+ Le chant du vario +

Sans soleil, sans thermique, sans pilote sous la voile, mais aussi sans bobo.

http://www.youtube.com/watch?v=daefEeDortc

Samedi à StHil, pas volé depuis un mois, pas fait de sport depuis autant de temps à cause d'une légère entorse du genou.
Content de pouvoir courir au déco et enfin revoler  :ppte:
Par contre je ne sais pas où j'étais en l'air.

Pas mal de nord, on arrive bas dans le box, de quoi faire une ou deux figures maxi.
Wing-overs pour générer une belle ressource, beau misty, ample, voile ouverte, qui tourne bien, content !
Mais une fois le misty passé j'oublie de piloter le shoot qui aurait pu se finir en papillote  :affraid:  Faut être con :bang:
Je ne suis pas là, il faut que je me concentre et rebosse les bases.

Donc parachutale pour finir le run, elle est belle, et du coup ça donne envie de tirer un ou deux tour d'hélico.
Sauf que voilà, pareil, pas assez concentré, la voile est trop derrière.
Attaque oblique, même pas un poil de tempo, twist, départ en autorot.
Du coup je lance le rogallo direct sans chercher à piloter le vrac, seule action vraiment réfléchie de tout le vol (avec la gestion du box).

Un fois sous secours je suis pendu par les cuissardes trop déserrées, du coup je galère un peu pour sortir la tête et voir ce qu'il se passe.
J'en oublie totalement de gérer la descente: ravaler la voile, anticiper le point de chute, bref tout ce qu'on répète à tout bout de champ  :bang:

On voit à la fin une tentative complètement inutile de choper un truc, mais rien que tirer les C/D ça aurait aidé.
Bref y'a pas de pilote jusqu'au bout.

Au final pas de bobo, pas de frayeur, juste une occasion de vérifier que mon pliage de rogallo est correct et une tournée à l'Atterro.
Je m'en sors très bien mais ça aurait pu faire mal...

On a pas mal débriefé avec les copains, j'ai pas mal analysé les (nombreuses) erreurs de ce run, mais lâchez-vous ça fait toujours du bien d'avoir des avis extérieurs.

De mon côté faut comprendre pourquoi j'étais pas là. Rien de particulier en vue...

pas de bobo  :pouce:

Pas mal, pas mal !
Bon, pour la reprise vous me ferez 5 tangages et 3 décros et on oubliera les errements de ce dernier vol, amen  :mrgreen:

ben moi ça me fait chier car j'ai vachement hésité pour monter a st hil et javais peur de pas avoir assez de visu pour voler, j'aurais du y aller :bang:


pour le reste ben rien de spécial a rajouter  :mrgreen:

Content que cela se soit bien terminé, devait plus rester trop de marge (lire ; de hauteur) quant tu as lancé le Rogallo... ?

Bon pliage,

Hehe tas fais la totale sur ce vol mon ptit Julien ;)
Content que tu finisses entier !

Ben écoute moi je trouve que ton choix de box était super pertinent!!! T'as tout bon!  ;)

Y'a des jours où on ferait mieux de voler tranquilou en ligne droite. Envoyer de l'acro quand on est 'dans le gaz' donne souvent des résultats exotiques.

Hi hi, disons qu'il vaut mieux avoir du gaz sous les pieds que dans la tête!

Mais souvent on remarque que "ça ne va pas" pendant le run et non avant... pas facile d'identifier ces jours-là sans rater quelques figures.

NB: l'autorotation twistée pouvait être arrêtée en agissant prestement sur la suspente de frein gauche en la saisissant au-dessus des twists... mais quand on n'est bas il est toujours mieux de tirer le secours sans chercher à tricoter.

Ouaip, surtout quand on a du brouillard dans la tête. Puis le secours faut bien l'aérer de temps à autre   :ange:

....tu pensais à quoi jlg...?.... à ceci...(http://i46.servimg.com/u/f46/12/26/18/52/parape10.jpg) (http://www.servimg.com/view/12261852/522)..... :mdr: .....Cordialement . Pierrot capt..... :trinq:

Ah, je crois que c'est une Ozone Vulcan!

Où ça ?!



 :clown:

Bonjour,

Je ne connais rien aux secours du type Rogallo.
Je croyais que pour pouvoir piloter ces secours, il fallait libérer la voile principale.
Ce n'est pas le cas ?

Merci pour l'info.

Marc Lassalle

Non, pas toujours. Si le rogallo sort sans twists, il y a déjà moyen de pseudo-piloter, à fortiori si l'aile de parapente est en vrac. On peut aussi ramener l'aile à soi par la manoeuvre d'affalement classique avant de pouvoir piloter (mais il faut du temps pour cela). C'est vrai que quand on a peu de gaz et un besoin impérieux de contrôler sa trajectoire, le plus efficace est de larguer l'aile sans se poser de questions.

