+ Le chant du vario +

Le troquet => Blagues => Discussion démarrée par: Gillesf le 15 Février 2011 - 09:19:33



Titre: Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Février 2011 - 09:19:33
D'humeur taquine, je me suis laissé aller à commettre des idées farfelues sur les différentes manières possibles de pratiquer notre activité.

Cela restant uniquement de l'ordre de la blague, du cannulard, je me suis dit que pour "éviter que cela puisse être pris au mot", tout en se réservant le droit au délire, cela pourrait être sympa de faire un post dans la rubrique humour sur les pratiques les plus improbables. Les idées et les images les plus déjantées sont les bienvenues.

Avec l'avertissement de rigueur : il s'agit de cascades imaginaires réalisées par des professionnels du délire, n'essayez pas de refaire la même chose chez vous.  maison    

- Parmis les idées de la mort qui tue à deux balles :  Se faire tracter en bordure du champs de blé par un pote en vélo, accroché par un sandow.....  Comme ça si tu montes, arrivée à bonne altitude, tu laches le sandow et ton copain et son vélo redescendent en "vol libre",  s'il dispose d'une flying-suit.  ça s'appel le Combiné Sudiste estival.

- Pour décrocher les thermiques, il y a aussi le passage d'une rame TGV à pleine vitesse au milieu des champs en plein été. En plus les déclanchements sont plus prévisibles au niveau des horaires... quoi que... avec la SNCF ?   

- Si tu as la flemme de grimper avec tous le matos en haut de la montagne, mais que tu habites tout de même dans une vallée arrosée par un torrent, les jours de brise montante, tu peux aussi essayer de te faire "tracter" par un kayakiste... l'avantage c'est que pour les incidents en vol, tu es déjà au dessus de l'eau.  Et puis ta présence derrière lui pour le freiner peut aussi rassurer le kayakiste débutant à l'approche des cascades et des barrages.
   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: piwaille le 15 Février 2011 - 09:54:19
 :coucou:

j'avais eu une idée un peu dans le genre ...
en fait c'était surtout pour trouver une idée pour le téléthon et pour faire un mix entre mes deux sports préférés.
donc l'idée c'était de tourner des biplaces ... tiré par le pack de rugby. à la réflexion c'est ptet plus les 3/4 que les avants qui feraient l'affaire.
bref ... je donne l'idée si elle intéresse quelqu'un pour le prochain machin-thon
euh j'vous laisse gérer les risques et tout ça :canape:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Février 2011 - 11:22:27
Non ! Excellente idée d'activité combinée pour le prochain téléthon !

Tu assures des baptèmes en biplace, pendant que le syndicat des garçons coiffeurs te fournissent un bataillon de jeunes éphèbes avec leurs sêches-cheveux afin de te créer le vent relatif et chaud nécessaire a une belle montée !  :prof:  :bravo:  :bravo: 

Sinon, dans la région, il y a les torchères des raffineries de Fos et Berres, ça doit le faire... avec des voiles en amiantes (faut pas plaisanter avec la sécurité, hein !) qui brillent au soleil comme des Boléros de torréros !  :ppte:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: tequila le 15 Février 2011 - 11:30:20
et voler au dessus d'une montgolfière la nuit pour battre le record de distance sans s'occuper du soleil


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Février 2011 - 15:34:57
Pourquoi ne pas faire les premières séances des stages SIV déjà sous l'eau.... avec une bouteille de plongée sur dos hein tout de même. Ainsi on aurait le temps de décomposer la gestuelle techniques et la synchro des mouvements.... et puis les navettes pour remonter au déco-surface seraient moins chiantes à organiser.  :mrgreen:

Et en cas d'accident, une noyade avec la disparition pure et simple d'un élève est beaucoup moins traumatisante pour les autres élèves présents que la vue d'un pilote écrasé au sol sur le parking de la superette locale ou empallé sur les poteaux des drapeaux des maitres-nageurs de la plage.  :koi:

Ok, au moment du débrief c'est moins visuel.  :roll:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 15 Février 2011 - 16:22:41
Gilles, faut arrêter tout de suite le produit !

Je ne sais pas ce que tu prends, mais c'est du trop fort et ça va te griller les neurones.  :vol:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Février 2011 - 09:24:22
En cas de migraine : Aspirine UPSA 1000, absoluement rien d'autre.... et le pire , c'est que c'est en vente libre !  :lol:

Une autre idée :

Pour les vols de durée et les cross d'enfer, on a vu que faire pipi était un problème et des solutions ont été trouvées.... quand c'est plus grave, une sellette percée ?  :koi:

Dans ce cas, proscrire l'usage du secours sous la sellette, sauf à avoir des surprises le jour ou on va se retrouver sous son secours aprés de nombreux grands cross.  :canape:

Lors des trés grands vol, il est aussi important de s'alimenter, et rien de tel qu'un repas chaud. Alors pensez à prendre votre bluet de campagne : en plus vous générerez vous même votre micro-ascendance au risoto ou à la blanquette... selon les goûts.

La version fondue pour les savoyards qui voyagent en bi est aussi trés conviviale et toujours appréciée en hiver !  :pouce: 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: poldof le 16 Février 2011 - 12:33:59
J'ai cherché sur  :forum: mais je n'ai pas trouvé cette vidéo dans laquelle on voit des enfant dans un gymnase qui font voler des "avions en papier" qu'ils poussent avec une petite planche en bois sans les toucher.
La planche est oblique à 45° par rapport à l'horizontale du coup, elle crée devant elle une ascendance dynamique. L'avion en papier fait du soaring devant la planche.
Une voiture devrait pouvoir rouler à 30km/h en portant un plateau de plusieurs m de côté et de hauteur et faire voler en soaring un vrai parapente. :canape:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Février 2011 - 12:47:35
Certes, mais en soaring, généralement tu fais l'essuis-glace sur une largeur de pente... un pare brise de caisse c'est peu étroit, non ?  :prof:

Tandis que 5 ou 6 camions de front sur l'A6 à la porte d'orléans direction Orly, ça doit le faire pour les parisiens qui se plaignent de manquer cruellement de sites....  :twisted:

Et puis cette charge héroïque de 38t lancés, je suis certain que ça motive à pas se reposer n'importe où pour un oui ou pour un non.  :canape:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Alexander le 16 Février 2011 - 12:55:15
J'ai cherché sur  :forum: mais je n'ai pas trouvé cette vidéo dans laquelle on voit des enfant dans un gymnase qui font voler des "avions en papier" qu'ils poussent avec une petite planche en bois sans les toucher.


http://www.sciencetoymaker.org/hangGlider/index.htm (http://www.sciencetoymaker.org/hangGlider/index.htm)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Février 2011 - 16:43:24
Afin d'améliorer la portabilité du matériel, la facilité de gonflage et sa sécurité en conditions turbulentes, on peut envisager des parapentes à caissons étanches, remplis à l'hélium.

1° avec de l'hélium plein les caissons, le poids apparent lors du portage à la montée serait considérablement réduit... et plus l'aile serait grande, moins elle pèserait en apparence ! Avec une méga aile de plusieurs miliers de m3 on pourrait même envisager un déco du fond de la vallée.
 
2° Plus de difficulté de gonflage asymétrique, puisque les caisson sont étanche, déjà sous pression et en forme.

3° Plus le moindre risque de fermeture intempestive, ce qui avait tendance à réduir la pression interne et les qualité de vol des profils classiques.

4° Pour le fun, possibilité de concevoir des profils plus complexes : en forme de tête de Mickey, en soutient-gorge Wonderbras, voir en fer à repasser.  :taupe:

Cool , non ?   


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: jefferson le 16 Février 2011 - 17:12:09
1° avec de l'hélium plein les caissons, le poids apparent lors du portage à la montée serait considérablement réduit... et plus l'aile serait grande, moins elle pèserait en apparence ! Avec une méga aile de plusieurs miliers de m3 on pourrait même envisager un déco du fond de la vallée.
  

(http://cruiselinehistory.com/wp-content/uploads/2010/02/b_hindenburg.jpg)
comme ca par exemple?
j'ai fait un ptit croquis...  :mrgreen:


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: poldof le 16 Février 2011 - 17:16:50
J'ai cherché sur  :forum: mais je n'ai pas trouvé cette vidéo dans laquelle on voit des enfant dans un gymnase qui font voler des "avions en papier" qu'ils poussent avec une petite planche en bois sans les toucher.


http://www.sciencetoymaker.org/hangGlider/index.htm (http://www.sciencetoymaker.org/hangGlider/index.htm)
C'est ça.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 16 Février 2011 - 17:59:45
y'en un qui apprend des choses ici
elle est bien ta derniere idée Gilles en plus c'est faisable

allé reprend de l'aspirine et écoute Led Zepplin (groupe de rock portant le nom d'un célèbre parapente gonflé a l'hélium ballon dirigeable) 


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Hub le 16 Février 2011 - 18:53:03
Afin d'améliorer la portabilité du matériel, la facilité de gonflage et sa sécurité en conditions turbulentes, on peut envisager des parapentes à caissons étanches, remplis à l'hélium.
A l'hélium je sais pas, mais blague à part, y'a des voiles de speedsail(? ou cerf-volants de traction?) qui ont un boudin gonflable au bord d'attaque.
Ce genre de trucs ne pourrait pas s'envisager pour des paramous?  Avantages? Inconvénients?


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 17 Février 2011 - 09:05:56
En parlant d'hélium et de gros volume, j'attendais le retour du led zep...  :trinq:  :mrgreen:  :mrgreen:

Toutefois, alors que je ne sentais plus mes gambettes dimanche dernier dans la face sud de la Ste victoire, malgrés ma ninvoile et sa mini sellette... et bien je me disais qu'un peu de gaz "plus legers " que l'air dans le sac à dos et dans une voile de forme"classique" , à la manière des voiles de kite, ça serait peut-être un plus.... mais défense de fumer à bord !  :vol:

Sauf si tu veux faire une descente rapide sans être adepte des 3-6.  :affraid:

Ceci  dit, le concept peut être considérablement amélioré d'un point de vue éco-loisir-responsable : oubliez l'hélium, cher à produire et poluant à produire et préférer un autre gaz léger, produit naturellement directement sur nos sites de décollage : le méthane !

Possiblitié de gonflage directement chez les producteurs (au cul des ruminants des alpages).
 :prof:  Ce gaz ayant des effets de serre reconnues, mais une durée de vie limitée, en le piègeant dans les parapentes le temps qu'il disparaisse... en plus on serait utile à la planète ! 

 :init:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: jefferson le 17 Février 2011 - 09:26:29
mais défense de fumer à bord !  :vol:

Sauf si tu veux faire une descente rapide sans être adepte des 3-6.  :affraid:

il faut vraiment avoir la poisse pour faire exploser de l'helium!  ROTFL


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Le bandit démasqué le 17 Février 2011 - 10:43:51
Tu dois confondre avec l'oxygène ... dont on faisait aussi des ballons et des morceaux de musique (mais très différents de ceux de Led Zep !)


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Lololo le 17 Février 2011 - 11:12:25
Tu dois confondre avec l'oxygène ... dont on faisait aussi des ballons et des morceaux de musique (mais très différents de ceux de Led Zep !)
Tu dois aussi confondre avec l'hydrogène  :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Le bandit démasqué le 17 Février 2011 - 11:34:18
Parfaitement !  :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 17 Février 2011 - 11:44:32
Ok, je retourne à mes cours de physique-chimie, l'hélium, cest la voix rigolote  :canape:

Touefois, pour ce qui est de voler...



Le vol battu (celui des oiseaux - par opposition à celui planer des avions) n’a pas encore pu trouver d’application pour l’homme … c’est parce que les essais ont été réalisés pour la presque totalité par des asiatiques en conditions estivales. Tandis que si les tentatives avaient été réalisées en conditions hivernales par des européens, alors la !…

C’est évident que lorsqu’on bat les blancs en neige, ils montent sans la moindre difficulté.

CQFD


Voila plus de six semaines qu’on parle partout de M.A.M parce qu’elle a fait deux vols d’environ 300 km en Tunisie ! Mais quand Frank Arnaud à fait ses 328 km en France, on en a pas autant parlé… et pourtant c’est autre chose comme performance, non ?

D’un autre coté faut avouer que réussir à faire des vols de 300 km en décembre dernier au départ d’un aéroport parisien, c’était mission impossible. Ni Air France, ni ADP n’ont réussis à le faire malgré tous leurs moyens : ils étaient cloués au sol par le froid et la neige, du coup aller en Tunisie pour voler, ça pouvait se justifier sans problème.  

CQFD


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 17 Février 2011 - 15:11:09
Pour tous ceux qui ont du mal à lever, gonfler et maintenir la voile au dessus de leur tête lors des exercices au sol ou lors des phases précédents un décollage, une solution pratique :

1° Fixer solidement et verticalement à l’arrière de votre sellette une canne à pêche de bonne taille. Les emplacements prévues par les fabricants pour le rangement des battons de marche semblent tout indiqués. Vous pouvez garder le moulinet en place, si la canne en est déjà pourvue.

2° Vous allez devoir modifier la mitraillette de votre bas de ligne habituel servant à la pèche aux maquereaux. En lieu et place d’aligner la dizaine d’hameçons les uns à la suite de autres sur une même ligne, répartissez les hameçons depuis l’émerillon,  chacun à l’extrémité de son propre fil de longueur différente.

3° Sur chaque hameçon, à la place des appâts courant – vers de vase ou morceau de poisson frais, selon la prise escomptée – accrochez le bord d’attaque de votre voile au niveau de l’extrados de la voilure. Les hameçons pourvus des bas de ligne les plus longs devant être répartis harmonieusement vers les oreilles de la voile plutôt qu’en son centre, les plus courts restant au milieu de l'aile, afin de maintenir voilure dans une forme qui lui sied au mieux.

Vous disposez ainsi d’une voilure toujours dans les meilleures dispositions au dessus de votre tête sans avoir besoin de courir à tous bouts de champs sur la pelouse et dans le vent pour un oui ou pour un non, et sans gesticuler de manière grotesque et fébrile afin de la contrôler aux commandes.

Seconde utilité du système : si jusqu’à présent vous aviez toujours trouvé le pliage de la voile fastidieux, voir même irritant dans le vent…. Quelques tours de moulinet et le tour est joué, les gaules sont pliées !

 Enfin, dernière propriété utile de cette remarquable invention : Pour les adeptes des vols de durée en soaring côtier qui finissaient par s’ennuyer ferme à force d’aller retour devant la dune du Pyla par marrée haute… vous pourrez en outre tenter quelques belles prises de poissons volant ou de bars au passage du ressac. Attention toutefois aux plus grosses prises : le poids d’un surfeur pourrait considérablement modifier votre PTV, et ses hurlements seraient en totale contradiction avec l’esprit de tranquillité  et symbiose avec la nature qui caractérise si bien notre activité.     

CQFD



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: jefferson le 17 Février 2011 - 15:56:48
Sinon, pour ceux qui n'ont pas de matos ou les urbains frustrés ( etc..) il est possible de faire des exercices "a la selette". Pour cela, faites vous châler sur le guidon d'un velo. En transferant votre poids d'un côté ou de l'autre, vous pouvez changer le cap. Si vous vous penchez beaucoup, vous pouvez meme contrer les directions prevues par votre chauffeur et vous prendre un poteau (ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres).


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 17 Février 2011 - 16:22:15
Honte à moi, dans un autre fils de discution, j'ai proposé une invention qui aurait été mieux à sa place ici !
je me permet donc un copier/coller:

j'avais penser à fixe un sèche cheveux (ou mieux un décapeur thermique) à l'arrière de ma selette braqué vers la voile, pour disposer ainsi d'un thermique à volonté tout en étant sur d'être ainsi toujours bien centré dans cette sorte d'auto-pompe portative...

Bon reste le problème de la rallonge electrique, mais y a des promos dans le magasin de bricolage à coté de chez moi, alors je vais peut-être me laissé tenter... je vous tiens au courant.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: jefferson le 17 Février 2011 - 18:04:02
..sinon pour eviter de devoir acheter des rallonges et ton seche-cheveux tu demandes gentilement au monsieur du manège si tu peux accrocher ta selette!  :mrgreen:   :canape:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 17 Février 2011 - 19:24:02
Depuis l'avènement des smart-phone branchés internet, des Montres-vario-GPS, des lunettes webcam avec écran intégré et autres inventions very high tech..... comment se fait-il que les suspentes wifi n'est pas encore été mises au point ?  :grat:   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: jefferson le 17 Février 2011 - 21:28:51
hehe.. celles (suspentes) remplacees par un champ magnetique n'ont pas fonctionné, car trop dangereux a l'approche d'un autre volant. :jump:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 18 Février 2011 - 08:10:21
Dommage, cela aurait aussi considérablementfacilité le démellage, et évité les clées dans les bout d'ailes....

Une question à Frigorifix, au Piaf, et à tous les autres adeptes du speed-flying en bordure de mer (Cap Sicié, Le Mont Rose, le Pyla, le nez de Jobourg…) : dans ces conditions de vol aux vents (pas le gateau hein...) particulièrement soutenus, on vol très vite, souvent prés du relief que ce soit en delta ou en mini-voile. Il convient alors de maintenir en vol un niveau de concentration et de vigilance optimale et de ne pas se laisser distraire par les remarques désobligeantes des spectateurs.

Alors, comment mettre fin aux quolibets des mouettes rieuses toujours promptes à se foutre de votre gueule et à perturber notre attention ?  :boude:
 



Si les vautours chauves volent bien mieux et plus efficacement que les coqs à crête argentée… peut-on en déduire que les vieux pilotes atteints de calvitie seront meilleurs en l’air que les jeunes chevelus ?  :grat: 

CQFD



Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: piwaille le 18 Février 2011 - 15:54:29
Si les vautours chauves volent bien mieux et plus efficacement que les coqs à crête argentée… peut-on en déduire que les vieux pilotes atteints de calvitie seront meilleurs en l’air que les jeunes chevelus ?  :grat: 
:mdr: exxxxxxxxxxcellent  :mdr:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 18 Février 2011 - 17:07:21
Comment voler au milieu des oiseaux,  en parfaite symbiose avec ces dieux du ciel ?

Simple, il suffit d’en approcher l’apparence pour mieux se mêler à eux. Pour cela une très légère amélioration de votre sellette cocon favorite et le tout est joué. Après quelques subtiles touches de décoration habilement exécutées afin de modifier discrètement le look de votre Supair Profiled Racing ProDesign : les rapaces n’y verront que du faucon. A vous d’aller murmurer à l’oreille des vautours, de danser avec les aigles, les vols au dessus d’un nid de Choucas, le planer des cormorans le soir au dessus des jonques.

Voici quelques exemples de réalisations particulièrement réussies : 

http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://image.toutlecine.com/photos/v/o/s/vos-gueules-les-mouettes-02-g.jpg&imgrefurl=http://www.toutlecine.com/images/tag/0010/00109328-costume-ridicule.html&usg=__h_CoC6JLT5PRxIDhAHMHolT7jT8=&h=1000&w=864&sz=225&hl=fr&start=1&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=j44HyTNkuVcDdM:&tbnh=149&tbnw=129&prev=/images%3Fq%3Dpoulet%2Bcostume%26um%3D1%26hl%3Dfr%26safe%3Doff%26rlz%3D1T4ADSA_frCZ417CZ417%26tbs%3Disch:1&ei=G-lcTZ3CBIqQ4QbakITFCg.

http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.ruedelafete.com/client/9000/prod/P_0_9000_6468_1206007431.jpg&imgrefurl=http://www.ruedelafete.com/Mascotte-A-dos-de-poulet-Mascottes-DEGUISEMENTS-ADULTE/p/4/87130/6468/&usg=__T8mBHbCnLAOdEtR6EiKcJwmlOPs=&h=1200&w=700&sz=667&hl=fr&start=33&zoom=0&um=1&itbs=1&tbnid=oqTXq0mutXSI1M:&tbnh=150&tbnw=88&prev=/images%3Fq%3Dpoulet%2Bcostume%26start%3D20%26um%3D1%26hl%3Dfr%26safe%3Doff%26sa%3DN%26rlz%3D1T4ADSA_frCZ417CZ417%26ndsp%3D20%26tbs%3Disch:1&ei=o-lcTeaxDs3x4Qba2NHjCg

http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.ruedelafete.com/client/9000/prod/P_0_9000_6468_1206007431.jpg&imgrefurl=http://www.ruedelafete.com/Mascotte-A-dos-de-poulet-Mascottes-DEGUISEMENTS-ADULTE/p/4/87130/6468/&usg=__T8mBHbCnLAOdEtR6EiKcJwmlOPs=&h=1200&w=700&sz=667&hl=fr&start=33&zoom=0&um=1&itbs=1&tbnid=oqTXq0mutXSI1M:&tbnh=150&tbnw=88&prev=/images%3Fq%3Dpoulet%2Bcostume%26start%3D20%26um%3D1%26hl%3Dfr%26safe%3Doff%26sa%3DN%26rlz%3D1T4ADSA_frCZ417CZ417%26ndsp%3D20%26tbs%3Disch:1&ei=o-lcTeaxDs3x4Qba2NHjCg


Précaution : Evitez toutefois de trop ressembler à un moineau sans défense si vous souhaitez évoluer au milieu d’un vol de rapaces affamés. L’approche en serait facilitée, mais des manœuvres agressives, voir engagées serait à craindre de la part des volatiles.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 21 Février 2011 - 10:37:09
Voler dans un cocon n'est pas une bonne idée.

La preuve, une fois devenues papillon, et pour s'envoler, les chenilles abandonnent le leur.  :grat:

En revanche la majorité des oiseaux sont pourvus de long becs, les pilotes pilotes performants devraient donc, fort logiquement avoir des grandes gueules !  :ange:


Ce we, ça ne volait pas.... je suis tout de même aller sur le déco le plus prés de chez moi, juste pour prendre l'air et admirer le vol des oiseaux.

J'ai constaté que lors de leurs vols planés, même lorsqu'ils semblaient apparamment immobiles, ils effectuaient en fait d'incessantes corrections de la queue.

C'est là que j'ai bien été forcé d'admettre que nous ne parviendrions jamais à être aussi performants qu'eux. Même avec des plumes.  :cry:   

CQFD


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 21 Février 2011 - 11:02:10

J'ai constaté que lors de leurs vols planés, même lorsqu'ils semblaient apparamment immobiles, ils effectuaient en fait d'incessantes corrections de la queue.

C'est là que j'ai bien été forcé d'admettre que nous ne parviendrions jamais à être aussi performants qu'eux. Même avec des plumes.  :cry:   

CQFD


tu veux pas nous par là qu'on devrait se mettre des plumes sur la queue pour mieux voler :tomate:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 21 Février 2011 - 11:23:30
J'ai constaté que lors de leurs vols planés, même lorsqu'ils semblaient apparamment immobiles, ils effectuaient en fait d'incessantes corrections de la queue.

C'est là que j'ai bien été forcé d'admettre que nous ne parviendrions jamais à être aussi performants qu'eux. Même avec des plumes.  :cry:   

CQFD

L'humilité est le premier pas vers le nirvana. L'entrainement incessant est le chemin. Tu sais ce qu'il te reste à faire "une deux, une deux" !  :dent:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 21 Février 2011 - 11:38:01
Combat aérien :
2 clubs
équipe de 5 pilotes
munis de pistolets paintball
interdit de tirer sur les ailes (trop facile)
le dernier en l'air, sans peinture fait gagner son club

 :canape:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 21 Février 2011 - 11:44:21
heu en inventions loufoques a t'on le droit a :

- le propulseur coca mentos fixé a la sellette.
- le mix parapente lazer tag.
- le treuillage sur un anneau de cynodrome avec au choix soit le moteur qui tire le lièvre, soit un équipage de lévriers.


par contre j'ai déjà entendu parler d'un parapente tracté par un "8" d'aviron.


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 21 Février 2011 - 11:53:12
J'ai constaté que lors de leurs vols planés, même lorsqu'ils semblaient apparamment immobiles, ils effectuaient en fait d'incessantes corrections de la queue.

C'est là que j'ai bien été forcé d'admettre que nous ne parviendrions jamais à être aussi performants qu'eux. Même avec des plumes.  :cry:   

CQFD


L'humilité est le premier pas vers le nirvana. L'entrainement incessant est le chemin. Tu sais ce qu'il te reste à faire "une deux, une deux" !  :dent:

Bah c'est surtout qu'avec cette technique je suis certain de ne jamais pouvoir tenir en l'air plus de 10mn.... même avec des conditions thermiques hyper favorables...  :cry:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 21 Février 2011 - 11:56:05
Je viens de voir les lunettes à thermiques dans un autre poste.... elles auraient leur place ici.

Le concept est a dévelloper !  :grat:

Le paint-ball volant.... et pourquoi pas tirer sur les voiles ? Ainsi chacun aurait sa déco perso unique à pas cher !

Pour ce qui est du vol tracté par un 8 d'aviron, on devrait remettre les galères au goût du jour.  Voici un système carcéral peu coûteux, éco-responsable, durable et qui sait si la réinsertion des délinquants ne serait pas plus efficace ? ....  :grat:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 21 Février 2011 - 13:03:24
Bonjour,

J’imagine que vous connaissez les "walkalong glider"
Sinon jetez un coup d'oeil sur le lien ci-dessous :
http://www.youtube.com/watch?v=7d80Mn8Rtik (http://www.youtube.com/watch?v=7d80Mn8Rtik)

Est-ce que quelqu'un a essayé avec un parapente ?
Une simple Fiat Multipla devrait faire l'affaire :
(http://www.vds-auto.com/images/visiteurs/977-fiat-multipla.jpg)

En plus ça doit pas valoir cher d'occase un Multipla  :P


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 21 Février 2011 - 22:33:53
 :pouce:  ça doit aussi marcher avec une Lada ou une Dacia.... voir même avec un fourgon standard de parapentiste.

Pour les plus écolo-responsables, on peut toujours avoir recours aux services d'un homme sandwich !



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 22 Février 2011 - 10:11:01
Gillesf, un homme sandwich comme celui là ?
(http://media.lelombrik.net/30001-30500/b963b1ee45666e5fd6709af07e22b17f9447e572.jpg)


Lors de mon stage d’init, un matin où mes deux neurones n’étaient pas encore connecté, il m’est arrivé de poser vent arrière uniquement parce ce que j’avais oublié de regarder la manche à air. C’est balô ça. Pour mon amour propre, j’ai bien sur prétexté qu’il n’en était rien, et que ce n’était pas de ma faute, de tout manière qu’elle était difficilement visible d’en haut.
Ce matin, tous mes neurones sont sur le pont, j’en profite pour vous faire part de quelques élucubrations qui m’auraient évités cette étourderie.

Pour ceux qui ont une sellette cocon, pourquoi ne pas fixer une mini manche à air au bout de leurs pieds ? Comme cela elle serait toujours bien visible, pile dans leur champ de vision.
Bon je sais pas pourquoi, mais je sens que certains esprits scientifiques donc forcément grincheux vont me dire que ça marchera pas....

Alors pourquoi ne pas envisager une manche à air télescopique largable en vol ? On la lâche en phase d’approche et on la récupère une fois posé. Le premier avantage c’est que l’on sait toujours où elle est, et le deuxième c’est qu’on peut se venger de Marcel qui nous a fait chier au déco en la larguant pile sur sa voile qu’il est en train de replier.

NB Pour ceux qui ont une sellette string, un simple sac de farine, talc ou même un fumigène fera l’affaire (et zou sur Marcel).
(http://www.blog-city.info/fr/img1/1489_MANCHE%20A%20AIR.gif)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 22 Février 2011 - 10:18:24
a l'heure de la haute technologie et des fibres optiques, pourquoi pas une manche a air qui change de couleur en fonction de la direction du vent type nord/sud blanc/violet et est/ouest rouge/jaune, et dont l'intensité varie avec la force du vent!


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 22 Février 2011 - 10:25:59
A propos de haute technologie, il existe depuis pas mal d'année des voiles de planches à voile transparente, y a même des spy sur certain dériveurs (mais là j'ai pas trouvé de photo) comme celle-ci :
(http://www.dreamingofmaldives.com/blog-des-maldives/wp-content/uploads/planche-a-voile-maldives-funboard.jpg)

Pourquoi nos ailes ?

Y aurait deux avantages ! mieux voir les copains dans les ascendances et surtout obtenir un beau bronzage uniforme à la fin d'une belle journée...


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 22 Février 2011 - 11:17:13
C'est vrai, aprés tout : marre de voler à l'ombre !

Pas étonnant que j'arrive pas à thermiquer  :grrr:

Une autre suggestion pour tous ceux qui comme moi, et ils sont nombreux, ne volent pas assez souvent a cause d'un vent qui n'est jamais orienté comme il faudrait : La corde à virer le vent.


 :prof: Prévoir du 0.5 pour les brises légères, et jusqu'à 1.5 si c'est plus soutenu. Il est vivement recommander d'en prendre au bas mot, 3 à 4 m de long afin de démultiplier l'effort de traction nécessaire. La couleur importe peu, en revanche pour le matériaux, le nylon est un bon compromis. Ne pas oublier de faire une boucle à un bout et un crochet à l'autre solidement fixer pour y arrimer les masses d'air les plus instables et teigneuses. Ne pas oublier non plus une paire de piquets de tente (modèles classiques ou à sable, selon la nature du sol), parce qu'une fois le vent correctement orienté, si vous ne fixez pas la corde en partant voler, il y a fort à parier qu'il ne retourne aussitôt le dos tourné.

P.S. La corde devra toujours être maintenue par les piquets à quelques centimètres au dessus du sol, pour une meilleure prise au vent.

Si malgrés tout cela, vous ne parveniez pas orienter le vent comme voulu :grrr2: , vous aurez tout de même le plaisir de passer agréablement le temps en voyant les autres se prendre les pieds dedans.  :P     


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 22 Février 2011 - 11:41:28
Orienter le vent selon ces désirs c’est une super idée Gillesf ! Encore mieux serait d’en maitriser aussi l’intensité.
Je propose que l’on fasse dans ce site, une pétition au prêt de l’EDF pour que certain week-end de pétole, ils fassent marcher les éoliennes à l’envers.
PS à l'envers je veux dire, on leur envoi du courant, elles font du vent... (moteur/génératrice)



(http://volavoile.ouarzazate.free.fr/aeoliennes.jpg)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 22 Février 2011 - 11:50:14
Connaissez vous le ZORB BALL ?
http://www.youtube.com/watch?v=SBezSbvi9Pc (http://www.youtube.com/watch?v=SBezSbvi9Pc)

qui sera le premier à adapter ça sur sa sellette ? genre auto-gonflante en fin de PTU


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 22 Février 2011 - 11:55:03
Parapente Samoens et autres BE, prenz en de la graine :  :prof:


Dans le domaine de l’apprentissage du parapente, nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements de l’aube du développement des méthodes pédagogiques modernes et de l’utilisation des outils appropriés.

Nos BE ici présents sur ce forum, malgré toute leur bonne volonté et leur dévouement, ont encore recours à la rustique, encombrante et fatigante méthode de la pente école. Très tôt les élèves sont abandonnés seuls en plein ciel pour les premiers grands vols au déni de toutes les règles de sécurité les plus élémentaires. Ils sont tout juste reliés à leur moniteur par une liaison radio hasardeuse et crachotante, les mains rivées aux commandes de freins et bien incapable de répondre. Et ce n’est pas ce modeste récepteur qui pourra intervenir pour sécuriser l’élève en cas de panique de ce dernier, d’incompréhension ou de mauvaise interprétation des consignes. Ou encore en cas de rencontre de conditions aérologiques aussi fortes qu’imprévues.  :vrac:

L’encadrement et l’apprentissage du parapente doivent donc prestement s’inspirer des méthodes d’apprentissages éprouvées dans d’autres activités sportives en milieu hostile.

Au même titre que l’apprenti grimpeur est assuré par un baudrier et un cordage pour sa sécurité et sa tranquillité d’esprit, le parapentiste débutant devrait entamer son apprentissage sous une longue perche, comme celles des maitres nageurs en piscine, maintenu à bout de bras par son moniteur.   

Cette méthode, outre la sécurité et le contact humain privilégié apportés, offrirait en outre la possibilité au BE de maintenir en toute sécurité son élève dans les ascendances au sommet de la falaise tout le temps nécessaire à ce que ce dernier ait parfaitement ressenti les mouvements de la masse d’air et en maîtrise totalement l’exploitation.

Afin de rassurer l’élève, ce dispositif pourrait être utilement complété par un petit filet carré de sécurité d’environ 2m x 2m maintenu à quelques dizaines de centimètres sous la sellette. Le jeune pilote pourrait ainsi se concentré sur ses manœuvres l’esprit totalement libéré.     

Combien de navettes et ploufs inutiles seraient aussi économisés, au bénéfice d’un plus grand nombre d’heures de vol effectif en conditions optimales pour un enseignement enfin efficace, performant et sur !

Pour des questions de sécurité encore indiscutables et afin que notre élite sache se montrer exemplaire pour notre belle jeunesse, je propose de rendre obligatoire ces dispositifs dans toutes les compétitions régionales ou nationales avec le slogan suivant : Un esprit libre pour le vol libre !           


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 22 Février 2011 - 12:03:11
Gillesf  karma+ Super cette idée de petit filet carré de sécurité d’environ 2m x 2m ! mais pourquoi ne pas le fixé directement sous la sellette ? plus besoin de perche ansi...

quelques idées de déco de casques :
(http://www.fubiz.net/wp-content/uploads/2010/07/helmets-motorcycle4-550x214.jpg)

(http://www.fubiz.net/wp-content/uploads/2010/08/helmets-motorcycle110-550x290.jpg)

(http://www.fubiz.net/wp-content/uploads/2010/07/helmets-motorcycle12-550x214.jpg)

(http://www.fubiz.net/wp-content/uploads/2010/07/helmets-motorcycle10-550x214.jpg)

PS pour d'autres déco allez ici :
http://good.kz/adds/EXPERIMENTS/Helmets (http://good.kz/adds/EXPERIMENTS/Helmets)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 22 Février 2011 - 12:48:56
L’avenir du para moteur c’est l’électrique... reste que le poids des accus même Lippo c’est pas glop.
Pourquoi attendre la prochaine génération d’accus ? sans accus serait tellement mieux ! Utilisons la résonnance magnétique...
Extrait d’un article trouvé sur le net :

Sony invente l'alimentation électrique sans fil pour ses téléviseurs

Le 20ème siècle a imposé l'électricité dans tous les foyers, le 21ème siècle est bien parti pour les débarasser de tous les fils disgrâcieux. Sony a annoncé le test concluant d'une technologie d'alimentation électrique sans fil sur un téléviseur.
On pourra bientôt accrocher son téléviseur au mur sans brancher le moindre câble, y compris électrique. C'est la promesse faite par Sony, qui teste actuellement une solution d'alimentation électrique sans fil pour ses téléviseurs. La firme a fait savoir qu'elle expérimentait actuellement une base d'alimentation sans fil, capable d'envoyer environ 60 watts à un téléviseur situé à 50 centimètres de hauteur.
Le système utilise une technologie de résonnance magnétique qui n'est pas tout à fait nouvelle, mais qui était jusque là réservée au chargement des batteries intégrées à certains appareils mobiles. PowerCast en avait fait une démonstration début 2007, et l'on sait qu'au moins Apple s'y intéresse également pour ses téléphones. Dell permet également de recharger ses nouveaux netbooks Latitude Z sans fil.
Pour alimenter son téléviseur, Sony génére un champ magnétique à travers une bobine de fils de 40 centimètres. Lorsqu'une autre bobine entre dans le champ magnétique avec la même fréquence, un courant électrique est induit dans la deuxième bobine, située sur le téléviseur. Aucune chaleur n'est émise entre les deux appareils, même en présence de métal.
La perdition est relativement modeste, puisqu'il faut 80 Watts en alimentation pour générer 60 Watts à l'arrivée, mais c'est encore trop pour une utilisation industrielle éco-compatible.


(http://www.numerama.com/media/attach/8ido18000004ye7b.jpg)


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 22 Février 2011 - 18:56:30
L’encadrement et l’apprentissage du parapente doivent donc prestement s’inspirer des méthodes d’apprentissages éprouvées dans d’autres activités sportives en milieu hostile.

Au même titre que l’apprenti grimpeur est assuré par un baudrier et un cordage pour sa sécurité et sa tranquillité d’esprit, le parapentiste débutant devrait entamer son apprentissage sous une longue perche, comme celles des maitres nageurs en piscine, maintenu à bout de bras par son moniteur. 


 :prof:  Je te remercie de faire enfin avancer nos pédagogies encroutées dans des habitudes rétrogrades.

Je me met en quête d'un perche assez grande.  :lol:


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: jefferson le 22 Février 2011 - 19:19:58
L’encadrement et l’apprentissage du parapente doivent donc prestement s’inspirer des méthodes d’apprentissages éprouvées dans d’autres activités sportives en milieu hostile.

Au même titre que l’apprenti grimpeur est assuré par un baudrier et un cordage pour sa sécurité et sa tranquillité d’esprit, le parapentiste débutant devrait entamer son apprentissage sous une longue perche, comme celles des maitres nageurs en piscine, maintenu à bout de bras par son moniteur. 


 :prof:  Je te remercie de faire enfin avancer nos pédagogies encroutées dans des habitudes rétrogrades.

Je me met en quête d'un perche assez grande.  :lol:

c'est de la muscu pour les profs de para?? soulever a bout de perche les eleves un a uns. haha jai du mal a voir la scene. mais je pense que soulevé par mon moniteur (je ne doute pas de ses bras tres musclés ) sur le rebord d'une falaise avec un peu de filet en dessous me fasse sentir plus a l'aise qu'un vol au bout du 2eme jour.
:mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 23 Février 2011 - 09:34:58
Ben si tu te débrouilles bien , c'est pas trop lourd pour le BE.... c'est juste si t'es pas bon.

Pour ce qui est de la motorisation électrique.... tant que les gens restent dans le bocal, on peut largement remplacer les lourdes batteries à l'autonomie limitée par des rallonges plus lègères et sans restriction d'autonomie !

Vous imaginez la scène à St Hil un dimanche soir d'été aprés qu'il ait eu 150 voiles en l'air toute la journée ! La pelotte !  ROTFL


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 23 Février 2011 - 09:38:01

quelques idées de déco de casques :
(http://www.fubiz.net/wp-content/uploads/2010/07/helmets-motorcycle4-550x214.jpg)


Quite à avoir une déco perso sur un casque , je préfèrerais qu'il ai un poil pl_us de cheveux qu'il ne m'en reste sans .....  :diable:


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: jefferson le 23 Février 2011 - 09:41:12
Quite à avoir une déco perso sur un casque , je préfèrerais qu'il ai un poil pl_us de cheveux qu'il ne m'en reste sans .....  :diable:
(http://blog.mzee.com/feat/mzeeblog/files/uploads/2007/07/homer-simpson.gif)

comme ca?  :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 23 Février 2011 - 10:26:11
Gillesf, y a ça aussi :
(http://good.kz/files/Experiments_big/HELMET_12.jpg)


Citation
Pour ce qui est de la motorisation électrique.... tant que les gens restent dans le bocal, on peut largement remplacer les lourdes batteries à l'autonomie limitée par des rallonges plus lègères et sans restriction d'autonomie !

Vous imaginez la scène à St Hil un dimanche soir d'été aprés qu'il ait eu 150 voiles en l'air toute la journée ! La pelotte !

Avec en plus les BE et leurs perches aux décos, ça risque d'être pas triste ! et de resembler à des chinois affamés en train d'essayer de manger des spaghettis avec des baguettes....
(http://fr.dreamstime.com/spaghetti-et-baguettes-thumb2774872.jpg)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 23 Février 2011 - 10:39:02
Citation
Pour ce qui est de la motorisation électrique.... tant que les gens restent dans le bocal, on peut largement remplacer les lourdes batteries à l'autonomie limitée par des rallonges plus lègères et sans restriction d'autonomie !

Super idée ça je trouve ! si en plus on utilise des rallonges avec enroulement automatique (genre celles des aspirateurs), lorsque les BE (Parapente Samoens ou autres) voudront rapatrier leurs oisillions (en cas d'apparition de cumulus congestus par exemple), ils n'auront qu'a mettre le pied sur le buton et ...... zuuuuuuuuurrrrrrlp ......... tout le monde à l'atéro.

Encore une nouvelle pratique pédagogique à inventer...


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 23 Février 2011 - 10:49:56
Gillesf  karma+ Super cette idée de petit filet carré de sécurité d’environ 2m x 2m ! mais pourquoi ne pas le fixé directement sous la sellette ? plus besoin de perche ansi...

Aprés mure réflexion.... ça le fait pas ton filet accroché sous la sellette : Et la trainée, t'en fais quoi de la trainée ? A quoi ça sert qu'on se fasse chier à utiliser des sellettes cocon, des suspentes dégainées et des casques profilés pour gagner 0.001 point de Cx si tu gaches tout avec des filets sous la sellete.  :roll:



Pour Thierry, une coupe gominée sur le casque.... ça devrait permettre de gagner un poil en finesse.  ;)  Faut toujours penser perf !















 :mrgreen:  ça fait plaisir de voir d'autres posteurs adhérer au concept et combien ce topic permet l'éclosion de grandes idées qui vont bientôt révolutionner le vol libre ! Merci à tous. :mrgreen: 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 23 Février 2011 - 11:14:49
une autre voie a explorer, en plaine, réhabiliter les grands zepplins a hélium, qu'ils soient lancés en statique par des vents inférieurs a 25/30 km/h, et positionnés a environ 100m sous la base des nuages. que leurs toit forment une rampe de 15 m de large 100 m de long dont la pente va en s'accentuant a l'approche du bout de la piste d'envol.
vu qu'il est amarré par l'avant et que l'effet girouette induit le place toujours le nez face au vent il n'y aura plus aucun décollage raté ou retardé pour cause de vent de cul ou travers, le décollage sous les barbules permettra de partir directement en cross sans avoir a se taper la première montée qui est souvent une des plus délicates.
plus besoin pour faire un siv de risquer sa vie au dessus des lacs montagnards alimenté par les glaciers il suffit de se placer au dessus du bassin d'Arcachon, voir même d'un lagon polynésien pour partir a 2000m faire ses exercices, se poser a coté du bar de la plage ou nous attend une bière fraiche, bobonne et la marmaille, avant de piquer une tête en attendant le retour du dirigeable, le tout en restant en tong et maillot de bain.
et perle sur le gâteau, il suffit de mettre des baies d'observation pour que l'ensemble des touristes curieux qui par leurs tours de yoyo dans le dirigeable paient par leur présence les frais de transport des parapentistes jusqu'à l'altitude de départ.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 23 Février 2011 - 11:54:46
Dépêche AFP mercredi 23/02/2011 10h28

Une grande première dans le cadre du développement des activités handisport : Roger Croipat, âgé de 23 ans et originaire de Beloeil prés de Mons, est le premier non-voyant à avoir obtenu son brevet de pilote de parapente. Une grande première et de nouveaux horizons qui s’ouvrent pour les aveugles.

Les commentaires du nouveau diplômé à notre reporter :

« - Le parapente est une activité merveilleuse particulièrement accessible aux non-voyants parce que mettant en œuvre tous les sens que nous avons su développer bien au-delà de la majorité des voyants, et ce d’autant plus que nous ne sommes pas sensibles au vertige.

Le pilotage d’un parapente est un pur instant de bonheur qui fait avant tout appel au ressenti, une affaire de sensations : le vent sur le visage et les oreilles, la tension dans les commandes, les appuis dans la sellette, les accélérations, les mouvements pendulaires, le bruissement du vent dans la végétation à l’approche d’une risée au moment du décollage, la tiédeur du déclanchement d’une bouffe thermique qui va nous porter toujours plus haut, les cris des enfants lorsqu’on survol une cours de récréation, ceux des promeneurs à l’approche d’une ligne EDF, le crépitement des câbles sous haute tension… Toutes sortes de micros sensations auxquelles nous, les non-voyants, sommes particulièrement réceptifs et attachés.

- Et pour l’atterrissage ?

- Pour l’atterrissage, quand il y a du mou dans la laisse du chien, c’est qu’il est tant de baisser les freins. »

Une belle leçon de vie assurément. Souhaitons-lui bon vol ! 


Fin du communiqué AFP   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 23 Février 2011 - 12:10:58
Une photo de Roger :
(http://www.boillat.com/leparapente/images/stories/_imgpara/_imgjour08/05//20080516.jpg)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 23 Février 2011 - 13:56:31
On est déja demain ! Sur la photo ci-dessus le chien est accroché avec des supentes wifi !!!

Une nouvelle invention qui devrait révolutionner le parapente (si j'en crois ce forum) :
http://www.youtube.com/watch?v=TYvMmJAPRjs (http://www.youtube.com/watch?v=TYvMmJAPRjs)

Observez que les verres se remplissent par dessous !

 :trinq:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 23 Février 2011 - 14:23:12
à propos du jeune breveté non voyant je suis étonner et après des recherches,
en effet M Alain B vol depuis 1989 et à déja décollé du sommet du mont blanc en 1993 et du mont Fuji en 1995

bravo ces gens on un super pouvoir

l'un de vous a t il  déjà fermé les yeux quelques instants pendant un vol ? c'est dingue les sensations qu'on ressent (à tester en condition calme et peu de monde autour)

ps j'adore ce fil de discussion


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 23 Février 2011 - 15:41:36
ps j'adore ce fil de discussion

 :prof:

Vous n’imaginez pas à quel point je suis fier d’avoir pu contribuer, à ma façon, modestement, mais de manière cruciale et irréversible, à apporter ma petite pierre à l’édifice du mur vers lequel notre noble discipline se dirige maintenant tout droit et sans coup férir.

Grace à cette volte face, notre avenir est désormais devant nous, sous nos yeux luisants de joie et de bonheur. Les nouvelles orientations que nous ne manquerons pas de prendre à l’aube du virage qui s’annonce ne saurons nous détourner du cap que nous nous sommes fermement fixé.

Il faut en être conscient et ne pas s’en laisser distraire, il y va de notre avenir.

Nous avons libérer le vol libre de ses chaînes et de ses suspentes qui le maintenaient sous l’influence volatile et fluctuante des vents et marrées. Il est dorénavant prêt à prendre son envol par ses propres moyens pour le plus grand plaisir des petits et des grands : à partir de dés à présent le vol est définitivement dépénalisé pour le plus grand bénéfice de la société et de la justice universelle. C’était une attente des populations des quartiers sensibles que nous avons su faire triompher. 

Qu’il en soit ainsi, dés à présent et pour l’avenir !      :forum:












 en fait j'ai aussi un peu  :canape:    Mais ça fait tellement de bien           


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 24 Février 2011 - 02:36:06
Citation
ps j'adore ce fil de discussion

Moi aussi  karma+

GillesF for president


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 24 Février 2011 - 02:41:32
Ah si j’avais sa vergve, son humour, son style, et son thon, c’est bon...c’est sûr que je ne m’en tiendrai pas à des pitoyables élucubrations....

En fait si je ne vous poste que quelques photos ou vidéo d’inventions dont je ne suis même pas l’auteur et que je détourne de manière éhonté leurs usages initiaux(ales ?) avec un commentaire minimaliste c’est surtout que je ne suis pas foutu d’écrire une phrase sans fôtes d’orthograves, Mais il est tard et j’ai des insomnies alors, tant pis,  je me lance !

Si quelqu’un vous dit que je ferai mieux de m’abstenir, comme Perceval je vous répondrai "c’est pas faux"
http://fr.netlog.com/go/explore/videos/videoid=fr-101208 (http://fr.netlog.com/go/explore/videos/videoid=fr-101208)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 24 Février 2011 - 02:45:03
Ce soir je vous propose une élucubration qui doit tout à Otto LILIENTHAL, un grand inventeur (entre 1848 et 1896 millimètres).

NB Ce n’est pas Otto qui a inventé les voitures, ça c’est Joseph (CUGNOT), ni les avions, ça c’est Charles-Alphonse (PÉNAUD), ni l’eau chaude, ça ce n’est pas moi et ça c’est sûr.

Alors qu’est donc qu’Otto a inventé et qui pourrait révolutioner le parapente ?

Je vous mets une photo du truc et vous laisse 30 secondes pour deviner :
(http://erlebnis-wissen.lufthansa.com/uploads/pics/1104M_003.jpg)
tic...tac...


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 24 Février 2011 - 02:47:50
Vous avez trouvé ?

NON ce n’est pas le vol libre, tss tss le concept existait depuis longtemps, ça c’est Léonard (DE VINCI), et puis je vous ai promis que cela pouvait révolutionner la pratique du parapente. Allez je vous laisse 30 secondes de plus.

tic...tac...

Un indice Otto a été certainement inspiré par un aphorisme célèbre de Jean Louis Auguste Commerson...

