment avant ?
Posté par: plumocum le 19 Janvier 2018 - 09:57:18
Je me demande même si leur observation ne risque pas de nous conduire à de mauvaises interprétations et décisions.  :grat:

 :trinq:

Moui, mais quand même,  si un jour un mec me dit qu'il s'est gaufré à cause de l'éolienne qu'il a vu sur l'autoroute 40 bornes plus loin, je penserais certainement "houa là là quel gland !", ou alors qu'à force de  :trinq:  avec wowo il a fini complètement  :bu:


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: M@tthieu le 19 Janvier 2018 - 10:02:14
Une éolienne donne une indication. Pas plus. Chez nous en plaine, on les regarde souvent et les potes sur la route font état de leurs mouvements. Et ça a toujours marché. Je ne vois pas des éoliennes indiquer le nord alors que ça souffle en ouest  :P  ROTFL


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: Hub le 19 Janvier 2018 - 10:04:55
Exactement, c'est un indice, grossier, mais qui peut être utile, par exemple utile quand tu es en route d'approche à 130km/h sur l'autoroute. 
A confronter à toutes les autres sources d'information, et probablement pas à utiliser pour le choix du créneau de décollage quand tu as les élévateurs en main (!).


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: plumocum le 19 Janvier 2018 - 10:06:37
Une éolienne donne une indication. Pas plus.
Un peu du courant non?
Pour le reste, les drapeaux font la même chose.
Bande de snobinards
 :clown:  :P


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: M@tthieu le 19 Janvier 2018 - 10:17:16
A 10 ou 20 km, il faut avoir des bons yeux pour les drapeaux !  :P


Titre: Re : C'était comment avant ?
Posté par: plumocum le 19 Janvier 2018 - 10:24:50
Peut être mais yen a partout  :P