Ceci dit, un rogallo remplit sa fonction première (éviter un crash à pleine balle) même sans être piloté, la preuve en images au début de ce fil! Et dans ce domaine, ces parachutes sont très efficaces si bien pliés:
- ouverture rapide
- très faible taux de chute

NB: un rogallo se "dévie" plus qu'il ne se "pilote"... c'est pas ultra maniable quoi. Ni très rapide.

Mon rogallo sort bridé, il se comporte comme un coupole qui ouvre vite et descend lentement.
Si tu largue ou ramène ta voile principale, et enlève les tours de twist du rogallo, ensuite tu peux le piloter pour choisir ton cratère.

Pour le gaz, c'est clair que faut pas envoyer plus bas...
Pendant le sketch le twist s'est enlevé tout seul quand je me suis penché pour prendre et lancer le secours, si çá se trouve un bon contre et ça sortait tout seul. Mais vu comme j'étais réveillé j'ai pas cherché à comprendre ce qu'il se passait, twist + autorot = secours.

Vu la vidéo et ton état de santé il est clair que tu as eu le bon réflexe !

Peux-tu préciser qu'elle était ton altitude approximativement avant de partir en auto rotation ? Cela préciserait la hauteur limite avant d'envoyer.

Petite remarque, vu le peu de temps qu'il passe, j'ai pas l'impression que tu pouvais avoir le temps de larguer la voile principale si tu avais des mousquetons larguables, le plus efficaces me semble sans doute d'affaler à la main.

Merci pour ton retour,

Thomas.

Affaler à la main prend beauuuucoup plus de temps que de faire péter deux quick-out!
(j'ai testé pour vous ;-) )

Tiens d'ailleurs, je profite de ce fil pour poser une question qui m'est venue il n'y a pas si longtemps :
est-ce que quelqu'un a testé (ou sait) ce qui arrive si on largue sa voile (en étant sous Rogallo), tout en la conservant accrochée par son accélérateur ? (c'est à dire on a des Quick-out mais pas de système associé pour déconnecter l'accélérateur).

P.S. Je suis d'accord qu'en général on ne monte pas son accélérateur sous les voiles d'acro. Mais il y a aussi des crosseux qui ont des Rogallo.

Aucune idée de l'altitude exacte, pas de GPS.
Et avec le manque de contraste difficile d'estimer, on a pas les même repères.
Vu la durée du sketche, au doigt mouillé, 150 ou 200m/sol quand je commence à jouer en parachutale ?

Bref, trop bas.

Jamais testé, mais à mon avis le système d'accélérateur prend cher côté élévateurs!
C'est pour ça qu'il existe des moyens de larguer l'accélérateur automatiquement en même temps que l'aile.

Sinon pour en revenir à l'oubli du cerveau dans la voiture: au déco j'étais bien, comme d'hab, aucun signe avant-coureur.
Je me traîne une fin de crève mais rien de violent, j'ai bien dormi la veille (couché tard mais levé tard), pas picolé, le genou va beaucoup mieux j'ai la banane, bref tout va bien.
Côté perso rien à signaler, beaucoup de boulot mais c'est le week end donc j'y pense pas.
Pas faim, pas soif, pas froid.

J'ai lu un bouquin sur les facteurs humains récemment, je m'intéresse à tout ça, j'ai pas vu de feu rouge avant de me mettre en l'air. J'était content d'aller voler, mais sans précipitation.

Ce qui est sûr c'est que j'ai pas mentalisé le run avant de le faire (mais je le fait rarement), et j'ai été un peu surpris par le Nord qui nous a fait arriver bien bas.

Oui, mais c'est pas trop le souci le système d'accélérateur ; et puis c'est pas dit qu'il prenne si tant cher que ça, et puis ça peut être construit solide.

Je me demandais si la voile ne resterait pas suffisamment sagement en drapeau pour piloter le Rogallo tout en remorquant son aile avec soi ? Et si on ne se faisait pas trop cisailler la figure par les ficelles d'accélérateur ?

Merci pour vos renseignements (à Laurentgdm aussi !) sur le Rogallo !

Marc Lassalle

A noter que les avantages du Rogallo ne viennent pas sans inconvénients !
C'est beaucoup plus cher (compter 1000 euros neuf, contre 500 pour un coupole), et c'est un bazar sans nom à plier, il faut être extrèmement soigneux.
Comme toutes les suspentes ne font pas la même taille, si y'en a une qui se balade un peu n'importe où elle peut faire un "line-over" et déchirer le parachute à l'ouverture. C'est pas possible avec un coupole (sauf à le bourrer en vrac dans le tiroir mais faut vraiment faire exprès...)

L'essentiel est que tu n'aies rien..

Et en plus, ton pod se pose juste à coté de toi. T'aurais presque pu plier sur place et recommencer!

Content que tu n'aies rien!