NB Jean Louis Auguste COMMERSON, publia en 1851 les Pensées d’un emballeur, où l’on trouve l’aphorisme suivant: « Si l’on construisait actuellement des villes, on les bâtirait à la campagne, l’air y serait plus sain. »


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 24 Février 2011 - 02:52:04
Vous n’avez toujours pas trouvé ? Allez la réponse en photo :

(http://www.lilienthal-museum.de/olma/images/abb118.jpg)

Observez que des 1891, cet allumé d’Otto avait pensé à tout, son déco artificiel est en forme de cône, il était ainsi sûr d’avoir toujours du vent de face.
Il était doté d’une pièce de stockage au sommet, pour éviter d’avoir à porter son barda à chaque fois.
Il n’avait pas à faire des centaines de kilomètres pour aller voler à Annecy, son déco il l’avait construit devant chez lui

NB Je sais pas vous mais moi quand j’entends des écolo-responsables parisiens, m’expliquer que le parapente c’est non-polluant sur le déco de Saint Hilaire, j’ai comme un gros doute..  mention spécial à Didier FAVRE.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 24 Février 2011 - 02:58:36
Vous allez me dire que cela sera trop onéreux ? comme Perceval je vous répondrai « c’est pas faux »

Imaginons que nous construisions des déco façons Otto dans chaque département, enfin pas dans les Alpes ni dans les Pyrénées quand même faut pas pousser. Ça en ferait un paquet à construire ! Sacré économie d’échelle, on pourrait même les faire faire en chine, du coup, ils en deviendraient abordables. Et si on les repeignait en jaune ? Comme cela :
(http://www.travelnet.travel/modules/AxialRealisation/img_repository/files/images/guides/egypte/guide-egypte-guizeh/pyramides_cheops_chephren.jpg)

On met un sarkophage dedans :
(http://4.bp.blogspot.com/_dBPmf-_ax1E/TIYSe65MR2I/AAAAAAAAUgQ/cdcTuIZ5J5I/s320/c-166-sarkophage.1241046401.jpg)
Avec les derniers évènements en Égypte, on sur d'avoir pleinde touristes, on organise des visites payantes et zou le truc sera vite amorti...

Allez qui se lance a faire le premier dans son jardin ?

PS Plus d'infos sur Otto LILIENTHAL, c'est ici :
http://www.parapentiste.info/forum/videos-de-vol-libre/otto-lilienthal-t16369.0.html (http://www.parapentiste.info/forum/videos-de-vol-libre/otto-lilienthal-t16369.0.html)


Bonne nuit



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 24 Février 2011 - 08:58:43
heu sarkophage,
 cela vient bien de sarko pour sarkhozy
et phage de la racine grecque "ou peut être latine" enfin peu importe qui signifie manger,
comme dans coprophage, polyphage, anthropophage, caliphage
heu pour le dernier je n'en suis pas sur. :fume:

 :sors:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 24 Février 2011 - 09:25:41
Je trouve que dans le genre, Thierry n'est pas mal non plus  karma+



Les fautes dans un délire c'est pô grave... ça y contribue même parfois .  :pouce:

A propos de l'idée de Thierry, Il y a déjà un site dans Paris, en plein centre ville, on doit être la seule capitale mondiale ainsi équipée :dent: ... comme les parisiens ont de la chance...

...et puis ou en sont les concepteurs du "site portable" ? :grat:




Mais revenons en aux choses sérieuses :  :prof:


Tant chez les compétiteurs de haut vol que chez les pilotes communs, la recherche d’une meilleure pénétration, dans la masse d’air et dans sa sellette, est devenue priorité, surtout depuis l’arrivée dans notre discipline de nombreux pratiquants des sports de glisse, impatients et avides de vitesse.

Je propose donc une nouvelle forme de vol qui devrait se répandre et se développer avec grand sucés cet été sur tous les spots les plus en vue.

La recette :

Sélectionner une journée d’été particulièrement ensoleillée, n’hésitez pas choisir les heures les plus chaudes, habituellement peu propices à des conditions de vols calmes, en raison d’une activité solaire et thermique débordante. Ce n’est pas grave ici, car ils resteront loin de tout relief susceptible de faire de l’ombre d’avoir un impact sur le gradient des températures et l’agitation désordonnée de la masse d’air.

Les pratiquants doivent préalablement se dévêtir totalement et s’enduire le corps d’huile, naturelle, végétale, ou à bronzer indice 20 w 40. Un tel indice de viscosité optimise la pénétration dans la sellette et la masse d’air, tout en garantissant une tenue exceptionnelle aux plus hautes températures garantie par l’UTAC. 

Ils décolleront alors s’en tarder en sellette string, face au sud ! Ou au Nord…. Ou alternativement, en ayant soin de ne jamais voler dans l’ombre de leur propre aile. Une voilure de surface réduite, mini-voile (une voilette) par exemple, est donc toute indiquée pour cette pratique.

Attention, la chose n’est ni facile, ni confortable, et ne doit donc être exécutée que par des pratiquants avertis. Un pratiquant averti en valant deux, il convient donc de prêter une attention toute particulière au respect des limites du PTV préconisés par les constructeurs afin de ne par sortir du domaine de vol. 

Généralement, après une heure et demie à deux heures de vol dans un ciel dégagé, c’est prêt, vous êtes cuit à point : c’est ce que les spécialistes appellent le SPEED FRYING.

Inutile de rester plus longtemps sur votre lieu de vacances. Vous pouvez retourner au boulot fissa, vous avez suffisamment bronzé et donc plus rien à foutre ici !    :tomate:   



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 24 Février 2011 - 10:07:46
Le SPEED FRYING à la 20w40 ? beurk ça pue et c'est pas bon pou pour la peau (même vieille hein POB)
Bon un peu de sérieux, j'y croirais quand j'en aurais vu.

Ma dernière élucubration est peut-être irréaliste, mais bon comme dit Perceval « faut voir »

Son idée m’est venue après avoir posté la photo ci-dessous dans un autre thread :
(http://www.thinkliquid.net/dc2/public/WindowsLiveWriter_test_147B2_ulm1_2.jpg)
NB En fait si vous regardez attentivement cette sellette/zodiac n’est pas accrochée sous un parapente mais sous une aile delta.....

Décoller de l’eau, ah imaginez que l’on puisse faire ça depuis un parapente, ce serait génial, en cas de déco raté on en risquerait plus de s’écorcher les genoux sur des cailloux, de s’accrocher aux arbres, ni de finir écrasé comme une merde en bas d’une falaise.
   Super,
      Que des avantages,
Reste qu’en parapente on est à pied....

Où est le problème ?

- Marcher sur l’eau ? Ce n’est pas le problème, juste une technique de plus à maitriser, cela s’appelle le "Liquid Mountaineering", c’est très bien expliqué dans la vidéo ci-dessous :
http://www.youtube.com/watch?v=QB0uTMKkAP8 (http://www.youtube.com/watch?v=QB0uTMKkAP8)

- Trouver un lac en pente ? Là aussi ce n’est pas très dur. De plus en plus de personnes pratiquent le ski nautique, il suffira juste de leurs demander où ils vont.
NB La mer est à oublier, le sel abime la toile de nos ailes.

Alors où est le hic ? ? ?
Il va falloir trouver un lac en pente, qui soit face au vent, qu’il y ait un peu de vent, mais pas trop, qu’il fasse beau mais qu’il y ait néanmoins des petits nuages devant, et pas n’importe quels nuages ! des cumulo-machin, que je sois en congé ce jour-là, réveillé à l’heure, la voiture pas en panne etc.... bref toute une foultitude de petits paramètres quasiment impossible à réunir en ensemble un même jour.
Croyez s’en mon expérience de parapente, réunir ces conditions n’arrive quasiment jamais, cela tiens du miracle....



Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: jefferson le 24 Février 2011 - 11:18:44
Le SPEED FRYING à la 20w40 ? beurk ça pue et c'est pas bon pou pour la peau (même vieille hein POB)
:mdr:  :tomate:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 24 Février 2011 - 11:39:05
Mais non le décollage depuis le milieu aquatique, ça doit être faisable régulièrement : pour décoller, on a besoin de quoi dans la pratique ?  :grat:

Un vent de face et une pente sans végétationà plus ou moins 15% selon la finesse de vos parapentes.  :mrgreen:

On doit bien trouver un bout de torrents de montagne bien aligné, dautant plus facilement c'est bien rare qu'ils ne changent pas régulièrement d'orientation dans leurs méandres, et que dans l'ensemble ils coulent bien face aux brises de vallée dominantes.

Alors c'est tout bon.... faut juste savoir courir au milieu des cailloux, mais quand ou voit certains décos habituels en dur.  :affraid:    

Faudra juste penser à chausser des palmes montantes pour ne pas risquer de se tordre les chevilles.... ce serait pas sérieux.   :prof:  


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 24 Février 2011 - 11:43:20
Dépêche AFP Jeudi 24/02/2011  11h37.  


L’un des fabricants et concepteur de voiles de parapente et de kite surf parmi les plus réputés pour ses innovations en compétition, vient de lancer une grande campagne de rappel pour la quasi-totalité de sa production depuis une dizaine d’année. Une grande première dans ce milieu jusque là épargné par les campagnes de rappel.

En effet, plusieurs associations d’écologistes, se basant sur des récentes études scientifiques menées un peu partout à travers le monde par des collèges d’experts  indépendants, ont fait remarquer que des produits hautement polluants étaient utilisés pour l’enduction du textile qui constitue les voilures de parapente et de kite.

Avec le temps, cette enduction vient à se dégrader de manière non uniforme et perforante sur pour la voilure exposée aux rayonnements solaires, laissant ainsi échapper des vapeurs toxiques dans l’atmosphère. Ces dernières, en forte concentration dans les zones polaires, sont, selon les conclusions des experts, trés probablement responsables, et pour une part non négligeable des dérèglements climatiques actuels constatés par les spécialistes à l’échelle planétaire : c’est ce que l’on nomme le trou dans la couche d’Ozone

Cette analyse est vigoureusement contestée par Claude Allègre, qui rappelons-le, pratique très régulièrement le Kite dans les zones polaires.   

Le principal concurrent du constructeur et numéros un mondial en termes de production, déclare « Se sentir solidaire d’Ozone et ne pas se réjouir de cette difficulté pour son concurrent. » Rappelons qu’à la fin des années 90, on avait alors beaucoup vu apparaitre un peu partout des « GIN troués ».   

Affaire à suivre : Le principe de précaution élémentaire impose que chacun d’entre nous restions  particulièrement vigilant.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 24 Février 2011 - 12:20:17
Je sais pas vous, mais moi plier une aile ça me prend un certain temps, voir un temps certain...
Pareil pour mes t-shirts...
Quand je vois ça je me dis que peut-être qu'avec un peu d'astuce, y aurait mieux à faire ?
http://www.youtube.com/watch?v=Ix1HKglt3yk (http://www.youtube.com/watch?v=Ix1HKglt3yk)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: jefferson le 24 Février 2011 - 13:52:34
pourquoi la video "comment plier un t-shirt en 5 secondes" dure-t-il 1 minute 32 secondes?  :clown:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 24 Février 2011 - 14:49:11
En l'absence des théorichiens/professeurs de ce forum à cette heure ci, je me permet de répondre
C'est juste un effet de bord de l'espace-temps  :prof: :
La notion d'espace-temps a été introduite au début des années 1900 et reprise notamment par Minkowski en 1908 dans un exposé mathématique sur la géométrie de l'espace et du temps telle qu'elle avait été définie par la théorie de la relativité restreinte d'Albert Einstein.
Voir aussi l'explication du trou noir de Kerr dans Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trou_noir_de_Kerr (http://fr.wikipedia.org/wiki/Trou_noir_de_Kerr)

Ce phénomène est facilement explicable aux enfants, à l'aide d'une simple portion de vache-qui-rie.
Son ouverture théorique doit se faire en moins d'une seconde, essayes avec eux pour comprendre...

Sinon lire aussi, "de l'origami appliquée aux ailes de parapente"... mais là j'ai perdu le lien.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 24 Février 2011 - 15:00:06
A paraitre dans "Le Monde économique" de demain - La mondialisation, le marketing socio-culturel et les pratiques nouvelles dérivées du parapente liées à l'actualité.



Ouverture de nouveaux marchés pour Little Cloud ?

France, Autriche, Crète, Espagne, Italie, Norvège Canada, Etats-Unis, Grand Bretagne, Suisse, Belgique, Australie, Costa-Rica, Chili….

Avec les évènements le cours que prennent les évènements ces dernières semaines dans différents pays musulman, le moment opportun est peut-être venu pour Little Cloud de lancer la mini-voile pour les femmes en terre d’Islam.

Il y a un sacré marché à prendre, non ?

Toutefois, une réserve émise par les élégantes orientales : « Vue la taille des caissons de Spirulines, ont va finir avec de bon-sangs de barils sous les yeux. »  


Rectification : Little Cloud dispose déjà depuis un certain temps d'un distributeur en Iran… Il semble toutefois qu’uniquement les plus grandes surfaces soient régulièrement vendues. La révolution de la mini-voile à du mal à s’imposer. Elle doit encore faire face au poids des traditions… dans cette discipline aussi.  


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 25 Février 2011 - 10:09:12

Après être venu venir à la position assis-couchée, puis couchée digne d’une formule 1, parfaitement calé dans une sellette qui pourrait être un baquet de voiture de rallye, le corps sanglé par un harnais digne des protos du Mans, après les cocons aussi profilés et étroits que les fuselages des bolides de grand prix, les tableaux de bord avec GPS à grands écrans couleurs, radio et télémétrie intégrés proches de ceux des engins de rallyes-raid, en passant par l’utilisation de casques intégraux en carbone étudiés en soufflerie et les liaisons blue tooth, il est fort à prévoir que l’évolution du parapente de compétition se calque définitivement sur les dernières avancées technologiques mises en œuvre dans l’automobile moderne.

Alors si vraiment un jour on doit en venir, nous aussi, à être équipés de pots catalytiques, que les choses soient bien claires entre nous et la FFVL : je n’autoriserais personne à venir m’enfiler une sonde lambda ou à contrôler mes émissions de particules !   :grrr2:  :grrr2:

Le parapente est, et doit rester, un sport individuel après tout… et chacun à droit à garder son petit jardin secret.   :ange:     


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 25 Février 2011 - 12:01:53
Le parapente et l'automobile ? vaste sujet !

Je ne vais pas abordé le coté technique qui a été, si bien, documenté par l'éminent professeur GillesF, mais le coté humain...

Il y a une page à lire dans l'excellent blog personnel de Maxime BELLEMIN dédié au parapente et à la compétition, qui fait un paralèlle entre la manière d'aborder/préparer une épreuve du championnat du monde des rallyes par Sébastien LOEB et celle de M. BELLEMIN pour une manche du PWC.... à lire absolument. Malheureusement son site ne marche pas ce matin, je vous donne donc juste le lien vers le sommaire de son site.
http://blog.maximebellemin.com/ (http://blog.maximebellemin.com/)

Il est de notoriété aussi que le pilote/manager Guy Fréquelin est un passionné de parapente, il parait même que dans les caisses de l'équipe Citroen Sport il dissimulait parfois un parapente pour pouvoir voler lors de ses déplacements... mais chut c'est confidentiel. Il a écrit récement un livre (que je n'ai pas lu), il est fort probable qu'il y ait un chapitre sur ce sujet...
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/414MeBZDTwL._SL500_AA300_.jpg)

Dernière minute.... une nouvelle de l'AFP tombe de de mon téléscripteur !!!

Dépêche AFP vendredi 25/02/2011 11h57
La société Zozone, bien connue des parapentistes, aurait conclu un accord de partenaria avec la Régie Renault. Cet accord, encore secret à cet heure, porterait sur la fourniture de véhicule type R10
(http://images.forum-auto.com/mesimages/514368/renault10rouge1kq.jpg1..jpg)
Rappellons que ce modèle est motorisé par un 4 cylindre en ligne
Fin du communiqué AFP




Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 25 Février 2011 - 13:42:18
Quelques explications techniques :

La R10 est une évolution de la R8 : les mêmes caissons, intrados et extrados compris. Il n'y a que les bords d'attaque et de fuite qui aient été un poil rallongés pour faire riche, par renforts en... tole, le carbonne n'existait pas encore.

La conception - tout arrière ,- favorisait les "ressources" et des commandes légères... Déjà à l'époque, certains tentaient d'augmenter la charge ailaire par un peu de leste et d'appuis ventrale avant décollage, pour aider au mordant et le déclanchement du virage. 

Quand au bloc suspendu sous la caisse - cela n'a pas changé non plus depuis, pfffff... chez Zozone - il était déjà vieux et poussif pour l'époque, directement hérité de la 4cv, il a poursuivi sa carrière jusque sur certaines R18 !

Comme certains pilotes toujours dans le circuit  :mrgreen: 

 :canape:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 25 Février 2011 - 14:39:20
Juste retour des choses à Dame Nature.  



 :prof:

Depuis le temps que l’homme s’inspire de la nature pour créer, innover, et construire : Dans le domaine pharmaceutique, on recrée de manière synthétique les propriétés médicinales de certaines plantes, les premiers aéroplanes ressemblaient à des chauves-souris, les sous-marins s’inspirent des poissons et des cétacés…  Mais, et si la nature dans sa remarquable et inépuisable faculté d’adaptation faisait l’inverse et venait à copier l’homme et ses inventions ?!..... Ou encore mieux, si l’homme, en remerciement pour tous les bienfaits qu’elle lui a apporté, transmettait un peu de ses découvertes et progrès à la nature.  :bisous:   Verrait-on un jour apparaitre :

-   Des méduses avec 7 d’allongement et des filaments dégainés pour une meilleure glisse ?
-   Des Gazelles à pattes taille basse série 55 extra large et gomme tendre, pour une meilleure tenue en courbe sur terrain sec ?
-   Des escargots avec des coquilles auto-dépliantes de chez Décathlon ?… bien que je me demande comment ils pourraient les replier ?
-   Des abeilles avec des rayures longitudinales… pour faire croire à leurs prédateurs qu’elles volent plus vite.
-   Des caméléons écran plat HD plasma à contrastes renforcés pour une meilleure luminosité ?
-   Des chauves-souris équipées de caissons de basse Pioneer, émettre leurs ultra-sons le coude à la portière en dolby surround avec des infra-basse boostées…. Et des néons bleus sous les ailes ?     
-   Des bœufs catalysés avec filtres à particules pour limiter les émanations de gaz à effet de serre ?
-   Des vautours à postiches avec vision thermique pour mieux repérer les bulles, différencier les proies vivantes faisant la sieste des mortes ?
-   Les mâles Bonobo équipés eux aussi de caméras thermiques pour mieux repérer les femelles en chaleur ?
-   Des mouettes rieuses émettre sur la fréquence de la FFVL…. écouter les balises météo et Rire et Chanson ?
-   Les Gypaète qui « bip » quand ils montent ?
-   Un coq envoyer des texto pour réveiller la bassecour et apprendre à chanter dans des émissions de téléréalité ?
-   Des bananes à peau zippée… parce que c’est plus pratique qu’avec des boutons ?
-   Des feuilles de chêne au format A4… parce que c’est standard ?
-   Des léopards traités scotch-brit anti-taches ?
-   Les arbres de la forêt faire de la photosynthèse en numérique ?
-   Les géraniums avoir de la chlorophylle sans colorant ?
-   Les migrations des sardines organisées sur facebook ?
-   Des hérissons qui s’épilent le maillot avec des bandes de velcro chaudes ?
-   Une raie qui porte un string ?
-   Un verre luisant avec une boule à facettes ou un gyrophare sur la queue ? 
-   Des autruches à commandes électriques numériques pour plus de précision, et leur permettant ainsi de pouvoir enfin voler ?... gare tout de même aux fientes éjectées en altitude (300 à 500 gr avec la gravité, ça éclabousse sur une certaine surface).
-   Des albatros à voilure réduite pour voler plus fun, et speed prés du relief ?
-   Des moutons fluo siglés Benetton dans les alpages ?
-   Un boa avec une peau « taille basse baggy », et des Kangourous avec une poche derrière déchirée parce que ça donne un style plus cool ? 
-   Des chevaux à suspension hydropneumatique pour ne plus être secoués au trot ?
-   Des hyènes et des chameaux à correcteur d’assiette automatique.
-   Des araignées qui ne grimpent sur leur toile, qu’uniquement si elles sont assurées par un harnais 3 points et équipées d’un secours Rogallo ?
-   Des vaches musulmanes se convertir à la religion protestante, pour faire directement du beurre pasteurisé et limiter ainsi la marge des intermédiaires ?
-   Les limaces de course ne plus baver, mais produire du fart à ski, afin d’optimiser la glisse ?
-   Des noix de coco avec un opercule pour ouverture facile ?
-   Des thons rouges sur les plages de méditerranée, convertis aux canons de la beauté du capitalisme ?
-   Des guépards équipés de limiteur régulateur de vitesse qui portent des casques lorsqu’ils vont chasser ?
-   Des pingouins avec ABS, anti-patinage et des chaines l’hiver sur la banquise ? 
-   Des femelles Rhinocéros se faire teindre en blonde, peindre les sabots en rouge, porter des talons aiguille et des strings en dentelle, pour finalement dire aux mâles à la corne tout émoustillé : Ah non ! Pas ce soir, j’ai encore eu une journée de merde : mes escarpins sont plein de bouze et les copines ont toutes le même sac que moi ! 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 25 Février 2011 - 14:47:51
 karma+  karma+  karma+  karma+  karma+  karma+  karma+  karma+  karma+  karma+


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 25 Février 2011 - 15:38:28
J'ai lu deux fils de discutions dans ce forum qui traitait d'un sujet dont ma génitrice m'a rigoureusement interdit de parler ici, qui ne concerne que les cadors du cross...
Tapez "pénilex" dans la fenêtre de recherche et vous comprendrez mieux de quoi je veux parler :
http://www.parapentiste.info/forum/achat-vente-location/penilex-t14424.0.html (http://www.parapentiste.info/forum/achat-vente-location/penilex-t14424.0.html)
http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/gestion-des-soucis-urinaires-t13484.0.html (http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/gestion-des-soucis-urinaires-t13484.0.html)
Mais le pénilex ne solutionne pas tout, en effet il ne répond qu'à un besoin.

Ces pôvres crossmen après quelques heures en l'air doivent impérativement se poser discrètement sur des sommets forcement hostiles. Ayons une pensée émue pour eux, et aussi pour les bergers, brebis et chiens qui marchent insouciant sur les mêmes sommets après.

Encore une fois mon idée pour révolutionner la pratique du parapente n'en est pas vraiment une ! C’est plutôt une élucubration à partir de deux trucs bien connu que je détourne de leurs usages pour l'adapter au parapente dans l'intention louable de soulager ces pôvres crossmen...

1°) Vous voyez ce qu'est une sellette string ?
- Que les âmes sensibles se rassure, ce n’est pas sexuel, regardez plutôt...
(http://paragliding.canalblog.com/albums/qu_est_ce_qu_un_parapente__/m-everest_1_.jpg)

2°) Vous savez comment les femmes du pays Dolto portent leurs zenfants pendant de longues heures ?
- Rien à voir avec Françoise, la pédiatre, le pays Dolto c'est une province népalaise...
(https://lh6.googleusercontent.com/_-XrLY_0ZcuM/TWe0ccgdClI/AAAAAAAABVs/9pdE3UH1qBs/s640/1985-04%20Nepal%2025%20%5B1280x768%5D.jpg)
Photo copyrighted à ma môman prise au début dans les années 80

1+2 = ???, Vous avez compris comment associer les deux trucs ou je dois vous faire un dessin ?



PS1: Personnellement je n'ai pas besoin de cela, je ne suis encore jamais resté en l'air plus de 2 heures.
PS2 : Le truc des femmes du pays Dolto est authentique, encore une fois je n'invente rien.



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 25 Février 2011 - 16:10:54
Tout ceci est totalement hors sujet

Quand au bloc suspendu sous la caisse - cela n'a pas changé non plus depuis, pfffff... chez Zozone - il était déjà vieux et poussif pour l'époque, directement hérité de la 4cv, il a poursuivi sa carrière jusque sur certaines R18 !

Cher professeur GillesF, je me permet pour la première fois de vous contredire !
En effet si il est de notoriéte publique que je n'y connais strictement rien en parapente, il n'en est pas de même en bloc Cléon fonte.
Il a été produit pendant plus de 42 ans (1962-2004) et a été monté sur (accrochez-vous à votre sellette cher professeur) :
Floride, Caravelle, Alpine A110, R4, R5, R6, R8, R9, R10, R11, R12, R15, R17, R18, R19, Estafette, Trafic 1, Super 5, Fuego, Twingo, Clio 1, Daf 55, 66, Volvo 480, Ford et VW brésilienne (si si), etc.........
    Mais jamais, au grand jamais, sur la 4cv !!! (là c'est un 3 paliers).  :prof:
Pour info plus de 27 millions de blocs "Cléon fonte" ont été produits !

Un excellent lien vers ce sujet qui passionne forcement tout parapentiste digne de ce nom :
http://www.forum-auto.com/automobiles-mythiques-exception/section5/sujet349183.htm (http://www.forum-auto.com/automobiles-mythiques-exception/section5/sujet349183.htm)
Un autre lien vers un forum qui lui est intégralement dédié :
http://cleon.stationforum.com/ (http://cleon.stationforum.com/)

Je pense qu'il était important pour la réputation de la société Zozone de faire ce rectificatif.

Fin du hors sujet  :sors:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 25 Février 2011 - 16:43:57
 :koi: Ben merde alors.... pour le bloc Cléon, hein, pas pour les Dolto.  :? 

Je croyais qu'il avait été inauguré sur le 4CV... que que même certaines des toutes premières R21 en avaient "bénéficiées".  :grat: 

Du coup, je m'incline bien respectueusement.... comme les Dolto cette fois-ci.  :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: XavYeah le 25 Février 2011 - 16:46:05
Dolpo, pas Dolto (à moins que je n'ai pas compris la blague cachée...)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 25 Février 2011 - 18:24:32
Désolé je suis dislexique ! XavYeah a raison... :oops: et je ne peu plus modifier mon message... le Dolpo est au nord-ouest du Népal....
 
:grrr:                                                                                                                                                                                          pas taper s.v.p




PS1: Avec moi y a pas de blague cachée, tout est téléphoné.... ah si j'avais le talent de POB
PS2: Pour les R21 c'est fort probable aussi ...
PS3: Le site de M. BELLEMIN remarche, voilà le lien sur Sébastien LOEB :
http://blog.maximebellemin.com/post/2011/02/05/Ma-ligne-de-conduite (http://blog.maximebellemin.com/post/2011/02/05/Ma-ligne-de-conduite)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 25 Février 2011 - 18:36:49
a mon avis si tu ne rajoute pas une fermeture scratch ou éclair sur ta sellette string-trône il y a de forts risque de perdre le peu de demoiselle qui ont osé sauter le pas du vol libertinage "heu je m'égare" libre.
de même que le peu d'attrait que nous avions sur les médiats visuels, quoi que.
éventuellement cette solution pourrait avoir un intérêt sur la sellette passager d'un biplace, surtout en pensant au passager suivant, mais il faudrait rajouter un porte sac "nicolas hulot" dit aussi sac a vomi air france.
une autre solution serait la sellette intégrée type babygrow, un peu comme les pyjamas-vêtement de corps, que l'on peu voir sur les cowboys de la grande époque du western, avec l'ouverture a large rabat idéalement placée pour faire de l'huile sans se découvrir.
tu enfile le vêtement le matin sur site tu n'as juste qu'a crocheter l'aile au 2 mousquetons présent de chaque coté, et a atterrissage tu démousquetonne , peut également servir de hamac.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 26 Février 2011 - 17:24:36
Dépêche AFP Samedi 26/02/2011 17h25

Le premier équipement de parapente à avoir été homologué éco-responsable certifié ISO 12015 par le ministère de l'environnement, Green Peace, et Yann Arthus Bertrand vient d'être pr,ésenté à la presse spécialisée.
Cet ensemble vendu en pack est composé d'une voile 100% coton naturel écru issu du commerce équitable, de suspentes en chanvre indien du Maroc non traité et tressé à la main, d'une sellette entièrement  réalisée en fibre de coco naturelle du Brésil, d'une sac de portage air-bag réversible entièrement réalisé dans une coopérative biologique de Nouvelle Calédonie exclusivement en feuilles de bananiers sauvages.  Enfin, il peut aussi être adjoint à cet ensemble un casque homologué NF entièrement sculpté dans une pastèque certifiée produite dans l'Union Européenne.

Cet ensemble de 47 kilos, approchant les 3 de finesse et 8 m/s de taux de chute  réussit à obtenir ce label tant convoité grâce à un bilan carbone certifié neutre. En effet, outre la plantation en quantité équivalente des végétaux naturels utilisés pour sa construction, les quantités de CO2 émis durant les phases de production et de transport sont compensées par des plantations de petits pois au Kalahari. 
Cerise sur le gâteau, cet ensemble remarquable est commercialisé au tarif, somme tout très raisonnable de 29 075 € HT. Il n'existe malheureusement qu'un seul distributeur qui commercialise ce produit, et celui-ci ne vend pas par correspondance. Les amateurs éco-responsables devront donc se rendre en voiture et bateau, ou en avion, enfin par leurs propres moyens en l'absence de transports en commun, jusqu'à Kloridoubirosk au Svalbard du Nord pour un essais.
Afin de garantir un achat éco-responsable loin de toute notion de capitalisme sauvage, aucune commande ne sera prise sans un essais préalable à Kloridoubirosk, ayant lieu au même endroit dans les 12 moissuivants.... la coupe programmée des matières premières n'étant réalisées que dans le respect des saisons climatiques locales et de périodes de reproduction naturelles afin de préserver la bio-diversité.       


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Man's le 26 Février 2011 - 22:48:43
Fiou, ce fil est une perle, ou plutot un fil de perles, ou plutot il enfile des perles... enfin bref, karma+ à tous !

Certes, mais en soaring, généralement tu fais l'essuis-glace sur une largeur de pente... un pare brise de caisse c'est peu étroit, non ?  :prof:
Pourtant, quoi de plus normal que de faire l'essuie-glace sur un pare-brise de caisse ?!


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 27 Février 2011 - 18:01:22
Allez encore une élucubration pour la route...

Connaissez-vous le bon vénérable professeur Hiromi Ozaki, les professeurs Nicola Clayton et Nathan Emery du département de Zoologie de l’université de Cambridge ? Ils sont les inventeurs d’une machine qui va révolutionner la pratique du parapente ... si si...

Avez-vous déjà vu des parapentistes, forcement éco responsable (c.f le message ci-dessus de GillesF) en train de regarder des corbeaux sur un déco en Normandie ? Certain les appellent « choucas », d’autres estiment que ces trucs-là sont incapable de détecter la moindre ascendance, et sont de notoriété bêtes comme leurs pattes... pffff, Heureusement le professeur Ozaki & C°, qui eux n’ont pas une cervelle de piaf, ont inventé le Crowbot :
http://www.youtube.com/watch?v=HwLTNYyS3y4 (http://www.youtube.com/watch?v=HwLTNYyS3y4)

Cet appareil a été conçu pour reproduire une grande variété de bruits de corbeaux et ainsi pouvoir leur donner de simples ordres.  En dehors du concept, l’appareil existe bel et bien et il est fonctionnel comme nous montre la vidéo ci-dessus où l’on peut voir qu’il dispose de 4 boutons d’appels :
 ◦l’appel : « Je vais mourir »
 ◦l’appel : « J’ai trouvé de la nourriture »
 ◦l’appel : « Bonjour »
 ◦l’appel : « Je suis dans une lutte, aidez-moi »

Vous ne me croyez pas ? Allez sur le vérifier sur le site de l’honorable professeur Ozaki c’est écrit en toute lettre !, enfin pour ceux qui lisent le japonais dans le texte, (ou en chinois ? j’en sais rien moi je lis aucun des deux) :
http://sputniko.com/blog/crowbot/ (http://sputniko.com/blog/crowbot/)

Une autre vidéo est disponible pour montrer l’efficacité du truc
http://www.youtube.com/watch?v=mNq32ArwhMY (http://www.youtube.com/watch?v=mNq32ArwhMY)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 27 Février 2011 - 18:03:43
Depuis que j’ai posté le précédent message mon téléscripteur n’arrête plus de crépité.

Dépêche AFP Dimanche 27/02/2011 18h01
L’université de Cambridge nous informe que la prochaine version, déjà en préparation, devrait avoir deux boutons en plus
◦l’appel : « Montres-moi où sont les pompes »
◦l’appel : « Vas chier sur l’aile de xxx, qui m’a embêté au déco »

Dépêche AFP Dimanche 27/02/2011 18h03
GillesF, qui ne recule devant aucun sacrifice pour ce forum, c’est procuré un exemplaire du Crowbot et l’a testé au risque de sa vie devant chez lui, voilà le résultat :
(http://farm4.static.flickr.com/3647/3325255700_7121183e19.jpg?v=0)
On frémi de peur en imaginant ce qui se serait passé si sa femme n’avait pas rapidement trouvé le bouton pour arrêter le bouzin...

Dépêche AFP Dimanche 27/02/2011 18h04
Le vautour, séduit par Jenny (voir photo ci-dessous), l’assistante du professeur Hiromi Ozaki, envisagerait de répudier sa colloc ! et de collaborer avec elle pour réaliser un nouveau model plus adapté aux volatiles des Pyrénées.
(http://www.di10.rca.ac.uk/hiromiozaki/1_crowbot_jenny.jpg)



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 27 Février 2011 - 18:17:07
J'aime ce professeur Hiromi Ozaki, ses recherches en matière de connaissances fondamentales inutiles vont dans le bon sens, et feront date dans l'histoire de la science le jour ou il a aura corrigé le seule petit défaut de l'engin : en lieu et place d'attirer les choucas, il faudrait qu'il attire les assistantes comme la sienne !   :rando:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 27 Février 2011 - 18:40:16
les corbacs à Tokyo sont une vrai plaie
pas étonnant que des japs étudient cet oiseaux
ils sont bien plus gros que chez nous, ils destroyent les poubelles pour trouver à becqueter
ils font un peu peur quand ils sont nombreux et qu'ils te regardent d'un œil mauvais
 :affraid:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 28 Février 2011 - 08:35:02
Il est vrai que qu'il m'est parfois arrivé d'observer le comportement de certains oiseaux par la fenètre de mon bureau alors que je m'emm... grave , et 2 races m'on toujours étonnées et fait peur de par leur agressivité envers les autres et leur coté "peur de rien", ce sont le les choucas, et plus encore les pies ! De vraies teignes !  :grrr:

Et encore ce ne sont pas des gros modèles, vous imaginez les dégats quand ces dernières atteignent des tailles de l'ordre du mètre soixante dix !.... Si c'est possible ! Et Pie XII alors !


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 28 Février 2011 - 09:03:42

A propos de l’influence de la couleur et des décorations sur les performances des parapentes.   :grat:



 :prof: Nous savons tous qu’une Ferrari rouge est plus rapide qu’une 2cv grise, et que de son coté une Mercedes grise, elle aussi, passe plus vite en courbe qu’une Jeep kaki, qu’une équipe de foot nationale portant les couleurs de l’Espagne ira plus loin en coupe du monde que celle portant les couleurs de la France, qu’un piment rouge pique bien plus qu’un poivron vert, que Sébastien Loeb avec sa combinaison et sa Citroën C4 rouge bardée d’autocollants sont plus rapide que moi dans mon C15 aux couleurs de la poste en bleu de travail, que les R8 Gordini étaient plus rapide que la R8 Major grâce à leurs deux bandes blanches, etc… ce ne sont donc pas les exemples qui manquent. Alors qu’en est-il dans le vol libre.

Batman qui est en noir avec des motifs jaunes, vole-t-il plus vite que Jérôme Canaud dont les mini-voiles sont dans des teintes plus pastelles avec des graphismes moins agressifs ?

C’est à voir : en effet, sans doute pour ne pas devoir mettre leurs réputations en jeu, ni l’un ni l’autre n’ont jamais acceptés de se confronter directement lors d’une même compétition. A croire qu’ils font exprès de s’éviter. D’un autre coté, je comprends aussi qu’un américain qui porte son slip par-dessus son collant n’ait pas envie de passer pour un imbécile de ce coté ci de l’atlantique dans un pareil accoutrement.

Pour Superman, outre l’histoire du slip, il est dans les mêmes couleurs que l’atypik et sa cape ne doit pas être loin de la surface des voiles de Speed-flying. La confrontation serait intéressante, mais pour que le public ait plus de facilité à reconnaitre Jérôme, on le dispensera de voler avec son caleçon par-dessus son bermuda.

Ceci dit, ce n’est pas une raison pour que ce sidi – Jérôme Canaud - ne relève pas le défi de se confronter un jour aux super-héros américains et porte bien haut les couleurs de la vieille Europe.   :bravo: 

Un autre indice dans nos recherches : le soleil est plus haut dans le ciel lorsqu’il est de couleur jaune ou blanche, que lorsqu’il est rouge ou oranger. Une dernière preuve scientifiquement démontrée et donc incontestable de l’influence des couleurs sur les capacités à voler : Les oies à tête barrée qui sont blanches et grise claires sont les volatiles les plus hauts du mondes, il en a été observées qui survolaient à bonne hauteur l’Himalaya lors de leurs migrations. Ce n’est pas rien ! Tandis que les mouches qui sont noirs avec des reflets bleu, ne survol généralement que les bouses… éventuellement celles des alpages, et encore en rase-motte dans ces cas là.

Les voiles de couleurs claires auraient donc toutes les chances de réaliser de meilleurs plafonds que celles de couleurs foncées. Mais ce n’est pas tout : la déco entre aussi en ligne de compte. Reprenez l’exemple de nos oies à tête barrée, si elles volent plus haut, vite et loin que nos volatiles à foie gras des bassecours du sud-ouest, c’est uniquement grâce aux deux bandes noirs qu’elles portent sur la tête. Les zèbres eux aussi galopent plus vite dans la savane que les Percherons dans les champs. CQFD.   

Déjà que la R10 à les plumes dans la même position «tombantes-écartées» que les roues arrières de la R8 Gordini, ont peut donc raisonnablement penser qu’avec une paire de bandes blanches longitudinales, il devrait être possible au top-gun d’Ozone de gagner encore quelques km/h et un peu de grip en courbe.

Cela c’était pour la recherche de la performance absolue. Mais pour un usage, plus grand publique, diront nous, il nous est tous arrivé de rater un gonflage avec la voile se retourne, part du mauvais coté, …. Et c’est là que les couleurs peuvent aussi venir à notre secours.

Puisqu’il est scientifiquement démontré, et c’est le seule type de démonstration que je m’autorise à reconnaitre, que les couleurs claires volent plus haut…. Il suffit de mettre un extrados plus clair que l’intrados et l’on s’assure ainsi d’avoir une voile qui volera toujours dans le bon sens.

Pour les amateurs de vol aux très basses vitesses, si nous n’avez pas besoin d’altitude… à l’inverse n’hésitez pas à choisir le noir à reflet bleu. En effet, si jamais aucune oie n’a réussie à faire du vol géostationnaire bien longtemps sans dommages, on sait tous combien les mouches sont capables de nous gonfler des heures durant derrière une vitre sans jamais se lasser !

Donc, c’est dit et démontré, plus que votre modèle de voile et de sellette, mettez un soin tout particulier à choisir les couleurs et décorations de votre matériel en fonction de vos pratiques. C’est incontournable !               


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 28 Février 2011 - 09:34:31
Puisqu’il est scientifiquement démontré, et c’est le seule type de démonstration que je m’autorise à reconnaitre, que les couleurs claires volent plus haut…. Il suffit de mettre un extrados plus clair que l’intrados et l’on s’assure ainsi d’avoir une voile qui volera toujours dans le bon sens.

Je complète en mettant en exergue le choix des couleurs avant et arrière de la voile.

Si par erreur tu mets le rouge ferrari à l'arrière d'un bord d'attaque gris 2 cv, le rouge cherchera toujours à dépasser le gris ce qui pose de gros problèmes de tenue de voile. Si on inverse les couleurs d cet exemple, le rouge "tire" le gris et participe ainsi à une grande stabilité de l'ensemble.

Attention, si les vitesses relatives des couleurs choisies sont par trop différentes il faut penser à doubler les coutures pour que la voile ne se déchire pas !


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 28 Février 2011 - 10:25:03
 karma+    Bien vu !  On sent là toute l'expérience du pro, ça inspire le respect. 

A titre d'exemple, tu pourrais nous décrire ta voile  :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 28 Février 2011 - 13:08:40
Maheureusement il existe des contre exemples, surtout dans l'automobile ! et cher Amis lecteurs je me dois d'attirer votre attention sur quelques pièges, heureusement rares, sur l'influence de la colorimétrie

ainsi il est prouver qu'aquérir une Ferrari couleur "Or" n'a jamais rendu plus riche :
(http://www.gtspirit.com/wp-content/uploads/2009/08/overkill_bentley_by_asi_vs_gold_599_fiorano_02.jpg)

Qu'une Clio diesel, même gordinisée, reste une clio diesel :
(http://photos.autoreflex.com/photo-renault-twingo-gordini-2059_800_600_2.jpg)



Pour les parapentes c'est aussi le cas ! Une telle aile n'a jamais enfumé ses adversaires en compétition malgré un choix de couleur pourtant idoine :
(http://www.aerodyne.ch/images/bigimg/free/aerodyne_free_05.jpg)

Mais dans 99,9% des cas la théorie du professeur GillesF reste vrai (ouf)

Votre serviteur, vole plutot mal que bien, avec une wintech zéphyr achetée neuve.
NB Je n'avais pas connaisance des recherches avancées du professeur Parapente Samoens à l'époque, mais empiriquement j'en étais arrivé à la même conclusion que lui !!!
Je complète en mettant en exergue le choix des couleurs avant et arrière de la voile.
Si par erreur tu mets le rouge ferrari à l'arrière d'un bord d'attaque gris 2 cv, le rouge cherchera toujours à dépasser le gris ce qui pose de gros problèmes de tenue de voile. Si on inverse les couleurs d cet exemple, le rouge "tire" le gris et participe ainsi à une grande stabilité de l'ensemble.

J'ai donc choisi ce coloris, logique non ? :
(http://www.airetaventure.com/images/zephyr_3401_mr.jpg)
Malheureusement le résultat escompté n'était pas au rendez-vous. Je n'ai compri mon erreur qu'aujourd'hui :
Et oui, l'introdos de cette voile est d'un blanc immaculé ! funeste erreur de conception .... les filets d'air sur cette face de l'aile vont moins vite que sur l'extrado.... d'où un taux de chute trop important....


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 28 Février 2011 - 13:41:20
il pourrait être intéressant d'avoir un extrados transparent ou du moins translucide, et un intrados sombre ce qui permettrait de faire un effet de serre entre l'intrados et l'extrados d'autant plus important que le soleil est haut dans le ciel ce volume d'air chaud permettra "même au voile dites montgolfières" de mieux monter même sans thermiques de plus la chaleur dégagée par la voile pourra induire une ascendance thermique idéalement positionnée au dessus de la voile accélérant par la même les filets d'air sur l'intrados


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 28 Février 2011 - 13:56:06
putain on passe du grand n'importe quoi à une idée qui pourrait peut etre méritée qu'on s'y intéresse


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 28 Février 2011 - 14:20:48
Cher Thierry, cest sans compter que toutes ces filets de couleurs par trop différentes prés du bord d'attaque créent invariablement du trouble dans l'esprit des molécules qui composent les filets d'air qui viennent à leur contactes = un écoulement plus perturbé, moins fluide.

Certe le bord de fuite est parfait pour noyauter les micro-thermiques des bouses de vache encore fraich... fumantes, veux-je dire, en revanche ce bord d'attaque, il cisaille, et les plumes ont trop de portance par rapport au centre.

C'est bien dommage, on ne réalise ce genre de chose que bien trop tard : souvent une fois le nez dans la dite bouse.   :vrac:

Il est fort regrettable que les constructeurs nous écrivent des pages et des pages sur le grammage du tissus de la 3ème cloison diagonnale interne, sur le dégainage des suspentes hautes et la disparition de la 3ème ligne, les remplacement des Mylards par des jonc en jonc véritable de synthèse carbonique, du profil à double reflex et vortex contrôlés.... et négligent l'usage des codes couleur.  :grrr2:

 Ceci d'autant plus dommage que je suis daltonien.  :shock:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 28 Février 2011 - 14:24:06
putain on passe du grand n'importe quoi à une idée qui pourrait peut etre méritée qu'on s'y intéresse

 :+1:




Mais qui a dit que nous faisions du grand portnawak ?    :prof:  Nous faisions de la digression fondammentale !


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: poldof le 28 Février 2011 - 15:34:40
par contre j'ai déjà entendu parler d'un parapente tracté par un "8" d'aviron.

Je serais curieux de voir ça.
J'ai déjà participé en 8 à tirer 1 skieur nautique puis 2 en même temps (même qu'on s'était laissé dire que c'était une première mondiale). Alors je pense qu'il y a la vitesse et la force (la puissance donc) pour tirer un parapente. la problème, c'est la régularité dans la vitesse, la force de soulèvement du bateau et la fragilité du bateau (en titant 21 skieurs, on avait cassé le bateau).
Si une vidéo existe, j'aimerais la voir.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 28 Février 2011 - 16:38:26
Z'étiez sans doute trop musclés les rameurs.... tandis que les volants sont adepts des ramiers... :canape:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 28 Février 2011 - 16:41:14


L’homme volant est un compétiteur né et un pionnier (Non, pas l’auto-radio-CD 2x20w, faut pas confondre. Enfin pas encore).

Il est toujours en quête de voler plus loin, plus haut, plus vite, plus facilement, et surtout de reconnaissance de ses pairs. Pour cela, malgré l’excuse devoir voler plus légers pour pouvoir justifié à sa compagne de devoir changer de voile tous les ans et ne pas emmener ses enfants qui braillent, rien de tel que des instruments ! ça fait sérieux des instruments, un tableau de bord bien garni ça fait riche, et des mesures, quelles soient instantanées, ce qui fait scientifiques, ou qu’elles soient enregistrées pour faire baver les copains, il en faut !

Nous allons donc étudier les instruments qui composent les tableaux de bord des pilotes de chiffons volants et leurs développements à venir dans un futur proche.   

- Le Variomètre. Depuis les balbutiements de l’aviation, tous les pilotes ont toujours souhaités mesurer avec précision leur altitude afin de pouvoir comparer leurs performances entre eux. C’est comme ces jeunes garçons dans les dortoirs du pensionnat qui jouent à savoir qui aura la plus grande. La nécessité et la rigueur de la mesure, on vient de le voir sont donc indiscutables. Il convient pour ce faire d’utiliser un instrument à la fois précis et fiable. Or, la quasi totalité des vario sur le marché fonctionnent sur la base de l’analyse des variations de la pression atmosphérique.  Et ce à partir d’une valeur donnée à un instant « T » au niveau du sol. En partant du principe que la dite pression baisse avec une régularité métronomique à mesure que l’altitude augmente. « C’est pas faux » comme dirait Perceval, mais ce n’est pas juste non plus, parce que la pression atmosphérique en un lieu donnée ne cesse d’évoluer dans le temps… à mesure que le temps change, et le temps, il n’ya rien de plus fugace. Comme en plus les volatiles que nous sommes n’arrêtons pas de nous déplacer et essayons de tenir parfois jusqu’à plusieurs dizaines de secondes en l’air… ben forcément, plus ça va, moins ça va.

Et puis, même quand on essais de voler propre pour pas perturber les instruments, genre en ligne droite et à l’horizontal depuis la fenêtre de mon appartement boulevard de le République, jusqu’au mélèze qui se situe au milieu du square d’à coté…. A pas 150m de là. Et bien l’altitude-sol réelle n’arrête pas de changer : 0 au départ de sur ma terrasse, 28m au dessus de la rue, 25 sur la baraque à frites, 12m au dessus de la station essence, de 18m à 7.50m au dessus des rosiers du square (le massif est taillé en pente) et à nouveau un 0 aussi franc qu’instantané lors de la prise du tronc du mélèze de plein fouet en PTI.

Et bien figurez-vous que, expérience réalisée scientifiquement sous contrôle d’huissier et tout le toutim, durant tout ce trajet, somme toute très modeste, tout comme l’extrême brièveté du vol dans le temps, et qui n’induisent donc que des variables spatio-temporelles que l’on peu considérer comme pratiquement négligeables, la vario, lui, n’a indiqué absolument aucun changement d’altitude, ni d’attitude.

Ce qui prouve bien qu’on ne peut pas compter dessus ! Si Christophe Colombe avait du compter sur des instruments de navigations aussi peu précis, il aurait sans doute été capable de manquer les Amériques en navigant vers l’Ouest, et n’aurait probablement découvert que la baie du Mont St Michel à marrée basse…. Cette dernière étant recouverte à marrée haute, il serait certainement passé à coté sans même la voir.

