+ Le chant du vario +

Le troquet => la vie de la cité => Discussion démarrée par: fabrice le 21 Mars 2012 - 12:43:27



Titre: Trop d'inégalités condamne le système
Posté par: fabrice le 21 Mars 2012 - 12:43:27
A lire,

http://www.les-crises.fr/documents/2012/kumhof-inegalites-1.pdf

http://www.les-crises.fr/documents/2012/kumhof-inegalites-2.pdf


Titre: Re : Trop d'inégalités condamne le système
Posté par: Aloysius le 22 Mars 2012 - 07:08:13
Citation
Un accroissement durable des inégalités de revenu
incite à emprunter aux riches et augmente le risque
de crise économique grave
C'était une évidence (et c'est ainsi que j'interprète la crise de 2008 ). L'histoire économique le montre du reste. Quand les riches ont trop d'argent, le système explose à intervalle régulier parce qu'ils font n'importe quoi avec (déjà, la crise des tulipes en 1637...).


Titre: Re : Trop d'inégalités condamne le système
Posté par: Limonade67 le 22 Mars 2012 - 11:40:03
Franchement, je comprends pourquoi on a toujours besoin de trouver des boucs émissaires.
C'est tellement plus confortable de penser que tout est la faute des riches.
En plus même si on est riche, on trouveras toujours quelqu’un de plus riche que soit.

Essaye d’énumérer les presque 100 causes de la crise et coche les quant seuls les riches sont coupables: tu seras surpris.

PS: quant les africains font le même raisonnement que toi (ce qu'ils font) ils te désignent coupable de la crise.



Titre: Re : Trop d'inégalités condamne le système
Posté par: SP2 le 22 Mars 2012 - 11:44:23
Franchement, je comprends pourquoi on a toujours besoin de trouver des boucs émissaires.
C'est tellement plus confortable de penser que tout est la faute des riches.
En plus même si on est riche, on trouveras toujours quelqu’un de plus riche que soit.

Essaye d’énumérer les presque 100 causes de la crise et coche les quant seuls les riches sont coupables: tu seras surpris.

PS: quant les africains font le même raisonnement que toi (ce qu'ils font) ils te désignent coupable de la crise.


Et ils ont raison :mrgreen: 


Titre: Re : Re : Trop d'inégalités condamne le système
Posté par: Aloysius le 22 Mars 2012 - 12:01:54
Franchement, je comprends pourquoi on a toujours besoin de trouver des boucs émissaires.
C'est tellement plus confortable de penser que tout est la faute des riches.
En plus même si on est riche, on trouveras toujours quelqu’un de plus riche que soit.

Essaye d’énumérer les presque 100 causes de la crise et coche les quant seuls les riches sont coupables: tu seras surpris.

PS: quant les africains font le même raisonnement que toi (ce qu'ils font) ils te désignent coupable de la crise.


Ce ne sont pas les riches qui sont responsables de la crise. C'est le fait que les riches ont accumulé trop d'argent, et le reste de la population pas assez. Lis le document (qui vient du FMI), il explique le mécanisme tout à fait inévitable de ce genre de crise.


Titre: Re : Trop d'inégalités condamne le système
Posté par: yeager le 22 Mars 2012 - 12:05:59
salauds de pauvres   :tomate:  :tomate:  :tomate: , ben au moins cela nous donnera des tomates à manger


Titre: Re : Trop d'inégalités condamne le système
Posté par: Bradepitre le 22 Mars 2012 - 12:10:19
Vive Mélenchon  :coucou:


Titre: Re : Re : Trop d'inégalités condamne le système
Posté par: yeager le 22 Mars 2012 - 13:08:47
Vive Mélenchon  :coucou:

et sans oublier http://www.france.attac.org/


Titre: Re : Trop d'inégalités condamne le système
Posté par: Bradepitre le 22 Mars 2012 - 13:48:51
Tu peux t'imaginer le débat en Suisse. Et je ne te parle pas du refus des citoyens d'avoir davantage de vacances.


Titre: Re : Re : Trop d'inégalités condamne le système
Posté par: yeager le 22 Mars 2012 - 14:04:27
Tu peux t'imaginer le débat en Suisse. Et je ne te parle pas du refus des citoyens d'avoir davantage de vacances.

quelques citations ou réflexions sur le travail, je vais d'ailleurs ouvrir un fil  ;)

« La vie n’est pas le travail : travailler sans cesse rend fou. »
Charles DE GAULLE

« Que reste-t-il d’étincelle humaine, c’est-à-dire de créativité possible, chez un être tiré du sommeil à six heures chaque matin, cahoté dans les trains de banlieue, assourdi par les fracas des machines, lessivé, bué par les cadences, les gestes privés de sens, le contrôle statique, et rejeté vers la fin du jour dans les halls de gare, cathédrales de départ pour l’enfer des semaines et l’infime paradis des week-ends, où la foule communie dans la fatigue et l’abrutissement ? (…) De la force vive déchiquetée brutalement à la déchirure béante de la vieillesse, la vie craque de partout sous les coups du travail forcé. »
Raul VANEIGEM : Traité du savoir-vivre à l’usage des jeunes générations.

« On dit qu’il y a trois millions de personnes qui veulent du travail. C’est pas vrai, de l’argent leur suffirait. »
COLUCHE

« J'avais pris l'habitude de regarder autour de moi, d'observer ceux que je côtoyais dans la rue, dans le métro, au petit restaurant où je prenais mes repas de midi. Qu'avais-je vu ? des gueules tristes, des regards fatigués, des individus usés par un travail mal payé, mais bien obligés de le faire pour survivre, ne pouvant s'offrir que le strict minimum. (…) Des êtres connaissant leur avenir puisque n'en ayant pas. Des robots exploités et fichés, respectueux des lois plus par peur que par honnêteté morale. Des soumis, des vaincus, des esclaves du réveille-matin. J'en faisais partie par obligation, mais je me sentais étranger à ces gens-là. Je n'acceptais pas que ma vie soit réglée d'avance ou décidée par d'autres. »
 Jacques MESRINE

« Nous n'avons plus de travail à perdre.
Qu'attendons-nous ? »
Un chômeur (Bourg-en-Bresse, le 18/01/98)