Incontestablement, il nous faut un instrument de mesure d’une bien plus grande rigueur ! Un qui ne tombe pas en panne de batterie ou de sonde pour un oui ou pour un non. Un qui ait fait ses preuves depuis des lustres et des lustres : depuis celui du grand salon et du hall d’entrée, mais aussi depuis la suspension de la cage d’escalier, et même depuis le réverbère du coin de la rue. Du sérieux, de l’éprouvé quoi. L’un des rares instruments qui n’ait jamais lâché Christophe Colomb, même si ce dernier de son coté ne se privait pas de lâcher régulièrement son instrument pour d’autres besoins. J’ai nommé : le fil à plomb.

 Pour peu que l’on ait soin de choisir une qualité de fil peu sensible aux dilatations liées aux changements de température et un plomb de masse suffisante, mais pas trop, pour ne pas provoqué d’allongement du fil, on dispose là de l’outil idéal pour mesurer une vrai altitude par rapport au sol. Un petit nœud prestement réalisé en guise d’enregistrement et le tour est joué. Mais ce n’est pas tout. Le fil à plomb constitue aussi un remarquable élément de sécurité passive en vol.

-   Une suspente qui lâche manière impromptu, pas de soucis une réparation de fortune avec le fil, et le tour est joué.
-   Un épervier qui vous agresse en vol, risquant de mettre en péril l’intégrité de votre voilure, pas de cailloux sous la main à lui lancer pour le faire fuir ? Jetez-lui le plomb, il n’est pas perdu pour autant.
-   Des badauds sur votre atterrissage préféré qui refusent dégager la piste sous prétexte que c’est la place du marcher et qu’on est samedi matin ? Un passage en rase-motte avec le plomb qui pend sous la sellette à hauteur des têtes, ils vont faire place !
-   Des bourrasques imprévues qui vous font reculer ? Remplacez prestement le plomb par une ancre de marine au format standard, et voila de quoi vous maintenir malgré la vigueur des rouleaux.

Comme vous voyez, ce ne sont pas les usages remarquables qui manquent.

- Le badin :   Inutile ça le badin ! Et puis le vol, c’est du sérieux, on ne badine pas avec ça ! Zouuu, à la poubelle.

- L’anémomètre : Pareil, inutile. D’abord pour mesurer les années, on ne dit pas un anémomètre, mais c’est un CA-LEN-DRI-ER qu’on utilise ! Et puis d’abord vous en connaissez vous des gars capables de voler des années entières ? Non ! Et en plus le vol de nuit est interdit, donc… poubelle aussi !

- La sonde de température : Alors là par contre, indispensable, je dis ! Elle est utilisée pour contrôler en permanence la température des canettes de bière dans le sac à dos isotherme. En effet, comme le disent à juste titre les champions, on doit penser à s’hydrater en permanence pour maintenir un niveau de performance et de concentration optimale. Et puis il n’y a rien de plus dégueulasse qu’une bière pas fraîche quand on vol… et même au sol.     

- Le GPS : En théorie, cet instrument sert à savoir ou l’on se trouve et comment se rendre à ailleurs, même si on est très bien là ou l’on est déjà. Si effectivement dans ses applications automobiles on ne peut que constater les mérites du GPS : plus personne ne sait lire une carte, ne regarde la route ni les panneaux indicateurs, on a jamais vu autant de personne prendre les sens uniques et les voies rapides à contre-sens que depuis la quasi-généralisation des GPS dans la production automobile de grande diffusion. Pour ce qui est du vol libre… entendre quelqu’un me dire « tournez à gauche » quand je suis en train de noyauter à droite, ça gonfle. Surtout qu’à gauche je serais pleine face sur la falaise, et ça, c’est pas bon du tout pour mes os. Alors que toi de ton coté, t’aimerais bien qu’il te signale les pompes douces et larges pour aller sans coup férir depuis la dent de Crolles jusqu’à l’attero de St Hil… Tu le sollicite poliment, et lui, il te demande de choisir entre St Hilaire de Riez (85270), du Harcouet (50600), de Loulay (85600), du Rosier (38840), ou enfin La Palud (79210), alors que sur le clavier du bidule il n’y a même pas toutes les lettres, ni même les chiffres de 0 à 9 ! Et tout cela, c’est juste pour mieux te rappeler que t’es qu’un gros nul, parce que, contrairement à Frank Arnaud, t’es même pas capable de finir en Vendée, toi. Alors que, toi, tu décolles par beau temps, et de plus de 2060 m, toi ! 

Je ne sais pas vous, mais moi, un machin qui passe son temps à me donner des ordres à la con sans rien y connaitre en matière de thermique, qui est incapable de me répondre simplement à des questions simples du genre : « ça va monter sur le cailloux, là ? », qui l’ouvre sans arrêt pour me dire que c’est pas par là, alors que j’aimerais pouvoir voler peinard. Un truc qui passe son temps à me ridiculiser devant tout le monde, qui me coute une fortune en accessoires… Merci, j’ai déjà donné : j’ai déjà épousé tout ce qu’il fallait il y a 25 ans.

A la benne le GPS !   


- La Radio : Ok, la radio, c’est pratique pour avoir la météo : Louis Bodin sur RTL sur les coups de 7h30 pour prendre l’ambre solaire ou pas. Et puis le point inforoute à 13 h et 18h, pour savoir si t’as intérêt à poser de suite pour éviter les bouchons à l’entrée du périphérique ou de la rocade sud de Millau. Pour le reste, ce n’est pas folichon. Quand bien même tu connaitrais toutes les réponses et les bons numéros de la chance du jeu des 1000 €, t’es pas chez toi pour décrocher s’ils appellent sur le fixe, alors bon… 

Ok, il reste bien la musique, sur France Musique of course. Parce que Vincent Delerme ou Indochine quand tu voles, ça pousse à commettre l’irréparable : c’était ce qu’ils avaient comme musique d’attente chez France Télécom et au Technocentre Renault, C’est un signe ! Alors comme moi je n’ai pas envie de faire secours trop tard… C’est France Musique ou rien.

Seulement, faut bien reconnaitre que le grand orchestre philarmonique de Berlin dirigé par Lorin Maazel avec Ginette Delarue au clavecin, Pierre Bertaud au troisième violon, et la voix de la Diva Edmonda Rossinenni dans « Le vol du Bourbon, doux adage », le tout retransmis au travers du petit HP d’une THK22, ça ne rend pas justice à l’œuvre et à la cantatrice ! Surtout au moment de l’envolée lyrique de la 28ème mesure. Il est évident que tout le coffre de la Diva à l’hypertrophie pectorale débordante de générosité ne peut passer à travers les seulement 2.5 cm2 du hp asiatique. Même le volume à donf, le squelch l’ampute plus singulièrement encore qu’un double cancer du sein.

Bon certes il y aurait bien une solution : une bonne paire de Cabass asservies, et l’air bag en guise de caisson de basse, Ce serait un minimum, par respect pour l’auteur et la Diva au moins. Voila qui serait plus en rapport avec nos besoins, non ?

Certes, ça imposerait aussi de se trimballer un sacré générateur pour alimenter tout ça… et puis ça fait du bruit et des parasites les générateurs… et des coupures et des cratères quand la prise se débranche.         

Alors, non. Ce serait vraiment gâcher le plaisir d’une sonate sur coucher de soleil, ou d’un concerto sur les Aravis.

Du coup, c’est décidé, on jette aussi la radio !     

C’est pourtant simple : Voyez, comme quoi le gainage des suspentes pour gagner du poids, c’est vraiment du pipi de chat ! Les vraies économies sont ailleurs.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 28 Février 2011 - 19:10:24
pour gilles le risque de la radio calée sur France musique c'est quand ils décident de passer l'œuvre de Wagner nommée la tempête, bizarrement moi tranquilou sous ma tempest je crains de voir arriver murphy http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Murphy ; http://www.courtois.cc/murphy/murphy.html avec ses gros sabots m'assener un "jamais 2 sans 3", avec un clin d'œil lointain au big fucking black idoine.

pour poldof, cette expérience a eu lieu il y a une bonne dizaine d'années de ça, le parapentiste et le 8 étaient Bergeracois,
le premier essais c'est soldé par 8 "vainqueur" après un départ canon n'ayant laissé aucune chance a l'infortuné parapentiste de lever sa voile.
aprés avoir calmer les purs sangs du pays de cyrano, le deuxième essais est parti sur un rythme plus progressif permettant un décollage et une montée adéquate, ceci explique peut être pourquoi depuis l'aviron bergeracois envoie des rameurs aux jo.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 28 Février 2011 - 19:35:44
 karma+  karma+  karma+  karma+  karma+

Si après ça un méréant dit de vos proses que c'est grand du n'importe nawak, c'est à despérer !


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: poldof le 28 Février 2011 - 20:18:47
pour poldof, cette expérience a eu lieu il y a une bonne dizaine d'années de ça, le parapentiste et le 8 étaient Bergeracois,
le premier essais c'est soldé par 8 "vainqueur" après un départ canon n'ayant laissé aucune chance a l'infortuné parapentiste de lever sa voile.
aprés avoir calmer les purs sangs du pays de cyrano, le deuxième essais est parti sur un rythme plus progressif permettant un décollage et une montée adéquate, ceci explique peut être pourquoi depuis l'aviron bergeracois envoie des rameurs aux jo.
Je vais essayer de trouver des images. Déjà 25 ans en arrière, Bergerac était un des meilleurs club français.
A mon avis la traction d'un parapentiste est inférieure à celle d'un skieur en force mais supérieure en vitesse enfin j'me comprins.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: flaille le 28 Février 2011 - 21:42:03
Extra Gilles  karma+  karma+  karma+


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: claude bernard le 28 Février 2011 - 23:59:27
Merci Gilles pour ce grand moment de lecture, tu es responsable de mon fou rire de ce matin  karma+


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 01 Mars 2011 - 08:26:29
 :grat: Mais qu'est-ce qui vous laisse entendre que je ne suis pas sérieux dans mes recherches ?   :shock:


Je vais finir par trouver cela vexant à la fin !  :evil: 



 ;)  :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 01 Mars 2011 - 11:46:51
Pourquoi les oiseaux volent-ils ? Après tout, si on est là et ici aujourd’hui, nous, c’est bien à cause d’eux, non ?


En effet, je suis prêt à parier qu’on à tous commencer tout petit par mater des volatiles emplumés s’ébattre dans le ciel, virevolter joyeusement de droite à gauche, ou bien encore passer en formation bien haut par-dessus les toits des immeubles et partir loin, hors de la portée de nos regards émerveillés par la candeur de l’enfance… Alors que nous, on restait là, cloués au sol comme des imbéciles. Après, bien plus tard, notre rencontre avec le vol libre, c’est une autre histoire, mais à la base il y a toujours eu des oiseaux pour nous filer le bourdon ou l’envie de prendre les airs pour faire pareil, voir même pour faire encore mieux qu’eux.

Mais eux, les oiseaux, au tout début du début du commencement, à l’aube de la nuit des temps, bien avant Wilbur et Otto, qu’est-ce qu’il leur à pris. Qu’est-ce qui à bien pu leur donner envie d’ouvrir en grand les ailes, d’arrêter les prises de bec entre poules, d’en finir de se plumer le maillot aux beaux jours, et de s’envoyer en l’air ?

Pour le premier gars qui eu l’idée de tripoter frénétiquement les pis d’une vache et qui fortuitement à découvert qu’il en sortait du lait, on sait tous parfaitement ce qu’il avait en tête ce lascar là les samedi soir avant l’avènement des dernières parties de soirée sur Canal +. Mais les oiseaux ?...  Eux, qu’est-ce qu’il a bien pu leur prendre ?  

Un Goéland fana de sieste en plein effort qui s’est étiré les ailes inconsciemment un jour ou les alizées étaient bien installés ? Un Cormoran distrait qui aurait malencontreusement glissé dans le vide un jour comme les autres ou il pleuvait comme d’hab sur Etretat ? Une mésange ménagère qui se serait frénétiquement secouée les ailes après s’être brulée les bouts des plumes en préparant des merguez au barbecue ?

Ne peut-ce-t-être que fortuit ? Involontaire, une hasardeuse découverte ? Un acte manqué ?

Et si les oiseaux, tout comme nous avaient levés les yeux au ciel pour rêver ! Puis à force de dur labeur, de réflexions interminables et de calculs de portance à huit décimales après la virgule et d’entrainements acharnés et de moult expérimentations infructueuses, s’ils étaient enfin parvenus à leur fins. Reproduire ce qui les avaient tant fait rêver depuis des milliers d’années lorsqu’ils levaient les yeux au ciel pour admirer les nuées au firmament. Si ce n’était qu’à force de volonté consciente qu’ils étaient finalement parvenus à imiter les nuages dans ce qu’ils ont de plus magnifique, de plus beau et de plus poétique : pondre grêlons en altitude.

Cela expliquerait l’enthousiasme qu’ont les volées d’étourneaux, les pigeons et les mouettes à maculer nos toitures, nos voitures et nos voilures…. Quand ce n’est pas pire. Ils se sont tellement fait chier pour en arriver là, que maintenant plus rien ne les empêchera de se soulager en vol.

C’est vrai, alors autant qu’ils en profitent : Après avoir consenti tant d’efforts pour ne plus avoir les pattes palmées éclaboussées, même quand elles chient mou, c’est un petit pas pour la mouette rieuse, mais un grand pas pour l’animalité !  

A l’homme de savoir en tirer les leçons qui s’imposent.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 01 Mars 2011 - 12:37:21
de plus en plus délirant  :pouce:
 karma+


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 01 Mars 2011 - 13:06:27
je crois que "les pratiques improbables" va faire un plus gros buzz que "amstram et sa U4 pour débutant"

continu comme ça Gillesf


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 01 Mars 2011 - 16:53:07
 :prof: Nous connaissons tous, et depuis plusieurs années, les biens faits des ailes à calage ajustable ou variable. Tant en termes de modification de la vitesse, que pour l’adaptation de l’angle de piqué selon les conditions de vol.
Il existe ainsi plusieurs approches largement éprouvées pour modifier le calage d’une aile : les accélérateurs qui « tirent » sur les suspentes avant de l’aile, et les trims qui « relâchent » les suspentes arrière de la voile.
Certaines ailes pouvant même combiner fort intelligemment les deux dispositifs à la fois. 


Par ailleurs, nous connaissons tous aussi, et depuis plus d’un siècle les avantages des voilures à multiple plans de sustentation.

Elles sont à l’origine même des premiers vols humains et sont reconnues pour leurs facultés lors des évolutions aux plus faibles vitesses et en conditions difficiles, tout en préservant la maniabilité et une facilité de stockage plus qu'évidente.
Depuis les débuts de l’aviation, tant pour l’épandage que pour la voltige, ce type d’aéroplanes biplans et triplans n’a toujours pas trouvé de concurrence à la mesure de ses remarquables qualités de vol.




C’est en essayant de combiner les multiples avantages qu’offrent ces deux technologies pour nos pratiques du vol libre, et afin de n’en garder que la plus extrême quintessence, tout en ayant soin de maitriser la gestion des coûts par une approche tayloriste d’économie d’échelle, et conjointement à mes notions de production durable via le recyclage de produits existants, que m’est venue l’idée de génie :

Obtenir, pour une somme à la portée des bourses les plus modestes (effectivement, j'ai des petites bourses, et je n'en suis pas plus fier que ça...), et avec des matériaux de grande diffusion, une aile à plans multiples et calage variable, disponible facilement partout à travers le monde, et existant dans une infinie variété de tailles et coloris, pour la plus grande satisfaction de chacun. Elle devra en outre rester d’un usage aisé, facilement maîtrisable et compréhensible par toutes et tous. 

Voici le résultat des mes recherches : LE STORE VENITIEN.

Un large choix de matériaux et de coloris, une construction séculaire soignée et éprouvée, une saine et loyale concurrence entre les fournisseurs pour maintenir un niveau prix raisonnable.

J’attends avec impatience les photos et vidéos des premiers pilotes, n’ayant pas encore personnellement, à mon plus grand regret, le seuil de compétence nécessaire pour passer aux essais en vol.     

                         


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 01 Mars 2011 - 17:31:14
Pourquoi les oiseaux volent-ils ? Après tout, ...........

Sans vouloir vous vexer cher professeur GillesF, vous n’avez pas effectué vos recherches avec le même sérieux qui vous caractérise d’habitude, j’en suis navré !
- La question de savoir pourquoi, quand, comment, où le premier oiseau c’est enfin décidé à voler a été résolue depuis fort longtemps. Elle a fait l’objet récemment, en 2000 je crois, d’un reportage scientifique qui a rencontré à sa sortie un grand succès, car nous étions nombreux à nous poser, tout comme vous, cette question existentielle.
http://www.youtube.com/watch?v=rBPXVknON-4 (http://www.youtube.com/watch?v=rBPXVknON-4)
- Dans votre éminente démonstration vous citez comme précurseurs Wilbur (Wright ?) et Otto (Lilienthal ?), mais vous oubliez Léonardo (da Vinci) est-ce voulu ?
- La question de savoir quel oiseau a volé le premier ? Est peut-être mal formulée car elle repose sur le postulat (comme dirait Perceval « c’est pas faux ») que c’est un oiseau qui a voler le premier. De très récentes découvertes tendent à nous faire penser que cela n’est pas si évident que cela en a l’air. Le premier vol est le fait, plus probablement, d’un œuf, d’un bœuf, ou même d’une orange d’un marchand.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 01 Mars 2011 - 17:52:04
Le store vénitien ????
Cette lumineuse idée m'a immédiatement fait penser au Marquis d'Ecquevilly, je n'ai pas retrouvé de photo mais il apparait dans les 5 premières secondes de cette vidéo...

http://www.youtube.com/watch?v=1HNVFa3U1KQ (http://www.youtube.com/watch?v=1HNVFa3U1KQ)

NB Il s'agit, je crois, du sextoplan du Marquis d'Ecquevilly...


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 01 Mars 2011 - 18:15:50
J’'attends avec impatience les photos ....    

Plaidoyer contre la monoplanie, apres le choc des mots, voici les photos...

(J'ai finalement retrouvé des photos à la cave)

Le Marquis d'Ecquevilly :
(http://tnhistoirexix.tableau-noir.net/images/le-marquis-d27ecquevilly.jpg)
et
(http://pics.luftfahrtarchiv.eu/kreisfl.jpg)

Le professeur Roshon
(http://static.blog4ever.com/2008/09/245743/photo_245743_4637156_201004035013615.gif)

Le professeur Jerome.S.Zerbe (5 plans à double courbure)
(http://static.blog4ever.com/2008/09/245743/photo_245743_4637115_201004081501343.gif)

Le professeur écossais Graham Bell
NB la légende dit qu'il s'agit d'un planeur multiplan en nid d'abeiles composé de 5000 tétraèdres !
(http://media.airspacemag.com/images/AS_notwright_Mar2001.jpg)
same glider, other pic
(http://static.blog4ever.com/2008/09/245743/photo_245743_4637214_201004074010397.gif)


Et last but not the least, le professeur anglais Horatio Phillips
(http://www.ctie.monash.edu.au/hargrave/images/phillips_1904_500.jpg)
and
(http://static.blog4ever.com/2008/09/245743/photo_245743_4637128_201004072056931.gif)
and finally
(http://www.aerospaceweb.org/question/history/phillips/1907multiplane.jpg)



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 01 Mars 2011 - 18:37:04
au moins si tu a la chance de croiser un vol de pains pourchassés par un vol de saucissons  :D

 :canape:  :tomate:  :sors:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 01 Mars 2011 - 18:38:44
Cher professeur GillesF, veuillez trouver ci-dessous, un lien vers l'histoire de votre glorieux ancêtre Horatio Phillips

Horatio Phillips & Multiplanes
http://www.aerospaceweb.org/question/history/q0232.shtml (http://www.aerospaceweb.org/question/history/q0232.shtml)
NB Le store vénitien est en photo bien sur...


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 01 Mars 2011 - 20:29:26
Mon cher Thierry, je ne puis que vous féliciter pour vos recherches appliquées sur les travaux des nobles anciens et leurs multiplans. Il sont la démonstration vivante qu'un bon concept est intemporel, il ne reste plus qu'à achever la mise au point.

Ne reste plus qu'à mettre pratique moderne avec des instruments de grande diffusion actuels. Continuez dans cette voie, prenez votre envol, nous sommes de tout coeur derrière vous !

PS, concernant Chicken Run, ils avaient démontrés qu'on pouvait faire voler à peu prés n'importe quoi, y compris des poulets... mais rien concernant les motivations profondes des volatiles à vouloir prendre les airs.  ;)  Après le comment, on s'en fout, c'est chacun pour sa gueule ! :twisted:   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 01 Mars 2011 - 20:50:11
Cher professeur, avez-vous réellement vu cet excellent film ?
Les "poulets", comme vous le appeler avaient me semble-t-il comme motivation de ne pas finir en "chiken pie" qui sont des sorte de tourte à la viande gallinacéenne ("c'est pas faux" comme dirait l'autre) qui plus est, cuisinée selon des critères de goûts anglosaxon ! :oops:
Cette motivation n'est pas a prendre à la légère, même si la légèreté favorise le décollage, elle répond au premier des besoins énoncés par Maslow :
La survie



PS J'ai été étonné de lire (voir le lien ci-dessus) que les aéroplanes d'Horatio avaient pratiquement tous volé ! Votre concepts des stores véniciens ça vole ! :bravo:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 02 Mars 2011 - 08:19:20
PS J'ai été étonné de lire (voir le lien ci-dessus) que les aéroplanes d'Horatio avaient pratiquement tous volé ! Votre concepts des stores véniciens ça vole ! :bravo:

Ben sur le principe, hors plaisanteries, cela permet de disposer d'une surface portante importante dans un espace au sol réduit, donc d'avoir un rayon de virage court sans que le bout d'aile intérieur ne soit à l'arret et risque le décrochage... Le gros inconvénient du truc, c'est l'énorme trainée (pas la grosse Lulu, la trainée aérodynamique... ) induite par les nombreuxs bords d'attaque. A l'époque des moteurs  lourds et faiblards, ce n'était pas trés efficace. Maintenant, les données peuvent avoir évoluées..... et puis nous on s'en fout  :twisted:  On vole sans moteur !

Quand à la modification de l'angle de calage de la voile , c'est bien d'actualité.

Bref, et sans rire, cela mériterais peut-être de s'y pencher, au moins pour voir si avec les techniques modernes, il n'y a pas quelques chose d'interessant à en tirer. Rappelons pour mémoire que le premier gars qui a sauté de Tour Eiffel accroché sous un chiffon n'est pas revenu en 2ème semaine... Alors que depuis , la technique à largement été perfectionnée avec tous les bons résultats que l'on connait. 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: drallam le 02 Mars 2011 - 09:56:08
Du multiplan en voile souple?


.... pourquoi pas... :
(http://d0ppelganger.free.fr/images/doppel010.jpg)
http://d0ppelganger.free.fr/doppelganger.php (http://d0ppelganger.free.fr/doppelganger.php)
 :vol:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: drallam le 02 Mars 2011 - 09:58:59
ou encore :

http://www.youtube.com/watch?v=Lv04Iu56Ub4

 ;)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Lololo le 02 Mars 2011 - 11:04:40
Mais bon sang mais c'est bien sûr! On a qu'a appliquer ça au parapente, plusieurs ailes superposées... Par contre je veux être là pour voir le premier gars (ou la première fille, ne soyons pas sexiste) envoyer un décrochage avec le bignou... :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 02 Mars 2011 - 11:24:52
Hola ! Pas s'emballer : on en est pas encore à attaquer les décro volontaires et autre pirouettes. Mais quand on voit la facilité de décollage pour des compétiteurs avec des ailes de 8 d'allongement...  Le souple multiplans, c'est pas forcément plus délicat.  ;)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 02 Mars 2011 - 11:29:32
D’où vient le vent et ou va-t-il ?  :grat:

 :prof:

Important ça pour des apprentis volatiles comme nous. C’est même souvent la clé du succès pour des vols d’anthologie, ou plus simplement pour le commun des parapentistes, savoir s’il aura des chances ou non de prendre son envol et de s’envoyer en l’air. A en écouter les experts, la météorologie serait même la partie la plus instablement complexe de l’art du pilotage. Tentons donc d’en percer l’un des secrets les mieux gardés : D’où vient le vent et ou va-t-il ?
     
Comme souvent, les béotiens tentent de nous expliquer cela en nous présentant des dépressions, des anticyclones, des fronts chauds, des fronts froids, des masses d’air humides, sèches, etc …  En fait toutes sortes de choses dont nul ne peut nier l’existence, donc je ne m’y hasarderais pas, ceci afin de préserver toute la crédibilité totalement justifiée dont je m’enorgueillis fort à propos ici.

En revanche, la ou je dis clairement et fermement STOP, c’est lorsque ces éléments sont utilisés pour expliquer l’origine des vents ! Une fois de plus on mélange les causes et les conséquences ! Est-ce que les automobilistes roulent trop vite, parce qu’ils sont flashés aux radars ? Ou est-ce l’inverse ?…  Est-ce parce que les pâtes sont collantes, qu’on se doit de les faire trop cuire ? Ou l’inverse… En fait dans ce dernier exemple tout le monde se trompe aussi en croyant avoir raté la cuisson des pâtes, alors qu’en fait, plus justement, c’est la cuisson de l’eau qui a été inconsidérément négligée et totalement ratée. 

D’ailleurs, à la demande générale et sous vos regards admiratifs, un de ces jours, il faudra que je vous fasse un cours sur la cuisson de l’eau des pâtes ainsi que celle de l’eau du riz dont je me suis fait une spécialité mondialement reconnue à l’échelle de ma cellule familiale personnelle et du cercle restreint de mes amis les plus proches. La cuisson des aliments par elle-même n’ayant que peu d’intérêt à mes yeux perspicaces, mais fatigués. 

Revenons-en aux vents. Dire qu’ils sont expulsés des zones de haute pression  pour rejoindre les zones de basses pressions en faisant de zigouigouis sous l’effet du grand styliste et designer français d’origine italienne G.G. Coriolis, et cela peu après la mise à pied de John Galiano, serait oublier un peu trop prestement l’un élément de  base de la mécanique des fluides : qui c’est t’y qui appuis sur la marmite pour y coller la pression et c’est t’y qui aspire à l’autre bout pour dépressuriser le bousin ?...  Et bien oui, ils ne se font pas tout seuls ces trucs là !...

Ah, ben là, forcément, les prétendus spécialistes météoro-illogiques font moins les malins. En vérité, je vous le dit, ce sont les vents qui désertant au ras du sol, des zones sans intérêt pour eux créent un effondrement des voisins du dessus. La nature ayant horreur du vide, durant sa chute, la masse d’air qui logeait au dessus accélère rapidement avant s’écraser au sol, créant alors, et alors seulement, au moment du crash, une forte pression sur le sol.

Pour une meilleure visualisation du phénomène, prenons un exemple connu de tous sur de la matière bien plus visible : Le 11 septembre 2001, une paire d’étages médians de chacune des deux tours jumelles du World Trade Center décide d’aller voir ailleurs si elles y sont, comme ça, un coup de folie, aspirant au passage par dépression deux Boeing innocents qui circulaient paisiblement dans les environs. Compte tenu du vide laissé par les étages manquants et de la fragilité reconnue des superstructures des Boeing de cette génération incapables de supporter la pression atmosphérique au niveau des étages manquants, et celles des niveaux supérieurs, les étages situés au dessus se décident à descendre par leurs propres moyens après avoir attendu en vain l’ascenseur et les secours durant plusieurs dizaines de minutes.

La brève, mais néanmoins vigoureuse accélération de ces étages va créer une zone de forte pression sur les étages inférieurs au moment de l’atterrissage réalisé, rappelons-le, sans flair ni dissipation d’énergie, en phase parachutale et engagée, et… on connait tous la suite.

Voila donc résolu la première partie de l’énigme : d’où vient le vent ? Il vient tous simplement de là ou il n’avait plus rien à faire.

Voyons maintenant : ou va-t-il ? 
   
Allez, je vous donne quelques pistes : le Mistral souffle de la banlieue lyonnaise vers la Corse et la Riviera italienne. Les Alizés soufflent de la Mauritanie et l’ex-Sahara espagnol vers les Antilles et la Floride. Le Sirocco quitte les zones à rides semi-désertique du Maghreb pour aller sur les cotes de Grèce ou de Sicile dont les rides sont moins marquées grâce à une meilleure hydratation. Alors ?.... Evident, non ?

Et bien le vent, il fait comme tout le monde : il va là ou c’est mieux ! Mieux comme paysage, mieux pour les bronches, mieux pour les vacances… parce qu’entre les raffineries de Feyzin et les plages du désert des Agriates ou encore une petite pension de famille à La Spieza avec vue sur la mer, il n’y a pas photo. Sinon, pourquoi on irait tous là bas pour passer les vacances ? Parce qu’entre la misère et la faim en Mauritanie, les mines enfouies au pied du mur de sable qui borde la frontière, et les hôtels de luxe, les paradis fiscaux aux Antilles, ou encore les casinos avec des bombes en bikini sur les plages de Floride, le choix est vite fait. La constance des flux migratoires depuis des siècles le prouve bien. Entre l’insécurité et les troubles actuels dans les zones environnantes du Sahara et le relatif calme du sud de la zone Euro, le choix est compréhensible.

Donc, on l’a bien vu, le vent, il fait va comme tout le monde, là ou il lui semble que c’est plus sympa. C’est aussi ce qui explique son caractère irrégulier et changeant : On ne sait jamais vraiment ce que l’on veut, et on n’arrête pas de changer d’avis pour un oui ou pour un non… De plus, maintenant avec internet, et tout ce qu’on nous raconte à la télé, c’est encore pire qu’avant. D’où les dérèglements climatiques qui ont pour causes principale le journal télévisé de 20h, CNN et Wikileaks.

Avant la création des journaux d’opinion : stabilité climatique.
Création des grands 20h télévisés en noir et blanc et sans direct : début des grands changements.
Apparition de Wikileaks et des chaines d’infos live en continues = dérèglements majeurs irréversibles ! 

Revenons-en à nos vents en pleins flux migratoires, lorsqu’ils arrivent à leurs destinations, ils sont comme tout le monde : ils veulent prendre du bon temps, exigent eux aussi leur part du gâteau. Du coup ils bottent le train à la masse d’air qu’était déjà assoupie dans la luxure et l’opulence, qui de sont coté n’avait rien vue venir, se croyant à l’abri de tout. Pousses-toi de là que je m’y mette. Un tel coup de pied dans le séant, envoi la masse prise au dépourvue voler super haut sitôt que la bise fut venue, jurant qu’on ne l’y reprendrait plus.

Du coup, fini les conditions de vie idylliques. Faut reconnaitre, que comme ça quand on ne s’y attend pas, être expulsée de la sorte par une cousine, se retrouver tout la haut, au froids et sans abris, ça a de quoi en filer un coup au moral et vous pousser à la déprime. Et voila : la dépression qui s’installe. Et une dépression, tous les médecins spécialistes vous le diront, on met un temps pas possible à s’en remettre. C’est long à remonter la pente quand on est déjà en haut de la stratosphère. 

Bon ben voila, vous savez tout. Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour affuter des prévisions météo totalement infaillibles !   

CQFD         
 




Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: La Brune le 02 Mars 2011 - 12:01:18
 :koi:  :lol:  :grat:


Encore, encore, encore!!!!!! Trop bon, t'arrête pas là!!! Je vais finir par en crever de rire!!!!

Au final:  karma+  karma+  karma+


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 02 Mars 2011 - 12:22:39
 :dent:

lumineux, brillant
j'ai enfin compris les phénomènes météo
je suis sur de réussir mon BPC maintenant

 karma+


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Lololo le 02 Mars 2011 - 14:11:46
je suis sur de réussir mon BPC maintenant

BPC pour Bon Pour la Camisole??? :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 02 Mars 2011 - 17:28:55
M'ci, Mci.... :oops:  ça vô pô et'facil et marteau :, même si j'ai bien encore une paire de sujets d'avance en rayon, on va bientôt avoir couvert tout le manuel du parfait petit parapentiste..... Pour motiver, j'suis aller bouffer chez Quick a midi : c'est hallucinogène. :affraid:  


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 02 Mars 2011 - 21:02:39
D’où vient le vent et ou va-t-il ?  :grat:

Il faut être humble et reconnaitre quand on apprend de nouvelles choses. Merci !


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: flaille le 02 Mars 2011 - 23:07:15
ca mérite une ptite place dansla désencyclopédie ca!
http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Parapente
 karma+


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 03 Mars 2011 - 09:03:03
J'ai pas encore le niveau, mais j'y travail.  ;)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 03 Mars 2011 - 09:04:18


Nous allons aujourd’hui peaufiner notre technique de cross  afin de montrer à ce MÔssieur F. Arnaud que nous aussi, si on veut bien s’en donner la peine, on est tout à fait capable d’aligner, aussi, des étapes dignes de celles du Dakar 86, à l’époque ou les vrais aventuriers, encore amateurs et passionnés, parvenaient à tailler des croupières aux pilotes d’usine, et qu’on en est pas plus fier pour autant. 

Nous ne verrons pas ici l’exploitation des ascendances, et ce pour trois raisons principales et incontournables :

1° Avec le matos d’aujourd’hui, tapez le 11+ de finesse et monter au moindre pet tiédasse de moineau n’est plus une difficulté pour personne.
 
2° Ce n’est pas en montant et descendant sur place tout le temps qu’on avance, c’est en allant de l’avant ! Donc j’y vais.

3° Avec mes 25 ploufs et 32 minutes de vol cumulés au compteur, n’ayant pas encore connu les joies de la gravitation ascendante intentionnelle, je serais donc bien mal placé pour en causer en toute connaissance de cause…

En revanche, les transitions, alors ça, je connais ! Pour tout vous dire : déjà tout jeune, à l’école, je m’en étais fait une spécialité durant plusieurs années d’affilée, alors !... C’est que je suis un persévérant, moi !

Un article d’un récent PP+ faisait état des résultats de tests d’une sellette cocon en soufflerie chez Mercedes. Les conclusions étaient sans équivoques. 0.7 point de finesse gagné et 15% de trainée en moins, simplement en relevant légèrement les pieds ! Il est donc possible de gagner encore au bas mot 1.2 point de finesse et 28% de trainée en rentrant les bras et la tête dans le profil en forme de suppositoire. Ceux qui souffrent d’hémorroïdes le savent bien : mois ça dépasse, mieux ça passe.

La position encore plus allongée du pilote, les bras le long du corps, ne devrait pas trop gêner le pilotage, à condition d’avoir eu soin d’intégrer des doubles des commandes de frein à l’intérieur du cocon, et un pare-brise transparent pour permettre une bonne vision du pilote sur son environnement. Tout un chacun ayant la possibilité de récupérer l’ensemble du matériel ici nécessaire à cette petite adaptation très facilement : Il suffit de vous rendre à la casse la plus proche, le moniteur de l’ECF récemment sortie de la clinique nous ayant signalé que son ex-C3 de fonction venant d’être déclarée comme « épave », nous pouvions disposer des restes à notre guise pour une bouchée de pain.

Nous saisissons cette occasion pour lui présenter tous nos vœux de prompt rétablissement. Ce n’est pas tous les jours que l’on voit un speed-rideur savoyard, skis aux pieds et casquette de travers, traverser son pare-brise en plein centre-ville de Chalon sur Saône en criant « Putain d’run d’enfer, ça envoi grave la 4 m2 Asaka ! ».

L’apprentie conductrice qui était au volant au moment de l’incident n’a fort heureusement pas été blessée, sinon dans son amour propres : elle va devoir expliquer une nouvelle fois, et de manière crédible, à ses parents pourquoi, pour la huitième fois, elle a encore raté son test de conduite accompagnée.   

Revenons-en aux cocons. Avec tout cela, les performances sont telles que des transitions de 50 km après un plaf facile à plus de 3500m sont à la portée de tous. Lors de telles phases de transitions particulièrement longues, où le pilote est somme toute très passif, il convient avant tout de soigner un paramètre cruciale pour le bon déroulement de la performance à venir : son confort en vue de toujours plus de performances et une vigilance accrue. 

Nous allons donc définir ensemble les règles incontournables de l’aménagement du cocon de haute compétition.

Tout d’abord, les contraintes liées à cette nouvelle position, toujours plus allongée, les jambes relevées : Un tapis à billes de bois de chauffeur de taxi sous les talons et les mollets pour ne pas altérer la circulation sanguine et favorisé une pression musculaire constante sur l’accélérateur. Un petit coussin brodé main aux initiales du pilote entre la nuque et la base du crane pour un excellent maintient des vertèbres, permettant ainsi une décontraction et un relâchement musculaire total de C1 à C7.

On pourra considérer l’objectif de décontraction musculaire totalement atteint lorsque, dans ses moments d’assoupissement, inévitables à ce niveau de compétition, on verra s’écouler un léger filet de bave aux commissures des lèvres du pilote.

Les efforts longitudinaux de traction des freins par les bras le long du corps peuvent vite devenir épuisants. On aura donc soin de disposer de larges accoudoirs en velours de part et d’autres du pilote.

Afin de tromper son ennuie et de le maintenir dans un état veille actif propice à la performance de haut niveau, on pourra aussi disposer une paire de hublots à armature cuivrée sur les cotés du poste pilotage. Ceci afin qu’il puisse observer les filles en bikini sur la plage et faire coucou aux enfants dans les jardins publiques et aux vieux oubliés sur les terrasses des hospices à la nuit tombante…. C’est toujours excellent pour l’image de notre sport auprès du grand public.

Compte tenu du temps que va passer le pilote dans son cocon, il convient aussi de lui donner une ambiance, cossue, confortable, familière et familiale. Cela de sorte à ce que le pilote s’y sente chez lui, parfaitement à son aise, que chacun de ses gestes lui paraisse naturel et sans contrainte : Une poutre apparente en balsa massif ici pour suspendre les trophées glanés ici et là en compétition, sur les murs recouverts de lambris on disposera harmonieusement des cadres avec les dernières photos de la famille en vacance à Pompadour ainsi qu’un poster de Samantha Fox qui vous suit depuis l’adolescence, des petits rideaux aux hublots et au pare-brise pour une ambiance plus intime et tamisée, une table basse Ikéa avec un verre de bière et quelques vieux exemplaires de PP magazine, l’almanach du pêcheur breton 2007, si vous comptez poser au-delà de St Nazaire…. Enfin tout ce qu’il faut pour qu’on s’y sente parfaitement bien ! 

Vous voila maintenant au top pour exploser les records durant la saison à venir, plus d’excuses ni de faux semblants !     


FA, Gares à toi !


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 03 Mars 2011 - 15:32:04

 :prof:

Biographie de Francis Charles Amédé Rogallo, que l’on ne présente plus, et c’est bien dommage, car il gagne à être connus, et s'il l'est avant tout dans notre milieu pour ses timbres poste sur lesquels on distingue un petit bonhomme qui semble faire du cerf volant, un peu comme Pascal est passé à la postérité pour ses billets de 200 Fr, et la Semeuse pour ses bons du trésor, on en oublie souvent le reste. Le parcours d’un homme, d’une vie toute entière ne peut être résumé à son ultime fait d’arme. Les chemins parcourus sont souvent plus formateurs et remarquables que la destination en elle-même.

Rogallo est né en 1912 et décédé en 2009 à 58 ans. Et c’est bien là l’un des traits principaux de ces hommes au destin exceptionnel, que de mourir si jeune après une si longue vie. 

Il est bien regrettable que l’on ne se souvienne de cet homme que pour un timbre poste alors qu’il a fait tant pour l’humanité. Revenons donc sur le parcours exceptionnel de cet homme si discret et pourtant remarquable en tous points de vue.   

Son père, Ingstrüm Rogallo, bucheron groenlandais d’origine maltaise, quitte son pays en 1906, suite à la grande crise du palmier qui le prive d’emploi. Il s’embarque alors sur un baleinier pour le Brésil. Fort malheureusement, lorsqu’il débarque Montréal, suite à une erreur de correspondance en gare de Mourmansk, ne lisant pas bien les annonces faites au voyageurs rédigées en cyrillique, il découvre que le contact qui lui avait été indiquée en quittant son pays pour l’aider à trouver un emploi n’habite plus à l’adresse indiquée : Casa Torres, 112 Playa del So, San Paolo do Baya.

Ingstrüm doit donc faire face à l’adversité canadienne dans le dénuement le plus total. Beau garçon, grand et costaud, il y croise rapidement une jeune femme blonde demeurant dans une cabane au Canada. Venue d’Armentières, elle anime une superette Casino dans un village semi désertique de la région. Elle va lui fournir travail, gite, couvert et toute l’assistance humaine dont il a besoin. Cette femme c’est Marilyn Rono, la future maman de Francis Charles Amédé Rogallo 1er du nom et pionnier du non.
         
La naissance du petit Francis Charles Amédé en 1912 se passe tellement rapidement que sa mère n’aura pas le temps de s’allonger sur la table de travail : l’enfant tombe tout seul dans le vide alors que sa maman enjambait la porte de l’ascenseur en panne. Il ne doit sa vie sauve qu’au fait d’avoir été retenu suspendu dans le vide par le cordon ombilical. Il invente à cette occasion le saut à l’élastique qui deviendra si populaire dans les années 80.

Manque de chance, n’étant pas encore majeur, il ne peut déposer le brevet lui même, et c’est le gynécologue obstétricien William Wrigley Jr qui lui grille les droits de l’élastique et de la pâte à mâcher au poteau. De son coté le jeune Francis restera toute sa vie traumatisé par cette première expérience : il aura toujours peur viscérale du vide chaque fois qu’une blonde écarte les jambes.     

Très jeune il se fait remarquer par sa créativité ; alors qu’il n’a pas 25 ans, et qu’il est en poste au Caire, chargé des interrogatoires dans les services secrets du Roi Fouad 1er, Il met au point le fil à couper le beurre. Malheureusement la révolution éclate (déjà à l’époque) le force à quitter précipitamment le pays avant d’avoir pus déposer le brevet qui aurait du faire sa richesse au moyen orient. 

De retour aux Etats-Unis, il y rencontre Gertrude Lilienthal, la petite fille du célèbre Otto qui, lui aussi inventeur de génie, avait trouvé la mort dans un accident d’aéroplane, et n’eu pas le temps d’en déposer le concept avant sa disparition prématurée.

Gertrude est danseuse orientale le soir, par passion, et cuisinière le jour, pour faire bouillir la marmite. Forte d’un physique hors norme, 1.58 m pour 87 kg, et experte dans l’art de la danse des voiles, danse qu’elle réalise drapée dans les voilures léguées par son défunt grand père. Il ne lui fallut pas longtemps pour séduire Francis qui avait intégré de facto, l’industrie aéronautique en 36, le vagin de Gertrude en 39 et la Nasa fin 46 ! Belle promotion interne !

De cette union naissent deux enfants et un deltaplane… si pour les deux premiers, Rogallo  est bien parvenus à faire reconnaitre sa paternité… Personne n’ayant eu le front, ni le nez ou les oreilles de lui contester leurs origine, pour ce qui est du delta, c’est le chamoniard aux racines helvétique, mais aux branches basques : Bastien Cervoz-lent, qui dépose le brevet le 12 juin 1958, soit 48h à peine avant Rogallo !

En marge de ses travaux pour la NASA, Rogallo développe à titre privé un presse-purée qui doit permettre aux futurs astronautes de conserver une alimentation saine et équilibrée au cours de leurs voyages spatiaux. Le projet est rejeté par L’Agence Spatiale Américaine. Toutefois lorsque Rogallo découvre ce qui se passe le 27 janvier 67 lors des tests au sol de ma mission Apollo 1, il comprend aussitôt qu’il a été une nouvelle fois spolié de l’une de ses créations et qu’elle a été détournée de son but initial, dans le cas présent pour favoriser le lobby des frites au détriment de à la purée.

Une fois encore, il passe à deux doigts de la reconnaissance et de la richesse. Bien décidé à en finir avec cette guigne qui le poursuit, il décide de se faire amputer à titre préventif des deux doigts en question : les deux médius.

Est-ce lié au manque réussite de son mari ou à l’amputation ? Toujours est-il que la pulpeuse Gertrude le quitte pour aller s’installer sur la côte Ouest ou elle ouvre un juteux commerce de recyclage de ses soutiens gorge en parachute bi-place. Elle y restera avec succès  jusque dans les années 90 et l’avènement du speed flying et des Wonderbras. 

C’est un homme brisé et sans médius qui reste seul sur la cote Est en ce début des années 60. En pleine dépression, il refuse toutes les propositions qui lui seront faites. Son attitude négative envers tout fera de lui le créateur emblématique du mouvement alternatif : il est devenu le pionnier du « NON ». Lorsqu’il réalise l’impact de son concept et souhaite en déposer le brevet, c’est trop tard : un certain Georges Marchais l’a déjà fait sur le vieux continent. 

Lassé par tant d’injustices, et totalement ruiné, il tente d’obtenir gain de cause à maintes reprises en vin, et en vain, auprès de toutes les instances possibles et imaginables. Il les inonde de courriers et de cabernet de la Nappa Valley. N’ayant plus les moyens de payer l’affranchissement pour ses missives, il contrefait lui-même à la main des timbres poste de contrebande qu’il utilise, et ou il dessine, fort grossièrement d’ailleurs,  un petit bonhomme qui tire un cerf-volant.

C’est malheureusement la seule image que la mémoire populaire ait su conservé de ce grand homme. Il nous revient le devoir de réhabilité sa mémoire, avant qu’un autre n’en ait déjà acheté les droits.           



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 04 Mars 2011 - 09:47:47
Vous postez trop vite cher professeur GillesF ! je m’apprêtais à rebondir sur votre précédent message concernant l’importance du confort des sellettes cocon, et c’est déjà obsolète ...
N’ayant pas votre vivacité d’esprit je n’arrive plus à suivre... tant pi, j’y vais quand même...

Peu des accessoires que vous recommander d’installer dans votre cocon idéal n’inspire à la zénitude, alors que son influence dans les vols de durée est maintenant unanimement reconnue.
Je recommande d’installer un petit aquarium, car c’est un fait avéré que la contemplation d’un petit coffre au trésor, qui s’ouvre à intervalles régulier, à l’aide des bulles d’un diffuseur d’air :
(http://media.zooplus.com/bilder/coffre/au/trsor/pour/aquarium/1/300/41708_1.jpg)
et les ronds dans l’eau d’un poisson, calmerait efficacement les plus excités des cross-men.

Mais quel poisson choisir ?
Un poisson rouge, semble à première vue le bon choix, en effet l’emmener avec soi en vol permettrait de surveillé le stock de Chocosuiss et d’éviter des conflits familiaux toujours fort désagréable. Ainsi Maurice, ne pourra plus pousser le bouchon un peu trop loin, et trahir la confiance que vous aurez pris soin de mettre préalablement  à l'intérieur.
http://www.youtube.com/watch?v=wXW0CjbLzmU (http://www.youtube.com/watch?v=wXW0CjbLzmU)

Reste que les amateurs de poissons exotique n’y trouveront pas leurs compte et qu’a l’atterrissage cela fera un surpoids bien inutile.
Apres moult test en vol, avec des guppy, (pas si super que ça), des pires-anna (aie aie) etc... j’ai enfin trouvé le poisson idéal : l’Exocet :
(http://img585.imageshack.us/img585/946/exocet.jpg)

qu’a donc ce poisson qui semble à première vue bien banale, pour mériter mon engouement ?
Regardez, c’est si bô
http://www.youtube.com/watch?v=OmWRCdUw17E (http://www.youtube.com/watch?v=OmWRCdUw17E)

Veuillez agréer, cher professeur, etc...
       Votre toujours dévoué ....


PS Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 04 Mars 2011 - 09:57:23
Gloire à vous mon cher Thierry
vous venez d'inventer un moyen pour transformer n'importe quel poisson
... en poisson volant

le prix Nobel vous guette


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 04 Mars 2011 - 10:35:55
Merci cher Thierry ! :bisous:

Effectivement, surtout chez les pilotes orientaux l'aquarium à poissons rouge et la  fontaine en bas relief de l'époque Ming XXI dorée éclairée de l'interieur, ont des vertues apaisantes reconnues et pratiquées dans tous les estaminets asiatiques dignes de ce nom.

Comme vous le signalez à juste titre, le choix du poissons est crucial. N'oubliez pas qu'il doit être choisi bien frais, et que les races de poissons vivant en d'altitude ne sont pas monnaie courrante sous nos latiltudes.

La race plus inapropriée, à banir impérativement ne vient pas uniquement d'amérique du sud comme on pourrait le croire, mais plus simplement du pouf du salon, voir éventuellement des zones d'activité alimentaires de la cuisine, on la nomme : la Pire-nana, aussi connue sous le sobriquet usuel de "ménagère commune" !  :grrr:  :affraid:

A moins de 500m, on commence déjà ressentir ses effets anxiogènes et traumatiques sur son environnement....

En revanche  karma+  pour coffre de pirate, toujours de bon goûts et qui s'adaptera avec élégance et distinction à votre intérieur de cocon.

Un dernier détail que j'ai omis... le repose mouffle, indispensable à tout pilote distingué et soigné de sa personne, car le pilote est un homme et les gants ! Et il convient que cela perdure ainsi.  ;)     


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 04 Mars 2011 - 12:05:38
 Questions pour le WE :

-   En quoi la rediffusion sur France 4 le 12 octobre 1998 du 628ème épisode de « Amour, Gloire et Beauté » a-t-il changé votre pratique du vol libre ?
 
-   A quand la commercialisation de voiles Hermes 100% pure soie de chine avec chauffeur en livrée au parapente shop de Megève ?

-   En vol bivouac, vous êtes plutôt : Tartiflette ou Museau à la vinaigrette ?

-   Jusqu’à quelle altitude peut-on élever le débat ? La couche d’inversion ou la TMA de Marignane doivent-elles être prises en compte ?

-   Coriolis ne marchait pas droit : parce qu’il avait bu, parce qu’il avait une jambe plus courte que l’autre ?

-   Le sens de l’observation est-il un sens unique, un sens interdit, un sens caché ? Répondre de manière étayée par oui ou par non.

-   Un escargot en petite tenue, c’est une limace ?

-   Vol à voile ou à vapeur ? Et les raviolis, à voile ou à vapeur ?

-   Votre Gin, vous la préférez moulante ou baggy ?  A boutons ou zip ? 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 04 Mars 2011 - 12:23:49
pour les sites de soaring long de 100 km je propose la création d'une aile dahut qui comme l'illustre animal dont elle porte le nom aurais des élévateurs plus court d'un coté que de l'autre.
a mon sens elle devrais aussi être imbattable pour tourner dans les thermiques!


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 04 Mars 2011 - 12:57:28
Bonne idée, et puis avec des voiles à un seul sens.... les BE sauront où récupérer leurs élèves : tous au même bout de la dune .  :pouce:


"  :prof: Pour l'autre sens, faudra revenir a un autre stage" .... et commeça pas de risque de se retrouver face au relief.  ;)

Sécurité optimale !


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 04 Mars 2011 - 13:45:53
je suis certain que les écoles vont approuver cette nouvelle formule
un stage pour aller à gauche
et un stage pour aller à droite
et enfin un stage de perfectionnement pour faire l'aller retour avec une voile non-dahut
sans compter les constructeurs
qui vendrons beaucoup plus de voiles

le marché est très prometteur


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 04 Mars 2011 - 15:22:23
On était un marché de niches (comme le dirait mon chien), et on s'oriente vers un marché de ruche : trainez pas dans les rayons, vous finirez en cellule  :trinq:  


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 05 Mars 2011 - 11:39:54
Y a un autre marché pour votre voile Dahut auquel vous n’avez pas pensé. Enfin pour y penser il faut avoir une certaine prédisposition (comme dirait Perceval « C’est pas faux »).
Observez que :
  • Beethoven avait des prédispositions pour créer des symphonies ... il était sourd.
  • GillesF avait des prédispositions pour pondre sa théorie de l’influence des couleurs... il est daltonien.

Concernant ma pomme, j’ai eu la chance de faire une vilaine chute de vélo à la fin de l’année dernière => vis+plaques, bobos divers...... et cadô bonus, je me retrouve avec une jambe plus courte que l’autre... et surtout une prédisposition...

La voile Dahut va me permetre de faire économiser l’achat d’une semelle orthopédique, et ça c’est génial !

Merci stephb24

(http://locations.vallerian.pagesperso-orange.fr/images/cliparts/dahu-plan2.jpg)


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 05 Mars 2011 - 18:25:20
Concernant ma pomme, j’ai eu la chance de faire une vilaine chute de vélo à la fin de l’année dernière => vis+plaques, bobos divers...... et cadô bonus, je me retrouve avec une jambe plus courte que l’autre... et surtout une prédisposition...

Bon sang, déjà que d'hab, faire un gonflage bien symétrique, c'est pas facile, mais alors si en plus tu cours pas droit, en demis-travers dans la pente, fuiiiiii...... ça ne facilite pas les calculs des trajectoires. :grat:

Faudrait pas qu'en plus il y ait dans le publique quelqu'un qui joue avec un électroaimant a proximité, vue toute ta quincaillerie métalique.

Si un jour t'arrive plus a diriger ta voile, jettes un oeil au sol si des fois il n'y a pas un gamin qui joue avec la radio-commande de son modèle réduit.  :sors:   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 07 Mars 2011 - 08:17:33
Bonjour à Tous,

Vu que samedi dernier à Oraison, et pour la première fois de ma trés longue carrière, j'ai enfin réussi à tenir prés de 5' trop perdre d'altitude et sans aller poser direct, je me sents maintenant parfaitement qualifié pour vous filer les bons plans en matière de cross et vols de durée. Plans, qui seont applicables dés le WE pour la compèt de cross amicale de de la Ste Victoire.... comme s'il y avait des compèt amicales entre warriors ..... :roll:  :  Ou trouver l’ultime pompe ?

 :prof:

Qui ne s’est pas retrouver un jour ou l’autre en train de gratter les pieds ras de la végétation, à la recherche de l’ascendance salvatrice, quelle qu’en soit l’origine,  thermique, dynamique ou autre, afin, soit de prolonger encore un peu le plaisir d’être en l’air, ou plus modestement afin d’éviter ou de repousser un peu le crash et la catastrophe qui se profilent de plus en plus inéluctablement.   


Je ne parle pas ici du compétiteur de haut vol, qui déjà à une altitude confortable au dessus d’une plaine accueillante, calcul le meilleur coup à jouer entre le maxi-plaf et la transition de la mort qui tue qui va lui assurer une solide avance. Tssss, là c’est trop facile, c’est de la stratégie, point barre. Non moi je parle du gars qui est en pleine dégueulante au dessus d’une plantation cactus joufflus à flanc de falaise. De celui dont les pieds sont déjà tout parfumés à la sève des conifères géants qui l’entourent a perte de vue. De celui-ci qui est littéralement en train de marcher sur la canopée à finesse max depuis 10 mn sans avoir aperçue une seule fois le sol. Le type en pleine PT8 au milieu des Everglades sous les regards avertis et goulus des caïmans qui sont déjà en train de se répartir ses morceaux de choisis.

Pour tous ceux là, et d’autres en situation extrême, je vais vous aider à trouver LA micro ascendance qui, exploitée avec toute l’énergie du désespoir, vous permettra  peut être de remettre à un peu plus tard, la triste fin qui vous attend.

-   Dans le cas ou vous seriez en phase terminal au dessus d’un troupeau de prédateurs affamés, genre crocodiles, ours polaires, et autres grands fauves,  jeter un œil s’il n’y aurait pas à portée de vue les restes d’une précédente victime. En effet, lors des phases de putréfaction et de décomposition des cadavres, il n’est pas rare que des dégagements gazeux salvateurs puissent se produire. Pour peu que la charogne ait séjourné un minimum de temps à bonne température, vous avez une chance. A défaut, si vous ne volez pas seul, laisser les autres pilotes se poser en priorité… certains, c’est connu, souffrent de dérèglements intestinaux en pareil cas : c’est toujours une petite source de chaleur, mais préparez vous a devoir noyauter serré…. Et puis si vraiment cela ne le fait pas, signalez tout de même autres votre position par radio. Sait-on jamais si votre dévouement peut vous rendre utile ultérieurement, vous ne serez pas mort totalement pour rien.

-   Si vous êtres à la ramasse dans une contrée moins sauvage et beaucoup plus industrialisée, une centrale nucléaire est toujours une alliée précieuse. Alors rendons grâce ici à nos dirigeants éclairés et avisés qui ont fait le choix du tout nucléaire. Les larges cheminées facilement reconnaissables entre toutes ont pour avantage de permettre de larges virages bien à plat sans augmentation excessive du taux de chute, ni sans se gêner lorsqu’on est à plusieurs. Mais ce n’est pas tout ! Et c’est là qu’on regrette de ne pas avoir recours plus souvent aux services Pallas **** de la COGEMA : la vapeur d’eau émise à la juste température à des effets hydratant pour la peau du pilote, souvent desséchée et maltraitée par les agressions du vent et du soleil. Cette même vapeur, autre propriété, défroisse aussi en douceur les voiles fripées et les visages pleins de faux plis. Les blancs des intrados légèrement passés par la poussière ou ternis par des années d’utilisation intensive retrouvent tout l’éclat de leur jeunesse. Les couleurs chatoyantes des extrados sont ravivées par les rayonnements radioactifs aux fréquences judicieusement choisies !....  Attention tout de même, il ne faut pas croire pour autant que l’approche d’un tel site n’est pas totalement sans risque. Il convient de bien le savoir. On à déjà vu à de nombreuses reprises des pilotes tenter un sauvetage de la dernière chance sur les cheminées de Tricastin ou de la Hague et y rester. Comme les récents évènements de l’hiver passé l’ont démontré, on n’est jamais à l’abri d’une panne, d’un incident de niveau III, d’un arrêt pour maintenance programmé, voir d’une grève surprise ou non de certaines catégories de personnel qui vous ferait vous retrouver avec une centrale qui ne vaporise pas. Rappelons tout de même qu’en pleine période de demande de pointe en décembre dernier, 7 sites de production sur 12 étaient en arrêt programmés, et 2 en panne ! Une bonne lecture de la presse régionale spécialisée s’impose donc avant tout vol.
 
-   Si vous vous êtes laissé entrainer par mégarde en milieu urbain à forte densité, la porte de sortie toute désignée c’est la cours du lycée. Non pas que vous puissiez y poser dans de bonnes conditions, loin s’en faut : C’est surtout qu’une fois au sol, votre sécurité ne pourrait plus y être assurée (racket, vol à l’arraché, agression à l’arme blanche ou lourde,… on ne compte plus les exemples). En revanche arrivé à quelques dizaine de mètres au dessus des groupes d’ado, à portée de voix, mais pas des jets d’objets divers qui pourraient toujours survenir, commencez à noyauter proprement et demander…. un coup de main, par exemple, à un maximum d’entre eux. Demandez leur n’importe quoi en fait : Comment vont les études, ce qu’ils feront plus tard, ce qu’ils pensent de leurs parents, du programme de terminale STI, des réformes à venir, des enseignants en grève, voir même un peu d’aide…. Peu-importe ! Et là attention à bien gérer le pétard qui va arriver dans la foulée. Je ne parle pas du cône à 4 feuilles parfumé aux herbes de provinces ensoleillées, pétard dont ils ne se dessaisiraient pour rien au monde, mais au souffle : Un souffle cataclysmique, atomique, plus redouté ici qu’en cas d’explosion d’une centrale dans l’exemple précédent. 
En effet, comme vous le savez-tous, quoi que vous demandiez à un ado, ou mieux encore, à un groupe d’ados, l’unique réponse obtenue est invariablement un profond « Pfffffffff…… » en levant les yeux au ciel. A vous d’en profiter de cette « bouffe », il n’est pas dit que vous les intéressiez suffisamment à l’avenir pour qu’ils écoutent une deuxième question de votre part. 

-   Une ligne très haute tension d’ERDF peut aussi vous être du plus grand secours, mais elle nécessite un pilotage de haute précision. Tout en finesse, mais vous êtes encore vivant à ce jour, c’est que vous êtes de ceux qui en sont : capables.
Vous êtes en perte d’altitude au dessus du massif alpin et vous pénétrez dans un parc naturel régional d’intérêt capital qui abrite une zone de nidification d’une espèce de Corneille commune en voie de disparition et classée au patrimoine mondiale de l’Unesco. Interdiction formelle de vous poser à moins de 5km, sous peine se servir de cible vivante aux tirs des chasseurs de Corneille défenseurs de la nature. Par chance, un rouleau vous plaque au pied d’une falaise de 1200m de haut, tout juste enjambée par une magnifique ligne très haute tension du collectif de designers contemporain à la mode : ERDF, dont la culture française peut s’enorgueillir sans rougir. Entre la falaise et les 320 000 volts, il va falloir la jouer fine. Vous aurez pris soin préalablement, d’avoir réalisé 15 à 20 minutes de 360 engagés au cœur d’un cumulonimbus de passage à fond de 3ème barreau. Vous aurez ainsi à coup sur emmagasiné dans votre voile argentée et vos suspentes en fibre optique le minimum d’électricité statique requis pour la manœuvre suivante. Présentez-vous sous la ligne, au pied de la falaise. Vous aurez soin de garder entre 1m et 1.25m de marge entre l’extrados de votre aile de compète et le câble principal. Un bel arc électrique constant et régulier est un bon indicateur. Des étincelles et de fumée en plus sur vos mains : vous êtes un poil près. Des craquements intermittents, un bruit irrégulier, vous êtes un chouïa trop loin.  Levez alors les mains et poussez encore sur le barreau face à la montagne. Normalement le champ magnétique des câbles doit vous remonter sans coup férir jusqu’au prochain pylône.
Deux choses tout de même, vous devez quitter ce champ magnétique avant d’arriver à moins de 5m du pylône suivant… la dérivation vers le sol des ions chargés qui va alors se créer pourrait se révéler stressante pour les Corneilles communes en pleine nidification dans les superstructures du pylône. Second point : Si vous avez des origines sub-sahariennes, même lointaines, portez des chaussures montantes à semelles de crêpe. Au cas où la manœuvre échouerait, les techniciens d’ERDF qui viendront vous rechercher apprécient toujours les galettes au Sarrazin qu’ils retrouvent sur place. Cela ne coûte presque rien, ça fait toujours plaisir, c’est bon pour le moral des troupes et les relations avec les services publiques.     
             
-   Le grand classique rural dans les zones d’élevage extensif… donc peu applicable en Bretagne ou il ne vous reste plus que le lisier pour pleurer : Une bouse !
A choisir impérativement bien fraiche. J’entends par là de facture toute récente et encore tiède : à peine démoulée. La galette desséchée, si elle dispose de remarquables qualités en tant que matière première pour alimenter un feu de camp, ou encore afin de préparer un repas goûtu au fumet de premier plan, même si la tentation est grande, n’est pas adapté au maintien en sustentation du vélivole.
En revanche, une galette directement issue du producteur est une bénédiction, car souvent accompagnée lors du service par quelques émanations de bulles de méthane bienfaitrices.
Il va toutefois vous falloir jouer serré et sans perdre de temps : d’abord en raison d’un diamètre de thermique largement inférieur au rayon d’évolution standard de votre aile, mais surtout parce que la concurrence va être extrêmement rude : à tous les coups un bon nombre de mouches et autres scarabées sont aussi sur l’affaire, et ils tiennent fermement le haut de la grappe à peine l’ascendance détectée. Ne lâchez pas le morceau, ayez du mordant, battez-vous ! Ceux qui ont une solide expérience de la compétition auront ici un avantage incontestable.
Attention, selon les régions, les périodes et le régime alimentaires des ruminants producteurs, nous recommandons la plus grande prudence aux pilotes allergiques aux graminées. Imaginez les conséquences d’une crise d’éternuement alors que vous pratiquez des manœuvres engagées, le nez à quelques centimètres seulement au dessus d’une bouse encore tendre et moelleuse !

-   (@) Wikipédia : Myosotis est un genre de plantes de la famille des Boraginaceae. On en retrouve une centaine d'espèces dans les régions tempérées ou montagneuses à travers le monde. Certaines espèces sont utilisées pour le fleurissement des jardins. Elles se ressèment facilement et peuvent devenir envahissantes. Les espèces sauvages présentent des fleurs de couleur bleue, parfois rose ou blanche.
Vous vous demandez sans doute pourquoi je vous parle ici du Myosotis ? Et bien c’est pour vous donner LA solution lorsque vous êtes en perdition à la nuit tombante, avec la canopée  qui s’étend sous vos pieds à perte de vue : sachez qu’une sous espèce bien spécifique de cette race : le Myosotis sylvatica qui se rencontre au plus profond des forêts les plus impénétrables, et dont les petites fleurs bleu ciel sont facilement identifiables depuis un parapente orange, ont une particularité aussi étonnante que salvatrice pour nous. Toute la journée durant, les petites fleurs de cette sous-espèce captent avec leurs pétales les rayons ardents du soleil. Son pistil aux vertus adhésives se charge de maintenir au centre de la fleur une bulle de plus en plus chaude. Au coucher du soleil, la fleur se rétracte brusquement, chassant ainsi la bulle d’air chaud vers le ciel avec quelques spores de son pollen à semer aux quatre vents.
Dit comme cela, ce n’est rien. Mais imaginez maintenant un massif de plusieurs centaines de milliers de fleurs de Myosotis qui se rétractent d’un seul coup, d’un seul, et vous obtiendrez une magnifique ascendance thermodynamique non négligeable. Certes, fugace, hautement allergisante, difficilement exploitable tant que vous ne resterez à voler au dessus des fougères qui les recouvrent, mais bien réelle.
A vous de trouver le moyen d’en faire quelque chose, parce que la nature est tellement belle que ce serait bien dommage d’être allé jusque là bas, et de ne pas en profiter !
- Bien plus efficace en termes de rendement dynamique… mais tellement difficile à trouver en outdoor : la réunion de service hebdomadaire, Le conseil d’instances fédérales élargie, l’assemblée générale des colocataires, la réunion syndicale, le meeting politique, Un conseil des ministres…  enfin tous ces lieux ou un bon nombre d’individus variés se regroupent en masse pour brasser de l’air et faire du vent à tout va.
LA difficulté majeure ici, c’est que cela part dans tous les sens, de manière tellement désordonnée, que personne n’a jamais réussi à en sortir quoi que ce soit d’exploitable.           
       
CQFD


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: tatahi le 07 Mars 2011 - 12:19:24
Tu as des réveils fulgurants, tu es sûr que tu as bien pris le bocal de sucre en poudre pour ton café  :shock:

Merci pour cette bonne partie de rigolade . :coucou:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 07 Mars 2011 - 13:05:35
Tu as des réveils fulgurants, tu es sûr que tu as bien pris le bocal de sucre en poudre pour ton café  :shock:

Merci pour cette bonne partie de rigolade . :coucou:

Pas de café le matin, donc pas de sucre ni autres poudres.  ;)  

Et puis en moyenne un texte doit murir 24 à 48h, celui là il a été pondu - principalement - jeudi/vendredi.... avant que je ne sache tenir  :mrgreen: ... enfin tenir un tout p'tit peu.  :mrgreen:  


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: tatahi le 07 Mars 2011 - 14:26:20
Au fait vite fait en HS : J'ai réduit ma conso de café de 5/jour à 1/jour, je dors comme un bébé (j'avais quelques insomnies et même des tachycardies nocturnes ) je sais , c'est pas grand chose mais si ça peut aider certains d'entre vous ... :dodo:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 07 Mars 2011 - 14:49:55
toujours aussi grandiose gillesf

à quand la fan page des pratiques improbables du Professeur Gillesf sur facebook ?    je clic sur "j'aime" direct

 karma+


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 07 Mars 2011 - 17:08:23
Au fait vite fait en HS : J'ai réduit ma conso de café de 5/jour à 1/jour, je dors comme un bébé

Dormir comme un bébé :

Pleurer 1 heure, Bouffer 1 heure, chier, dormir 30mn, Pleurer 1 heure, Bouffer 1 heure, chier, dormir 30mn, Pleurer 1 heure, Bouffer 1 heure, chier, dormir 30mn, Pleurer 1 heure, Bouffer 1 heure, chier, dormir 30mn.....

Ta femmes me dit qu'elle préférais quand tu buvais du café. , :canape: 


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: piwaille le 07 Mars 2011 - 18:10:36
Au fait vite fait en HS : J'ai réduit ma conso de café de 5/jour à 1/jour, je dors comme un bébé

Dormir comme un bébé :

Pleurer 1 heure, Bouffer 1 heure, chier, dormir 30mn, Pleurer 1 heure, Bouffer 1 heure, chier, dormir 30mn, Pleurer 1 heure, Bouffer 1 heure, chier, dormir 30mn, Pleurer 1 heure, Bouffer 1 heure, chier, dormir 30mn.....

Ta femmes me dit qu'elle préférais quand tu buvais du café. , :canape: 
ben oui ... il passe son temps à bouffer ... mais quelle bouffe :pouce: le nez collé sur un sein .. puis l'autre :dent:
ça c'est la vraie vie :taupe:


Titre: Re : Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: tatahi le 07 Mars 2011 - 19:48:19

ben oui ... il passe son temps à bouffer ... mais quelle bouffe :pouce: le nez collé sur un sein .. puis l'autre :dent:
ça c'est la vraie vie :taupe:
Ca se voit que c'est pas à toi qu'on met des couches... :roll:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 08 Mars 2011 - 08:27:16

Et si le vrai challenge pour les parapentistes du XXIème siècle était de quitter la stratosphère pour partir voler au gré de vents cosmiques ?  :grat:

Quelques premiers éléments de réflexion : Pour ce nouveau défi, plus besoin de tenter de réduire le poids du matériel à tous prix. Etant hors de portée des forces d’attraction terrestre, le poids apparent n’est plus un problème. En revanche quid du rappel pendulaire et de la charge ailaire pour éviter les fermetures un temps festives ?

Quelles sont vos idées, et réflexions sur le sujet ?

Quitte à voyager dans les étoiles, on peut aussi se poser la question des constellations les plus favorables au parapente : Le poisson, le verseau, le taureau, le cancer ? Est-ce que la date de naissance du pilote intervient ? A cela je peux dés maintenant répondre que non. Votre signe astrologique occidental n’est pour rien dans vos qualités de pilote. En revanche et c’est bien logique, votre ascendant en astrologie migratoire : oui ! Trés important l'ascendance pour nous ! :pouce:

Voici quelques prévisions astronomiques, car particulièrement coûteuses, dédiées aux pilotes intersidéraux :

Balance : vous allez zéroter.

Verseau : Dégueulantes à craindre, vous finirez au tas.
 
Cancer : gardez le cap.

Poison : Vous finirez panés dans la cuisine de Neptune.

Taureau : Si vous avez de la chance, vous vacherez, sinon, faudra vous finir au sabot.
 
Morpion : Accrochez vous, ça va gratter l’Uranus !

Sagittaire : Vous serez secoué.
 
Lion : Un coup de barre, sur Mars et ça repart.
   
Chèvre : Y’a pas de mais…  ce sera vous le fusible, méfiez vous des Béliers et du bâton de berger.

Gémal : On vous avait prévenu ! Pas de 360 trop prés de saturne avec les jambières trop serrées : vous avez finit par vous coincer un satellite dans les anneaux.
   
Vierge : Faites croire ça à qui vous voudrez, mais pas à nous…  vous aurez attrapé des champignons vénénus

Capricorne : Vous allez arbrir violemment sur une poutre et vous incruster. Evitez les thermites trop violents.



Après les signes du Zodiac, nos prévisions pour les signes du chalutier (C’est de l’astrologie bretonne) :

Morue : Toujours prête au déco, c’est 50€ pour voir la poussière des toiles.

Bigorneau : Force 3 à 4, fraichissant à 5 sur Sud Iroise, Nord Vaucluse, Grand Bank, BNP Paribas et basse Vallouise en Carton. Gardez les opercules fermés !
 
Moules : Faudra vous accrochez : gardez le sourire aux lèvres et les frites à la mayonnaise.

Bar du Port : Grosses sorties de bière vers 18h, forte houle en sortie de rade. 

Porc Breton : Rade ensoleillée, jambon grillé. Vol au dessus des cheminées, jambon fumé.

Choux fleur : 0.95€ la cagette à Lamballe et 1.20€ le kg à Rungis.

Bigoudène : Soignez le gonflage de la coiffe, coincez les freins dans les oreilles, on décolle,… les oreilles !   
 
Lann-Bihoué : Crachin et Rafales de l’aéronaval en approche sur la piste 2, à vous la tour de souffler dans l’bignou.

Goayland : A voile ou à vapeur.

Goélette : plus de voile, tout le monde est passé aux vapeurs de diesel, machine à vent toute. Etonnant, non ?

Ker-Maria : machine à laver Maria !


Pas évident, n’est-ce pas ? S’il est vrai que l’espace est obscur est abscond, et que traverser les constellations soit consternante, le vide intersidéral n’en est pas moins sidérant. C’est ma vision des prévisions que je vous partage.  :bu:     


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: piwaille le 08 Mars 2011 - 11:48:07
Gilles ... je ne sais pas ce que tu :trinq: mais c'est véritablement de la bonne :pouce:
change pas de main
karma+


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 08 Mars 2011 - 11:55:05
M'ci. Pour ta peine je t'en envoi une autre.  :trinq:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 08 Mars 2011 - 14:14:58

Avec les Guns de compétition modernes, descendre est devenu un véritable problème. Or en lisant un post de l’un de nos distingués collègues et néanmoins ami pilote, que ne vois-je pas ? De quoi ne m’apercevais-je ? (ne pas confondre avec «ma perce verge » qui est un outil de pierceur… mais qui n’aurait rien à faire ici).  :affraid: Dans les fonds de sac de nos honorables amis vélivoles, point n’est de moyens de s’assurer une descente au sol à la fois fiable et sans risque à tout moment choisi !

 :prof: Diantre, il nous faut y remédier de ce pas.

J’ai bien lu, qui n’est pas forcément un petit beurre, de-ci de-là dans des revues spécialisées qu’il fallait maîtriser, tantôt le 360 engagé, tantôt les oreilles accélérées… enfin, toutes sortes de manœuvres risquées afin de regagner en hâte la planète, lorsque les nimbes vous aspiraient la tête.

Toutes ces manœuvres sont forts délicates à maitriser avec des ailes de compétiteurs qui partent en gambas, et dont l’allongement est digne des divines gambettes d’Adriana Karembeu. Quand aux pilotes de moindre niveau, l’essoreuse ou la prise de ris dans la voilure, sont pour eux des prises de risques à finir dans les toitures. 

Pourquoi donc toujours chercher des manœuvres compliquées et parfois dangereuses, alors que les esprits les plus pratiques et non moins performants d’entre vous ont déjà mis au point une technique sure pour redescendre, par exemple, en cas d’arbrissage impromptu. Nombreux sont ceux qui se munissent de quelques mètres de corde ou de suspente afin de s’assurer un retour au sol plus aisé en cas d’arrivée dans un arbre. Les plus prévoyants ont même le soin de se prendre un descendeur !

Il suffit de mener cette excellente logique pratique à son terme pour en extraire la substantielle moelle : une corde de la longueur du plafond prévu par Météo France, un descendeur, un baudrier qui peut aussi faire office de sellette string, pour ne pas s’alourdir inconsidérément, et un grappin en fonte… tout de même.

En cas d’aspiration par un gros, cum, ou plus simplement envie de descendre faire un petit pipi sur un beau tronc de chêne massif sans interrompre LE cross d’anthologie, voir, de vous prendre photo depuis le sol pour ramener des souvenirs à tata Fernande ? Rien de plus facile : vous larguer le cordage lové dans l’airbag que vous aurez préalablement et soigneusement fixé sous la sellette lors de votre prévol. Afin d’être certain que le cordage descende bien, parce qu’avec du +12 au vario, le cordage est des fois aussi facétieux qu’un naja émoustillé par le doux son du pipeau d’un mélomane oriental, à l’autre extrémité du cordage, le grappin de fonte se doit d’être très fermement arrimé.

Ne vous reste alors plus qu’a vous laisser glisser le long de la corde en contrôlant votre vitesse au moyen du descendeur. En général, vous aurez toujours un peu de marge en longueur de corde par rapport au plafond, en effet, la plus part du temps on ne reste pas bien longtemps sans croiser quelques reliefs, arbres, falaises, pylône électrique ou château-fort à même de remonter fort à propos le niveau du sol.

Un moyen sur pour les plus anxieux d’éviter les mauvaises surprises en bout de corde, des fois que…  Sait-on jamais ? Faites un nœud tous les 10m environs, ainsi à chaque blocage du descendeur, vous pourrez compter ce qu’il vous reste en dessous, et par la même en profiter pour étalonner une bonne fois pour toute ce foutu vario. Les nœuds seront aussi utiles dans l’autre sens à ceux qui souhaiteraient ensuite remonter à la main, pour savoir ou ils en sont et faire des pauses photo pour tata Fernande.

Une fois arrivés au sol, assurez bien le grappin dans une anfractuosité de la roche ou dans une végétation touffue. Cela évitera, une fois la photo prise ou après avoir pissé, car personne n’aime, de devoir courir sitôt après s’être soulagé la vessie. Pour éviter les incontinences gériatriques, il importe de toujours prendre son temps pour bien se vider la vessie, prenons l’habitude dés maintenant. L’incontinence et la diarrhée du pilote étant  des maladies professionnelles des plus courantes…. Simple à constater : voyez le nombre de gens que se rendent aux toilettes en courant et en repartent en marchant délicatement, le geste large.   

Pour ceux qui ne souhaitent pas remonter de suite, il n’y à plus qu’à attendre la fin de l’orage et la tombée de la nuit en admirant dame nature, le temps que la voile de compétition ne redescende toute seule.

CQFD


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 08 Mars 2011 - 20:34:23
on se souvient tous du bon incroyable qu'on fait les athlètes de la natation suite a l'invention d'une nouvelle matière qui permet une meilleur glisse!
le parapente étant lui aussi un sport de glisse pourquoi ne pas utiliser ce tissu, et en plus d'une meilleur pénétration dans la masse d'air cela pourrait avoir l'intérêt de rendre notre sport plus photogénique.
http://www.isit20.com/pic-laure-manaudou-2_233.html


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 08 Mars 2011 - 22:31:52
Je profite que GillesF est momentanément absent (il doit être en train d'écrire son prochain message  :P ) pour vous proposer une énième élucubration pour révolutionner la pratique du parapente.

Le coyote des airs

Qui a-t-il de commun entre un radar autoroutier et une pompe ?
- Ils sont tous les deux invisibles à l’œil nu et on aimerait tous savoir où ils sont à l’avance...

Vous connaissez tous les avertisseurs de radar, leur principe repose sur le partage de cette précieuse information: l'emplacement de l'invisible.
Imaginons un gps (couplé à un vario ?)/avertisseur de pompe spécialement conçu pour le parapente, il fait le boulot d’un gps classic, il vous informe de l’endroit où vous êtes, information discutable comme l’a si bien démontré GillesF, du sens du vent, de l’altitude, bref des infos classique d’un GPS, mais avant de décollé il met à jour, dans sa mémoire, une base de données des emplacements interdits (TMA etc) ce jours là, et des pompes rencontrées par d’autres parapentistes sur ce même lieu. Une fois en vol, il enregistre votre parcours, le jour, la température, l’heure, les zones dans les quels votre vario a chanter, celles où vous avez déchanté, etc.. mais aussi il vous signale, durant le vol des TMA mais aussi des zones potentiellement propices à pompes.... un coyote des airs...

(http://img.over-blog.com/400x299/2/00/27/18/divers/coyote-bip-bip-gravity.jpg)

Une fois posé il prévient vos récup de vos coordonnées, vous guide pour le retour au bercail, et met à jour la base de données de vos traces, votre carnet de vol personnel en quelque sorte, mais il met aussi à jour la base partagée...
NB Sur un radar autoroutier, il faut que les autres conducteurs appuient sur un bouton quand ils croisent les tuniques bleues, là l’info du vario de votre avertisseur de pompe le fait pour vous, même dans les thermiques bleues...


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 08 Mars 2011 - 23:14:01
(@) Thierry
tu n'est pas le premier a y avoir pensé
http://francoischaillot.over-blog.com/article-le-guide-des-zones-thermiques-56856189.html

et en plus, ce n'est pas de l'improbable  :P


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 09 Mars 2011 - 08:05:51
on se souvient tous du bon incroyable qu'on fait les athlètes de la natation suite a l'invention d'une nouvelle matière qui permet une meilleur glisse!
le parapente étant lui aussi un sport de glisse pourquoi ne pas utiliser ce tissu, et en plus d'une meilleur pénétration dans la masse d'air cela pourrait avoir l'intérêt de rendre notre sport plus photogénique.
http://www.isit20.com/pic-laure-manaudou-2_233.html

Je vote pour, ainsi que pour la parité homme femme dans la discipline.....  :pouce:

Quoi que, je suis pris d'un doute d'un seul coup ?...... :grat:


Une majorité des pratiquants régulier par ici (ceux qui ont la disponibilité pour être toujours dispos dés que les conditions météo sont bonnes sont des .... retraités. Espérons que la parité se fasse avec des étudiantes.  :canape:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 09 Mars 2011 - 08:08:36
(@) Thierry
tu n'est pas le premier a y avoir pensé
http://francoischaillot.over-blog.com/article-le-guide-des-zones-thermiques-56856189.html

et en plus, ce n'est pas de l'improbable  :P

  :+1:


Si en attendant la technologie les autres pilotes pouvaient me faire des appels de phare ce serait sympa.  :coucou:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 09 Mars 2011 - 08:10:31
Alors que Dave Barish tentait dans les années 60 de mettre au point un moyen de retour pour la navette spatiale avec tous les moyens dont dispose la NASA, de ce coté-ci de l’atlantique, comme bien souvent un ingénieux ingénieur travaillant seul ou presque dans son modeste atelier de Zuydcoote, avait déjà tout inventé, ou presque, de ce qui allait devenir le parapente moderne. Malheureusement, comme bien des gens en avance sur leur époque et ne disposant pas des grands moyens de diffusion médiatique dont les américains se sont fait les experts, il faillit rester à jamais dans l’ombre, ainsi que sa création : « le 8 de Finesse  »,  qui si elle ne prit jamais l’envol commercial qu’elle méritait, n’en sera pas moins révélée aux yeux ébahis du grand public aujourd’hui, et par mes soins attentionnés.

Mais revenons un peu sur l’histoire de l’aile souple volante sur le vieux continent.

Tout commence bien avant la Nasa et ses grands projets pharaoniques. Nous sommes en 1919, au sortir de la première guerre mondiale. La vieille Europe est ravagée, mais elle n’est pas seule : la vieille Eugénie-Marie Finesse aussi, une ancienne garde barrière de la banlieue bruxelloise. Il faut dire qu’avec les années de guerre, elle n’a pas chômé L’Eugénie-Marie, toute entière dévouée à le génie militaire. Au gré des nombreuses batailles, conquêtes, et replis stratégiques variés dont les hiérarchies militaires de tous bords ont de tous temps eu le secret, les corps d’armées en tout genres et de toutes les couleurs n’ont cessés de passer sur sont passage à niveau. Fort de leur expérience tactique en matière de manœuvre de terrain, ils ont aussi opérés de remarquables passages sur Eugénie-Marie elle-même. L’attrait du génie militaire pour l’Eugénie-Marie sans doute : pénétration de corps d’élite, charge à la hussarde, conquête, invasion, mouvements de troupes divers et variés, puis replis…. Ne laissant derrière eux que ruines et désolation. « Un vrai défilé de baïonnettes au garde à vous. Elle a tombé plus d’uniformes que les alliés n’ont réussis à faire de prisonniers ! » Aurait commenté sa voisine.

Edifiant constat sur l’incapacité des forces alliées à prendre les positions de l’ennemi, tandis qu’Eugénie –Marie, elle, les prenait toutes sans rechigner. 

Malheureusement pour elle, à la fin de la première guerre mondiale, dans la Société Nationale des Chemins de Fer Belge, et à cette époque en particulièrement, le goudron et les plumes, on ne connait pas encore. A la libération, la sentence à la mode en pareille cas, c’est le ballast et les traverses : moins collant et malodorant, mais sensiblement plus lourd à porter pour une femme seule et abandonnée.   

Afin de n’être pas reconnue, lorsque débute le carnaval d’Anvers, et pour fuir un con Génitto : le sicilien qui prétend être son amant, c’est en sainte qu’elle se déguise. Manque de chance elle aussitôt reprise, trahie par un maquillage de sa poitrine pour le moins imparfait du subjectif : On est jamais mieux trahi que les seins, les siens… toutes les femmes vous confirmerons qu’ils vous laissent tomber en premier.

 Elle est en sainte jusqu’aux dents, et pas au dessus, faute d’auréole sur la tête ; et enceinte jusqu’aux dents par en dessous, faute d’auréole menstruelle cette fois-ci. Le voile pudique sur son état est ainsi relevé et son état révélé. 

Souvenir des troupes sans doute, lorsqu’elle accouche à Zuydcoote ou elle s’est réfugiée, ce ne sont pas moins de 8 bambins qu’elle met au monde d’un coup ! En pleine période de migrations hivernale, sous l’effet de la surprise d’une telle naissance sans doute, elle rend ses voisins wallons blancs et les flamands roses.

Un seul de ses huit bébés sera voué à la grande destinée qui vous est ici révélé : Rudy Finesse. Les autres finiront modestement : garde barrière à Mons, chirurgien plombier, prix Nobel de littérature, atomiste à l’Atomium, champion du monde de billard à deux queues… le tout dans l’anonymat et l’indifférence la plus complète des années folles.

On peut toutefois signaler le plus grand de ses garçons, il n’est pas réputé pour ses qualité intellectuelles : il est niait le divin enfant, sonneur de hautbois, arraisonné au bal musette, il finira par se faire épingler vers la trentaine, pour trafic d’influences dans une secte de crétins ayant pour emblème la croix de chemin de fer, sans doute en souvenir de la profession de sa mère. Cette secte est tout de même parvenue à imposer son symbole cabalistique sur nos claviers de téléphone et d’ordinateur : pour avoir dieu, tapez # !                   
 
Mais revenons-en à Rudy. C’est un enfant sans histoire, et donc il n’y a rien à en dire jusqu’à l’adolescence. Ensuite on peut en dire des choses plus communes, du genre : La vie n’est pas facile pour une famille plaquée désargentée sur la cote ventée du pas de calais. Rudy en tire un fort ressentiment d’injustice, il est désabusé et est vite surnommé par ses rares camarades « l’amer du nord ».

Lorsque survient la seconde guerre mondiale et les déferlements de troupes divers et variées que les stratèges de la ligne Maginot n’avaient une fois de plus pas prévue dans ce secteur, c’est à  nouveau la pénurie de tout sur cette cote sablonneuse balayée par les vents ou rien d’autre ne s’élève que deux modestes dunes aussitôt déportées comme tant d’autres à l’époque : venus d’Ostende deux tirs de V2 en panne qui auraient du finir sur De Panne les ont explosées.

Même avec des tickets de rationnement, pas moyen d’obtenir une corde à linge. Les poteaux, les pinces à linge, oui ! Mais pas de corde. On trouve même du savon noir au marché noir et du savon de Marseille sur le vieux port de Dunkerque, logique. Mais pas de corde à linge. Ce qui est cocasse pied.

Un jour que Rudy est de corvée de linge, impossible d’étendre les huit taies d’oreiller qu’il a lavé : sans corde à linge, le vent les emporterait et elles seraient pleines de sable. Rudy, n’ayant que ses deux mains pour faire sécher huit taies, ils a alors l’idée de les coudre ensemble, en ligne et par le coté, afin de n’avoir à tenir que les deux aux extrémités. Sitôt ce la fait, il se retrouve emporté par le vent, suspendu à ses taies (au présent, à l’imparfait, ce serait « c’était », toutefois à présent ce premier vol est un parfait), les pieds à quelques centimètres du sol jusqu’au sommet de la dune. Arrivé là, en tentant de maintenir son équilibre, il s’aperçoit qu’il parvient à maîtriser les mouvements d’aller et venue de son linge de maison face au vent. 

L’idée de génie est là ! Une aile à multiples caissons gonflés par le vent ! En quelques heures à peine il perfectionne le tout : Du tissu enduit non poreux en 40gr, les couleurs vives, les mylars pour éviter les fermetures, le profil auto-démerdant reflex, le juste 6.4 d’allongement, …. Compte tenue du faible dénivelé des dunes locales, il calcule et donne même à son aile le plané le mieux approprié : 7.985 mètres distance au sol parcouru pour 1 mètre de hauteur consommé !  Et nous ne sommes qu’en 1941 !

Fainéant par nature, et afin de pouvoir piloter couché, il conçoit dans la foulée une sellette cocoon profilée grand confort avec mousquetons rapides de sécurité en alliage,  accélérateur intégré, secours sous les fesses, et mousse bag dorsal. Les performances sont remarquables et Rudy fait rapidement preuve d’une telle maîtrise de son aile ainsi équipée, que des vols de plus de 100 km sont accomplis dés le printemps 42. Il nome son aile « La 8 de Finesse » (qu’il prononce avec l’accent Wallon – la ouite de finesse) en hommage à sa fratrie.

Pour promouvoir sa création, il réalise une première marketing pour l’époque, et ce bien avant André Citroën : faire sous cette voile révolutionnaire, un grand voyage aventureux à travers la France en guerre. Voyage qui sera entièrement filmé afin de mieux présenter aux futurs acheteurs, une fois la guerre terminée, le potentiel de son ensemble aile volante. Le film se nome « La grande vadrouille, avec la 8 de finesse ». Manque de chance, un documentaire de Gérard Oury sur l’occupation avec dans le rôle principal Bourvil, la grande vedette française du moment, sort sur les écrans à la même période et rafle tout le succès. 

Ah oui, peut-être un petit détail qui a probablement pu modestement contribuer à freiner la démocratisation de l’aile de Rudy et par la même du parapente : Rudy tentait sa voile bout de bras, Il faisait 2.87m d’envergure et les suspentes ne seront inventées que 20 ans plus tard….. par Dave Barish.

C’est rageant, non ?     





Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 09 Mars 2011 - 08:35:26
Merci de rendre justice à ce génial inventeur trop méconnu.

Toutefois, l'antériorité de l'invention m'oblige à parler du Fanfoué des planes. Habitant une vallée reculée des Alpes du nord, il aurait dès les années 1760 utilisé les toiles de chanvre qui entoure les balles de foin pour descendre des montagnes.

La Go-pro n'ayant malheureusement pas encore été inventé, l'histoire a superbement oublié ce précurseur.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 09 Mars 2011 - 08:38:44
Tout commence bien avant la Nasa et ses grands projets pharaoniques....

Bien avant Rudy et sa belgitude fratrie, une maquette de planeur vieux de deux mille ans, construite par les Anciens Egyptiens a été découverte en Afrique ...
(http://www.harunyahya.fr/livres/evolution/age_de_pierre/images_mensonge/70.jpg)

Plus détail ici :
http://etranges.revelations.free.fr/Grandes%20enigmes/avion%20egyptien/avion%20egyptien.htm (http://etranges.revelations.free.fr/Grandes%20enigmes/avion%20egyptien/avion%20egyptien.htm)
et là :
http://www.blogg.org/blog-13493-themes-la_civilisation_egyptienne-24820.html (http://www.blogg.org/blog-13493-themes-la_civilisation_egyptienne-24820.html)
etc....


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 09 Mars 2011 - 10:16:48
Ah Rudy et "le 8 de finesse"...

Malheureusement Rudy n’a pas persévéré et le 8 de finesse est vite tombé dans les mains moins innocente : celles de l'ignoble Fantomas !
La preuve :
(http://www.citroturon.fr/Photos/fantomas_se_dechaine.jpg)
Que rapport avec les choses volantes ? allez vers 3 :40
http://www.youtube.com/watch?v=eGDWIRI5j7o (http://www.youtube.com/watch?v=eGDWIRI5j7o)

Bon ce n’est plus une voilure souple, certe certe, heureusement Maverik, un oncle américain doté de moyens moins moyen que ceux de Rudy, a repris l'idée de Rudy ... et et celle de Fantomas !
(http://2708_0001.cachecentric.net/wp-content/uploads/2010/08/Maverick-Sport.jpg)

http://www.youtube.com/watch?v=-OeOQ2ZxTcg (http://www.youtube.com/watch?v=-OeOQ2ZxTcg)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 09 Mars 2011 - 10:25:45
Impressionnant ! Les Egyptiens ont inventés la maquette de planeur qui vole il y à 4000 ans sur les bords du Nil, et ils ont aussi inventé le vol Charter qui s'écrase il y a 10 ans à Sharm El Sheik. Le dictateur qui s'envole il y a quatre semaines.... Sont forts ces egyptiens !     :canape:   


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 09 Mars 2011 - 10:30:56
Bon ce n’est plus une voilure souple, certe certe, heureusement Maverik, un oncle américain doté de moyens moins moyen que ceux de Rudy, a repris l'idée de Rudy ... et et celle de Fantomas !

Excuses moi de te dire cela franchement et aussi brutalement mon cher Thierry, mais.... tu dérailles complètement  :bang:  :  Cette image représente bien le fleuron de la production française de l'aprés guerre. Cela n'a rien d'un Maverik US.

C'est juste une 2CV avec le ventilo monté à l'AR, ce qui est beaucoup moins efficace en terme de refroidissement....  :ange:

(http://2708_0001.cachecentric.net/wp-content/uploads/2010/08/Maverick-Sport.jpg)


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: FlyingBen le 09 Mars 2011 - 11:15:06
Imaginons un gps (couplé à un vario ... l’info du vario de votre avertisseur de pompe le fait pour vous, même dans les thermiques bleues...

C'est ça, et tu remplaces le pilote par super Mario, la récup par Luigi et Zozone par Nintendu et tu peux même le faire sans bouger de ton salon. Mais n'oublie pas qu'à vaincre sans périls, on triomphe sans gloire.



Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 09 Mars 2011 - 11:56:40
Imaginons un gps (couplé à un vario ... l’info du vario de votre avertisseur de pompe le fait pour vous, même dans les thermiques bleues...

C'est ça, et tu remplaces le pilote par super Mario, la récup par Luigi et Zozone par Nintendu et tu peux même le faire sans bouger de ton salon. Mais n'oublie pas qu'à vaincre sans périls, on triomphe sans gloire.



C'est marrant : j'allais y venir  ;)  :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 09 Mars 2011 - 11:57:32

Selon une certaine logique économique, un produit est vendu au prix fort lors de sont lancement pour une clientèle « effet de mode », puis il baisse lors de sa phase de diffusion de masse « effet d’inondation du marché » jusqu’à atteindre un seuil auquel il stagne. Plusieurs raisons à cela : nécessité de sauvegarde des marges pour les producteurs et pour lui garder « une certaine valeur perçue » dans l’esprit des consommateurs. C’est le cas des bijoux, des peintures, des montres numériques, etc…

Certains fabricants, grisées par des développements exponentiels de leurs volumes de vente, ont « oubliés » ces principes de base et on vu leur production de montres numérique ou de téléphone portable être dévalués dans l’esprit du public par des offres de téléphone à 1€ ou des montres vendues au poids au point de ne plus rien valoir pour le consommateur. Tant et si bien que plus personne n’accepte aujourd’hui de payer 100 ou 200 € pour une montre ou un téléphone de haute technologie et de grande qualité, sitôt qu’il a dépassé le stade de l’exclusivité et de la nouveauté, même si la qualité du contenu embarqué et la main d’œuvre le justifient amplement. 

Pour maintenir un niveau de prix rémunérateur pour les constructeurs, tout en conciliant une certaine image de valeur perçue pour le public, et en restant dans la course à la concurrence, les fabricants ne baissent pas les prix, mais offrent maintenant des services, des options, des équipements autrefois payants ou qui n’ont pas été demandés par les consommateurs. C’est ainsi que toutes nos voitures sont devenues de série des auditoriums climatisées, voir même des salles de cinéma pour les familiales, que nos téléphones filment, photographient, nous indiquent la route, que les GPS nous indiquent les étoiles des restaurants du coin et les horaires des séances de cinéma, On peut regarder les films sur sa montre, etc…

Alors, s’il est économiquement peu probable que les prix du matériel de parapente ne baissent beaucoup dans les années à venir, sur quels terrains les constructeurs vont-il se livrer la bataille de la concurrence ? Quelles seront les nouvelles fonctionnalités des voiles , des sellettes et des équipements de demain ?


-   Des jeux vidéo pour les transitions un peu longues : Super Mario dans le Super Vario.
-   Des sonneries de vario téléchargeable : Raymond la taupe, Mission Impossible, Billy Jean, …
-   Micro–vario chromé avec les fonctions, blue-tooth, appareil photo, Caméra, envoi automatique et en direct des prises de vue sur MSN et des coordonnées de votre vol sur votre page Face Book, et un horoscope personnalisé gratuit de Christine Haas… afin de savoir s’il est bien raisonnable ou non de prendre l’air aujourd’hui. 
-   Faites voler votre Mantra R12.7 à distance depuis votre canapé grâce à la WI.
-   Lecteur DVD avec écran plasma sur la sellette passager : il n’aura plus besoin de regarder autours de lui pour voir le paysage lors des ballades en Bi.
-   Sellette cocon équipée en Pioneer 4x500 w dolby surround, tweeder dans 8 pouces dans l’air bag, et HP 38 pouces pour les basses dans les caissons de la voile.
-   Une télécommande pour le dépliage, syntonisation des suspentes, gonflage, et pliage de la voile, paramétrage des 128 critères de réactivité des commandes de vol.
-   Touche Replay, pour refaire le cross de la semaine passée qui avait été si sympa.
-   Touche Reset pour les gonflages ratés.
-   Joystick à la place des poignées de frein.
-   Voile chauffante… pour l’hiver.
-   Casque Babyliss… pour parfaire la mise en plis en vol.
-   La caméra de recul intégrée dans le casque avec écran vision tête haute dans la visière : pour surveiller la montée de la voile en « dos-voile » sans avoir besoins de tourner la tête.
-   Voile avec allumages des feux automatiques : feux de brouillard et feux de recul (en cas de décro) intégrées.
-   Une prise USB sur le bord de fuite pour enregistrer la télémétrie de la voile durant le vol : température interne, pression des caissons, tension des suspentes, échauffement de l’extrados, % de frein, d’accélérateur, etc…
-   Des indicateurs de baisse de pression dans chaque caisson…. Avec éventuellement un caisson de secours galette sous la sellette ?
-   La sérigraphie Ginette et Bébert qui clignote sur le bord d’attaque.
-   Sellette à assise en alcantara chauffante et massante.
-   Des voiles multi-usage ? Celles avec des joncs dans les bords d’attaque seront transformable en tente 2’’ Queshua, les Bio-air feront château-gonflable pour les enfants, les mini-voiles à gros caissons feront aussi matelas de plage, des bi-pergolas pour la terrasse ?
-   L’ouverture du secours qui déclenche automatiquement en cas d’incident de vol, avec envoi d’un message à Mondial assistance et vos coordonnées GPS. Le service client vous appel sur votre vario pour demander si vous avez besoin d’aide, et si vous ne répondez pas, ils envoient les PGHM dans la foulée. (c’est le service Bronze de la nouvelle licence FFVL)
-   Au cas ou le vario-GPS détecte un incident de vol (monté ou descente trop rapide, la voile recule, elle est secouée au-delà de 4G, fermeture à plus de 65%, etc….), vous êtes aussitôt et automatiquement mis en contact sur votre blue-tooth avec un BE de la hot-line FFVL qui vous aide à vous sortir de ce mauvais pas. (Service Gold de la licence FFVL)
-   Vous réservez vos vol 72 h à l’avance sur internet, une fois arrivé sur place, vous n’avez plus rien d’autre à faire que de profiter du paysage : votre voile est pilotée à distance par un pilote professionnel certifié *** depuis le Call Center central de la FFVL (C’est le tout dernier service Titanium de la licence FFVL).
-   Toutes les 200 heures ou 2 ans, un témoin en bout plume clignote sur votre voile pour vous rappeler de la faire réviser. Lors de la révision de votre voile les paramètres et la télémétrie de vols sont aussitôt télétransmis au conseiller techniques du constructeur. Ce dernier vous envoi par retour sur votre adresse boite mail un débriefe, des cours de pilotage et conseils personnalisés. C’est l’extension de garantie Assistance Client Service Plus des constructeurs.             


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: flaille le 09 Mars 2011 - 12:57:28
quelle imagination, fou rire à la pause casse-croûte! :mdr:  :mdr:  :mdr:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 09 Mars 2011 - 18:55:39
Excuses moi de te dire cela franchement et aussi brutalement mon cher Thierry, mais.... tu dérailles complètement  :bang:  ...

Puisque tu le prend comme ça GillesF ! moi aussi je vais te faire une remarque désobligante  :bang: , regardes mieux l'extrait du film "Fantomas se déchaine", à 6:42 précise, l'8 de finesse dit explicitement :
- "Ah ah ah ah (répeter plusieur fois rapidement)"
- "A moi"
- "Maman je sais pas voler"


De plus ton histoire est truffée d'inexactitude, même si Rudy a bien existé, ça c'est indéniable, en 1941 y avait pas pénurie de fil mais de beurre, ça te la coupe hein !, (NB c'est depuis ce temps que les belges font des frites dans de l'huile), et Rudy n'a jamais voler avec 8 taies d'oreillé, voyons, voyons, mais avec les sous vetements de sa petite soeur Léopodine, qu'il venait de décroché du fil... ils ont été pieusement conservé au musée royal de l'aviation de Namure :
(http://www.villiard.com/images/soutien-gorge.jpg)


D'ailleurs regardes le premier parapente de David Barish, tu ne vois pas l'inspiration ?
(http://www.skydivingmuseum.org/images/Barish4.jpg)

PS Pour stephb24, Manaudou se prénome bien Laure et non Léopoldine, y a aucun doute là desuss  :oops: ...

:sors:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 09 Mars 2011 - 21:47:03
sinon pour les pauvres parapentistes solitaires loin de toute récup
"i'm poor lonesome paraglider, where long away from taxy friend"
pourquoi ne pas coupler un parapente avec un vélo couché!!
accés sur site en totale autonomie, décollage tranquille en toute sécurité, vol calme avec possibilité de bulle pour mieux pénétrer la masse d'air, et capote contre toutes humidité incongrue (pluie, postillon des autre parapentistes jaloux et médisants, .....) et attérissage en douceur grâce a la suspension intégrée, possibilité d'autoradio, et j'en passe et des meilleurs


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 10 Mars 2011 - 08:38:44
Excuses moi de te dire cela franchement et aussi brutalement mon cher Thierry, mais.... tu dérailles complètement  :bang:  ...

Puisque tu le prend comme ça GillesF ! moi aussi je vais te faire une remarque désobligante  .


De plus ton histoire est truffée d'inexactitude, même si Rudy a bien existé, ça c'est indéniable, en 1941 y avait pas pénurie de fil mais de beurre, ça te la coupe hein !, (NB c'est depuis ce temps que les belges font des frites dans de l'huile), et Rudy n'a jamais voler avec 8 taies d'oreillé, voyons, voyons, mais avec les sous vetements de sa petite soeur Léopodine, qu'il venait de décroché du fil... ils ont été pieusement conservé au musée royal de l'aviation de Namure :
(http://www.villiard.com/images/soutien-gorge.jpg)


D'ailleurs regardes le premier parapente de David Barish, tu ne vois pas l'inspiration ?
(http://www.skydivingmuseum.org/images/Barish4.jpg)

PS Pour stephb24, Manaudou se prénome bien Laure et non Léopoldine, y a aucun doute là desuss  :oops: ...

:sors:


Bon Ok, j'admets que Léopoldine à aussi contribuée à l'oeuvre de Rudy, elle a de sérieux arguments, mais penses à se pauvre Barish dont la femme avait des soutifs à 3 bonnets.... moi j'aurais eu honte de les afficher de la sorte.  :|


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 10 Mars 2011 - 08:46:34
sinon pour les pauvres parapentistes solitaires loin de toute récup
"i'm poor lonesome paraglider, where long away from taxy friend"
pourquoi ne pas coupler un parapente avec un vélo couché!!....... et capote contre toutes humidité incongrue (pluie, postillon des autre parapentistes jaloux et médisants, .....) .....

Tout à fait d'accord avec toi ! Toutefois, c'est là que les parapentistes ne sont pas cohérents dans leurs comportements : ils ne volent jamais sous la pluie, alors qu'ils se trimballent en permanence sous des pébrocs de 30m2 dont ils font régulièrement testé la porosité pour se garantir des fuites. Sitôt décollés les jours de beau temps, ils n'ont de cesse de dénicher les nuages et de voler dessous pour rejoindre les barbulles ! 

Et aprés ça ils voudraient donner des leçons de raison !   :bang: 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 10 Mars 2011 - 10:45:26
Une photo de Mme Barish jeune :
(http://blog.provokat.ca/uploads/blog_better.jpg)
NB j'arrête sur ce sujet car je sens que cela ne va pas plaire à tout le monde  :grrr:


L'idée de la selette-vélo couchée pour les randonneurs en parapente me semble génial !!!
(http://agirici.free.fr/IMG/jpg/velo_couche_erwan.jpg)

Sinon, je pensais aussi, qu'une tente comme celle ci-dessous serait top :
(http://www.w3sh.com/wordpress/wp-content/uploads/2009/06/voiture-tente-01-450x674.jpg)
NB pas sur néanmoins que cela facilite leurs récup ?


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 10 Mars 2011 - 11:00:01

L'idée de la selette-vélo couchée pour les randonneurs en parapente me semble génial !!!
(http://agirici.free.fr/IMG/jpg/velo_couche_erwan.jpg)

Cela irait bien dans le sens des sellettes cocon.  ;)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 10 Mars 2011 - 11:18:07
c'est surtout qu'il ne reste plus qu'a relier le pédalier a une hélice
et on a un paramoteur sans moteur
fini les lourdes et couteuses batteries électriques
ou le bruit du moteur a explosion

je propose même un nouveau nom
le paravélo  ou paracyclette

les futurs constructeurs prévoient de le livrer avec un grosse boite d' EPO


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 10 Mars 2011 - 11:34:30
Bientôt des dérailleurs et des poignées de frein Magura dans les parapente-shop.   :+1: 


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 10 Mars 2011 - 11:50:40
Bientôt des dérailleurs et des poignées de frein Magura dans les parapente-shop.   :+1:  
bien sur, de bon freins te permettrai de stoper un déco qui par en couille
et le dérailleur te permet de lancer l'hélice puis de la faire tourner de plus en plus vite

finalement, après réflexion, je préfère Paracyclo


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 10 Mars 2011 - 11:57:24
Pourquoi la voile ne monte-t-elle pas ?

Il y a les grands classiques que vous connaissez tous et que vous aurez certainement déjà eu soin de vérifier : l’orientation et la force du vent,  que les suspentes ne sont pas prises dans des pierres ou des racines au sol. Si l’extrados de la voile, que nous ne voyez pas, est accroché dans le barbelé de la clôture ou dans des épineux de la végétation luxuriante de votre site favoris.

Plus rare, car malveillant, mais jamais impossible : « Max la grande gueule » du club qui n’en a jamais fini de raconter ses aventures extraordinaires et de prodiguer ses conseils sous les regards ébahis d’une assistance toujours médusée… a le pied posé sur votre voile. Il n’aime qu’on vole pendant qu’il raconte, ça détourne l’attention qui doit lui être réservée !

Il arrive aussi parfois que dans l’excitation du moment, quelques maladresses aient été commises et pas immédiatement identifiées : C’est le bord d’attaque qui est en bas et le bord de fuite en haut, vous tentez de gonfler en tirant sur les élévateurs D, ce ne sont pas les élévateurs votre voile que vous avez accroché à votre sellette, mais ceux de la voile du pote à qui vous avez grillé la place au déco…

Jusque là, rien que du déjà vu et revu, situations que tout débutant aura rapidement identifiée et corrigée. Passons maintenant aux autres cas, moins évidents, ou le gonflage et la montée en forme de la voile restent difficiles, voir impossibles.         

Tout à l’heure vous avez cru bon de remplir les caissons de pierres pour ne pas que le vent emporte la voile pendant que vous l’étaliez au sol et faisiez votre démêlage des suspentes l’esprit serein. C’était une riche idée. Il est tant maintenant d’ouvrir les velcros en bout d’aile !  Assurez-vous que les plus grosses pierres passent bien… si en raison de leur taille elles devaient ne pouvoir sortir que par les écopes du bord d’attaque, portez bien un casque dument homologué par votre assureur !

En face voile, vous voyez bien la voile écoper, gonfler, mais elle ne monte pas : retirez vos pieds des poignées de frein et prenez les en main. C’est plus sur. 

En dos voile, elle écope bien, gonfle, vous la sentez se mettre en tension, mais à chaque tentative de montée de celle-ci, vous finissez immanquablement par terre, sur le nez, au moment de la prise d’élan. Là encore, vous vous êtes pris les pieds ou les chevilles dans les poignées de frein. Celles-ci ne doivent être tenues QUE PAR LES MAINS.

Autre version possible, en croyant avoir bien noué vos lacets de chaussures, il s’agissait de vos suspentes de frein. Assurez-vous de la bonne différentiation des couleurs des deux cordelettes.   

En cas difficultés, avec l’application Windows 7 pour monter la voile dans la fenêtre, fermez la voile puis la fenêtre selon la procédure standard, attendez quelques minutes, puis rouvrez là à nouveau. Le plus souvent cela remarche après plusieurs essais sans que l’on sache exactement ce qui ne fonctionnait pas. Application non disponible pour Mac.

L’aile ne monte pas symétriquement et pas par son centre. C’est l’un des bouts d’aile qui monte en premier en ondulant. Pas de panique. Vous avez acheté une aile de fabrication indienne qui ne monte que selon la technique dite du Cobra. Accessoirement demandez à « Max la grande gueule » d’arrêter de jouer du pipeau aux spectatrices, cela peut aider.   
 
Si la voile s’est parfaitement gonflée toute seule mais refuse obstinément de décoller du sol, n’insistez pas : c’est une tente 2 secondes’ de Décathlon dont les piquets sont solidement ancrés au sol. Cherchez qui s’est endormi dans votre voile.

Bonne séance de gonflage !


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 10 Mars 2011 - 13:50:27
c'est surtout qu'il ne reste plus qu'a relier le pédalier a une hélice
et on a un paramoteur sans moteur
fini les lourdes et couteuses batteries électriques
ou le bruit du moteur a explosion

je propose même un nouveau nom
le paravélo  ou paracyclette

les futurs constructeurs prévoient de le livrer avec un grosse boite d' EPO



déja fait :
http://www.youtube.com/watch?v=0nCdvNVEu9I


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Kriko le 10 Mars 2011 - 14:10:52
c'est surtout qu'il ne reste plus qu'a relier le pédalier a une hélice
et on a un paramoteur sans moteur
fini les lourdes et couteuses batteries électriques
ou le bruit du moteur a explosion

je propose même un nouveau nom
le paravélo  ou paracyclette

les futurs constructeurs prévoient de le livrer avec un grosse boite d' EPO


Pas l'air super efficace...


déja fait :
http://www.youtube.com/watch?v=0nCdvNVEu9I


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 10 Mars 2011 - 14:23:02
déja fait :

 :mdr: comme quoi l'improbable nous guette au coin du bois

... le ridicule aussi  ROTFL  ROTFL  ROTFL  ROTFL


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 10 Mars 2011 - 14:32:08
Ne jamais oublier que tous les grands précurseurs ont souvent commencés par avoir des idées improbables, puis perçues comme ridicules, avant, parfois, de parvenir à s'imposer.  ;)  :mrgreen:

Par chance la probabilité d'en rester au stade du ridicule est la plus forte et je serais toujours là pour les encourager !  :pouce:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 10 Mars 2011 - 14:48:22
Ne jamais oublier que tous les grands précurseurs ont souvent commencés par avoir des idées improbables, puis perçues comme ridicules, avant, parfois, de parvenir à s'imposer.  ;)  :mrgreen:

Par chance la probabilité d'en rester au stade du ridicule est la plus forte et je serais toujours là pour les encourager !  :pouce:

Quand tu passe du coté de Buis, arrête toi à la maison.
Tu viens probablement de gagner une invite à La-Berlue
 :dent:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 11 Mars 2011 - 08:37:43
Merci Seigneur de la Berlue !  :trinq:

Résultat d’un sondage Sixfesses commandité par le magazine Point à la ligne et la FFVL, mené du 12 décembre 1984 au 26  janvier 2010 à 13h47, sur un échantillon 1722 bucherons représentatif de la population vélivole. La question qui leur a été posée par texto était la suivante :

« Pourquoi les pilotes qui abandonnent le parapente, abandonnent-ils l’activité ? »

-   96.7%. N’ont pas répondu.

Sur les 3.3% ayant répondu :         


-   9.2%. Ce n’est pas eux qui ont abandonnées le parapente, c’est le parapente qui les a abandonnés un jour qu’ils étaient en plein dans une transition délicate au dessus d’un vilain pierrier sous le vent d’une falaise de 1200m de haut au contact d’une ligne THT.

-   8.5%. La pratique de l’activité est trop aléatoire : « Des fois on raconte tellement de conneries ou d’idées reçues sur les décollages, on passe tellement de temps à se foutre de la gueule des autres qu’on en oublie souvent de voler ».


-   7.8%. Apprentissage trop long : Le téléchargement de l’expérience en ligne, sans le haut débit, prend un temps fou !

-   13%. Du matériel trop encombrant : Au moment d’aller voler, c’est moi ou le matériel dans la Panda. Du coup le matos partait voler tout seul pendant que je gardais la place de parking en bas de l’immeuble pour la Panda.

-   8%. Les retours en stop trop difficiles : Avec ma tronche et la montée du sentiment d’insécurité dans les masses populaires circulant sur les voies secondaires à la tombée du jour, je ne trouvais jamais personne pour me prendre un bout de chemin, sauf peut-être deux fois…. Où j’ai passé 72h au poste pour « vagabondage nocturne sur la voie publique ».

-   7%. A cause des donneurs de leçon : Il y a toujours quelques lascars pour te filer des bons conseils avisés, mais qui généralement ne les mettent pas en pratique… Du coup j’ai trop peur d’en faire autant, je ne sais jamais s’ils se sont foutus de ma gueule ou non.

-   19%. Le coût de l’activité : Formation, Achat de matériel de couleurs vives sur les conseils avisés des copains, faire des kilomètres pour aller sur le site qui va bien d’après un copain, s’apercevoir que c’est mal orienté, partir pour un autre site avec un autre copain, changer de matériel pour un mieux adapté aux conditions de vol du nouveau site selon les conseils des copains, faire des stages avec les copains pour apprendre à utiliser le matériel neuf, découvrir lors du stage qu’il vient sortir du matos encore bien mieux adapté d’après d’autres copains, changer de matériel pour racheter celui d’un copain…

-   11%. C’est une activité de vieux : elle est pratiquée par une majorité de Séniors qui papotent après la sieste assis sur un banc au soleil prés du déco toute l’après midi. Alors du coup je préfère arrêter avant de devenir moi-même un Sénior.

-   7%. Y’a pas assez de filles, et puis quand on les voit depuis là haut, le temps de poser et de replier le matos, elles ont déjà été embarquées par un autre gars plus rapide en scooter.

-   23%. A cause de DSK et de Marine Le Pen : Parce qu’en ce moment, un bon sondage doit impérativement tenir compte de la candidature envisageable de DSK et de la percée possible de Marine Le Pen.

-   42%. Parce qu’ils ont fait le tour de l’activité : ils ont débuté à Mieussy en 82, fait le plaf à Planfait, ont matés les thermiques de printemps d’Ager, ont posé sur l’arrête sud du K2 en hiver, ils ont décollés de la face nord du Cervin le jour de l’an, se sont fait et soarés au Pyla par force 7, ont speed-flyé à St Hil à deux sous une 8m2, et speed-ridé des avalanches en 3m2 dans la vallée Blanche…. Alors, what else, Georges ?!...  Le cap Horn ? En wingsuit et kite ! Pfff…...As been.

-   5.2%. Parce que c’est plus comme avant : avant le vent de soufflait mieux que maintenant, les thermiques de maintenant y s’enroulent plus non plus, à l’époque nos mère nous tricotaient elle-même des voiles 100% pure laine de pays sans colorant, et puis les jeunes…. C’est plus les mêmes non plus ; ils sont tous devenus vieux les jeunes d’avant. Ceux d’aujourd’hui, c’est plus que des gamins.

-   3%. Sans opinion favorable.

-   5%. Ont une opinion, mais ils préfèrent la garder pour eux tant que Kadhafi est encore au pouvoir.

-   0.5%. Comme Chantal Brunel : Auraient mieux fait de garder leur opinion pour eux.

-   0.5%. Comme MAM : regrettent de s’être fait prêter un Jet privée par un ami.

-   0.5%. Comme Fillon : ne regrettent pas de se faire payer des voyages en Jet par le contribuable. C’est beaucoup moins risqué.

-   0.5%. Est suisse : demeure resté neutre.

-   7.7%. Sont japonais : Donc encore trop secoués pour en parler maintenant.     


Ces chiffres et leur analyse sont édifiants, ils parlent d’eux même : les bucherons ne savent majoritairement pas répondre à des SMS. Nous nous abstiendrons donc de tout commentaire et par respect, nous observerons respectueusement une minute de silence, tous les portables en mode « silence » SVP. (0.83 € la minute TTC, hors frais de connexion selon les opérateurs)

CQFD


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 11 Mars 2011 - 08:47:30
Je vois pas trop ce que vous pouvez trouver de ridicule dans le pédalair  :oops:

Moi j'adore ce genre de géo trouvetout
(http://media.paperblog.fr/i/215/2152639/geo-trouvetout-fait-reflechir-ecussons-L-1.jpeg)

Je crois savoir qu'un cycliste balaise développe un peu plus de 400 watts, c'est pas assez pour un paramoteur ? c'est ça le ridicule ?

Pas si sur, si je me souviens bien, y a bien un mec qui avait traversé la manche avec un avion à pédale en 1979 :
(http://www.achievement.org/achievers/mac0/large/mac0-047.jpg)

Et plus récemment, en 2008, un autre sous un dirigeable à pédale :
(http://static.skynetblogs.be/media/63945/dyn004_original_595_397_jpeg_2582928_d82ed609a334b864a808ec79ce54102b.jpg)

Moi je dis bravo au pédalair  :bravo:  :bravo:  :bravo:  :bravo:  :bravo:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 11 Mars 2011 - 08:57:55
Peut-etre aussi que les bûcherons sont triste de voir tous ces arbres de leurs belles forets abatus pour décrocher des bouts de chiffons synthétiques, ou pour favoriser des décos malgrès cela toujours bien aléatoires ?
(http://compagnon.fidele.free.fr/images/gif/banniere-logo/Idefix.jpg)


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: jefferson le 11 Mars 2011 - 09:09:40
-   19%. Le coût de l’activité : Formation, Achat de matériel de couleurs vives sur les conseils avisés des copains, faire des kilomètres pour aller sur le site qui va bien d’après un copain, s’apercevoir que c’est mal orienté, partir pour un autre site avec un autre copain, changer de matériel pour un mieux adapté aux conditions de vol du nouveau site selon les conseils des copains, faire des stages avec les copains pour apprendre à utiliser le matériel neuf, découvrir lors du stage qu’il vient sortir du matos encore bien mieux adapté d’après d’autres copains, changer de matériel pour racheter celui d’un copain…

ceux-cis ont d'ailleurs dû envoyer 5 textos pour repondre.  :)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 11 Mars 2011 - 09:16:35
Avez-vous déjà vu ce panneau à côté d’un attéro labélisé FFVL ? ? ?
(http://farm5.static.flickr.com/4029/5126156345_9f356aaa6b.jpg)




Je me demandais ce qu’il était censé indiquer, quand j’ai croisé l’équipe des pilotes d’essai Zozone, et leur maintenant célèbre Renault R10 :
(http://3.bp.blogspot.com/_MQZ7AVcMy9s/TMwAs7Q1UtI/AAAAAAAABoI/z1AOxrdko8Y/s1600/Gotlib.jpg)


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 11 Mars 2011 - 10:03:21
Je vois pas trop ce que vous pouvez trouver de ridicule dans le pédalair  :oops:


Moi je dis bravo au pédalair  :bravo:  :bravo:  :bravo:  :bravo:  :bravo:

La vraie question est sans doute : pourquoi un type qui pédalerait en l'air aurait l'air plus con qu'un gars assis sous un chiffon multicolor avec une méga-couche-culotte de 110 litres ?  :grat:

Vue du point de vue du touriste en Clio climatisée ou de celui d'un Gypaète en vol plané.... c'est toujours aussi incongrue.  :forum:


 :prof:  Toujours relative est ta vérité, jeune Padawan !    :mrgreen: 


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 11 Mars 2011 - 10:05:49
Avez-vous déjà vu ce panneau à côté d’un attéro labélisé FFVL ? ? ?
(http://farm5.static.flickr.com/4029/5126156345_9f356aaa6b.jpg)

 :pouce:
En fait c'est surtout la patrouille de France qui célèbre pour ses formations  :sors:

Nous on  :taupe: ..... parfois en formation aussi !


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 11 Mars 2011 - 12:07:13
Attention pour le WE, tous ceux qui sont privés de vol par la météo, vont devoir apprendre par coeur et réfléchir grâve, c'est du complexe : de la physique !  :prof:

Dixit Wikipédia :

La force de Coriolis est une force inertielle agissant perpendiculairement à la direction du mouvement d'un corps en déplacement dans un milieu (un référentiel) lui-même en rotation uniforme, tel que vu par un observateur partageant le même référentiel. Cette force est nommée en l'honneur de l'ingénieur français Gaspard-Gustave Coriolis.
Elle n'est pas en fait une force au sens strict, soit l'action d'un corps sur un autre, mais plutôt une force fictive résultant du mouvement non linéaire du référentiel lui-même. C'est l'observateur qui change de position par l'action de l'accélération centripète du référentiel et qui interprète tout changement de direction de ce qui l'entoure comme une force inverse. L'introduction de cette force permet de simplifier les équations du mouvement dans ce genre de repère, au même titre que celui de la force centrifuge.


Voila une définition succincte, concentrée  et pourtant bien complexe datant du XIXème siècle, pour nous dire en substance que dans l’hémisphère nord de notre bonne vieille terre les grands mouvements sont déviés par la droite, et dans l’hémisphère sur par la gauche.
 Aujourd’hui, ou nous en sommes dans un XXIème siècle déjà très largement engagé, où on envoi des fusées sur Mars, ou les femmes réclament des salaires égaux à ceux des hommes, la fin des discriminations raciales ou religieuses, alors que tout le monde à pris conscience qu’il faut une meilleure répartition des richesses entre les pays riches du nord et ceux pauvres ou en devenir du sud, il me semble largement temps de remettre tout cela à plat. De telles différences de traitement entre le sud et le nord de la planète ne sont plus admissibles.
Au nom de l’égalité et du pluralisme, il n’est plus question qu’à l’avenir des mouvements soient orientés de manière différente en Angleterre qu’en Namibie. Nous ne devons plus accepter que les forces américaines puissent subir des déviations différentes des forces péruviennes !
Un peu moins de déviationnisme dans notre monde au profit de plus de droiture dans nos comportements au quotidien ne ferait de mal à personne. Nous y gagnerions en tous en fierté et en efficacité au plus grand bénéfice de l’humanité toute entière.   
Alors certes, je sais que vous aller me prendre pour un doux rêveur, un utopiste, si ce n’est pire. Mais je dis stop ! Chacun d’entre nous peut à son niveau contribuer à changer cela : à réduire progressivement les effets néfastes de la force de Coriolis, afin qu’un jour, celle-ci ne soit plus qu’un lointain souvenir !
Pour ce faire, chacun d’entre nous doit utiliser les armes dont il dispose : son parapente, même les mini-voiles et par vent faibles sont les bienvenues ! Il nous suffit, pour cela de toujours partir face au vent, comme nous l’avons appris lors de notre initiation, mais ensuite d’enrouler très légèrement sur la droite (dans l’hémisphère Nord et sur la Gauche au Sud du Cap Corse). Ainsi,  si nous procédons tous de la sorte, grâce aux trainées cumulées de l’ensemble de nos voile, et avec l’aide des Deltistes, nous devrions progressivement parvenir à freiner la déviation des vents, afin qu’au fur et a mesure, ils se redressent, pour finir droits comme des I.
Autres points positifs à notre action : le fait que les vents ne tournent plus, devrait considérablement faciliter le travail des météorologistes, et des clubs en charge faire homologuer à la FFVL des sites aux orientations parfois inadéquat ou fantaisistes. Donc tout le monde y gagne, et pour le coup ça rigole moins dans les chaumières ! 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 14 Mars 2011 - 08:35:06

Sécurité :

Parce que là , faut plus rigoler.


L’étude des statistiques tend à démontrer une certaine augmentation du nombre des accidents de parapente ces dernières années. Une réflexion de fond doit donc être menée et des mesures radicales doivent être prises rapidement. Deux pistes de réflexion en fonction de la manière dont on interprète les statistiques. Et c’est là le plus grand intérêt des statistiques et des démonstrations scientifiques : avec une pincée de mauvaise foi, un soupçon de pseudo-garantie-de sérieux-propre-aux-expert-autorisés, et une certaine aisance à manier la rhétorique, on peut démontrer à peu prés n’importe quoi de manière logique et acceptable. Ce qui n’est pas le moindre apport vertueux de la science à la sécurité.
 
Nous allons voir ici les deux volets classiquement utilisés par tout législateurs, conseillés technique, où experts de comptoir digne de ce nom : La formation et la répression. 

La formation : sachant qu’une majorité des accidents graves surviennent à des pratiquants expérimentés ou lors de pratiques sportives nécessitant un niveau de formation plutôt dans la moyenne supérieur (Cross, Speed-flying, vol en groupe, acrobatie,…) nous pouvons donc affirmer, avec toutes les preuves à l’appuis et en toute connaissance de cause que la pratique du parapente et de ses dérivés doivent être formellement interdit à tous les pilotes confirmés ou ayant plus de 200 heures de vol à leur actif.
Dans un même ordre d’idée, et afin de repousser au maximum les risques d’accident grave et l’atteinte du seuil de dangerosité des pratiquants, les écoles de Parapente ne seront plus autorisées à former les pilotes. Cette pratique conduisant les débutants à devenir à terme des populations à risque.
Les pratiques dérivées pourront-être maintenue dans le stricte cadre du plus absolue manque de formation et hors du domaine de vol privilégié. Des inspecteurs de site désignés par les commissions techniques de la FFVL auront en charge de contrôler sur place que le seuil de compétence et maîtrise minimal n’est pas encore atteint par les pratiquants. Une fois ce seuil atteint, l’autorisation de pratique sera définitivement retirée. Nous pourrons ainsi assurer avec la création de ces postes, un reclassement des BE au chômage.   

La répression : Afin d’éviter que des pilotes débutants, encouragés dans la discipline par un  faible taux d’accidents bénins, ne se sentent à l’abri de tout danger important et naturellement poussés à continuer à prendre des risques inconsidérés et ne deviennent des pilotes expérimentés – la catégorie à risque, il est tout à fait logique d’interdire de vol tous les pilotes et apprentis pilotes, débutant ou non, n’ayant pas au moins la qualification de Pilote confirmé et 200 heures de vol dans l’année civil en cours.
Et cela sera de même dans le cadre de formations encadrées par des écoles labélisées : interdiction de voler.
Par ailleurs dans la mesure où l’on constate aussi que le nombre d’accident augmente de manière significative à mesure que le nombre de pratiquant croit – pour mémoire aucun accident de parapente n’a été déclaré en France en 1965 ! – En interdisant l’afflux de nouveaux pratiquants, une fois le gros des bataillons de pilotes confirmés disparus dans de tragiques accidents divers et variés, on devrait progressivement voir  une régression du nombre d’accident. Ce qui prouvera, alors, le bien fondé à long terme de cette politique sécuritaire volontariste. 

Nous préconisons donc dans l’ordre :

1° Interdiction de vol des pilotes expérimentés, qui sont la première source d’accidents graves.
2° Arrêt immédiat de la formation des pilotes débutants, afin d’éviter une augmentation de la gravité des accidents. 
3° Interdiction de vol des pilotes débutants, qui sont la source principale des seuls accidents bénins qui seront encore constatés.
4° Fermeture définitive et complètes de nos frontière aérienne afin d’éviter que les pilotes Suisses  qui n’ont plus le droit d’avoir d’accident chez eux, ne viennent en vol, les avoir chez nous.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 14 Mars 2011 - 10:12:55
A chaque fois, je me dis que ce coup ci tu a épuisé le sujet, je suis sur que tu va caler.
mais là chapeau  :bravo:
la force de Coriolis est une perle, qui a elle toute seule, justifie ce post
la sécurité est digne de nos grands humoristes de l'absurde

on en veut encore et encore


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: FlyingBen le 14 Mars 2011 - 10:54:05
Je crois savoir qu'un cycliste balaise développe un peu plus de 400 watts, c'est pas assez pour un paramoteur ? c'est ça le ridicule ?

Bin c'est surtout que c'est pas un paramoteur, en fait c'est une moissoneuse-batteuse.


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 14 Mars 2011 - 11:00:51
A chaque fois, je me dis que ce coup ci tu a épuisé le sujet, je suis sur que tu va caler.
mais là chapeau  :bravo:

Je dois reconnaitre que c'est de moins en moins facile  ;)

la force de Coriolis est une perle, qui a elle toute seule, justifie ce post
la sécurité est digne de nos grands humoristes de l'absurde

on en veut encore et encore


Pour ce qui est de la sécurité, parmis nos grands humoristes qui m'ont inspirés, on peu cité les différentes commisions parlementaires, les experts de la sécurité routière, de la jeunesse et des sports, pleins de ministres, des journalistes spécialistes du 20h, etc.... :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 14 Mars 2011 - 14:33:27
Les records oubliés :  

Le propre des records, c’est que le plus souvent on ne se souvient que du dernier en date que ce soit en distance, altitude, infinity tumbling, …. En oubliant copieusement ceux qui tiennent depuis des lustres dans des catégories moins spectaculaires, ceux qui ont tenu des années avant que les progrès du matériel ne les rendent obsolètes, ceux réalisés dans des lieux moins propices. Mais il y a aussi plus simplement ces records individuels ou locaux, ceux auxquels on ne pense plus, mais qui ont tout de même terriblement contribués à la progression de notre activité, chacun à leur manière.
Nous nous devions ici de leur rendre honneur et justice, afin qu’ils restent dans les mémoires et puissent être admirés à leur juste valeur. Voila qui va être fait, tout spécialement pour vous :

Le Lieutenant Mike Rophon, Pilote de l’US Air Force réalise en février 1991 au dessus de l’Irak le premier tumbling : Après s’être éjecté de son F16 en perdition, il avait réussit à toucher le sol sans dommage sur le flan d’une colline au sud-ouest de Bagdad. En faisant aussitôt un passage de contrôle à basse altitude et à vitesse supersonique, le MIG 21 irakien qui venait de l’abattre le fit redécoller dans son sillage et effectuer le premier Tumbling de l’histoire avant de pouvoir reposer à nouveau 800m plus bas dans l’oued. 

Francis Pastafagoul de Roquefort la Bédoule, dit « l’Gabian », réalise en 2002 au Garlaban, prés de Marseille, et ce dés son premier vol en autonomie, un record de durée de 74 heures et 37mn sous un parapente, du 4 au 7 septembre. Lorsqu’il prend son envol, une rafale de sud-est l’envoi sur la croix ou son parapente largement surtoilé de 32m2 pour une PTV de 63 kg y reste accroché par la plume droite. Malheureusement pour lui, les entrées maritimes fréquentes en cette saison et le plafond nuageux particulièrement bas feront que personne ne remarquera sa position pour le moins délicate sur la croix. Il va tenter de s’en décrocher durant plus de jours sans poser le pied à terre, grâce à un flux continue de sud-est. Ce n’est que lorsque le vent passe à l’ouest que ses suspentes se sont enfin libérées de la croix et qu’il a pu regagner le parking prés de l’atterrissage et sa voiture. Signalons qu’entre temps son autoradio et ses 4 jantes alliages de sa 205 GTI ont été dérobés, cette dernière ayant été retrouvée sur des parpaings : une bien maigre récompense pour un tel exploit, sachant qu’il n’était assuré que pour un vol avec effraction et non avec suspension, sur parpaing ou sur la croix.
 
Un autre record de vol d’anthologie sur la région : la famille Guerini, parvient à se maintenir en l’air depuis les années 1960 malgré les injonctions et les efforts, voir peut-être une certaine complicité, conjuguées des différentes administrations et autorités à être intervenues. Ce record n’a toutefois pas été homologué, les différents témoins ayant disparues dans des conditions restées mystérieuses ou s’étant rétractées depuis.   
     
La jeune afghane Sophie Ben Soufi réalise le 27 octobre 1998 le premier décollage motorisé en mini-voile. Un jour de forte brise, elle est la première femme à porter un mini-voile de moins de 16m2, et à décoller avec en tentant de fuir sur une mobylette dans la banlieue de kaboul. Elle était poursuivie par ses coachs talibans offusqués qu’elle soit si légèrement toilée. Cet exploit sera renouvelé quelques années plus tard dans le même secteur par le Mollah Omar, légèrement plus toilé en raison d’un PTV largement supérieur, qui parviendra à s’envoler en moto au nez et à la barbe des américains venus participer à une rencontre locale.
Ce qui prouve que les voiles afghanes ont de bien meilleurs prédispositions aux décollages motorisés en plaine et dans les zones triballes escarpées que le matériel made in USA. 
 
Plus proche de chez nous : Helmut Von Flughaffen de Dortmund, qui bat le 7 mars 1998 de record d’altitude en bi-place avec sa maîtresse, Gretta Springhaüser, une femme de caractère particulièrement expressive et pleine de bonne volonté avec qui il s’envoient en l’air depuis la banquette arrière de leur coccinelle VW décapotable sur les bords du lac de Constance. Ils seront repérés à la verticale de Garmisch-Partenkirchen à une altitude 8757 m par le vol Lufthansa LH6007 qui reliait Venise à  Francfort. Le copilote de L’Airbus déclara avoir vu Helmut piloter la capote aux freins sous un gros cum… Il déclare aussi ne pas avoir distingué clairement Gretta sur le moment, tant la couverture était dense et mouvante, mais il confirme et atteste de sa présence  par les enregistrements radio de ses vigoureux encouragements vocaux.
         
George Mc Kinsey, sujet britannique et célèbre auditeur du cabinet du même nom, tente et manque un décollage audacieux sur les flans du Ben Nevis en écosse le 14 septembre 1992. Il se prend les pieds dans ses suspentes lors de la course d’élan, chute et roule ainsi prit dans les suspentes sa voilure sur environs 680m. Il réalise ainsi le premier emballage de rosbif bardé de toile 55gr. Enfin, il réussit à l’occasion de cet exploit une autre grande première jamais renouvelé à ce jour sur les iles anglo-saxonnes : à l’arrivée, la viande était saignante et non bouillie.
   
Louis Lapoisse de Lanslebourg, le 13 juillet 1987 au col du Mont Cenis, décolle depuis le barrage ou il faisait des essais de gonflage avec une voilure révolutionnaire de sa conception : Il obtient ainsi là le premier et unique record de finesse négative (-4) dans le venturi du cotés italien en étant parvenu à se poser de justesse au sommet du Mont Cenis. Ce record est le seul homologué dans cette catégorie car l’intégralité du vol a été réalisée en marche arrière uniquement, atterrissage compris. Ce record tient toujours, en effet, tous les autres pilotes ayant fait des tentatives, volontaires ou non à ce jour, ce sont retournée, fut-ce que quelques fugaces instants, durant leurs tentatives.
 
Par soucis qu’équité, nous devons aussi citer son principale concurrent : Euzebio Valfrigo de Suza, qui le même jour, réalisa du même site,  le premier vol-plongée en altitude avec un gain de + 547m après décollage avec retournement suivi d’une plongée à  - 43m dans le Lac du Mont Cenis, qui rappelons-le, est situé à prés de 2000m d’altitude. Une altitude qui impose bon nombre de corrections sur les paramètres de plongée et les temps de décompression lors de la remonté avec parapente, ne rendant pas ce type de sports combinés à la porté des néophytes des deux disciplines. Les spécialistes apprécieront.
   
Toujours dans le cadre des joutes aériennes amicales franco-italiennes, en juin 2001 à Sestriere, Maurizio Figatelli décolle pour un vol 57mn durant lequel il parviendra à réaliser la préparation intégrale d’un plat de spaghetti bolognaise « al dente » grâce au bluet fournis par son sponsor : Butagaz Italia. Ce record est d’autant plus remarquable qu’a l’atterrissage la combinaison de vol immaculée de l’élégant pilote italien ne portait pas la moindre tache de sauce tomate !

Plus motivé que jamais par la performance de son ami et concurrent transalpin, le français Joseph Pistou originaire de Briançon s’envole du Mont Dauphin quelques jours plus tard  pour un vol de 2h42 durant lequel confectionne la plus longue andouille de Vire au genépi jamais réalisée hors du Calvados avec 2m38. Elle a été dégustée au barbecue le soir même par les 21 participants de la fête de la musique de Guillestre, tous grand amateurs d’andouilles, qui l’ont trouvée goûtue à souhait.   
     
Mon record perso : 37 tentatives de décollage infructueux depuis la terrasse avant la grande réussite qui s’est soldée par un exercice de SIV au dessus, et dans la piscine gonflable. Depuis je vole avec la bâche de la piscine, bien plus résistante que mon aile précédente. En fait, c’est surtout que mon épouse refuse de la faire réparer que j’en change. Et puis,  j’ai la première bâche de piscine « Little Cloud », c’est pas rien ! 

N’hésitez pas à nous faire part de vos propres records personnels !   



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Mars 2011 - 08:39:38
Bon, et bien en l'absence d'autres records perso, passons à autre chose.  :shock:


Le premier contact avec l’univers aéronautique est toujours déconcertant pour les non-initiés. En effet le vocabulaire employé par les spécialistes à plus vocation à troubler, voire à tenter de perdre le néophyte, lui rappelant sans cesse combien il n’est qu’une vulgaire larve rampante au milieu des papillons volants ! :averse: 

Avec des mots qui auraient pus être simples, des étymologies qui auraient dus se révélées limpides, les spécialistes vous assènent votre inculture aéronautique au visage comme les politiciens vous rappellent que pour être élus, ils convient de ne pas avoir de programme réalisable à mettre en œuvre. C’est tout un art et l’entrée au sein de ce saint collège n’est réservée qu’à une élite d’heureux élus, et encore, par cooptation uniquement.  :evil:

 :prof: Comme il n’est pas question que de tels privilèges perdurent, nous allons ici et maintenant étudier l’un des éléments fondamentaux du volatile vocabulaire aéronautique : L’incidence.

Selon Wikipédia, notre nouveau dieu de la connaissance :

•   En épidémiologie, l'incidence décrit, avec la prévalence, l'importance d'une maladie dans une population et signifie chaque nouveau cas d'une maladie par an dans une population définie. En général on rapporte ce taux à 100.000 personnes par an. En pratique, incidence = nombre de nouveaux cas de la maladie /100.000 personnes par an.


Il faut bien reconnaitre que même si le parapente est une pratique qui peut rapidement tendre à l’addiction, de là à parler de maladie voir d’épidémie, il y un fossé… que je m’empresserais de franchir de ce pas assuré qui caractérise si bien ma démarche, non moins assurée à la MAAF.

Il s’agit en effet, le vélivolisme, d’une maladie relevant de la pure psychiatrie, et consistant à détourner un, voir plusieurs mots du vocabulaire courant, et à les compiler pour leur donner un sens nouveau, ceci afin de le rendre plus hermétique à la compréhension des non-initiés. En voici la parfaite démonstration. D’une définition simple, claire et concise en épidémiologie, on passe à cela :     

•   en aéronautique, l'incidence est l'angle formé par la corde de référence du profil d'une surface, (typiquement une aile), et le vecteur vitesse.
             
Tout de suite ça cause moins. Surtout si on note que pour un parapente les seules cordes utilisées servent principalement à relier la sellette à la voile et que par conséquent, elles forment toujours un angle proche des 90° avec la surface de la voile. Quand au vecteur, qu'ils fassent leurs tournées à pieds ou à bicyclette, les PTT étant en grève, ça fait bien longtemps qu’on ne parle plus de vitesse, même pas pour les longs courriers.

En fait et pour parler simple, une aile, qu’elle soit de parapente, de delta, d’oiseau ou d’avion, c’est conçu pour voler droit. Sinon, c’est que c’est pas bien conçu ! L’incident survient quand : au lieu de voler droit par rapport à son plan, tout au moins par rapport aux plans prévus par son concepteur, elle descend légèrement. Tant que ce n’est pas trop, ce n’est pas trop grave et avec un peu de gaz, en tirant sur le manche, ça se rattrape.

Ce qui ne pourrait être en langage commun qu’un vulgaire incident sans conséquence, devient en verbiage aéronautique et par contraction des deux mots « incident » et « conséquence », l’Incidence avec un I majuscule ! 

Et là, tout n’est qu’affaire de mesure : l’incidence est faible, cela se gère. Il ne faut pas en revanche la laisser prendre de l’ampleur, une incidence forte et qui continue de se dégrader peut rapidement tourner à l’accidence : un accident avec des grosses conséquences. Notez là aussi la contraction des deux mots qui n’incite pas à la décontraction du pilote.

La progression de l’incidence à l’accidence, se décompose en de multiples séquences (notez, encore un mot qui se termine par « ence ») bien connues des spécialistes et qu’ils dénomment sous des termes tous aussi barbares les uns que les autres : degrés d’incidence conceptuelle,  sur incidence, fermeture, décrochage, phase parachutale, perte de contrôle totale,….Tout cela est volontairement maintenu au delà du seuil d’obscurités communément admissible par un observateur extérieur lambda. Et encore bien au delà pour ce qui n’est qu’un observateur moyen de lambada. Tandis qu’une fois traduit vocabulaire aux nomes standard ISO 9002 cela donne : Comme d’habitude, presque normal, même pas grave, je gère, ça merde, ça part en couille grave, et là je fais quoi, il est ou le secours, on va tous mourir !

C’est carrément limpide, non ?
   
Donc en clair et sans décodeur : L’incidence, c’est tout ce qui ne se passe pas exactement comme prévu… mais sans aller jusqu’à l’accidence ! 

CQFD 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 15 Mars 2011 - 09:39:24
de l’incidence à l’accidence

C'est beau ! Le jour où j'aurais un incident de vol à raconter, j'ai trouvé mon titre.

(nous nous arrangerons pour les droits d'auteur)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Mars 2011 - 10:24:27
 ;)  Rien à craindre de ce coté là : je suis un pur bénévol,...

Et probablement aussi un peu un "benêt vol", mais assurément pas un "bené plouf", parce que cela ne voudrait absolument plus rien dire.  ROTFL  


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Lololo le 15 Mars 2011 - 11:55:25
;)  Rien à craindre de ce coté là : je suis un pur bénévol,...

Et probablement aussi un peu un "benêt vol", mais assurément pas un "bené plouf", parce que cela ne voudrait absolument plus rien dire.  ROTFL  
Quand à devenir un "benêt thon"...


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Mars 2011 - 13:27:38
Patience, avec l'âge et les poignées d'amour, ça vient doucement  :pouce:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Mars 2011 - 16:05:51
Le Taux de chute.

 :prof:
Mathématiquement un taux indique la récurrence de survenance d’un évènement donné au sein d’un groupe, et au cours d’une durée définie. Le taux de chute est donc le nombre de fois ou, statistiquement, une chute se produit durant un certain laps de temps.

Le taux de chute moyen constaté, tout les plus éminents spécialistes sont à peu prés d’accord la dessus, pour un enfant de 18 à 24 mois, est de 35 chutes par jours. Ramené à la distance parcourue par ce dernier en 24h, il est d’environ 7 au 100 mètres.

Pour un adolescent moyen, il tombe – si je puis dire – à 0.25 chute par jour et à 0.02 pour 1000m parcourus. Si tant est qu’un ado puisse encore marcher une telle distance quotidiennement sans se plaindre. Si l’adolescent pratique le VTT  ou le skate-board, la prévalence remonte rapidement  à 3.25 chutes par tranche de 24h et 1.75 au 1000 m parcourus, avec une petit marge d’erreur liée à la gène causée par le baggy au niveau de l’entre jambe.

Chez l’adulte standard en pantalon de ville, chaussures plates, mais sans cravate, le taux de chute atteint son minima : 0.01 chute par jour, soit 0.002 au kilomètre. On note toutefois que ce taux est susceptible de doubler si l'adulte est équipé de talons aiguilles et d’une jupe droite, fendue ou non, même si c'est plus jolie en fendue, ou encore des chaussures de foot à crampons et d’un short Adidas siglé aux couleurs du PSG. On ne sait toutefois pas si le sexe a une influence quelconque sur cette dernière statistique. En revanche, si en plus, et simultanément on constate l’usage d’un téléphone portable ou d’un smart-phone, le risque est encore à multiplier par deux.

Chez les séniors nés en période de conflits armés ou de rationnement durant l’immédiat après guerre, le taux de chute est beaucoup plus important : on totalise 2 à 3 cols du fémur par kilomètre de trottoir et par 24h les jours de neige. Ce taux peut-être aisément réduit de moitiés si uniquement les déjections canines sont comptabilisées et par temps sec.

Il est tout à fait l’honneur des fabricants de parapente de nous indiquer le meilleur taux de chute de leurs voiles. Toutefois l’opacité des tests effectués pour obtenir de tels chiffres ne peut réellement pas nous permettre d’effectuer un choix d’aile objectif à partir de ce seul critère, pourtant indispensable en matière de sécurité,… et encore moins en ce qui concerne le choix de la couverture assurance FFVL à souscrire.
Il n’est dit nulle part si ces chutes surviennent principalement lors de la course d’élan précédant le décollage. Donc plutôt en altitude et pouvant nous amener faire intervenir des secours en montagne. Si les chutes interviennent lors du vol, et donc si l’on va devoir faire intervenir des spécialistes du terrain escarpé tels le PGHM avec l’hélicoptère et l’aspirateur à mucosité pour ramasser les morceaux. Ou enfin à l’atterrissage prévu dans la vallée, où un simple recours aux pompiers ou au médecin de garde sera largement suffisant pour traité une entorse de la cheville.

Ceci dit, avec un taux de chute moyen de l’ordre de 1 par mètre et par seconde, ça fait quand même vraiment beaucoup !…  :affraid: :evil:  Et même si, pour noyer le poisson, les fabricants utilisent l’abréviation Vz pour « résultat de Vol = Zéro », admettez qu’avec votre matos les gars on est quand même sacrément sursit de crash permanent ! Non ?  :grrr:

Un élément statistique serait en mesure d’améliorer considérablement le taux de chute moyen des parapentistes. En effet on ne compte plus les accidents de parapente causés par une pompe défaillante au moment le moins opportun. Alors, passez des chaussures de montagne à lacets aux mocassins bateau. En cas d’oubli, ils sont beaucoup moins sensibles au roulis et au tangage, et plus du tout au lacet. Il y va de votre sécurité.  :pouce:               


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: mike57 le 15 Mars 2011 - 19:12:06
Merci pour ta prose Gilles, karma+
Tu devrais en profiter pour les poster ausi là:

http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/D%C3%A9sencyclop%C3%A9die:Accueil


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Mars 2011 - 08:40:47
Je suis bien trop timide..... :oops:  ici on est entre intimes ;)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Mars 2011 - 09:10:14
     
Météo

Il faut bien reconnaitre que nous ne sommes pas gâtés par la météo ces derniers jours, même si comparé à certains amis asiatiques, notre situation est plus qu’enviable.  Alors que faire ? Non pas pour vous dire comment voler, je laisse à chacun le soin de décider en son âme et conscience et selon son niveau de pratique : tout le monde n’est pas Frigorifix capable de prendre l’air pour raser une moquette de jonquilles fraichement écloses par un vent frais soufflant à prés de 80km/h, sans risquer de finir dans les argelas ? Ce qui est déjà plus dans mes cordes et mes suspentes rien qu’avec dix fois moins de brise. 

 :prof:

Non, plus simplement, comment le parapentiste moyen doit-il se comporter de manière préventive face aux prévisions et aux affres liés aux incertitudes de la météorologie, et ceci afin préserver son capital de vol potentiel. Il est impératif, pour avoir la réaction appropriée,  non seulement d’examiner le ciel et la météo des éditions régionales de France 3, mais aussi quelques autres éléments de votre environnement proche. 

Par exemple, voici quelques saines et judicieuses observations, doublées des prescriptions les plus adaptées à vos contextes météo locaux :   

On annonce une dépression arrivant par l’ouest, le crachin est de mise à la crêperie Suzette du port de Ploërmel : Si vous êtes la cette région, prenez 2 Prozac matin, midi et soir pendant les repas durant 8 jours dans un grand verre de Chouchen. Attention la bolée de cidre ayant des effets secondaires indésirables avec la Prozac, ça mousse comme un tourteau sur le dos, évitez donc de consommer les deux simultanément. Laissez passer un petit quart d’heure.

Si la dépression est annoncée par l’est et qu’Angela Merkel a été vue en train de sourire durant les 48 dernières heures : préparez vous au pire, le temps se gâte sérieusement et le japon n’en à malheureusement pas fini. Doublez les doses de Prozac, 450 gr de choucroute flambée au schnaps tous les matins et pas moins de 3 litres de bière blonde par jour. Avec un peu de chance la madone du Bundestag retrouvera sous 48 heures une certaine stabilité des masses en mouvement, l’orage sera passé.
 
Pour les dépressions méditerranéennes, pas de traitement curatif : la dépression n’est qu’un état tout aussi passager pour le méditerranéen que la violence de ses sautes d’humeur. Privilégier le traitement le préventif : évitez toutes source d’information concernant les performances des joueurs de l’OM sur les banquettes arrières de leurs voitures de luxe, les contres performances de l’équipe au niveau européen, ou la poursuite des grèves sur le port…   

S’il survient un front froid, et si en plus, vous constatez la présence, récurrente, d’une goutte froide - elle aussi - pendante à l’extrémité des fosses nasales récurées des automobilistes qui vous entourent dans les bouchons urbains, il y a urgence à traiter comme suit : renfoncez votre bonnet jusqu’aux oreilles, tant pis pour ce qui est d’entendre la brise venir dans les feuillages. Prenez un grand verre de bon jus d’oranges Jafa, c’est le plein de vitamines A et B garanti au réveil !  Enfilez aussi des chaussettes de montagne, car ce front attaque d’abord par les extrémités basses. Protégez donc vos suspensoirs et doublez le molleton des caleçons. Enfin, ayez soin de réchauffer la planchette de la sellette avant d’y poser votre séant séance tenante.

Un front chaud. La plus grande prudence est recommandée ! Surtout s’il est accompagné des pieds moites, des yeux vitreux et d’une haleine aussi lourdement chargée qu’un parapentiste de site : Un sachet de Doliprane 1000 avant chaque repas. Changez de chaussettes et de maillot de corps deux fois par jour, par respect pour votre entourage. Sortez prendre l’air, admirez les autres qui volent, eux. Prenez votre mal en patience et surtout ne confiez pas votre désarroi à vos proches : rappelez vous bien que vous les incommodez avec votre haleine de fennec mort écrasé.   

En cas de forte activité instable, après avoir vérifier le réglage de la sellette et la bonne fermeture des maillons : Lexomil, trois prises par jours avant les apéros. Au cas où on ne constaterait pas d’amélioration significative du patient suite à la prise du traitement classique dans les 72h, on doit le passer à la lecture des œuvres complètes de Bernard Henri Levy.
Attention, il s’agit là d’un traitement lourd réservé aux cas les plus désespérés, et uniquement sous surveillance médicale rapprochée, ceci afin de prévenir tout risque de surdosage léthargique engageant un pronostic mortel à sept contre un, en trois chevaux et dans l’ordre ce dimanche après midi à Auteuil.

Précipitations : Ne pas confondre vitesse et précipitations ! Observez bien les goutes autours de vous. Et tout particulièrement celles qui pendent au nez, comme nous l’avons vu plus haut dans le cas des fronts froids. De part le passage régulier de faibles et brèves dépression dans les fosses nasales, une goutte peut parfois se maintenir en position plusieurs heures durant. Il n’y a donc pas de précipitation, malgré la très haute instabilité locale constatée. Toutefois, une rapide dégradation de la situation peu survenir très brusquement sans que l’on s’y attende : Une seconde d’inattention et la goutte file en vitesse s’écraser sur la cravate, et là, il y a lieu de se précipiter avant que la tâche ne soit plus récupérable. Faute de vitesse de réaction, si l’on n’y prête garde, l’inondation n’est pas loin. L’usage de la mini-voile Kleenex à usage externe unique, à titre préventif, est préférable pour éviter que l’incidence n’en vienne à de l’accidence. 
       
On entend aussi parfois parler d’humidité dans les basses couches. Certes ce type d’humidité est  toujours désagréable, mais ce n’est toutefois rien de bien grave dans l’absolu : les basses couches et les couches d’inversions sont conçues pour cela. Toutefois, c’est nettement plus embarrassant, surtout chez les séniors, lorsque l’humidité déborde des basses couches au profit des couches supérieures, et tout particulièrement au niveau de la ceinture. Une intervention conduisant à une inversion de couches Pampers doit être exécutée au plus vite.

Beaucoup plus grave : vous avez à faire face à un front occlus – est-il encore bien justifier de parler de front sachant que l’occlusion se produit plus généralement au centre d’un système hautement instable, voir même plutôt à l’approche des basses couches ? La situation bien que stable en apparence, n’est pas confortable pour autant dans la durée : vous n’êtes pas encore dans la merde, mais invariablement quand le temps va tourner, cela va se déboucher, ça viendra, et là…. La chute rapide des pressions interne du système de hautes pressions concentré vers une zone dépressionnaire plus vaste va tourner à l’orage, oh désespoir, oh vieilles fesses ennemies : ça va chier des noyaux de pêche. La situation exige de la patience, un confinement sanitaire est de rigueur et parfois un peu de lecture apaisante  bienvenue. 

N’oubliez pas de suspendre les traitements avant de décoller, il serait dommage de les perdre en route.     


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 16 Mars 2011 - 10:51:23
il semblerais que pour certains de nos confrères de :forum: il y ai de possibles et fort déplaisantes interférences avec un forum voisin dédié a la pèche le torrent du fariot en  interaction avec un autre forum nommé le vent du lingot le tout orchestré par un forum sédicieux nomme ce paon de parigot.
soyez vigilent car la conjonction des effet secondaires indésirables de ces trois forum a tendance a porter atteinte a l'intégrité mentale de tout parapentistes durablement exposés a leurs effets délétères :vol: 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Mars 2011 - 11:27:00
Tsssss Tssss .... Voyons cher amis, l'intégrité mentale de tout parapentiste ne peut en aucun cas être remise en cause, même délétairement, loe conseil de l'ordre des vélivols ne le permettrait pas! Question de déontologie.  8)

Néanmoins je confirme qu'il faut se méfier du complot et des manipulations des autre forums connexes et de complaisances. 


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: jefferson le 16 Mars 2011 - 11:45:54
Ceci dit, avec un taux de chute moyen de l’ordre de 1 par mètre et par seconde, ça fait quand même vraiment beaucoup !…  :affraid: :evil:  Et même si, pour noyer le poisson, les fabricants utilisent l’abréviation Vz pour « résultat de Vol = Zéro », admettez qu’avec votre matos les gars on est quand même sacrément sursit de crash permanent ! Non ?  :grrr:


si je retiens bien, nous avons donc:

enfant:           7 / 100m
ado glando:     0,002 / 100m
ado sportif:     0,175 /100m
adulte:           0,0002 / 100m

or pour l'adulte parapentiste je pense qu'il y a encore un probleme dans votre raisonnement.  :prof:
si nous avons une voile volant a disons 30km/h et un taux de chute de 1m/seconde
aussi 30km/h = 8,3333m/seconde
(soyons scientifiques et parlons donc toujours dans les memes unités)

comme vous l'admettez surement notre vitesse air de 8,3333m/s est superieure a 1m/s, d'où pas de chute!
or comme certains d'entre nous l'ont sûrement déja remarqué, lorsque l'on freine trop sa voile au point d'arriver a une vitesse trop faible (1m/s dans l'exemple), l'aile chute! :koi:
lorsque ce cas rentre en jeu nous appelons ceci aussi un décrochage.


aussi, pour ce qui est des enfants, une erreur a faussée la statistique que notre cher Gillesf a soigneusement mise au point. les enfants faisant beaucoup de bruit, les parents ont tendance a essayer de les calmer en leur disant "chut!", surtout en presence d'autrui. ce fût aussi ainsi lorsque professeur Gillesf vint pour faire ses sondages aupres des familles. vous excuserez l'enfant en bas age qui a du mal a faire la difference entre "chut" (silence) et "chute" (imperatif).

 :canape:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Mars 2011 - 12:07:12
 :pouce:  Correction tested and approuved !  :lol:

Si l'enfant chute sur ordre de ses parents, ça fausse les statistiques des taux de chute incontestablement !... surtout au niveau de la grave crise de l'autorité parentale que nous traversons depuis que les Yéyé ont poussés leurs premiers cris de révolte.

Maintenant, l'enfant n'étant pas par nature plus idiot que ses géniteurs, mais pas moins non plus, il y a des limites tout de même à la bienséance, lorsque qu'il décide de choir au lieu d'échoir à la proposition parentale qui est faite sous forme ordonnatoire, n'est-ce pas par simple esprit de rebélion pré-pubert ?

"Poil au noeuds" aurait répondu invariablement Bobby Lapointe. Ce qu'aurait invariablement contesté Françoise Dolto par "Point de poil au noeuds des pré-pubert, c'est encore trop tôt". 

La morale est sauve, mais pas le taux du chute.  :grat:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Mars 2011 - 15:32:28

Pourquoi est-ce qu’on ne vole pas les jours de pluie ?

C’est vrai après tout, on a tout de même de sacrées surfaces de bâches au dessus de la tête pour nous protéger d’une ondée passagère, certains plus que d’autres d’ailleurs. Qui plus est, s’il s’agit des bâches réalisées dans des tissus haut de gamme de la renommée société française : Porcher et Cie, dont les qualités d’étanchéité ne sont plus démontrer. On aurait bien tord de s'en priver... Alors ce doit être très probablement en raison du risque d’inondation des caissons. Sincèrement, je ne vois que ça…

Et là, il ne faut plus déconner !  :prof: L’histoire récente, ne cesse de nous rappeler tragiquement les risques de caissons inondés. En effet, on ne compte plus le nombre de sous-mariniers héroïques qui ont tentés en vain de vider des caissons inondés avant que de disparaitre à tout jamais, corps et armes, dans les profondeurs insondables des abysses océaniques sombres et glacés.

C’est pourtant tout con ! Si dans les sous-marins, et autres centrales nucléaires ou pas,  on comprend aisément qu’il ne soit pas recommandé de laisser les fenêtres ouvertes pour changer l’air vicié par de l’air iodée et de mettre ainsi une bonne claque aux petites odeurs de renfermé. Ceci vaut aussi pour la petite fenêtre des toilettes, même et surtout si celui qui vous y a précédé n’y a pas fait preuve d’un comportement social et gastrique totalement irréprochable.

En revanche, en parapente, rien n’empêches de laisser entrouverts les velcros de vidange des caissons situés en bout d’aile. Nul ne vous tiendra rigueur de cet excédent de ventilation salvateur en cas de pluie. J’ai bien dit de pluie et uniquement de pluie. Il n’est nullement question ici de grêlons.

Les grêlons, eux, ne doivent pas être évacués. Ils  pourraient blesser un passant, compromettre une récolte tardive de raisin destinée à la fabrication d’un grand cru millésimé, voir endommager une capote de 2CV, dont on sait maintenant qu’elles sont de plus en plus difficile à trouver sur la marché de pièce de seconde monte.

Les grêlons doivent donc être conservés en vol, et ramenés au sol dans les plus brefs délais et dans le meilleur état de conservation. Ceci afin d’en préserver toutes les vertus universellement reconnues. Comme vous le savez sans aucun doute, en distingués spécialistes de la mécavol que vous êtes, les grêlons sont formés de goulettes d’eau de nuages cristallisées, elles même issue des vapeurs de condensation de rosée du matin et donc totalement déminéralisées. Hé oui, z’en avez déjà vu beaucoup des pavés voler depuis mai 68 ?  :grrr2:

Il y a bien eu quelques exceptions concernant certaines roches cristallines entraperçues en déplacement rapide et fugace dans les territoires occupés de Palestine durant les dernières décennies, mais avouons que par ici, et à nos altitudes moyennes de vol, c’est moins courant.

 Vous avez donc le plus grand parti à tirer de ces grêlons. Ceci principalement pour rafraichir vos verres de Whisky et autres soda pétillants toujours vivement appréciés entre amis au bar de l’attero après un bon vol. Et comble du bonheur civique, d’une consommation raisonnée d’énergie certifiée non polluante et totalement renouvelable au bilan carbone neutre : Tout cela sans la moindre crainte de favoriser la survenance de calculs rénaux si courants avec les glaçons à base d’eau minérale !

Grâce aux grêlons, vous pouvez consommer sans modération !  :trinq:

Elle est pas belle la vie sous un parapente ?       :eclaircie:       


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 16 Mars 2011 - 18:46:55
la réponse tient peut être aussi du risque de maladie des caissons que nos opposés plongeurs sous marins "on n'en a jamais vu de sur marins" qualifie du risque de des cons pressions.
nous ne savons toujours pas si cela concerne les piliers de comptoirs suceurs de gueuses  :trinq:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 17 Mars 2011 - 08:57:47
Elle est toujours pas belle la vie sous un parapente ?            
     
Depuis que j’ai découvert en page 8 de ce fil, d’une tenue toute à fait remarquable, et grâce à Thierry ce concept :


(http://www.villiard.com/images/soutien-gorge.jpg)


Qu’il en soit loué (Thierry) à bon prix, il ne cesse de hanter mes nuits (plus Thierry, mais le concept !). Je me dis qu’il n’a malheureusement pas été porté, poussé, aussi haut qu’il le méritait. La Wondervoile à double balconnet ouvre de nouvelles perspectives aux pilotes amateurs de paysages toujours prompt à partager leurs pratiques et plaisirs.

En effet, si le concept de la voile biplace n’a rien de révolutionnaire en lui même, l’idée de faire voyager cote à cote le pilote et son passager, serait une réelle avancée dans le domaine de la convivialité et du plaisir partagé. C’est tellement plus facile, confortable et rassurant d’échanger dans cette position plutôt qu'à la queue leu leu !...
 
Très honnêtement, si je dois résumer ma première expérience en biplace, probablement proche de la votre, ce serait : Un type essoufflé et transpirant dans mon dos, qui me court après en éructant des « Vas-y, oui continues, restes debout ! »… Le tout en me poussant fermement dans la pente tout en agitant frénétiquement les jambes de chaque cotés de mon bassin… et avec le sentiment de ne rien pouvoir contrôler à ce qui m’arrive sur le moment… Puis à peine une fois le sol quitté, sa voix plus proche de ma nuque qui me susurre : « Tu sens comme ça monte ? » sans trop que je ne sache avec certitude de quoi il parle au juste… Et enfin : « Vas-y maintenant, prends les commandes en main, avec douceur mais fermeté, gardes les points de contact, mais laisses là vivre. ».

Avouons-le tout de go, ce n’est pas le meilleur moyen de faire connaissance avec un BE, homme de l’art respectable s’il en est, en toute sérénité et sans la moindre arrière pensée.

J’ai vu de mes yeux plus d’une jeune femme retoucher le sol dans des états de traumatismes psychologiques pas possible après qu’elles aient survécues à de telles expériences…. Et même quelques hommes ! 

Tandis qu’un déco et un vol cote à cote permettraient d’échanger des regards, sinon complices, tout au moins rassurants. Par la même, de ne pas se sentir impuissant dans cet enchainement de découvertes aériennes. Qui plus est, le fait de disposer chacun d’une demi-voile grand bonnet individuelle au dessus de la tête, certes solidarisées l’une à l’autre par quelques agrafes (et dieu sait que ça tient super bien les agrafes, tous les hommes le confirmeront), permettrait lors des séances pédagogique, que chacun puisse prendre les commandes de son bonnet à bretelles réglables simultanément. Et de la sorte, de pouvoir jouer comme il l’entend afin d’en éprouver les sensations et réactions. Et puis le moment venu, on peut imaginer de simplement libérer les deux bonnets quand vient l’heure pour chacun des partenaires de découvrir les plaisirs solitaires.

Un dernier point positif à cette configuration de voile pour les écoles : avouez que cela serait autrement plus sexy pour attirer les regards, susciter des vocations et faciliter la recherche des sponsors ! Non ?   

A titre tout à fait personnel, voler la dessous me redonnerais certainement un apport de confiance en moi et un sentiment de bien être supplémentaire non négligeable, comme une sorte de protection maternelle recouvrée en quelques sortes. Et puis que de plaisir à faire du gonflage avec cela en main, aussi bien visuellement que pour le jeu tout simplement.  ;)  :ppte:  :ppte:   


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 17 Mars 2011 - 09:31:51
J’ai vu de mes yeux plus d’une jeune femme retoucher le sol dans des états de traumatismes psychologiques pas possible après qu’elles aient survécues à de telles expériences…. Et même quelques hommes ! 

Je démens avec la plus grande force monsieur le juge !   :prof:

Malgré tes sous entendus graveleux, ce que tu lis dans les yeux bordés de reconnaissance de nos passagers est surement l'éblouissement dû à la découverte des sensations de plénitude d'un corps libéré des contingences de l'attraction terrestre.

Il existe d'ailleurs une jurisprudence disant "Le biplace parapente implique une certaine promiscuité inhérente à l'activité" (véridique !). Je plaide donc non coupable.


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: mike57 le 17 Mars 2011 - 09:33:22

Très honnêtement, si je dois résumer ma première expérience en biplace, probablement proche de la votre, ce serait : Un type essoufflé et transpirant dans mon dos, qui me court après en éructant des « Vas-y, oui continues, restes debout ! »… Le tout en me poussant fermement dans la pente tout en agitant frénétiquement les jambes de chaque cotés de mon bassin… et avec le sentiment de ne rien pouvoir contrôler à ce qui m’arrive sur le moment… Puis à peine une fois le sol quitté, sa voix plus proche de ma nuque qui me susurre : « Tu sens comme ça monte ? » sans trop que je ne sache avec certitude de quoi il parle au juste… Et enfin : « Vas-y maintenant, prends les commandes en main, avec douceur mais fermeté, gardes les points de contact, mais laisses là vivre. ».

Ne jamais commencer un biplace pédagogique dans un club naturiste  :prof:


Titre: Re : Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 17 Mars 2011 - 09:44:10
Il existe d'ailleurs une jurisprudence disant "Le biplace parapente implique une certaine promiscuité inhérente à l'activité" (véridique !). Je plaide donc non coupable.


Interessant ! S'il y a eu jurisprudence c'est qu'il y a certainement du y avoir une "réclammation" d'émise.  ;)

Plaisanterie mise à part, personne n'a essayer de faire voler un pilote et son passager de front ? Parce que derrière la plaisanterie, même si je suis certain que techniquement ce ne serait pas de la tarte, je pense sincèrement que cela serait un plus pour l'apprentissage et la mise en confiance. 

Vous vous sentiriez vraiment plus à l'aise si le moniteur d'auto-école refusait de monter à coté de vous et préférait rester seul sur la banquette arrière ?  :grat:   


Titre: Re : Re : Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 17 Mars 2011 - 10:14:52
Plaisanterie mise à part, personne n'a essayer de faire voler un pilote et son passager de front ? Parce que derrière la plaisanterie, même si je suis certain que techniquement ce ne serait pas de la tarte, je pense sincèrement que cela serait un plus pour l'apprentissage et la mise en confiance.  

Avec les écarteurs actuels, il est facile de passer à coté de son passager et de voler cote à cote. Je le fait souvent sur les vols longs pour "papoter" plus commodément, c'est très confortable et plus convivial.

C'est aussi une bonne position pour rassurer un passager tendu par une présence plus directe.


Titre: Re : Re : Re : Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Lololo le 17 Mars 2011 - 10:33:42

Avec les écarteurs actuels, il est facile de passer à coté de son passager et de voler cote à cote. Je le fait souvent sur les vols longs pour "papoter" plus commodément, c'est très confortable et plus convivial.

C'est aussi une bonne position pour rassurer un passager tendu par une présence plus directe.
Ah bon! Et moi qui croyais que c'était juste pour ne pas se faire dégueuler dessus... C'est plus glamour si c'est pour rassurer la jolie blonde... :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 17 Mars 2011 - 16:07:10
Fermetures des molles.

Comme nous l’a si brillement rappeler l’un de nos distingués posteurs, et comme cela a ensuite été confirmé par de nombreux autres témoignages tous plus dignes de foi les uns que les autres, il faut bien l’avouer, toutes les voiles molles ferment, et ce quelques soient leur taille et leur état de fraîcheur. Il existe des grandes molles et des petites molles, mais toutes plus ou moins ferment un jour ou l’autre. Ce n’est une surprise pour personne même dans la mer les moules aussi ferment de temps à autre pour se préserver, alors pourquoi les voiles molles n’en feraient pas autant.

Après il peut y avoir discussion sur les modalités, le pourquoi du comment, de l’abattée, la survitesse, la plume qui part en crevette (d’où la comparaison précédente et judicieuse entre les moules de mer et les molles de l’air), le cisaillement, la fermeture est-elle un bien ou un mal, que cachent-elles, que se passe-t-il à l’intérieur une fois fermée… et toutes ces sortes de choses : je n’ai nullement le seuil d’expertise requis pour pouvoir raisonnablement en débattre ici.

En revanche pour ce qui est du stricte « comment » de la fermeture, alors là en revanche, fort de nombreuses années passées dans la confection textile du Sentier (Paris 75002), j’ai mon mot à dire, et comme à mon habitude, je ne m’en priverais pas.

Grâce aux combinaisons des techniques les plus modernes issues à la fois de la recherche spatiale et des croisements génétiques entre un gecko et une bobine de nylon écru, nous disposons du Velcro, mais aussi de différentes formes de boutons, avec ou sans pression, de la fermeture éclaire, du zip étanche, et cela sans compter les incalculables modes de couture et de rivetages. Alors ne dites pas qu’il n’existe pas de fermeture adaptée aux besoins spécifiques de chacun !

L’asymétrique tout d’abord. Pour un débutant, ou les distraits, il est toujours plus facile de la réaliser avec une boutonnière classique. Un petit décalage lors de l’introduction du premier bouton dans le second orifice, et la l’affaire est surement et proprement engagée pour la suite des évènements : lundi avec mardi. En revanche l’un des inconvénients typique de ce mode de fermeture est la lenteur à la réouverture en cas de besoins pressant. C’est là même, l’une des principales raisons de sa disparition du l’univers du caleçon moderne et du parapente sportif. Compte tenu de nos impératifs de sécurité en vol, on ne peut donc que l’éliminée.

La complète : Comme pour les crêpes, la complète, c’est le summum du must. En revanche le geste technique et son coup de poignet sont est très délicats à conduire, on risque de finir dans la pâte lors d’un retournement en plein vol mal négocié. Faites doublement attention au retour en vrac dans la poêle après le tumbling qui s’en suit parfois : ça fait chiffon. A noter que pour ce type de fermeture, le velcro est imbattable car il offre l’avantage d’une prise instantanée et solide. En revanche, là aussi, la réouverture n’est pas assez rapide, elle demande en outre de gros efforts du pilote, surtout pour les plus velus, ça accroche douloureusement, avec donc un risque d’intervenir trop tard. Pour preuve les spécialistes ibériques de la voltige ont résolument abandonnés ce type de fermeture. C’est un signe.
   
Tous ceux qui ont fait l’expérience de la fermeture impromptue peuvent confirmer combien la rapidité de la réouverture est cruciale pour éviter l’accident. Dans l’idéale il serait même bon qu’elle ait lieu quasi instantanément, en un éclair. Et pour cela il n’en est qu’une,  LA fermeture du même nom : Eclaire. On a toujours rien fait de mieux depuis sa création dans 50’s. 
 
A noter que chez Castorama on voit apparaitre régulièrement au printemps des promotions pour des systèmes d’ouverture et de fermeture à distance motorisés. Oubliez tout de suite ! Non pas que les systèmes ne soient pas fiables, puissamment motorisées ou que la portée de la télécommande soit plus faible que nos 9 à 10 mètres de suspente, loin s’en faut. C’est surtout que ces systèmes sont bien trop encombrants et lourds pour nos sacs à dos de montagne. Eventuellement pour ceux qui volent sur site… et encore.

Ils ont toutefois une utilité incontestable et apportent un plus indéniable en matière de sécurité dans le cadre de l’enseignement en école, tel que le pratique notre cher Parapente Samoëns par exemple : ainsi imaginons un débutant équipé de la sorte évoluant sur une modeste pente école ou un déco de proximité. Quand bien même il perdrait les pédales et ferait un blocage lié au stress lors d’une fermeture en vol. Il peut être sauvé à tout moment par le moniteur, si ce dernier le désire, car il peut provoquer à distance la réouverture salvatrice en utilisant les touches « Menu – Reset – Scan –Auto debug – Emergency Open – Enter – Valid - Ok » appropriées d’une télécommande standard. Le tout, tout en continuant à surveiller les autres apprentis pilotes du coin de l’œil bienveillant qui le caractérise… et du coin du bar qui le caractérise non moins tout autant.

 Puisque que nous en sommes papoter chiffon, je me permets de ici de vous proposer un axe de réflexion : 
Et pourquoi pas des parapentes en peau de phoque pour éviter les départs en marche arrière lors des décrochages ? Bien évidement, je parle ici de peau de phoques synthétiques, ne fâchons pas Brigitte Bardot à l’approche de son centenaire.   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 18 Mars 2011 - 10:12:33
Bibliographie choisie.

Depuis le temps que nous dissertions ici et que nous relevions chaque jour un peu plus le niveau de nos connaissances et du débat, je me suis dit qu’il était grand temps pour nous tous, d’avoir quelques saines lectures à même de parfaire notre culture ainsi que notre bagage technique et scientifique indispensable à une bonne pratique parapentesque.   

 :prof:   

J’ai donc réalisé à votre attention toute particulière une sélection non exhaustive d’ouvrages de référence dans notre activité. Ils ont tous été rédigés par les plus grands auteurs internationaux à la plume réputées et dont la qualité des textes et des illustrations réalisées entièrement à la main et aux crayons de couleur HB sont unanimement reconnus dans le milieu scolaire et universitaire :

- Le Mystère vaudou de la lévitation. Ou : Comment tiennent les parapentes. La référence incontournable en mécavol haïtienne de Pierre Paul Jacques Minidoz, dans sa dernière édition de poche.

- Pour les amateurs de vol sur site : Le vol dans le local : technique – Fermez la porte. Par Maurice Dubard, technicien de maintenance agrée EDF – SNCF, conseillé TEPCO, spécialiste des vols de câblage à base de cuivre, chez La Débrouille Editeurs et Associés.
   
- Etude comparée du vol chez les planeurs ultralégers et les chez les poids lourds de la politique. Aussi paru sous le titre suivant : Un quinquennat à l’Assemblée Nationale. Par MAM, la grande spécialiste des petits vols low-cost entre amis.
 
- Calcul rhétorique de finesse d’une poule de bassecours dans les basses couches: par Bernard Lecoq, le célèbre désigner de Chicken Run et des Flying Mc Nuggets,  chez KFC Paragliding.
   
- La trilogie : Des suspensoirs aux suces pentes. Montes là dessus tu verras comme ça glisse. Et : Ce que dévoile la bonne taille des voiles. Par Dyna Mea, l’ex-égérie américaine dégainée de Chantelle, ayant débutée comme tailleuse de bâches chez Madame Claude dans les années 60, avant de passer maitresse enducteuse chez Porcher et enfin journaliste grand-reporter pour le magazine Voiles et Voilettes.
 
- On peut aussi citer la très réputée revue scientifique : Mangez des Taupes, de Pierre Troigros pour la qualité de ses articles, l’usage des produits frais de saison qu’elle propose, et son poster format A2 détachable en page centrale.
 
- Techniques du décollage sans attraper le ballon. Par Franck Ribery, préface, postface et autres positions acrobatiques de Zahia Dehar, avec de remarquables illustrations sonores. 

- Et pourquoi pas les pingouins ni les autruches. Un étonnant essai de vulgarisation scientifique sur les micros planés comparatifs des bas du caisson écrit à quatre mains et deux palmes par Paul Emile Victor et le commandant Cousteau.

- Tout est dans l’airbag de la sellette : j’ai mis l’paquet. La dernière livraison encore toute chaude du bébé de Denis Cortella chez Pamper’s Publishing & Recycling.
- Ma vie mon œuvre, ou, La théorie du crash test. Par Paragliding Old Bag aux éditions Plombs.

- The kiss landing, ou, L’art du flair à l’atterrissage. En version originale anglaise – comme la crème renversée - non remixée par Mike Brandt, en réédition anniversaire chez Plombs aussi.
 
- Les Pratiques Improbables, tome VII, aux éditions du Forum du chant du vario. Un recueil de poésies relatives et très approximatives par Moi-même. Il sortira en édition spéciale d’été 2011 avec son cahier de vacances et ses coloriages en bonus gratuit.
- Et enfin : J’aime pas les pâtes. De et par mon beau-frère aux Editions du Cherche Midi, un ouvrage sans aucun intérêt, mais il m’en voudrait tellement si je ne le citais pas…

Tant que nous en sommes à parler culture, à l’approche de la fête des pères, on peut aussi noter une sélection discographique restreinte, mais qui fait toujours plaisir à offrir ou à recevoir :

Les derniers enregistrements de Buddy Holly, Stevie Ray Vaughan, Daniel Balavoine, Marcel Cerdan senior et Lynird Skinird en version 1.0 dans la catégorie « musiques planantes du monde ».   


Bonnes lectures.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 18 Mars 2011 - 16:37:48
Défilé des cocons de haute couture.  

De toute évidence, avec la venue du printemps tant espérée, les humbles chenilles rampantes que nous sommes tout l’hiver durant, aspirent à devenir de jolis papillons volants aux couleurs chamarrées… et tout comme pour les défilés du vieux Karl, chacun souhaite jouer des effets de style, des couleurs et des matières pour se tailler une part de succès devant les copines avec un cocon sur mesure parfaitement coupé, et être ainsi la plus belle pour aller danser dans les nimbes évaporées. :eclaircie: 
 
Jusque là, vous êtes toutes d’accord : il est hors de question de risquer de croiser une copine qui porterait le même petit ensemble lors de vos sorties. Votre tenue doit être le parfait reflet de votre personnalité, de votre élégance, mettre en valeur votre corps et votre pilotage, tout en restant adapté à votre pratiques sociales : diners en villes, sorties en boite, évènements médiatiques,…  en un mot : votre style  !
   
Alors pour vous, voici les nouvelles tendances remarquées lors des défilées des plus grands stylistes de la sellette pour des collections printemps été 2011-2012.
 
Pour vous qui êtes adeptes des longues sorties, des soirées qui n’en finissent plus, soucieux de votre confort et de votre indépendance à la ville comme en outdoor, vous appréciez les matériaux naturelles et les plumes d’autruche : Lestra Sport vous propose un modèle spécial randos : Il s’agit d’un sac de couchage sarcophage 0° largement garni de plumes et de strass à enfiler directement sur votre sellette string en dentelle préférée. Il saura mettre en valeur vos formes, préserver votre part féminité, et votre intimité dans un confort absolu pour le voyage de Gstaad à  St Tropez .
   
Pour les plus sportives, amatrices des lignes épurées à couper le souffle, amoureuses des matériaux innovant dans le plus pur respect de l’école de design italienne, vous qui ne craignez pas de vous faire remarquer : Terminioni à créer en exclusivité pour vous un carénage cocon racing écarlate adaptable. Ses lignes acérées sont directement inspirées de la toute dernière Ducati 1198 SP Corso. Réalisé tout en carbone XIV, ce cocon ultra léger particulièrement profilé, est étudié pour être porté sous une aile de courses de plus de 8 d’allongement, rouge de préférence. Ainsi vêtue, votre ligne tranchante et sportive, tout comme vos jambes, ne pourrons qu’attirer tous les regards et les convoitises lors des manifestations les plus en vue du circuit Open Wing World Class Design.
 
Pour  les amatrices de sportwear moins extrémiste, celles-qui savent qu’une tenue doit aussi être pratique, et que le prestige de la griffe ne doit pas s’effacer au quotidien, à la ville comme en soirée. Celles qui veulent être élégantes et distinguées aussi bien dans les halls d’immeuble des cités que dans les gradins de Rolland Garros, Nike propose l’Air-Bag : une tenue sportive mais soignée et pratique : 100% synthétique, entièrement lavable en machine à 90°. Sa coupe ample et confortable est largement inspirée des sacs de sport de la marque qui ont fait son renom dans les années 80. Avant tout pratique au quotidien avec ses bretelles largement échancrées et ses poignées anti-transpiration à fixer directement sous les élévateurs, voila un cocon à vivre pour les pilotes actives. 

Toujours dans un esprit proche, la célèbre maison de couture allemande aux trois bandes propose des cocons – par paire, gauche ou droite, disponible du 36 au 48 – tout cuir, intérieur, extérieur, dessus brodés de larges motifs en coton peigné reproduisant à merveille la croute de fromage de montagne retournée. Ce modèle dispose d’un ajustage de précision et de fixations aux élévateurs à lacets, pour plus d’aisance. Bien que de facture apparemment classique et proposés dans un large choix de couleurs pour satisfaire les supporters des plus grands teams, ces cocons offrent la particularité d’être disponibles avec une semelle à crampons amovibles, vous permettant ainsi un large éventail d’accessoires à adapter selon la nature des terrains rencontrés pour vos décos et atterrissages.
           
Nettement plus abordable, on trouve aussi dans les collections de prêt-à-porter de magnifiques ensembles à installer soit même. Ils sont adaptables sur de nombreux modèles de sellette de grande diffusion et permettent, grâce à un large choix de finitions à réaliser soi même, de personnaliser votre look à la mesure de votre style : unique. On remarque tout particulièrement le Kit Carrosserie Régis Tuning composé d’un impressionnant spoiler en polyester, d’élargisseurs d’assise avec prises d’air incorporées, et d’un becquet arrière au format XXL orientable taillé dans la masse d’un bloc de simili-alliage léger. Le tout est gracieusement fournis accompagné d’un jeu de stickers représentant les flammes de l’enfer ou d’un portrait de Johnny en sueur au Palais des Sports 82.
 
Dans un style nettement plus épuré qui lui colle si bien à la peau, toujours aussi sexy, taillé au plus prés du corps la collection du français Paul Condom est toujours réalisée à base de tissus non tissés en latex, sans coutures, ou se mélangent des matières d’origines synthétiques et naturelles pour toujours plus de confort dans l’effort. Malgré une ligne unique, éternelle et indémodable, le créateur gersois parvient une fois de plus  à renouveler à l’infini sa collection. Une première, certains cocons sont parfumés aux extraits naturels de fruits des régions survolées !
 
La nouveauté de dernière minute qui fait le buzz : présentée conjointement par TEPCO et le CEA, la tendance bio revenant très sur fort le devant de la scène ces derniers jours. Sans doute est-ce là une des retombées en réaction au style explosif de la mode nipponne actuelle. Il s’agit d’un modèle de cocon totalement novateur : largement échancré tout en fibre optique de soie 100% naturelle. Sa conception novatrice, dont on ne connait pas encore tous les détails, assurerait une excellente ventilation. Par ailleurs, ont le dit équipé d’un nouveau système de chauffage radian autonome unique en son genre. Des tests grandeur nature sont actuellement en cours par l’équipe nationale nippone et son fournisseur officiel TEPCO…. Bien que la date de commercialisation ne nous ait pas encore été officiellement communiquée, il semble, selon des indiscrétions de la fédération de vol libre et quelques observateurs avisés, que quelques livraisons de modèles de présérie pas encore homologués soient déjà en cours.

 :sos: 
 
A suivre.  :roll:

PS. Ne vous moquez pas trop du féminin employé ici, en effet, c'est la première fois que je vois dans une activité "sportive" autant d'hommes coudre à la machine et causer tissus en fins connaisseurs.  :mrgreen:             


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 18 Mars 2011 - 17:06:25

- Les Pratiques Improbables, tome VII, aux éditions du Forum du chant du vario. Un recueil de poésies relatives et très approximatives par Moi-même. Il sortira en édition spéciale d’été 2011 avec son cahier de vacances et ses coloriages en bonus gratuit.

S.V.P un lien vers l'inévitable pré-souscription forcement payante pour recevoir en avant première cet indispensable ouvrage que tout bon parapentiste se doit d'avoir dans sa bibliothèque...

NB J'ai déja le tome I, II, III, IV, V (j'ai preté le VI a quelqu'un qui ne me l'a jamais rendu !), mais je cherche despérement le VII...avis à la population ... je suis pret à mettre le prix !

Un détail: tu n'aurais jamais du cité P.O.B, je crains le pire. Il ne vaut jamais reveiller brusquement les dames d'un certain age, c'est mauvais pour leurs coeurs, et si d'aventure elle venait à commetre ici des posts de son cru, on risque des morts subide par hilarothérapie.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 18 Mars 2011 - 18:54:26
Lady POB a toute sa place dans cette rubrique qui ne m'est pas réservée.  ;)

Sa présence me motiverais même, c'est pour cela que je tente de la stimuler, mais elle doit être plus occupée que moi.

Alors lâchez vous tous ! :coucou: 



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 18 Mars 2011 - 19:11:27
T’as bien raison GillesF, tu as bien mérité une pose ! Vas prendre une bière dans le frigo et relax un peu, je prends le relais 5 minutes…

Elucubration n°48

Dans un précédent post, je vous avais parlé de l’avancée des travaux sur la résonance magnétique permettant, dans un avenir proche, de réaliser des para-moteurs électriques plus performants, car sans accus (le poids c’est l’ennemi).
Pour ceux qui ont raté cet épisode c’est là :
http://www.parapentiste.info/forum/blagues/les-pratiques-improbables-t17506.0.html;msg245801#msg245801 (http://www.parapentiste.info/forum/blagues/les-pratiques-improbables-t17506.0.html;msg245801#msg245801)

Hélas, trois fois hélas, cette techno prometteuse n’en est qu’a ses premiers balbutiements. Forte heureusement, depuis on a découvert, qu’il était aussi possible de transmettre de l’énergie à l’aide d’un laser. Regardez attentivement ce quadricoptère, il est alimenté seulement par des lasers et a réussi à voler 12 heures consécutives !
(http://www.semageek.com/wp-content/uploads/2010/11/drone-helicoptere-laser-alimentation-électrique-record-vol-2.jpg)
Vous ne me croyez pas ? Regardez cette vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=8hhv9Cu98us (http://www.youtube.com/watch?v=8hhv9Cu98us)

La société LaserMotive en partenariat avec Ascending Technology en a fait la démonstration lors de d’une manifestation qui s’est déroulée au Future of Flight Aviation Center à Seattle.

L’hélicoptère est équipé de d’un panneau photovoltaïque qui reçoit directement l’énergie de plusieurs lasers. Cette technologie implique un pointage précis de l’appareil à alimenter, pas si facile vers un engin volant, mais elle intéresse déjà fortement l’armée et même la NASA. LaserMotive a d’ailleurs déjà reçu une subvention de 900000$ dans le cadre de la NASA Space Elevator Games.
http://www.semageek.com/un-drone-helicoptere-seulement-alimente-par-des-lasers-bat-des-records/ (http://www.semageek.com/un-drone-helicoptere-seulement-alimente-par-des-lasers-bat-des-records/)

Imaginez des para-moteurs électrique ultra léger, car sans batterie, poursuivi par des rayons lasers…
Pour les rentabiliser, invitons Jean-Michel Jarre pour un show forcement inoubliable…
(http://www.virginmedia.com/images/jarre-laser-430x300.jpg)

Bon, j’entends déjà vos objections, allons, allons on n’est pas obligé de brancher ces synthés sur des enceintes
...


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 19 Mars 2011 - 14:47:29
Ben voler en musique, pourquoi pas, même si Jean-Michel Jarre... mais le pire serait de lui confier la gestion de l'alimentation du paramoteur en fonction de son inspiration : s'il se met à envoyer le jus en rythme techno le vol risque d'être moins fluide :init:

Mais l'énergie envoyée à distance  :pouce:

Y'a plus qu'a passer aux thermiques par laser  :mrgreen:  faudra simplement s'assurer que la voile réceptrice du faisceau soit inifugée. :affraid:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 21 Mars 2011 - 13:45:13
Il ne faut pas se voiler la face, au vue des performances absolument surhumaines de certains parapentistes, en analysant leurs comportements en vol et au sol, leurs regards souvent embrumés – j’en veux pour preuve la paire de voiles qui disparaissaient hier dans les brumes des barbules au dessus d’Oraison – les élucubrations délirantes de certains pseudos scientifiques,… A n’en pas douter : il y en a qui se chargent avec de produits qui font planer !
 :boude:

Toute la difficulté en pareil cas consiste à faire la part des choses entre les athlètes de haut niveau qui soignent leur régime alimentaire et leurs verrues plantaires dans l’unique but de se maintenir au top de leur forme par une hygiène de vie irréprochable… à défaut d’une hygiène corporelle de même niveau. Et puis il y a ceux qui abusent de substances, légales ou non à des fins de dopage.

Quelques expériences scientifiquement réalisées en conditions réelles par des équipes dont la probité n’est plus démontrée, on réussies à mettre en évidence des résultats  pour le moins surprenants. Mais commençons tout d’abord par définir un cadre d’expérimentation stricte, afin d’éviter toutes les dérives d’interprétation possibles : 
 
-   Le pilote : Raoul Georges Henry Mollard, 32 ans, 77 kg tout nu et 37.2° de température corporelle au repos.
-   L’aile : Une Gradient dégradé, proto Golden Retriver 3, pelage doré, bord de fuite marron en taille XXL.
-   La sellette : Super Comptoir Advance-Pro à tablette de zinc avec cocon Profiled, dessus cuir, intérieur velours traité contre la transpiration et semelle de crêpe. 
-   Aérologie : Variable sur la majeure partie du territoire et changeante en pleine évolution instable sur le reste pour la soirée.
-   Les manœuvres ayant fait l’objet des mesures au cours du test : Mise sur le flan au gonflage, tracté au sol (caillouteux) sur 15m, petits épineux ensuite. Décollage Twisté, contrôle de l’aile façon Salsa. Gain sur un aller-retour les orteils en contact avec la ligne haute tension. Virage face à l’antenne et mise en Wing-over sur la gauche face planète suivi d’un 360 l’air dégagé. Vitesse de montée aux barbules, descente avec le bonnet sur les petites et les grandes oreilles, parce qu’il faisait froid en haut. Flair la truffe au sol dans les terriers de lapin en bout de piste, posé délicat dans une bouse.

Rien que des manœuvres bien classiques en fait.   

Les résultats par substances :

-   Le cannabis (5gr en infusion, 30’ avant décollage). Gonflage laborieux, un point dur à la monté lorsque le casque à heurté une grosse pierre au sol. Difficultés de démêlage des suspentes, malgré la fluidité des coups de poignets. Gain en finesse max : + 1.072 pts acquis aux freins, mais plus aucun contrôle des Wings, trop pété de rire. Malgré une certaine aisance au flair la truffe dans les touffes, posé imprécis.

-   La cocaïne (2gr saupoudré sur une gaufre au sucre, 20’ avant le décollage). Prévol bâclée, gonflage brutale du sac à dos sans même avoir sorti la voile, court tellement vite que le recentrage n’a pas été utile. Twist et Salsa sur un tempo bien trop rapide, dépasse tout le temps son aile, même sur la ligne haute tension. Gain en finesse max : - 2.934 pts, remonté à la force des bras à mi-hauteur dans ses suspentes. N’a pas encore posé à l’heure qu’il est.

-   EPO (25g en transfusion le matin du vol). Elévateurs arrachés au décollage par vent de cul, gonflage de la voile autonome : à la bouche. Long flair poursuivi par une course de 8 km vent de face avec la voile en spi derrière. Toutes les manœuvres de vol ont été effectuées en force, à l’arrivée la voile et les suspentes avaient pris respectivement + 57% pour les suspentes et 3.782 pts d’allongement pour la voile !  Gain en finesse : -12. Y’a qu’a voir la finesse dont font preuve les coureurs cyclistes pour confirmer.

-   Aspirine UPSA 1000 (un comprimé effervescent, pris sans eau 10’ avant décollage). A l’heure qu’il est n’a toujours pas achevé le démêlage. Gonflage calme, mais que personne ne crie par pitié ! Une bonne résistance à la douleur lorsque le pilote se fait trainé au sol puis sur les troncs d’arbres. Les manœuvres en vol sont réalisées avec  douceur jusqu’au Wing. Le pilote s’est ensuite mis à mousser légèrement aux commissures lors de la mise en 360 dont il est sortie de manière autonome en deux tours et en vomissant. Atterrissage sur le ventre par manque de ressources, avec une mauvaise dissipation des nausées. Gain en finesse : nul.

-   Chardonnet 2003, Cuvée du Patron (Servie en pichet au restaurant de la gare vers 12h30). Montée au déco joviale, gonflage laborieux, mais dans la bonne humeur. Démêlage impossible, mais le pilote n’a rien remarqué, et en plus, il s’en fout. Aisance remarquable sur le flan dans le pierrier et lors des phases twistées. Moins en cadence pour la Salsa, mais toujours avec beaucoup de bonne humeur. Tendance au mal de cœur sur les manœuvre engagées et à se faire dégueuler lors des fortes abattées. Manque de flair total : posé à plat ventre le museau dans le fumier. Le pilote ne fait preuve d’aucune finesse, voir même devient franchement grossier après les manœuvres foirées.

-   Barre vitaminée aux céréales (prise à la superette bio du village vers 16h). Gonflage sans changement notable. Manque de concentration sur le flan dans les cailloux : l’attention du pilote est attirée par le muesli et les graviers qui lui restent collés entre les dents. Une fois la prise en charge réalisée, la montée est classique sans souci, la redescente aussi avec cette merde de muesli qui colle encore… Des mouvements parasites saccadés lors des manœuvres engagées encore et toujours à cause de ce put… de muesli et les raisins sec qui collent. Plus de problèmes de muesli après le flair raté lorsque les dents sont tombées suite au choc sur le panneau FFVL à l’entrée du terrain. Finesse : pas regardé, trop agacé par le muesli.   

-   Hélium (en ingestion lors d’un dépistage préventif du cancer colorectal – selon la méthode des nageuses est-allemandes dans les années 80). Gonflage surprenant, c’est le pilote qui monte tout seul suivi de son aile. On constate une tension dans les commandes et le pilote ne doit jamais se relâcher, ne rien laisser aller. Au moindre filet d’air qui décroche, la tension dans le suspentage et la voilure disparaissent d’un coup. En pareille situation le contrôle à la sellette est toujours hasardeux : ça sent pas bon, il est temps d’aller poser sans se dégonfler, et surtout vent de face. Finesse : trop variable.   

-   Le cassoulet de ariègeois (uniquement le midi et sur commande au relais de la Poste 23€/pers.). Prévoir trois bonne heure pour monter au déco. Démêlage et gonflage pesant, grosses lourdeur dans le pierrier. La prise en charge n’est pas franche, il importe de savoir tirer partie des petites bulles et autres pétards de passage. On se sent balloté et ballonné lors des passages engagées. On prend du gaz à tous bout de champs, mais le confort de vol très relatifs et la forte charge ailaire induite poussent à ne pas prolonger le vol et à poser très en douceur. Finesse : oubliez….         

Comme on peut le voir les résultats obtenus selon les produits utilisés sont très inconstants et les gains en matière de performance pas toujours évidents. Par ailleurs nous n’avons pas ici abordé les phénomènes de dépendance qui surviennent immanquablement  au bout de quelques prises et autre rallonges, comme le disent les techniciens d’EDF. Il y a peu à gagner, et beaucoup à perdre, en plus de ses clefs, si sous l’emprise de ces substances on oublie de fermer ses poches avant un vol, ou même lors d’exercices au sol.
 
On doit donc se montrer circonspect au plus haut point sur l’usage stupéfiant des produits ci-dessus, et de bien d’autres. Pour plus de sécurité, et accord avec les instances fédérales et le conseil de l’ordre, restreignez vos prises d’avant vol à une canette 33cl de Coca-Cola pas frais juste avant le gonflage. Histoire de vous remplir l’estomac. Et, sitôt en l’air, avalez un tube complet de bonbons Mentos : c’est du sur, de l’éprouvé.                                   
 :pouce:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 22 Mars 2011 - 09:15:24
Pas plus de réaction que ça ?  Vous devez sans doute avoir d'autres soucis ailleurs.... ou bien je devient lassant....     :(

   

 Vous avez des trous, ce n’est pas forcément Alzheimer.  

      Ben voui, cela arrive même aux plus prudents : un coup d’opinel en sortant de boite le samedi soir, une cigarette écrasée, un talon aiguille sur la moquette de St Hil, un diamant dans une mine de Namibie, la sagaie d’un guerrier Massaï en colère, un hachoir à côtelettes de boucher-charcutier jaloux,…. Ce ne sont pas occasions d’avoir un trou ou une déchirure dans une voile manquent, et cela peut même arriver aux plus méticuleux d’entre nous.

Ne revenons pas sur comment c’est arrivé, trop de souvenirs douleurs remontent, les larmes perlent aux commissures de vos grands yeux humides, les émotions se bousculent,… oublions tout cela et passons à la réparation des dégâts.

Première chose importante à se rappeler, c’est qu’une voile de parapente est un article gonflable, au même titre qu’une chambre à air de vélo. Et comme pour cet article de caoutchouc bien connu, une bonne préparation du support avant l’intervention est le gage d’une réparation solide et durable. Ne la négligez surtout pas !
Deux méthodes sont possibles, selon l’urgence :

- La pièce.

Commencez par bien nettoyer le support au dissolvant avec un chiffon propre et non pelucheux en faisant des cercles concentriques sur une surface trois à quatre fois supérieur à celle du trou lui même. Laissez sécher. Pour rendre la déchirure plus propre et la découpe en forme de pièce plus aisée, découpez un trou parfaitement circulaire d’un diamètre d’environ 12 cm de plus que la déchirure initiale. Passez les deux faces du tissu au papier de verre à grain moyen pour ébarber proprement la surface qui servira à l’enduction de la pièce. Enduisez les deux faces à la colle Scotch transparente, et ayant soin d’essuyer les coulures, c’est plus soigné. Laissez sécher pendant 10’ à température ambiance, mais pas plus.

Pendant ce temps, découpez 2 pièces de taille et forme adéquat dans du papier de cuisson sulfurisé. Il est temps d’apposer les 2 pièces de papier sur chacune des faces de votre aile, pressez fermement avec la paume de la main et du genou durant 24 à 48 heures, en ayant soin de bien chasser les petites bulles vers l’extérieur avec une raclette à fromage.

72h après, détendez vous, relâchez la pression, votre réparation rapide est presque terminée et votre aile prête à voler à nouveau. Une astuce gratuite de professionnel pour achever cette réparation, et qu’ainsi même un œil averti ne puisse plus l’identifiée : courrez chez votre marchande de journaux achetez le dernier exemplaire de Pif Gadget de Mars. Il contient un magnifique portrait de Pif en transfert à coller sur votre aile !  Un coup de fer à repasser bien appuyé, thermostat 8, sans vapeur, et le tour est joué !

Un dernier conseil, ne posez pas le transfert sur la pièce elle-même, mais plutôt à 50 ou 60cm de là, pour détourner l’attention des spectateurs. Imparable, non ?                 

- La bombe anti-crevaison.   

Si vous ne pouvez attendre 72h pour une réparation propre ? La situation exige un dépannage d’urgence ? Vous êtes bloqués sur la bande d’arrêt d’urgence de la face nord des Grandes Jorasses, par exemple, et sans papier sulfurisé sous la main ? Dieu merci, il vous reste la bombe anti-crevaison.

Tout comme pour la pièce, il faut d’abord préparer le support pour que la déchirure soit propre et nette, pas de fils ou de coutures qui pendouillent. Râpez la face intérieure du tissu à même la roche granitique. Evitez les calcaires et autres grés décoratifs qui tachent plus volontiers qu’ils n’ébarbent. Vous devrez ensuite enlever toute la poussière contenue dans le caisson endommagé, afin d’éviter les phénomènes d’abrasion interne, une fois la réparation faite. Ne comptez pas sur le vent ambiant pour chasser ces poussières, il ne ferait qu’y rajouter des particules de terre et des pollens hautement allergisants. Vous devez donc lécher tout l’intérieur du caisson avec votre langue en ayant soin de la maintenir dans un état de propreté irréprochable. Ce ne serait pas le moment de contracter une hépatite à virole et de contaminer la voile.
Ceci fait, vous pouvez maintenant remplir le caisson avec le contenue de la bombe anti-crevaison. Sitôt effectué, décollez de suite, mais à faible vitesse, pas d’imprudence.

Afin que le produit soit harmonieusement répartit dans l’ensemble du caisson, pratiquez dans l’ordre : quatre wings de chaque coté, enchainez sans perdre de temps deux tumbling et trois 360 face planète.
Attention à la sortie : 2 tours minimum pour ne pas trop solliciter la réparation qui n’est pas encore tout à fait sèche.

Rendez-vous ensuite au garage le plus proche pour faire contrôler sans plus tarder la pression du caisson. Pas de problème particulier pour y poser : la station de gonflage est généralement prés de l’aspirateur et donc éloignée de quelques dizaines de mètres du toit qui recouvre les pompes. Par ailleurs, des fanions et autres drapeau publicitaires sont souvent visibles, ce qui est toujours bien pratique pour réaliser une belle approche en l’absence biroute. 

Comme vous le voyez, avec un peu d’astuce, du sens pratique et un grand souci de la sécurité en vol, on arrive toujours à se tirer d’affaire.   :mrgreen:  :taupe:         


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: jefferson le 22 Mars 2011 - 09:27:37
Pas plus de réaction que ça ?  Vous devez sans doute avoir d'autres soucis ailleurs.... ou bien je devient lassant....     :(

desolé. pour ma part je lirais bien, mais a ce rythme la j'ai du mal. ;)


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 22 Mars 2011 - 09:42:13
Pas plus de réaction que ça ?  Vous devez sans doute avoir d'autres soucis ailleurs.... ou bien je devient lassant....     :(

desolé. pour ma part je lirais bien, mais a ce rythme la j'ai du mal. ;)

pareil t'as un rythme trop soutenu ... pas le temps de lire et de répondre qq chose qui t'arriverai ne serait ce qu'à ta cheville
du coups j'attends avec impatience la sortie de "les pratiques improbables tome VII"

en tout merci pour les conseille de ce matin mais trop tard je me suis fais arnaquer, j'ai acheté du Ripstop


continus comme ça  karma+ 


Titre: Re : Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 22 Mars 2011 - 12:06:47
desolé. pour ma part je lirais bien, mais a ce rythme la j'ai du mal. ;)

en tout merci pour les conseille de ce matin mais trop tard je me suis fais arnaquer, j'ai acheté du Ripstop


Ah tu vois, on gaspille toujours avec du matos inutile !  :mrgreen:

Ok , je vais ralentir le rythme : rien cet aprèm.   :P



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: FlyingBen le 22 Mars 2011 - 14:02:46
Profitant lâchement de ce moment de calme relatif ou tu as le dos tourné pour lancer une polémique, j'affirme que :

Je ne partage pas du tout ton point de vue !

Surtout question ressemblance chambre à air / parapente. Contrairement à la chambre à air, le parapente n'est pas gonflé en comprimant de l'air à l'intérieur, mais plutôt en le détendant à l'extérieur. Je ne vais pas ici te faire l'injure de la démonstration tout d'abord parce que je ne veux pas empiéter outre mesure sur ton espace autoproclamé de liberté, ensuite parce que je ne doute pas une seule seconde que tu aies commis cette erreur de comparaison uniquement parce que tu te rendais compte d'une baisse d'attention dans l'auditoire, comme pour nous titiller, quoi.

Bon ... et donc, question : ne devrait-on de fait pas appliquer la bombe anti-crevaison à l'extérieur plutôt qu'à l'intérieur du caisson ?

Bien urbainemant votre,


Tonton Ben


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Hub le 22 Mars 2011 - 14:17:49
ne devrait-on de fait pas appliquer la bombe anti-crevaison à l'extérieur plutôt qu'à l'intérieur du caisson ?
Remplir le ciel de mousse?  Pourquoi pas, ça limiterait les risques de chutes-qui-font-vachement-mal, par la même occasion...


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: jefferson le 22 Mars 2011 - 15:35:25
http://www.youtube.com/watch?v=G2G2fsv8PaM&feature=related (http://www.youtube.com/watch?v=G2G2fsv8PaM&feature=related)

d'ailleurs a quand l'airbag pour le parapente? (avec 10fois plus de volume..)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 22 Mars 2011 - 16:08:01
 :pouce:

 :grat:  La réflexion est judicieuse, le propos osé, mais tout à fait défendable, la cause noble et juste ! C'est une véritable thèse....  :+1:


Allez-y développez ! Vous avez 24h et 3 pages.  :prof:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 22 Mars 2011 - 16:44:44
heuu prof , on développe sur quel sujet ?

- l'airbag 10 x plus grand
ou
- remplir le ciel de mousse anti-crevaison ??


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: FlyingBen le 22 Mars 2011 - 17:10:19
Sylk, mon petit... je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier, l'homme de la pampa, parfois rude reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire : ton prof' là, commence à me les briser menu !


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 22 Mars 2011 - 17:41:48
... Contrairement à la chambre à air, le parapente n'est pas gonflé en comprimant de l'air à l'intérieur, mais plutôt en le détendant à l'extérieur.

loin de moi l'idée de m'attirer les foudres de l'homme de la pampa
mais il me semble que les ouvertures a l'avant des caissons servent bien a quelques choses
entre autre à faire rentrer de l'air dans les caisson pour les gonfler avec la vitesse air
surtout au déco c'est évident
après en vol, les deux phénomène doivent être complémentaires
me trompje ? :grat:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 22 Mars 2011 - 21:36:11
 :grat:  L'airbag... cela peut être la voile a condition qu'elle reste gonflée... c'est osé, mais cela ce tient.

Alors développons la bombe à l'extérieur. Et ça c'est gonflé !

C'est étonnant chez les marins cette manie de faire des phrases.

 :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 23 Mars 2011 - 08:37:37
Il est temps de se poser pour les bonnes questions :  

Avec l’arrivée imminente du nuage de poussières radioactives en provenance du japon sur la patrie des droits de l’homme, de Dominique Voynet et d’Antoine Waechter, des questions fondamentales et existentielles se posent pour tout un chacun. Il m’a semblé bon de les formuler de manière aussi claires et synthétiques que possible, afin qu’ensemble, nous puissions leurs apporter les éléments de réponse que nous sommes tous légitimement en droit d’attendre, tant du gouvernement que des candidats d’oppositions divers et avariées, qu’ils soient encore en ballotage, ou déjà élus.

-   Sachant que les parapentes font partie des aéronefs restreints au vol à vue, avec l’arrivée d’un nuage de poussière radioactives, le principe de précaution nous impose-t-il pas d’équiper nos voile de phare à pilules iode ?
-   Jusqu’à présent, certains, en noyautant au dessus de toutes les cheminées, feux de broussailles et divers barbecues qu’ils croisaient, en profitaient gaillardement pour fumer des jambons pendus sous leurs sellettes. Peuvent-ils continuer sans risquer la contamination de leur principale source de protéines animale ?
-   Les voiles les plus anciennes dont les couleurs étaient un peu passées au soleil, vont-elles être ravivées mieux qu’avec Mir-Couleur ?
-   Doit-on intégrer un dosimètre dans la liste des instruments de vol obligatoires pour les compétitions de cross ? Est-il normal que tous les instruments s’allument tout seul et que les cadrans restent en fonction rétro-éclairage orange même après la mise hors tension ?
-   Si le taux de radioactivité du nuage japonais est 1000 à 10 000 fois moins important que lors du passage hors de nos frontières de celui venu de Tchernobyl, est-il normal que ma voile devienne phosphorescente en vol, que des trous de la taille de verres à liqueur apparaissent ? Dois-je la renvoyer chez Ripair pour un contrôle anticipé de la porosité ?
-   Entre le nuage radioactif japonais, l’envoi de sondes du CEA et de ISN, les avions de chasse qui vont opérer en Libye au départ St Dizier, ceux du Glam de retour de Solenzara, les ravitailleurs au départ d’Istres et les chaloupes de secours du Charles de Gaulle, les Jets privés des amis de la famille Trabelsi qui exfiltrent des lingots depuis la Tunisie vers la Suisse, celui Saïf Al-Islam qui tente de rapatrier des espèces depuis Londres vers Tripoli, …Reste–t-il un espace aérien libre pour voler légalement à moins de mach 2 sans se faire renverser ? Et qu’est-ce qui pollue le plus, une centrale nucléaire en fonction recyclage, ou le kérosène des aéronefs en mission de surveillance ?
-   Les Douanes Françaises vont-elles percevoir les droits et taxes au taux légal sur les poussières made in Japan ? Parce qu’on à pas fait 20 ans de marché unique européen, tout cela pour se faire refiler les excédents de production asiatique bas de gamme de contrebande sous le manteau ! Merde alors !.... Nous aussi on est capable de faire nos propres fuites radioactives nous même, avec du plutonium bien de chez nous ! Et Tricastin, Reggane et In Ecker , c’est quand même bien nous qu’on les a inventés tous seul, alors ...
-   Si comme l’affirme Ben, on doit enduire de bombe anti-crevaison l’extérieur des caissons percés… la mousse va-t-elle tenir sur un support recouvert de poussière à rayonnement ionisant ?
-   Ce matin à la radio, le présentateur de la météo disait qu’on allait avoir un soleil radieux. Cela veut dire qu’il a déjà été irradié ?

Qu’il soit bien clair : je ne porterais mon bulletin dans l’urne dimanche prochain qu’une fois toutes les réponses obtenues et formulées clairement sans langue de bois par les différents candidats encore en lice.                 


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: FlyingBen le 23 Mars 2011 - 11:45:13
loin de moi l'idée de m'attirer les foudres de l'homme de la pampa
mais il me semble que les ouvertures a l'avant des caissons servent bien a quelques choses
entre autre à faire rentrer de l'air dans les caisson pour les gonfler avec la vitesse air
surtout au déco c'est évident
après en vol, les deux phénomène doivent être complémentaires
me trompje ? :grat:

T'inquiètes, l'homme de la pampa ne faisait qu'un clin d'oeil à un autre adepte des tontons flingueurs.

Pour répondre à ta question : les trous de devant sur nos ailes, c'est plus pour laisser l'air librement entrer (ou sortir ... elles ferment aussi les molles, comme le disait Gilles plus haut) dans les caissons, pas pour maintenir une pression dans l'aile à la force du vent soit-il météo ou relatif : essaie donc de maintenir un truc gonflé par pression interne avec des trous de cette taille là dans l'enveloppe.

Atchaooooo


Tonton Ben


Titre: Re : Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 23 Mars 2011 - 13:22:57
Pour répondre à ta question : les trous de devant sur nos ailes, c'est plus pour laisser l'air librement entrer (ou sortir ... elles ferment aussi les molles, comme le disait Gilles plus haut) dans les caissons, pas pour maintenir une pression dans l'aile à la force du vent soit-il météo ou relatif : essaie donc de maintenir un truc gonflé par pression interne avec des trous de cette taille là dans l'enveloppe.

Ben moi je connais des mecs qui sont vachement gonflés et pourtant ils ont toujours une grande gueule ouverte.... comme quoi ça doit pas être une question pression interne.  :grat:

D'ailleurs la pression ils la prennent aussi bien au comptoir qu'en terrasse...  :mrgreen:

N'est-ce pas M'sieur Fernand ?  ;)


Titre: Re : Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: piwaille le 23 Mars 2011 - 17:50:22
essaie donc de maintenir un truc gonflé par pression interne avec des trous de cette taille là dans l'enveloppe.
ben ça marche quand même assez bien avec les sac de supermarché...
de là à dire que les dits sac ont disparu de la circulation suite à un lobbying des marchands de parapente(s) qui y trouvaient là une concurrence déloyale :sors:

PS ... j'allais oublier l'essentiel ... l'a comme un gout de pomme le sac ... vous trouvez pas ?

PPs : avec la version audiard audio c'esst quand même hachement mieux


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Thierry le 23 Mars 2011 - 18:16:33
....l'essentiel ... l'a comme un gout de pomme le sac ... vous trouvez pas ?

PPs : avec la version audiard audio c'esst quand même hachement mieux

 :bravo:  :bravo:  :bravo:  :bravo:  :bravo:  :bravo:

Mdr en écoutant Jean Lefebvre, pourtant il me fait pas souvent bidonner celui-là

J'aurais envie de répondre plein de trucs aux inerrogations de GillesF, mais j'ose pas, et puis ce serait pas aussi drôle  :(
J'ai failli vous proposer des nouveaux sites de parapentes avec ascendances à couillons garanties :
(http://www.econologie.com/photo/carte_centrale_nucleaire_france.jpg)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 24 Mars 2011 - 09:04:31
Ben au moins avec cette carte, le jour ou on mettra les cons sur orbite, on aura pas fini de noyauter ! Et puis les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait.  :evil:


Alors les compète sponsorisées par Aréva, pourquoi pas aprés tout. ;)   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 24 Mars 2011 - 09:23:13
    :prof:           Nous avons vu comment réparer proprement une déchirure, nous ne pouvions donc  pas manquer d’aborder la seconde source de panne de nos engins : après le froid qui tend à voir les tissus se réduire comme peau de chagrin et finir tout fripés comme la peau de mes oranges au levé du jour, c’est la rupture de suspente  qui est le plus à redouter.
 
 :oops: La comparaison avec mes agrumes personnels n’est pas fortuite : Tout comme pour les oranges, il y a des suspentes sanguines ! Des teigneuses, des caractérielles qui s’accrochent pour un oui ou un non avec tout ce qui se présente, prêtes à en découdre avec les renforts des bords d’attaque ! Des promptes à foncer dans le tas cailloux, à tailler dans le vif de tout ce qui bouge ou qui végète. Des, qui ne se laissent pas marcher sur les nœuds sans réagir !

Avec autant de tempérament, il n’est pas étonnant que certaines affaires tournent mal, dégénèrent en sac de nœud, voir pire : que le lien affectif qui les relient à la voilure soit rompu, laissant leur petit cœur de Dyneema brisé. C’est qu’elles ont une âme sensible sous des apparences de dures à cuire. Alors en pareil cas, la rupture survenue, le divorce devenu inévitable, que faire pour maintenir malgré tout le lien familial, préserver les enfants qui se balancent dans la sellette et éviter le crash ? 

Tout dépend si vous découvrez l’incident au sol ou en vol.

- Au sol, si vous êtes témoins de la rupture, surtout, ne tentez rien sur le moment : une suspente blessée qui se sent prise au piège peut être très dangereuse et attaquer par surprise ! On a déjà vu des parapentistes subir des morsures forts douloureuses. Et sans injection rapide d’un traitement antivenimeux adapté, la gangrène s’y met, très rapidement surviennent des fièvres délirantes et l’amputation qui s’en suit très vite est inévitable pour sauver le patient.

Attendez plutôt à distance que la suspente blessée se dégage d’elle-même. Lorsque qu’elle s’est libérée, sous le coup de la douleur elle continue de s’agiter fébrilement quelques minutes avant de perdre très rapidement de ses forces. C’est lorsqu’elle sera proche de la perte de conscience, que vous pourrez intervenir sans risque. Saisissez fermement la partie blessée entre le pouce et l’index et d’un geste franc et net, brisez lui la colonne juste derrières le kit oreilles avec vos dents afin d’abréger ses souffrances. Elle est maintenant morte, vous pouvez donc procéder à la cérémonie funéraire selon les rites et croyance religieuses de la défunte : crémation, enterrement, sacrifice rituel animiste, soufiste, tutsi, recyclage… 

Les sept jours de deuil traditionnel passés, le conseil tribal des anciens procèdera à la nomination de sa remplaçante parmi un collège de jeunes vierges. Dans le mois qui suit, la cérémonie d’intronisation aura lieu en présence du préfet, des chefs de tribut, et de l’archevêque. Celui-ci, en chasuble mauve, procédera à la bénédiction coutumière et à la circoncision des bouts qui dépassent, à l’Opinel numéros 3, pour terminer par cautériser les plaies avec son goupillon fumant.  Belle cérémonie.   

- En vol, vous devez intervenir immédiatement avant que la contagion ne gagne le reste du troupeau.  :vrac: Il suffit d’une suspente qui lâche pour semer le doute dans l’esprit des autres, qui risquent alors le coup de mou au moral pour finir par un lâcher prise collectif, … Pas bon. 

Dés la rupture identifiée, ne changer en rien votre plan de vol afin que le reste du suspentage ne se doute de quoi que ce soit. Discrètement, desserrez la ventrale, mais ne la débouclez pas ! Le bruit pourrait leur faire peur. Hissez-vous à la force des bras dans les cordages tout en prenant un air dégagé, un peu comme si vous faisiez vous exercices physiques matinaux devant la glace. Arrivé sur la voile, au dessus du point de rupture, tombez le T-shirt et le pantalon  pour vous retrouver en slip ou caleçon, c’est selon. Procédez à quelques flexions et autres exercices respiratoires afin de vous détendre et de distraire les A et les B toujours prompts à la rigolade. Faites mine de réajuster votre slip –ou caleçon, c’est toujours selon – autours de votre taille de frelon et profitez-en pour en extraire l’élastique en toute discrétion d’un geste naturel et souple. Pendez-vous au bord d’attaque en faisant quelques tractions, et par surprise, nouez prestement l’élastique en lieu et place de la portion de suspente rompue.
 
Pour les dames, une jarretelle est encore mieux adaptée, en raison des multiples possibilités de réglage qu’elle permet, ceci garantissant un calage de l’aile encore plus fin.
 
Certes à ce moment là, vous êtes totalement nu, suspendu au bord d’attaque de votre voile, le gouvernail à l’air, l’air dégagé, et l’air de rien le fond de l’air se rafraichit sacrément en cette saison ! Alors profitez du paysage, ce n’est pas tous les jours qu’on a une vue aussi dégagée après tout !

Les apparences sont sauves : le suspentage n’a rien remarqué, le cap est maintenu contrairement au gouvernail, la finesse de la voile et du gouvernail aussi et sans incidence notable. Il ne vous reste plus qu’à regagner votre sellette en faisant particulièrement attention à ne pas vous blesser lors de la redescente. Les suspentes dégainées sont particulièrement fines et coupantes pour la peau sensible et flétrie du bout des coudes, et de vos doigts, toujours si longs et douloureux à cicatriser.

Notez, pour ceux qui disposent d’une sellette cocon, qu’il est préférable de réaliser l’exercice au dessus d’un plan d’eau autorisé à la baignade. Ainsi à l’atterrissage, personne ne s’offusquera de votre tenue, tous seront persuadés que vous revenez de procéder à vos ablutions, la protubérance abdominale ceinte de votre bouée-canard.

Pour les autres, essayez de prolonger le vol encore un peu vers des zone plus chaudes avant le retour au sol. Ceci afin d’éviter devant les copines, le ridicule d’un posé hasardeux sur le ventre, tout juste vêtu d’une sellette string mal ajustée. Vous ne trouveriez pas beaucoup de volontaire pour désinfecter les multiples éraflures de l’air-bag.

Quoi qu’il en soit vous avez réussi à procéder à la réparation, et sans jamais mettre votre sécurité en jeu, c’est bien là le plus important, non ?   :trinq:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 25 Mars 2011 - 09:39:02
Le choix du site de décollage est primordial pour votre sécurité et la qualité du vol qui suit. En revanche on réduit souvent ce choix à des critères tels que l’orientation,  la pente, la taille et éventuellement la nature du sol…. Et on passe à coté du principal au profit de l’insignifiant.

L’orientation par rapport au vent… bon soit, mais cela n’aurait d’intérêt que si on volait uniquement en ligne droite vent debout. Or si c’est pour faire plein de virages ensuite, calculer des dérives et des vitesses sol aléatoires, ça ne sert à rien l’orientation du site ! Alors qu’il suffit de courir et de prendre sont envol dans l’autre sens au besoin. Tu pars en direction de là ou tu veux aller, face au vent si tu préfères, peu importe d’où qu’il vienne : d’en bas, d’en haut, du coté, face à la falaise… t’occupes, et cours Forest, cours ! Basta.  C’est ça qui compte : la course et l’appui sur la ventrale. Tout le reste c’est du flan pour les ramiers. 

La pente : expliquez-moi à quoi ça sert de courir dans le sens de la pente, vers le bas, si c’est pour galérer ensuite pendant deux plombes à négocier centimètre par centimètre dans des thermiques pour essayer de remonter au niveau du déco ?  Autant partir tout de suite à pied vers le haut, c’est toujours ça de gagner et qui ne sera plus à gratter et c’est plus sur.

La  taille du déco, si c’était pour y camper en famille, je dis pas… Mais franchement, le but c’est pas d’y vivre des semaines durant, alors on s’en fout. De toutes façons, quand bien même il y aurait 5 hectares, le voisin te fera toujours tomber sa voile juste sur TA gueule, il se prendra toujours les pieds dans TES suspentes, alors..: La voile en bouchon par terre ça prend 0.5m2, tu choppes dans les pognes les deux suspentes avant qui encerclent le caisson central à 50cm du bord de fuite et tu galopes. Tout le reste se passera en l’air. Pas besoins de plus.

La nature du sol : t’es pas là pour passer l’aspirateur avec tes caissons ni peigner les graminées avec ton bord de fuite. T’es là pour décoller ! Alors pourquoi tu te prends le chou. De toutes façons en dehors d’un soyeux tapis de gazon Villemorin qualité golf ***, tout le reste c’est de la daube.

Non, le seul véritable critère dans le choix d’un site, c’est la faculté de celui-ci à favoriser la montée de voile, la prise en charge pilote, et l’envol en douceur, mais avec franchise. Et là plusieurs écoles et leurs partisans irréductibles s’affrontent concernant les composants du revêtement de sol : 

-  Les pâquerettes : Elles forment un confortable tapis pour étaler la voile et réaliser une prévol de qualité en toute quiétude. Attention toutefois lors de l’écopage, la densité du parterre peu ralentir les premiers centimètres.   
 
- Les marguerites : Du fait de sa hauteur de tige plus importante, des nœuds dans les suspentes ne sont jamais totalement exclus, et la mise en tension interviendra alors un peu plus tard  avec un net point dur. Les sous-espèces les plus vivaces ayant une solidité certaine au niveau de la tige, les efforts avant rupture sont parfois importants !   

- Les pissenlits : La complexité du feuillage et l’enracinement en font une composante essentielle à la rétention des suspentes sur les premiers centimètres du gonflage. Toutefois la résistance très faible à la rupture ne devrait pas généré de point dur notoire ensuite.

- Le Chardon sauvage des alpages : sa texture ligneuse et sa découpe complexe lui confèrent un grip étonnant sur tous les supports. Doté d’un enracinement très développé et d’une forte résistance à l’arrachement, tant vertical que latéral, c’est un excellent support pour étaler les voiles par grand vent sans risque de les voir emportées. Seulement si le velcro c’est pratique pour éviter les faux plis, au moment de s’envoyer l’air ça ne le fait plus du tout.  A proscrire définitivement.
 
- L’edelweiss : Elle n’offre que des avantages grâce à un profil des feuilles auto-démêlant, une tige courte et une fleur souple. En outre, sa profonde corole largement évasée aux couleurs pastelles sur une base de beige écrue, offre l’avantage de d’emprisonner une bulle d’air. C’est cette bulle que l’edelweiss elle va doucement chauffer durant les heures ensoleillées de la journée et brusquement libérer au moment l’envol de la voile qui était étalée dessus. Vous bénéficierez ainsi d’un thermique de proximité parfait pour un gonflage serein de la voile et une prise en charge confortable du pilote.

Toutefois la rareté de cette plante dans certains massifs granitiques de l’ouest de la France ou les tourbières sont plus communes, ainsi que dans le sud de l’Ariège aux terres trop acides, nous obligent à devoir nous rabattre sur d’autres plantes pour plus de sureté.   

- Le Saxifrage à feuilles opposées : La remarquable disposition des feuilles, la texture soyeuse des pétales, le pistil élancé et le pollen qui ne tache pas, font de cette composante un revêtement de choix particulièrement confortable au sol pour les voiles de montagne, quelque soit leur grammage. A recommandé pour les extrados de couleur clair. En revanche pour ce qui est d’assurer un gonflage franc et une prise en charge massive, il ne faut absolument rien en attendre. Voir même pire, on aurait constaté des phénomènes de sucions aléatoire en période de reproduction ! Il convient donc de rester très prudent.
     
- Les campanules bleues : Elles sont notre choix coup de cœur pour la saison estivale 2011. Elles offrent pratiquement les mêmes qualités au sol que les edelweiss, à la taille des bulles thermiques prés. En revanche leur couleur s’accorde bien mieux à celles de votre équipement, vous assurant ainsi, que toutes les photos prise lors de vos décollages seront superbes. Ce qui est toujours un souci de moins. Vous aurez donc l’esprit totalement libéré pour vous concentrer sur la manœuvre et rien d’autre ! Et si vous vous ratez encore, n’essayez même pas d’invoquer toutes ces excuses bidons que sont le vent, les pierres, les clés dans les suspentes et tout le reste.
 
Comme le dit la sagesse populaire :
Dans les campanules : Tu décolles comme un bon. Sinon, t’es qu’un gros thon.
A l’avenir pour choisir vos sites : C’est campanule,  sinon la voile sort pas de sa capsule.     



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 25 Mars 2011 - 10:20:38
L’orientation par rapport au vent… bon soit, mais cela n’aurait d’intérêt que si on volait uniquement en ligne droite vent debout. Or si c’est pour faire plein de virages ensuite, calculer des dérives et des vitesses sol aléatoires, ça ne sert à rien l’orientation du site ! Alors qu’il suffit de courir et de prendre sont envol dans l’autre sens au besoin. Tu pars en direction de là ou tu veux aller, face au vent si tu préfères, peu importe d’où qu’il vienne : d’en bas, d’en haut, du coté, face à la falaise… t’occupes, et cours Forest, cours ! Basta.  C’est ça qui compte : la course et l’appui sur la ventrale. Tout le reste c’est du flan pour les ramiers. 


et puis c'est tellement plus drole de voler sous le vent d'un relief et de se faire brasser et prendre des fermetures qui font 3/4 de l'aile toutes les 5 secondes  :vrac:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: piwaille le 25 Mars 2011 - 10:32:02
Comme le dit la sagesse populaire :
Dans les campanules : Tu décolles comme un bon. Sinon, t’es qu’un gros thon.
A l’avenir pour choisir vos sites : C’est campanule,  sinon la voile sort pas de sa capsule.     
ouf .. j'ai eu peur que la sagesse populaire dise autre chose ... de beaucoup plus trivial... style tu décolle comme un bon ou on t' ...ule (juste pour faire la rime avec campanules ... du coup j'aime pas cte fleure là :? )


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 25 Mars 2011 - 11:19:40
 :mrgreen: Tsssss pas l'allusion graveleuse chez nous....

 :canape: Pour ce qui est des fermetures sous le vent d'un relief, c'est un argument à prendre en compte,.... pour la vitesse de la course, non ?  :koi:

 :sors:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 28 Mars 2011 - 09:55:48
La Finesse

En voila une notion à-propos de la quelle chacun y va de son commentaire, voir de ses chiffres pour expliquer que son aile est meilleure que celle du voisin, qu’avec elle tous les vols deviennent possibles, etc, etc….  Mais sait-on seulement de quoi on parle ?  :grat:

Selon notre encyclopédie moderne de référence : La finesse est la propriété de quelque chose de fin,  un adjectif qui marque une pureté, une qualité, une sensibilité, une habileté, développées.

Voila qui ne nous aide pas vraiment : vous sauriez définir la pureté d’une voile ? 78% de tissus, 16% de matières grasses, 4% de colorants, et 2% de conservateurs à base de foies de veaux ? Et sa sensibilité… sensible à quoi ?  Pleure-t-elle lorsque lorsqu’on dit du mal d’elle ? Est-elle incapable de voler si elle a vu ou entendu toute la misère du monde au journal de 20 heures la veille au soir ? Sauriez-vous dire combien elle est habile de ses petites suspentes à faire de la broderie au point de croix, ou à réaliser un tour de prestidigitation ? Evidement non !

C’est tout simplement parce que lorsqu’on parle de la finesse d’une voile, c’est par extension, on désigne en fait les qualités de la personne qui la manœuvre. Et là c’est tout de suite beaucoup plus clair. Voici ce qu’en dit le dictionnaire, lorsqu’il s’agit de qualités humaines : 
   
Qualité d'une personne, d'un esprit perspicace, subtil, pénétrant: Elle fait preuve d'une très grande finesse (discernement) La finesse d'un raisonnement (sagacité). La finesse d'une plaisanterie (subtilité)

Tout de suite les choses deviennent bien plus limpides. Les pilotes sont-ils des esprits subtils, perspicaces, pénétrants, plein de discernement et de sagacité ?

Pour ce qui est de la pénétration : sans aucun doute. Il suffit de les voir courir tête baissée, les bras en arrière, le corps largement en appuis sur la ventrale au décollage pour en avoir une idée. Pour ce qui est des certitudes : la profondeur des cratères réalisés lorsqu’ils retouchent le sol en est la meilleure garantie. Même les taupes ne sont pas aussi « pénétrantes ».  :taupe:
 
En revanche pour ce qui est du discernement et de la subtilité… le nombre de gonflages qui se terminent à plat ventre 5m au dessus du point de départ, les retours à la pente à mach2, les réflexions et commentaires à l’emporte pièce des autres pilotes présents, …. Tout cela ne plaide pas véritablement en notre faveur. Il faut bien le reconnaitre…
 :oops:

Certes, nombre d’entre-nous sommes cultivés, tout à fait capables de citer les grands auteurs classiques, les classiques de la littérature technique de la mécavol, les techniques du pilotage tout en finesse…. Mais nous sommes tous aussi en mesure de ne pas mettre en œuvre ses techniques au quotidien pour finir au tas, de tenir des propos dénués de toute finesse, voir même de commettre des fautes grossières sur du vocabulaire d’un niveau CE2 débutant… et de les assumer tout aussi fièrement !  :twisted: 

Alors peut-on vraiment encore parler de parapentistes capables de 8, 9 ou plus de finesse ? Même sur 20, la note est encore trop bonne pour refléter la réalité. :? 

Le parapentiste commun ne fait donc pas preuve de finesse en général. Certes de temps à autre un éclair de génie peut-surgir chez chacun d’entre nous… qui nous laisse nus même le plus souvent foudroyé sous le coup de la surprise. Pas habitués à nos propres fulgurances.

Non en fait, la seule chose chez le parapentiste commun qui puisse-être qualifié de fin, et dont la finesse soit effectivement mesurable, c’est sa trajectoire, et l’épaisseur de la couche d’air qui le sépare du sol et donc du crash lors de ses évolutions en rase-motte.

-   Supérieur à 20m, le pilote manque de finesse, mais pas de raison ni de savoir vivre.
-   De 10 à 20 m, le pilote n’est pas encore très fin, mais la grossièreté d’une subtile erreur d’appréciation ne le met pas à l’abri d’un taux de pénétration dans le sol pour le moins évident.
-   De 5 à 10m, le pilote peut être qualifié de fin, tout comme la consistance de sa réflexion qui le mène à grossièrement prendre le risque de taquiner les taupes sans discernement.
-   Moins de 5m, l’esprit est indéniablement très fin, aussi fin qu’une feuille de papier à cigarette prête à griller dans les minutes à venir après s’être fait rouler sans la moindre subtilité … C’est un indéniable manque de savoir vivre avec perspicacité.

Il parait que personnellement je serais capable d’une finesse maximum de 7…. Et encore, dans les meilleures conditions. Pas de quoi être fier.   :oops:  :vrac:           


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 28 Mars 2011 - 10:15:24

Il parait que personnellement je serais capable d’une finesse maximum de 7…. Et encore, dans les meilleures conditions. Pas de quoi être fier.   :oops:  :vrac:           


Pas de quoi avoir honte non plus, les pilotes qui jouent au plus fin ne durent jamais très longtemps !


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 29 Mars 2011 - 08:55:40
Le quart d'heure cuisine  .

D’aucun rappelaient dans ce même forum l’importance de l’entrainement physique pour la pratique du parapente, il va sans dire que l’alimentation à une part non moins importante dans la réussite de nos performances. Alors, quels sont les plats à favoriser pour une pratique saine et quels sont ceux qui doivent être écartés.  :grrr:

-   Le vol au vent : Le plat du vélivole par excellence ! La garniture est au choix, selon les goûts. La consistance de la sauce à la crème dépendra avant tout de la résistance au mal de l’air de l’estomac du pilote ou de son passager… et laissée à l’appréciation des spectateurs restés au sol en charge de la récupérer en cas de débordement. A servir tiède bien sur. 
 
-   Les spaghettis … incontournables lors de vos préparations intensives : Pas moins de 500 gr par jour et par personne, on a toujours pas trouvé mieux pour s’entrainer au démêlage des suspentes. Accommodez avec une sauce tomate pour les A, au pistou pour les B, et la sauce au bleu d’auvergne pour les C. Au début mettez du beurre, ça aide, puis pour ceux qui utilisent des suspentes dégainées… juste avec du sel et du poivre. Attention aux tâches.

-   Le cassoulet de Castelnaudary : Pour ses flageolets à effet de serre ! Ils favorisent le réchauffement climatique et donc l’apparition des thermiques et autres bulles chaudes. Méfiance toutefois, à manier avec doigté et discernement : un accident est si vite arrivé. Sachez donc rester raisonnable et arrêtez de jouer avec la saucisse.

-   Les rouleaux de printemps : A proscrire ! C’est pas faute de vous le répéter bon sang !  Evitez à tous prix les rouleaux, c’est dangereux quand c’est pas frais, on perd le vite contrôle, et on se fait dégueuler. Au printemps encore plus : Voir la note indigeste de la FFVL sur les risques spécifiques à cette saison.

-   Le poisson … volant bien sur, plein de bonnes vitamines pour le soaring dans les embruns du bord de mer. Nota pour les dyslexiques, ne pas confondre : poisson volant, poivron volant et poêlon brulant. Evitez tout de même les préparations enfilées panées, souvent plus difficiles à avaler.

-   Le brick au thon, pour les dames un peu enrobées qui ont encore besoin de se lester.

-   Le cake aux olives, la même chose pour les messieurs méditerranéens un peu vantards.

-   La Salade Niçoise : ce mélange composite de crudités de saison assaisonnées au vinaigre d’invectives variées, dont la recette, pourtant simple, débouche le plus souvent ces derniers temps sur un mélange de saveurs inextricables et peu digeste. Il semble être devenu une spécialité, non plus niçoise, mais du Lachen. On évitera…

-   Le pigeon agile, à éviter si vous devez ensuite survoler un stand de balltrap. Non pas que le plat ne soit pas bon en lui-même… mais les tireurs sont parfois un peu durs de la feuille et une incompréhension lors d’un bref échange verbale avec ces sportifs pourrait rapidement être à la base d’un drame. En pareil situation  - survol d’un stand de balltrap – évitez aussi de prononcer inconsidérément des noms de volaille… du genre « Poule » !   

-   La bière : LA boisson du parapentiste par excellence. Elle est légère, la preuve elle mousse, et en altitude, avec la baisse de la pression  atmosphérique, c’est encore mieux ! Par ailleurs ses vertus favorisant l’apparition et de développement d’une excroissance abdominal propice à un large et confortable appui ventrale lors des décollages sont unanimement reconnues et encouragées par la commission technique de sécurités de la FFVL. Gage de sérieux s’il en est.       

N’hésitez pas à nous faire partager ici vos recettes préférées, elles sont les bienvenues.   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 29 Mars 2011 - 10:23:03
Quelle bonne idée qu'un peu de cuisine un matin de congé où le soleil brille !

Mon choix se portera sur une recette citée ci-dessus que j'adapterai à ma région. Le Cake au reblochon me semble parfait pour préparer un vol mémorable.

Merci encore pour cette rubrique, c'est fin ça se mange sans faim !


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 29 Mars 2011 - 11:08:38
 :trinq: plaisir et santé !


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 29 Mars 2011 - 12:29:38
une recette que tu ne connais certainement pas Gilles, car elle est de mon invention

le gratinthym de la Berlue
c'est un peu comme un gratin Dauphinois mais avec au moins 2 grosses couches de thym
ne pas hésiter a en mettre trop, il n'y en a jamais assez
ici du thym il y en a tellement qu'on le piétine sur les déco
du coup j'en ramasse beaucoup.

ça tiens bien au ventre pour les long vols
et tu respire le thym jusqu'à la fin de la digestion


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 29 Mars 2011 - 13:23:43
En plus ça a l'avantage de sentir bon !...  :pouce: contrairement au gars qui arrive en haut aprés 1h30 de portage en plein cagnard.... :roll: et comme c'est effectivement ce qui pousse le plus sur les déco provençaux.

Et puis pour les plus enrobés s'ils volent aprés avoir avalé ça, ça peut faire du Gras-thym. Idem pour les faux bruns.  :canape:

Recette validée et approuvée !  :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 29 Mars 2011 - 13:40:59
 :prof: En revanche mon cher Van Hurlu, évites une autre recette de déssert provençale au thym dont les consommateurs, et apprentis pilote, finissent tous immanquablement renversés le museau dans les trous de taupe : la célèbre tarte a thym.

 :sors:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 29 Mars 2011 - 13:44:35
et tu respire le thym jusqu'à la fin de la digestion

Hum, au vu de l'endroit où cela pose sur la vidéo de ton site  :affraid: , je pense que vous devez aussi le fumer le thym !  :vol:


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 29 Mars 2011 - 18:32:36
Hum, au vu de l'endroit où cela pose sur la vidéo de ton site  :affraid: , je pense que vous devez aussi le fumer le thym ! 

chouette attero n'est il pas ?

depuis, personne ne l'a refait
... je me dépêche de planter des arbres, c'était trop facile  :clown:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 30 Mars 2011 - 09:15:57
Il est des avancées technologiques  comme de la photographie ou des allergies : elles se développent au point de devenir totalement banalisées. Nombreuses sont celles qui se sont totalement vulgarisées dans différents sports et activités quotidiennes. Malgré tout, et étonnement, elles ne sont pas rares celles qui à l’inverse n’ont pas réussies à percer dans le domaine du parapente. On peut s’interroger sur le pourquoi de la chose.
S’agit du résultat des pressions exercées par le lobby des constructeurs, ou encore de celui des équipementiers ? S’agit-il un complot judéo-maçonnique austro-hongrois, des effets pervers de la crise des « subprimes » sur l’industrie mondiale du parapente, des retombées culturelles fortes de la téléréalité ? Alors qu’attend-on pour :
 
-   Equiper les parapentes de freins à disques ventilés à quatre pistons plutôt qu’à poignées et ficelles ? 
 
-   Mettre l’airbag devant le pilote, plutôt que derrière, puisque du fait de son déplacement vers l’avant, les chocs proviennent de l’avant. C’est pas faux, non ?

-   Télécharger des sonneries rigolotes pour prévenir des fermetures et autres décrochages en tous genres ?

-   Equiper les voiles de Cruise-control à la place des accélérateurs à pied ?... pour éviter les excès de vitesse des pieds lourds et garder les pieds libres.
 
-   Equiper les voiles de caisson de basse avec lecteur MP3 intégrés ?

-   Fournir des assises de sellettes à usage unique, ce serait tout de même plus hygiénique, non ? Surtout après qu’on se soit fait dessus un jour de très fortes turbulences.
 
-   Avoir des sellettes string baggy taille basse : ça fait tout de suite plus cool, man !...

-   Avoir des voiles décapotables électriquement … afin de profiter du soleil en vol quand il fait beau ! Y’en a marre de n’être jamais bronzé.

-   Trouver en dernière minute des cross low-cost soldés sur internet : Annecy – Chambéry via Hambourg et Jakarta pour 5€, mais sans les repas, horaires et retours non garantis, avec accès aux toilettes payant.

-   Disposer de radios gratuites avec l’abonnement de 3 ans à la FFVL, mais avec des spots publicitaires et des messages de balises météo sponsorisées par : des sites de poker en ligne (slogan : Pariez sur un vent de 3 à 120 km/h, une chance sur 50 de gagner 20 fois la mise, et doublez vos gains si vous avez jouer le bon secteur.), la Matmut (Avec la Matmut, assurez vos retour à la pente et votre redescente en hélicoptère !), des lessives (Un ciel plus bleu, des cumulus plus éclatants aujourd’hui grâce à Bonux !) , le jambon Fleury Nichon ….
 
-   Accepter virtuellement des amis dans son thermique sur face-book ? Et donc pouvoir en refuser aussi… et puis comme ça on peu suivre tout ce que font les amis en direct : plier leur voile, lacer leurs chaussures, reprendre des tartines avec leur café, demander si quelqu’un ne pourrait pas leur glisser quelques feuilles de papier doux sous la porte …

-   Des sangles anti-oublie qui bippent lorsqu’elles ne sont pas bouclées et qui choquent les arrières lorsque la voile est dépliée.

 :coucou:  A vous d'inventer la suite...  ;)   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 30 Mars 2011 - 11:18:36
En réponse à un autre post dans la rubrique « les techniques de base du pilotage »

Salut à tous,

La question fait débat entre mes potes parapentistes et moi  :grat: .
Plusieurs soutiennent mordicus qu'ils vont aider le pilote…. en le poussant dans le dos au déco,…..".

Est-ce qu’il faut pousser un pilote pour l’aider à démarrer ?

 :prof: La réponse est très claire : définitivement NON  !  

Plutôt que de le pousser pour l'aider, donnez-lui donc un bon coup de manivelle, c’est beaucoup plus efficace.  Y’a qu’à bien viser entre les oreilles… de la voile. Après ça je serais bien étonner qu'il traine à démarrer à l'avenir.

 :canape:  


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 31 Mars 2011 - 09:43:22

Le parapente  est une activité qui exige des conditions météo favorables pour une pratique saine et en toute sécurité. Ce qui se traduit souvent par le fait que les pilotes pratiquent souvent d’autres activités multiples et variées en parallèle pour occuper tout le temps libre qui leur reste lorsque le temps n’y est pas. Examinons-les de plus prés. Elles sont très instructives pour mieux cerner qui nous sommes lorsque nous ne volons pas :

-   57.1 % Donnent de leur temps libre pour aider les jeunes internes en médecine : ils sont très patients et passent régulièrement une partie non négligeable de leur temps au sol comme « cas d’école » dans des services d’urgences hospitaliers spécialisés en traumatologie.

-   36.4 % Pratiquent très régulièrement l’horticulture de plaisance, et se sont fait une spécialité de l’élagage acrobatique des arbres en bordure des sites de parapente.   

-   22.8 % Ont une passion pour la sculpture sur plâtre, ils privilégient les moulages des membres inférieurs, mais aussi parfois les supérieurs, c’est selon.

-   19.3 % Font dans le bricolage et plus spécialement dans la réparation mécanique : pose de plaques de renfort en métal avec visserie inox, changement des cardans, un peu de carrosserie de temps à autre…

-   17.9 % Se passionnent pour l’égyptologie ancienne, l’art de momification, et plus spécifiquement encore l’usage des bandelettes sur les articulations : chevilles, genoux, poignets,… 

-   15.3 % Ont une pratique régulière de la haute couture, en particulier le reprisage au Ripstop ainsi que les ourlets de suspente.

-   12.1% S’exercent à la broderie sur chairs et au point de croix.

-   10.7 % Parmi les plus élégants spécimens, un certain nombre officient en tant que mannequin bénévoles pour crash test lors des défilés de présentation des collections d’instabilités de printemps-été. 

-   8.9% Sont des gymnastes de cirque accomplis et s’entrainent régulièrement au roulé-boulé, à la reptation dans les cailloux, ainsi qu’aux glissades dans l’herbe humide.

-   7.1% Mettent en valeurs leurs dons artistiques en réalisant avec délicatesse des œuvres de body painting au tampon à base du mercurochrome, d’alcool iodée et d’eau oxygénée.

-   6.9 %, Les plus intellectuels sans doute, s’adonnent à la lecture et à l’écriture : ils sont le plus souvent attirés par la calligraphie des grands auteurs classiques de l’administration française sur formulaire de sécurité sociale, d’assurance maladie ou encore de mutuelle.

-   On site aussi quelques cas, pas nécessairement isolés, d’acrobates qui pratiquent le plongeons en lac, d’adeptes du soaring côtier qui se sont mis à la plongée, de pilotes débutants qui ont la main mais aussi le pied vert et labourent les collines à temps perdus, et de vigoureux crossmen qui se transforment parfois en spéléologues amateurs.       

-   A noter une particularité des « Deltistes », ils sont 53.9 % à pratiquer la chaudronnerie artisanale et la plomberie familiale, tout spécialement l’art délicat du dé-cintrage et de la soudure sur tubes d’aluminium.
Il n’est pas rare de constater que sur une même période, de nombreux pilotes s’adonnent à plusieurs de ces activités simultanément, ou en parallèle. Alors, après ça,  qui oserait encore dire que nous sommes de monomaniaques ? 

CQFD.   


Spéciale dédicace au Piaf et à Mike13.... bon anniversaire.    :sors:       


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 31 Mars 2011 - 10:15:51
Une journée annoncée maussade par la météo qui commence avec du grand soleil et une nouvelle pratique improbable !

Une journée géniale en faite !   merci   :bravo:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 31 Mars 2011 - 15:00:09
gilles je croit que tu a oublié la part non négligeable des jardiniers et autre faucheurs de marguerites,
ainsi que celle des entomologistes grands amateurs de l'exploration assidue du peuple de l'herbe


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 31 Mars 2011 - 16:01:45
 :grat: Il est vrai, que je les aient probablement compter un peu hativement parmis les jardiniers qui "ont la main mais aussi le pied vert et labourent les collines à temps perdus"... Tous ne sont en effet pas nécessairement débutants, et avant de labourer, une tonte en règle est souvent pratiquée. :oops:

 :coucou:  N'hésitez pas à me corriger et à nous éclairer de vos propres statisitiques.  :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 01 Avril 2011 - 08:26:22
 Comme vous n’en doutez pas une seule seconde, je reçois chaque jour des tonnes de courriers de fans en délire.
Des tonnes ?
Tout à fait !
Pourquoi des tonnes ?
arce que certaines lettres sont tellement « relou », et que leurs auteurs finissent par en faire des tonnes… donc par là même un seul courrier suffit à faire bonne mesure.

Et puis, vous doutiez que j’ai des fans en délire ? Et bien détrompez-vous ! J’ai bien des fans en délire, c'est-à-dire littéralement : qui n’ont plus rien à lire…. Alors comme ils s’ennuient, faute de plus intéressant à faire, ils m’écrivent leur détresse et me posent des questions toutes plus pleines de bon sens les une que les autres.
Je ne reviendrais pas sur celles qui ont pour objet de mettre en valeur mes remarquables qualités physiques et intellectuelles, l’élégance de ma prestance naturelle, la sagesse de mon discours, ma chevelure soyeuse,  bien que largement éparse… à l’évidence la réponse saute aux yeux : Parce que je le vaux bien !

En revanche, il est une question totalement récurrente qui mérite une réponse claire, nette, définitive et sans bavure : Paic Citron !
Parce que quand il s’agit de récurer, c’est incontestablement ce qui récure le mieux.   

Une autre question revient très souvent et semble en chagriner plus d’un : Pourquoi tu débutes par la mini-voile, t’es ouf ou quoi ?

Comme vous vous en douter, la réponse n’est pas simple et mérite largement une étude digne de ce nom. Depuis toujours, je prête flanc à la critique, ce que j’assume parfaitement. Mais si vous saviez comme je finis par le regretter : A force de prêter des choses à tout bout de champs à des inconnus qui ne me les rendent jamais, je risque de finir totalement démuni, alors poursuivons.
   
Pour ce qui est de la seconde partie de la question, si vous avez lu les 11 pages de posts qui précèdent celle-ci, il y a toutes les chances pour que vous vous soyez déjà fait une idée personnelle relativement précise sur la question, et j’aurais donc toutes les peines du monde à vous faire croire le contraire… quelle que soit votre opinion. Si vous ne les avez pas encore lues, il est grand temps de vous y mettre rapidos avant que je ne tombe en panne de seiches. (C’est mon plat préféré.)
 
La première partie de la question pose une problématique autrement plus complexe et captivante.

Tout d’abord, c’est pour préserver les proportions harmonieuses entre la taille de ma voile et le généreux physique dont la nature bienfaitrice m’a dotée. Ainsi je mets en valeur mon mètre cinquante au garrot. Avec un parapente de taille standard au dessus de la tête, mes admiratrices auraient l’impression que je fais du ballon dirigeable, ce qui ne cadrerait pas du tout avec le statu de super-héros aventurier dont j’ai l’honneur de bénéficier, à titre gratuit, auprès de l’Amical des Veuves Joyeuses de la maison de retraite de St Sulpice les feuilles. Si, si , vous pouvez vérifier, elles existent bien.
 
Ensuite vient le coté pratique : la voile habillement enroulée en cheich sur mon crâne largement dégarnie le protège des coups de chaud du milieu de journée, sans que j’en arrive pour autant à me prendre les pieds dedans comme cela pourrait être le cas avec 28m2 et 7 d’allongement. Et puis avec le suspentage court, j’ai juste pile-poil de quoi me tricoter ce petit « Marcel » en filet qui me va si bien.

Il y a aussi la vitesse de vol. Comme vous le savez, en réduisant la surface, on augmente la charge ailaire et donc la vitesse. Alors comme moi j’ai les miquettes dés que je n’ai plus les pieds qui touchent le sol… plus vite c’est terminé, moins ça dure, et moins ça dure, plus vite j’ai moins les genoux mous…. Et par voie de conséquence, je peux à nouveau frimer au sol devant mes admiratrices ébahies. Imparable !

Une mini, ça prend beaucoup moins de place, et ça, il faut en tenir compte. A la montée on s’en moque un peu, à chacun d’assumer ses choix et la taille de son sac à dos après tout. Non, c’est surtout au moment de revenir en stop que ça aide sacrément. La vue du gros sac à dos rebute plus d’un automobiliste pourtant plein de bonne volonté au départ. A l’inverse un petit sac à main façon peau de panthère, surtout lorsqu’il est accordé à la mini-jupe en skaï, dont la longueur est-elle-même accordée à la hauteur des talons aiguilles et à la profondeur du décolleté… et croyez moi, dans les vallées alpines, ils s’y connaissent en décolletage, des vrais pros ! Toutes les stoppeuses expérimentées vous le confirmeront. 

D’aucun disent que la mini manque de finesse, c’est pas faux. Mais n’étant pas moi-même un garçon très fin, il faut bien l’admettre, je ne voudrais tout de même pas me voir dépasser par ma voile. Franchement, j’aurais l’air quoi si on pouvait dire « Il est encore plus benêt que sa voile…. Et c’est pas peu dire » ?...

 D’autres ne manquent pas de me rappeler qu’avec une mini, je ne peux pas faire le plafond. Cela tombe bien, je n’ai aucune envie de faire le plafond, et de plus, je ne suis pas du tout bricoleur. Alors lorsque je m’attaquerais à la réfection du plafond, ce sera sous la contrainte de mon épouse, et plus certainement avec un escabeau, un pot de Dulux Valentine blanc satiné et au rouleau de chez Casto. Et il n’est absolument pas question que je prenne ma minivoile pour protéger le sol des coulures et autres tâches!  Il y a des bâches pour ça.   

Enfin, mes revenus modestes ne me permettent pas d’occuper un appartement de plus 20m2, terrasse comprise. Or donc, pour pouvoir étaler ma voile afin de la repasser proprement, à la vapeur et sans faux plis,  après chaque lavage en machine, programme synthétique sale, je ne pouvais pas raisonnablement prendre plus grand. Et puis vous en avez trouvé, vous, des tables à repasser de plus de 18m2 ? Alors….  Quand à me présenter sur un déco et à voler avec une voile toute chiffonnées, vous n’y pensiez pas tout même ?… Même dans le besoin, on à sa dignité, non ?   
   
   Cétacés comme arguments de poids ? J’ai le dauphin et les épaules larges, mais quand même, faudrait voir à  pas abuser…. Voila qui agrémente sérieusement mon profil d’airain sur le forum. 8)  :forum:     


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 01 Avril 2011 - 10:20:08

Il y a aussi la vitesse de vol. Comme vous le savez, en réduisant la surface, on augmente la charge ailaire et donc la vitesse. Alors comme moi j’ai les miquettes dés que je n’ai plus les pieds qui touchent le sol… plus vite c’est terminé, moins ça dure, et moins ça dure, plus vite j’ai moins les genoux mous…. Et par voie de conséquence, je peux à nouveau frimer au sol devant mes admiratrices ébahies. Imparable !


Je suis sur que tu n'imagine pas à quel point ta réflexion est juste. Sous des dehors de galéjade, tu résume parfaitement la pratique de certains pilotes.  :pouce:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 01 Avril 2011 - 11:31:03
Ah!.....  :trinq:  Enfin un qui reconnais que je ne dis pas que des bêtises !  :mrgreen:

Je dois admettre que lors que mes premiers vols, à la fois j'étais heureux, et tout excité d'être en l'air, et en même temps pas rassuré et donc j'avais hâte d'arriver au sol.... pour mieux remonter.  :grat: 

Heu.... c'est grâve Docteur ?  :sos:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 01 Avril 2011 - 12:01:37
Heu.... c'est grâve Docteur ?  :sos:
ça prouve juste que tu a un cerveau de mammifère
qui n'est pas conçu à la base pour regarder la terre vue du ciel

ça s'atténue avec le temps, patience


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 04 Avril 2011 - 08:40:42
 :grat: Certains oiseaux marins sont en mesure de planer sans le moindre battement d’aile des heures durant au dessus de la mer en réalisant ce qui semble être du vol d’onde. Parmi nos amis parapentistes émérites, l’un d’entre vous aurait-il réussi à voler ainsi au dessus de la mer « un certain temps » sans choir ?

Qui sera le premier à réaliser une traversée de la manche, du détroit de Gibraltar ou Continent-Corse dans ces conditions ?

En fait la vague étant poussée par le vent dans le même sens que celui-ci, si je ne me trompe, pour surfer sur la compression d’air ou son onde, il faudrait être face au vent… mais malgré tout physiquement reculer par rapport au sol, pour avancer à la même vitesse que la vague, qui va vers l’arrière poussée par le vent. Suis-je clair ?     

A moins que la vitesse du parapente ne soit supérieure au vent et que les ondes permettent au parapentiste de se maintenir en l’air tout en avançant…. Sauf que par moins de 50 km/h de vent, je ne pense pas que les vagues soient suffisamment hautes pour « lever » des ondes à la hauteur nécessaire. Il est vrai que de ce coté, les Albatros, et même les pintades sont largement plus avantagées que nous de par leur absence de cône de suspentage.

Dans le même ordre d’idée, quelques intrépides ont-ils tenté de se maintenir grâce aux ascendances sous des petits cumulus en pleine mer ? Parce qu’après tout, officiellement et statistiquement, c’est tout de même en mer que les nuage sont censés faire le plus efficacement le plein… et que, en théorie toujours, compte tenu de l’absence de relief rencontré en pleine mer, les nuages ne devraient pas être trop « repoussés » en altitude et se décharger en pluie.

Donc en théorie… ça devrait être possible, non ? 

Pour ceux qui n’osent pas partir au large, à partir de quelle hauteur une dune, ou une digue peuvent-ils être un tremplin à vent utilisable ?  Parce que si avec un vent de l’ordre de 30-40 km/h quelques mètres suffisent… on peut donc imaginer voir des pelles à sable agrémenter le matériel standard du parapentiste…. Et ces derniers devenir des as du château de sable : les Vauban contemporains de la silice, les Number One du tremplin à vent de La Baule !

Ceux qui n’ont pas la chance d’habiter sur le littoral, doivent pouvoir bénéficier des bienfaits du remblai de l’autoroute, non ? Les jours de départ en vacances, avec les bouchons, vous pourrez noyauter sur plusieurs centaines de kilomètres de thermiques parfaitement alignés et bien visibles !  Notez qu’un remblai de voie de chemin de fer doit aussi pouvoir faire l’affaire… les thermiques en moins, mais le souffle du TGV en plus.

Pour les moins courageux et les citadins, reste l’option de passer à la mairie, au bureau des permis de construire, afin de repérer les chantiers avec des murs bien orientés… voila qui devrait singulièrement élargir le nombre de sites disponibles dans les environs en fonction des orientations !... Et puis s’il n’y a pas de vent du tout, restera toujours la possibilité de partir depuis une grue après une petite prise de vitesse préalable sur la flèche ! Prévoir tout de même un bon contrôle de la voile, la largeur de la flèche ne permet pas une très grande latitude de manœuvre au recentrage.
 
 Les centres pénitenciers offrent toutes les qualités nécessaires pour une excellente pratique du parapente : des murs longs et hauts parfaitement dégagés de toute végétation à longues tiges et des câbles de remontés mécaniques. Comme de plus, l’enceinte est généralement à même de fournir un bon rendement quelques soient l’orientation du vent, il n’y a vraiment pas de raisons de s’en priver !

Dans le fond, mais aussi en altitude, on doit pouvoir voler partout.    :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 05 Avril 2011 - 09:08:29
 :grat: Et Dieu dans tout ça ?

Au matin du premier jour, Dieu mit la lumière et dit à Abraham :
« Assieds toi, et rames !
Adam n’est pas venu : Il a mal aux dents après avoir mordu à pleine bouche dans une belle pomme. Il lui est arrivé un pépin : il est tombé sur un os.» 

Abraham Du Cerf, car c’est ainsi qu’il se nommait, même si tout le monde l’appelait Raoul, se dit, qu’il n’allait tout de même pas rester ainsi toute sa vie à ramer comme un malade pour gagner sa maigre pitance, ce serait trop la galère.C’est alors qu’il rencontra Adrienne que tout le monde surnommait Nicole, et qui lui dit :
« Lèves toi et voles. » 

L’idée le séduit, et Nicole aussi. S’en qu’on su exactement ce qui s’en suit, toujours est-il qu’il sorti de la cheminée couverts de suie après l’avoir ramonée.

Délaissant le banc à ramer auquel Dieu l’avait assigné, il dit :
« A quatre heures, c’est gonflé, mais je décolle, quoi qu’il arrive je m’envole avec Nicole ! »
 
On dira ce que l’on voudra, mais il s’avait ou il allait ce gars là ! Une volonté de fer dans un gant de laine de verre. Et comme il l’avait dit, à l’heure dite, il fit comme il avait prédit : il prit son envol d’une colline proche de l’amer morte.
L’amer morte était une femme décédées d’amertume après une déception amoureuse, et qui avait été enterrée non loin de Lâ. Lâ  étant le premier village de la création au paradis terrestre. Lorsque Dieu avait dit aux hommes de bonnes volonté et aux femmes qui voulaient bien les accompagner : « Vous vous installerez Lâ et y vivrez y vivrez en paix ». Et de fait, les hommes s’installèrent de Ci à de Lâ. Ci étant un autre village, lui, abandonné des hommes proche de Lâ pour aller vivre à Year : Un petit hameau dépendant de Lâ récemment construit dans la joie et la bonne humeur. D’où l’expression biblique restée célèbre au nouveau monde : happy new Year !

Raoul et Nicole prirent donc leur envol à quatre heures précises, enlevés par un dust qui avait gonflé leurs djellabas et les avaient élevés jusqu’à la cime d’un cèdre centenaire ou ils furent maintenus suspendus par leur étoffes, et cela jusqu’à le nuit tombée, attendant que quelqu’un de passage vint les décrocher.
Ils virent que cela était beau.
Ils sentirent que cela était bon.
Ils se dirent qu’ils devaient recommencer.
Ils comprirent que le vol devait être perfectionné !

Nicole se mit au métier, à tisser, pour étoffer la djellaba sous les directives d’Abraham l’icône du vol à voile, père de la constitution du 1er amendement : puisque c’est ainsi que l’on appelait le fait de planter un champ d’amandiers à cette époque, et qu’il n’y en avait pas eu de plantés avant lui.
 
De perfectionnement en suspensoirs et de poches en caissons ; c’est ainsi que les hommes de Lâ, sous la direction d’Abraham l’icône et accrochés à l’étoffe des héros tissée de main de maîtresse par Nicole, prirent tous les soirs que Dieu fit, leur envol pour finir dans les arbres.

Ainsi, de Lâ-haut, le quartier riche du village près de l’amer morte, ils pouvaient admirer les couchers de soleil sur Lâ-bas, la partie du village où la terre suinte ; puisqu’on y trouve des sources. Tout ce Lâ !… en attendant que leurs épouses ne viennent les décrocher à la nuit tombée.   

Ainsi, alors que Dieu avait donné aux hommes du pays de Canaan la rame et le courant alternatif, dans un sens puis dans l’autre en fonction des méharées, montantes ou descendantes, pour méditer. Abraham-Raoul offrit le vol à voile aux hommes libres, et Nicole-Adrienne de longues soirées libres aux femmes à voiles, afin qu’elles puissent papoter en paix avant d’aller dé-brancher les hommes méditant sur le courant d’air alternatif. (verset 8, sourate 19).

C’est depuis ces temps immémoriaux du commencement du monde que l’homme cherche à s’élever pour mieux voir le soleil se coucher. C’est depuis la nuit des temps que les arbres cueillent en plein vol des hommes pas forcément venus cueillir leurs fruits.     

Heureusement, que Dieu dans son infinie sagesse, ne mit plus jamais d’os dans les pommes, uniquement des pépins, et qu'il pourvu la terre des hommes de grands arbres aux branches accueillantes pour les recevoir confortablement et les protéger de la fraîcheur du sol, le soir venu au moment de leur retour sur terre…. Dieu merci, il en profita aussi pour leur mettre quelques fruits à porter de main, histoire de patienter le temps que les femmes aient terminé de parler. 
 
Que celui qui n’a jamais fini dans un arbre... me jette la première bière. 
 
Depuis cette époque une seule chose a changée : avec le progrès, certains sont passés de la branche avec le soleil qui baisse sur l’horizon, au canapé face une image de soleil qui luit dans l'horizon artificiel d'une télé.

C’est ce que Darwin à appelé la théorie l’évolution des espèces : le singe est descendu de l’arbre, il s’est dressé sur ses deux pattes arrières. L’homme est descendu du singe qui n’avait rien demandé, l’arbre, lui, à pas bougé, à cause de ses racines figées dans le sol, le singe a certainement du y remonter   … alors l’homme s’est aussitôt affaler dans le canapé, une bière à la main, pour regarder à la télé des images que le singe voyait en vrai.   

CQFD.             


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 05 Avril 2011 - 09:54:48
alors l’homme s’est aussitôt affaler dans le canapé, une bière à la main, pour regarder à la télé des images que le singe voyait en vrai.   

Triste image de l'homme actuel, mais tellement vraie !   :pouce:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 05 Avril 2011 - 11:27:27
Heureusement, il reste encore quelques hommes (point trop n'en faut, pour ne pas encombrer... ) pour aller voir en vrai sur place si les images entre-apperçues dans la télé ressemblent vraiment à la réalité dans la vraie vie.  ;)

 :rando:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 05 Avril 2011 - 11:36:11
c'est donc ça la vrai genèse
on nous aurait mentit pendant 2011 ans avant qu'un brave historien nous raconte ce qui c'est réellement passé


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 05 Avril 2011 - 11:53:05
...on nous aurait mentit pendant 2011 ans ....

Depuis bien avant déjà, et je crains que cela ne soit pas fini  :? 

L'énergie nucléaire est ton amie, il n'y a rien à craindre, on maîtrise ! etc....


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 06 Avril 2011 - 08:36:33
 :prof:
Puisque nous en étions à parler des arbrissage en terre suinte, il est un point fondamental de la pratique du parapente et des connaissances de son environnement qui est totalement négligé par les enseignants lorsqu’ils enseignent la prévol, ce que l’on ne peut que déplorer vigoureusement ! Il s’agit du choix des essences à privilégier en cas d’arbrissage inopiné, mais qui doit tout de même être soigneusement préparé au cas où  … ce qui ne saurait manquera d’arriver un jour ou l’autre.

L’espèce la plus courante à venir chatouiller sous les ailes des parapentes pour les faire rire : le Mélèze. « Avec le mélèze, y’a pas d’malaise » dit la sagesse populaire. En l’occurrence, la sagesse se trompe et le peuple aussi. Et ça, on peut le vérifier à la lecture des résultats de chaque élection, vous ne me contredirez pas. Ce géant qui peut atteindre les 30 à 40m de haut est souvent d’un contact viril, voir même carrément mal rasé : ça pique et ça érafle de tous cotés qu’on l’aborde. Ses branches sont cassantes, blessantes et sa sève colle et tache fortement. En revanche, et c’est probablement la raison qui fait de cette essence le choix numéro un des pilotes expérimentés, c’est quelle est parfaitement exploité avec méthode et rationalité. Donc si vous sélectionnez dés votre approche un beau tronc, vous avez une chance non négligeable qu’il soit abattu par des professionnels responsables, dans la ou les mois à venir. Il ne vous reste alors plus qu’à attendre pour pouvoir être redescendu, l’esprit serein en admirant son ingénieux appareil reproducteur, unique en son genre, puisque pollenisé par les écureuils ! Mais, chut, ne bougez plus, ils approchent…         

Le Chêne centenaire, solide et vigoureux de la branche, offre un feuillage abondant et confortable toujours apprécié lors du premier contact. Son tronc est d’une robustesse rassurante pour ceux qui songeraient à s’y installer durablement, parce qu’ils n’ont pas été vus se crasher par exemple. On y construit des cabanes remarquablement tous conforts extrêmement durables. En revanche, s’il vous vient l’idée de l’élaguer pour vous libérer, préparez vous à en suer au milieu des glands,… et je ne vous parle pas ici des copains venus tenter de vous porter secours !     

Un peu plié, contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, il se tient bien droit pointé vers le ciel. La ramure peu développée radialement a toutes les chances de vous laisser entrer en contact direct avec le tronc réputé pour la tendresse de son bois blanc. Les bisous et autres câlins sont donc tout à fait possibles et appréciés. S’il se scie difficilement, il est, selon Wikipédia, très facile à coller, peindre, teinter, clouer, agrafer, donc propices aux petits travaux de manuels de décoration. Pensez donc à embarquer préalablement les petits accessoires qui vont bien dans la sellette, ceci afin de patienter utilement et agréablement ensuite. Ainsi, vous pourrez ramener en guise de souvenir une multitude de petits objets décoratifs fait-main toujours appréciés des amis et de la famille.               

Le Saule pleureur : confort, souplesse et flexibilité des branchages, le feuillage fournis une ombre agréable si vous comptez y rester aux heures les plus chaudes de la journée. La forme des branches permet le plus souvent une redescente en douceur et sans gros dommage pour le matériel en désolidarisant l’un des deux élévateurs de la sellette. Attention à la descente, il vit le plus souvent les racines dans l’eau, prenez donc garde à ne pas éclabousser vos tong neuves.

Puisqu’on est à parler de tongs : Le Bonzaï millénaire. Si vous en êtes là, c’est très probablement que non seulement vous avez vaché chez un particulier, mais en plus, que vous avez trouvé le moyen de pénétrer dans sa serre ou dans son salon… J’espère que les portes-fenêtres étaient bien ouvertes. Normalement, même l’aile sur la cime et les suspentes copieusement emmêlées dans ses branches noueuses et particulièrement solides, vous devriez avoir les pieds au sol… à moins que comme moi, vous ne soyez naturellement équipés pour vous assoir au bord du trottoir les jambes ballantes. Quoi qu’il arrive, même en colère, ne coupez surtout jamais l’arbre ou ses ramures millénaires : il vaut bien plus cher que votre voile, et le japonais qui le taille amoureusement selon des méthodes ancestrales depuis plusieurs générations est certainement un adepte des arts martiaux… comme il vous faudra déjà expliquer à l’homme en colère ce que vous faites là et comment vous y êtes parvenus, n’en rajoutez pas. Restez zen.
Et puis,  depuis le dernier séisme, c’est probablement tout ce qui lui reste du pays, alors soyez patient et plein de compassion « petit scarabée ». 
   
L’Acajou : Larges feuilles, structure souple et résistante, de jolies couleurs qui s’harmonisent parfaitement avec celles de votre voile. La tentation est grande, mais attention, cette essence tropicale précieuse est protégée, et donc soumise à un contrôle très stricte d’exportation aux frontières : interdiction de le couper et encore plus de revenir au pays avec des petits bouts dans les caissons de votre aile. Donc le débranchage sera long et fastidieux. Une compensation, pour peu que vous ayez un peu de sel pour la préparation de ses fruits, qui eux ne sont pas protégés, et que quelqu’un soit en mesure de vous faire parvenir un verre d’apéro pour aider à passer le temps agréablement : Des noix de l’acajou et un verre Whisky avec des glaçons sous les tropiques, et elle est pas belle la vie ? …

Le Cèdre du Liban. Sa large toison permet les PTS, PTU, PTL, PTT, PTV, PTX et autres variantes d’approches, même les plus approximatives… sinon, vous n’en seriez pas là, n’est-ce pas ? En revanche comme son nom l’indique, si vous êtes en territoire libanais, avant toute chose, faites bien savoir à tous que vous n’êtes pas un espion israélien. Puisque vous n’êtes plus en mesure de planer vous-même, ne laissez planer absolument aucun doute sur votre origine, votre provenance et vos intentions ! Toute méprise pourrait vous être fatale. Ensuite, et ensuite seulement, regagnez le sol par vos propres moyens. N’ayez aucune crainte pour votre matériel, à l’heure qu’il est, et avant même que vous n’ayez touché le sol, il a déjà été revendu à trois reprises dans une arrière boutique de Damas. A votre retour en France vous pourrez le récupérer sur E-bay contre une somme, somme toute modique, bien inférieure même à la surcharge de bagage que vous auriez du acquitter lors du vol retour sur Air France.       

Quelques autres espèces éparses sans réelle valeur ajoutée : Le bouleau, à réserver aux professionnels dument déclarés. Le pommier, seulement apprécié du petit corse expatrié (Napoléon Pommier). L’érable n’a d’intérêt pédagogique que pour les motorisés en raison de ses graines en forme d’hélice. Le frêne, méfiance : Ne pas toujours se fier à ceux qui vous crient « Freines ! », c’en est pas à tous les coups. Le pin, vous allez vous en prendre un, ça  c’est sure, mais ne soyez pas égoïste, sachez le partager avec vos condisciples, comme Jésus : il se rompt bien et ils seront bien. Le tilleul, n’oubliez pas l’eau chaude, laissez infuser 3 minutes minimum, avec ou sans sucre : ce qui laisse le temps réfléchir calmement à comment en descendre. L’Eucalyptus, vous y rencontrerez d’autres paresseux, sympathique ! C’est l’occasion de se faire des amis. La Ciboulette et le Persil, vous êtes tombés bien bas, et là, il n’y a plus rien à craindre.

Enfin une dernière question posée par l’un de nos distingués amis forumeurs sur un autre fil : que faire après un arbrissage ?
La réponse est évidente : Arrosez, il faut toujours arroser l’arbre qui vient de vous accueillir.  Arrosez, d’abord pour que les branches cassées repoussent plus vite, on ne sait jamais si on sera amené à y revenir très rapidement. Et ensuite parce qu’avec la peur que vous venez de vous faire, il est urgent de vous soulager la vessie dans les plus brefs délais si vous ne voulez pas souiller votre sellette déjà bien bigornée.   


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 06 Avril 2011 - 10:00:28
il est un point fondamental de la pratique du parapente et des connaissances de son environnement qui est totalement négligé par les enseignants lorsqu’ils enseignent la prévol, ce que l’on ne peut que déplorer vigoureusement ! Il s’agit du choix des essences à privilégier en cas d’arbrissage inopiné

Au nom des éducateurs sportifs qualifiés parapente je m'insurge contre cette contre vérité.  :prof:

Le choix du bon arbre fait parti intégrante du briefing avant les premiers grands vols. Tu as d'ailleurs oublié de citer les deux espèces les plus représentatives de nos vallées des alpes du nord, l'épicéa (picéa) et le sapin (abies). Ces deux espèces à l'image des autochtones locaux ont un sens de l'accueil remarquable malgré un abord rustique.

De par ma longue expérience de dépendeur d'andouille, je peux affirmer qu'il est bien plus facile de débrancher une voile dans un sapin. La forme des branches se prête mieux à l'escalade et accroche moins les suspentes que dans un épicéa.

Comment les différencier ?

L'épicéa porte ses branches vers le bas (on dirait un deltiste épuisé par 5 heures de vol  ;) ) alors que le sapin a ses branches bien horizontales. De plus près, on voit que l'épicéa porte ses pommes pendantes et que le sapin les a dressées sur le dessus des branches. 

Je savais bien que mes études horticoles serviraient à quelque chose un jour !  :lol:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 06 Avril 2011 - 11:08:44
 :lol:  :lol:   :trinq:

Certes je con... descend de ma branche : QUELQUES instructeurs parlent d'épicéa, et de pisser là, et pis c'est tout.   :grrr2:

Dans ton descriptif du sapin tu oublies les boules et les guirlandes qui permettent de le reconnaitre entre mille !.... et par là mêmes les risques d'éléctrocution qui imposent de l'éviter. :mrgreen:

Ceci dit, j'aimerais bien voir la têtes de tes élèves lorsque tu passes à cette partie du cours.  :mrgreen:   

 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 06 Avril 2011 - 14:46:06
Addendum :
le mélèze jeune est le top du top pour un arbrissage en douceur
il est tout mou, tout doux
pas très haut

dommage qu'il durcisse en grandissant, mais il n'est pas le seul


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 06 Avril 2011 - 14:54:41
je voit qu'encore une fois le sujet proposé est très alpocentrique certes tu nous a parlé du chêne "querçus" tirant son nom du quercy grande région de vol de plaine situé autours de Cahors mais quid de certaines autres espèces balisant nos sites de leurs si jolies fleurs blanches telles que les prunus et autres aubépines qui sous leurs douillet matelas de fleurs blanches caches des épines dont la longueur et la rigidité est apte a renvoyer au placard la plus féroce lame de seringue ornant nos tant redoutée femme en blanc.
il eut aussi été souhaitable de mentionner une liane au combien attachante, ce vampire volubile " http://fr.wiktionary.org/wiki/volubile " qui a la traitreuse tendance a se présenter de loin comme une surface plane et accueillante, mais qui a l'arrondi se révèle être une jungle miniature haute de plusieurs mètres suffisamment dense pour bloquer toute tentative de passage en force mais trop lâche pour espérer y marcher dessus, dont le piquant de ses attention n'a d'égal que la douceur, et la noirceur de ses baies, répondant au doux nom botanique de rubus nigra, que les aficionados reconnaissables par l'étrange mimétisme qu'une relation intime avec ce végétal leur a donné avec leur voile tant par le nombre de rapiéçage que de la couleur violine des baies écrasées, auront par le hasard d'un apprentissage forcé, depuis longtemps reconnu, j'ai nommé, la ronce.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 06 Avril 2011 - 16:12:09
 :oops:

Effectivement, honte à moi : :oops:  :oops: 

Je n'avais oser parler de ce végétal qui représente si bien l'hexagone, au de peur de réveiller tant de douloureux souvenirs :

Le Ronce de France : et ses baies bleues et noires, mais aussi d'autres couleurs, qui à été l'objet de tant de déceptions l'été dernier. Le Ronce de France dont le spectacle affligeant lors des tentatives de plantation, dans un cadre pourtant verdoyant en afrique du sud, en à piqué plus d'un au vif.... et laissé sans doute de nombreuses traces indélébiles ailleurs.   

J'arrête là.... la douleur m'égare du nord au sud.  :cry:   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 07 Avril 2011 - 08:45:34

Nous n’avons pas encore eu l’occasion de parler des formalités administratives et des couvertures d’assurance, je ne le ferais donc pas plus aujourd’hui que demain… sauf, en ce qui concerne la délivrance du certificat médical, et plus particulièrement les non-contrindications.
En effet, il s’agit là d’aider nos amis médecins, non spécialistes du vol libre,  qui sont donc bien en peine de savoir ce qu’ils doivent examiner et contrôler en priorité chez un patient qui vient les consulter en vue de l’obtention du précieux certificat. Je vous suggère donc à toutes fins utiles d’imprimer la suite de cette article, sur papier libre ou à en tête de votre choix, et de le présenter à votre praticien lors de votre prochaine visite.

     
Cher Confère, 

Mon Ami, si vous lisez cette lettre en ce moment, c’est qu’à l’évidence vous avez devant vous un patient qui prétend vouloir voler, ce qui n’est déjà pas banal en soi. De plus, ce dernier sollicite de votre part la délivrance d’un certificat de non-contrindication à cette pratique prétendument sportive.

Soyez informé qu’il fait ceci afin d’engager VOTRE responsabilité pour les conséquences dramatiques de SES futures actes inconsidérés, et ainsi de dégager la sienne par la même occasion, afin de mieux pouvoir plaider l’irresponsabilité lors des recours en justice qui ne manqueront pas de survenir. Bien évidement, EN AUCUN CAS vous ne devez prendre un tel risque, et en faire courir de bien plus grands encore à la population du canton dont vous briguez les suffrages lors des prochaines élections.
Le serment d’hypocrite que vous avez prêtez devant le conseil de l’ordre ne vous permet pas, hélas, de le dénoncer sur le champ à la justice et par voie de conséquence de le faire enfermer d’autorité, tout en percevant vos dépassements d’honoraires, comme le bon sens élémentaire l’exigerait. Vous n’avez malheureusement plus d’autre choix que d’accéder à sa demande et de l’examiner scrupuleusement en lui faisant la batterie de cinq tests cliniques suivante, à même de mettre en évidence son inaptitude profonde au vol sous toutes ses formes.

1- Le premier élément à contrôler est la vue. Tout être capable de voler, même très peu et très mal, doit avoir des prédispositions visuelles adaptées à cette pratique. A l’instar de la poule ou de la carpe saumonée capable de voler quelques centimètres au dessus du bord de son bassin, le patient doit avoir un champ visuel compris entre 280° et 360°, ce qui est le minimum requis. Cette mesure doit être faite la tête solidement fixée dans un étau, afin d’éviter que la mobilité du cou n’intervienne et ne fausse la prise des mesures. L’acuité en elle-même n’a que peu d’intérêt, puisque qu’il n’y a aucun panneau calligraphié en petites lettres à lire dans le ciel.   
     
2- Le second point névralgique est la colonne vertébrale. Sa rectitude et sa solidité n’ont définitivement d’utilité en aucune manière pour des pratiques volatiles. Cela d’autant plus qu’il est de notoriété publique que pour vouloir voler libre, il faut déjà être sacrément tordu. Nous ne contrôlerons donc que la mobilité longitudinale des cervicales. En effet, pour une pénétration optimale dans la masse d’air, tant au décollage qu’en vol, le patient se doit obligatoirement d’être capable d’allonger le cou vers l’avant avec un angle maximal de 15° par rapport à l’horizontale, mesuré au rapporteur, alors que le reste du corps est parfaitement maintenu à la verticale… au moyen de l’étau précité. Etau que vous aurez pris soin de repositionner un peu plus bas sur sa cage thoracique.   
 
3- Passons maintenant aux capacités respiratoires du patient. Si celui-ci prétend à prendre de l’altitude sous quelque forme que ce soit, la moindre des choses serait qu’il soit adapté à la survie dans un environnement appauvri en oxygène. Afin de simulé ces conditions spécifiques, remettez 4 à 5 tours de vis copieusement servis à l’étau qui enserre sa poitrine, placez votre stéthoscope juste sous sa trachée et écoutez : Les craquements insipides des côtes n’ont que peu de conséquences sur la résistance du patient au manque d’oxygène, portons plutôt notre attention sur ses râles qui traduisent une certaine résistance au manque d’oxygène. A chaque nouveau tour de vis, si des râles et protestations continuent d’être perceptibles, cela correspond à 100m de gain d’altitude au dessus du niveau de la mer autorisés. Vous mentionnerez donc sur le certificat l’altitude simulée maximale à partir de laquelle le patient à cessé d’émettre la moindre plainte, râle ou gémissement.

4- Ensuite, les reflex ! Evitez les habituels petits coups de martelet sur les rotules du patient : s’il lui reste encore un tantinet de vigueur, il serait bien capable de vous donner un coup de pied. Ce qui vous serait pour le moins désagréable et la preuve d’un manque certain de savoir vire de sa part. Alors, toujours au moyen de votre étau, ou d’une enclume, selon l’équipement dont dispose votre cabinet, desserrez l’outil prestement et laissez –le tomber par surprise. Constatez alors si le patient parvient à éviter de le recevoir sur ses pieds : Des traces d’impact de l’étau sur le revêtement de sol plastifié de votre cabinet démontrent une bonne réactivité. A l’inverse, si une trace de sang ou des chairs et des résidus cutanés écrasés sont visibles, ce n’est pas bons signe pour son attestation : ses reflex et ses pieds sont trop gravement altérés. Si vous retrouvez les deux types de traces sur votre sol, n’hésitez pas à recommencer le test un peu plus loin jusqu’à obtenir un résultat net et sans équivoque.
N’hésitez pas rappeler au patient qu’il devra bien nettoyer les tâches qu’il pourrait avoir laissé sur le sol : il en ferait tout autant chez lui, non ? 

5- Enfin, les ongles incarnés. Tous les futures pilotes étant amenés un jour ou l’autre à passer de longues minutes en vol, voir plus encore, avec des chaussures montantes à lacets et doubles rosettes, s’ils venaient à ressentir des pieds, ce qui n’est déjà pas bien agréable en soi il faut bien en convenir,… s’il venait donc, à ressentir la gène causée par un ongle incarné, il ne serait pas en mesure de se soulager en enlevant ses chaussures, sans risquer de se déconcentrer son attention de l’art du pilotage en lui-même. Il aurait alors un comportement à risque, tant pour lui que pour les autres usagers du ciel. Par conséquent, l’examen des ongles, lunules et autre cuticules ne doit à aucun prix laisser apparaître la moindre trace de laisser-aller, ou le moindre témoignage de négligence de la part du patient pour ses extrémités, sous peine d’être irrémédiablement recalé.

Vous pouvez maintenant remplir de manière totalement motivée, dans le plus total respect de la déontologie, et avec l’esprit d’à-propos qui vous caractérise, le formulaire adéquat mis à votre disposition sur son site internet par la FFVL. Faites-le avec le plus grand soin : au crayon noir, en évitant les ratures, et pas plus d’une lettre par case.
 
En conclusion, surtout n’oubliez pas de percevoir vos dépassements d’honoraires syndicaux appropriés, parce que vous le valez bien. A bientôt lors d’un prochain congrès sur une plage des Seychelles ou à Honolulu. 

Recevez, Cher Confrère, l’expression des mes sentiments corporatistes les mieux désinfectés.

Dr Pierre Poli-Dujnoux
Diplômé en Aérologie Nasale
Médecin référent à la FFVL


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 08 Avril 2011 - 08:08:21

Lorsque nous prenons nos voiles pour aller évoluer dans les airs, nous croyons alors en toute innocence que nous allons évoluer en toute sérénité au milieu d’une faune préservée, aimante et bienfaitrice. Nous sommes le plus souvent persuadés que les volatiles que Mère Nature mettra sur notre chemin seront des modèles à suivre l’esprit en paix et l’œil admiratif. Méfiance, chers amis, ce n’est pas toujours le cas ! Pour preuve, on a repérer il y a peu de temps dans le massif de la Ste Victoire, un  Aigle de Bonelli en train voler hors de son périmètre d’exclusivité, dans une zone de survol réservée à la reproduction des parapentistes ! C’est un comble, non ? Par ailleurs un certain nombre d’attaques d’emplumés envers la gente parapentesque ont été rapportées ces derniers temps. Sans doute est-ce retour du printemps qui leur travail les hormones, et il convient donc de prendre toutes dispositions utiles. A cet effet, je vous ai préparé un petit bestiaire dont il y a lieu de se méfier lors de l’assouvissement bon enfant de nos pratiques aériennes.     

Les Vautours. Malgré un physique pas toujours engageant, rien à en craindre tant que vous êtes encore vivant… après ce sera plus délicat pour présenter les restes de votre dépouille à la famille.

Le Geai Rontologue, facilement identifiable à son plumage poivre et sel largement clairsemé, parfois coiffé d'une casquette et le plus souvent atteint de tremblements chroniques. Le risque en croisant un tel volatile vient avant tout de ses trajectoires aussi hésitantes qu'imprévisibles et de sa vitesse d'évolution proche du décrochage. Il est conseillé de garder une distance raisonnable en vol.   

La Poule commune. Peu portée naturellement sur le cross, il est bien rare qu’on la croise en altitude en train de faire le plafond. Attention toutefois si cela devait arrivée, c’est signe qu’un vent particulièrement violent s’est levé dans les basses couches des bassecours et que les ascendances sont tout spécialement virulentes. Le retour au sol risque d’être mouvementé ! Personnellement, je n’en ai croisé dans une telle situation que lors de la tempête du 26 décembre 1999 !

La Pie : Malgré son smoking bicolore, c’est une vraie commère des airs. Tout le temps en train de s’arsouiller avec tout ce qui vol dans son espace vital. Elle est prompte à l’agression, et pas seulement verbale. En région parisienne, c’est une supportrice de l’OM et à Marseille une inconditionnelle de l’OM. Voyez le genre ! Fuyez son champ d’évolution au plus vite.
 
Le Pie-Vert, c’est le mâle écologiste de la précédente. Il est connu pour ses actions militantes. Gare à vous s’il s’en prend à vos suspentes dans le cadre d’une action de défense des animaux de laboratoire visant à « libérer les vers à soie d’élevage sur lesquels les parapentiste se livrent à des expériences de croissance accélérée en les étirant entre leurs sellettes et leurs parachutes ». Lâchez l’affaire rapidement avant que ce soit elle qui vous lâche : inutile d’essayer de lui expliquer que c’est du Dynamea, il est trop têtu pour réfléchir.

Le Colibri. En lui-même le Colibri n’est pas particulièrement dangereux pour les parapentistes. En revanche, si vous parvenez à l’observer durant plusieurs secondes alors qu’il pratique le vol stationnaire dont il s’est fait une spécialité, c’est que vous êtes vous aussi proche du décrochage. En pareil cas, et selon les recommandations avisées de POB, la participation à active à un stage SIV au préalable est le bienvenu. A défaut, faites secours sans plus attendre.   

L’Alouette. Elle doit être observée avec la plus grande attention : son œil est-il  grand et vitreux ? Ses battements d’ailes vaguement rotatifs ? Son cri puissant et dans des fréquences plus basses que la moyenne des autres oiseaux ? Si vous pouvez répondre par l’affirmative à au moins deux sur trois de ces questions, et quelque soit la couleur de son plumage, alors c’est que vous avez à faire à une Alouette II  d’Eurocopter. Vous êtes prié de dégager son aire de jeu rapidement, la machine à trancher le jambon est en marche.   

Le Martinet. Bien que de taille modeste, il est sadomasochiste et n’hésitera pas vous agresser en vol, juste pour que vous répondiez à ces provocations. Faites selon vos préférences,… il adore être fouetté, les voiles noires, les sellettes à rivets et les soirées en club. A vérifier avant toute adhésion, à bon entendeur…   
       
La Mouette Rieuse. Il s’agit d’un volatile commun taciturne popularisé par aventure hilarantes de Gaston Lagaffe. Mais sait-on au juste si ce sont les gags de Gaston qui la font rire, et si son humour est de qualité ? Les spécialistes animaliers s’accordent à dire qu’elle est omnivore, c’est dire qu’elle bouffe à tous les râteliers et tape sur tout ce qui bouge, y compris ses congénères (en un seul et unique mot), le plus souvent avec agressivité et sans discernement. Elle est aussi connue pour être rapporteuse et irritable : on peu ne rien lui confier, elle prend tout de haut. Méfiance donc pour ceux qui parlent tout seul en volant, elle est capable de lancer une embrouille en deux cris. Même s’il arrive qu’on la trouve dans des zones cultivées, elle n’en à pas pris de la graine pour autant : son manque de culture est flagrant. Evitez soigneusement sa compagnie si vous souhaitez continuer de voler en paix.

Le Merle Moqueur, bien que taquin, il a bon esprit et fait preuve d’auto-dérision. Ne prenez donc pas ombrage de ses commentaires en plein vol. Sachez lui répondre du tac au tac sans vous laisser déconcentrer.

L'Autruche, bien de rarement en haute altitude, il arrive parfois que l'on en croise dans les basses couches ou lors des phases d'approche. Cet oiseau n'étant pas réputé pour l'agilité de ses évolutions, il se contente le plus souvent de vol balistique mal contrôlées selon des trajectoire très tendues liées à son mode de propulsion : le coup de pied au cul, le trampoline, le saut sur une mine,... Compte tenu du PTV de ce gros porteur à la manœuvrabilité réduite, laissez lui la priorité. 
 
Le Manchot. C’est bien un oiseau,… s’il ne s’agit pas d’un handicapé sensiblement plus courant sous nos latitudes. Dans les deux cas, si vous vous retrouvez face à un ou plusieurs spécimens du genre durant vos évolutions, c’est probablement que vous n’êtes plus dans votre espace de vol habituel. Il est grand temps de vous inquiéter, et si l’atterrissage n’a pas été trop brutal, de rentrer prendre du repos à la maison.

Idem pour les Kiwi, qu’il s’agisse de l’animal ou du fruit. 

Bien évidement, il ne s'agit là que de quelques exemples parmi les plus courant, je laisse le soin aux foromeurs émérites de nous faire part de la faune endémique susceptible d'être rencontrée dans sa région.   
 
Attention certains de ces volatiles peuvent être atteint de la grippe à bière et se révéler fort contagieux. Généralement les premiers symptômes apparaissent dés le retour au sol, au bar de l’aéroclub tout particulièrement : Diarrhée verbale, déshydratation chronique, trouble de l’équilibre, bouche sèche, langue pâteuse sont les principaux signes cliniques de la maladie.

Bon vol à tous !       


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 11 Avril 2011 - 12:54:49
Puisque personne ne semble im=nspiré par les volatiles de nos contrées... :oops:

Passons aux études scientifiques réalisées durant le week-end :

Nous avons tous souhaité un jour ou l’autre pouvoir réduire la taille de notre voilure pour continuer à voler alors que le vent se renforce, ou plus simplement ne pas rester scotcher en l’air, ou bien encore pouvoir disposer d’un ou deux mètres carrés de plus dans du tout petit temps pour aider à grimper un poil… enfin, pour résumer : pouvoir faire varier la surface de nos voiles à volonté, sans avoir besoin à chaque fois de racheter une nouvelle aile.

J’ai volontairement laissé de coté la surface ajustable au moyen de velcros. Si ce système offre une flexibilité et une légèreté remarquable, les premiers essais en vol le week-end dernier ont mis en évidence un petit souci. En cas de décrochage, ou autre crevette, une aile qui flap de manière imprévue…. les velcros qui se fixent de manière imprévue, et vlan, vous vous retrouvez avec une voile repliée en boule, solidement fixée dans cette position et impossible à rouvrir sans l’aide de quatre personnes musclées.

 Dans le cadre de nos tests, un avantage imprévu a toutefois été observé : Le pilote essayeur était vêtu d’un pullover, de moufles et d’un bonnet en pure laine vierge tricoté main par sa maman, ayant manqué sont tumbling, il est tombé dans sa voile ou il a été immédiatement scotché et dans l’impossibilité de se dégager. Par chance, la voile d’essais faisant à la base 67m2, une fois en boule autour de lui, a formée une sorte de cocon protecteur de 5m3 qui a amortis sa chute.

Malheureusement, il n’a pas réussis, ensuite, à s’empêcher de rouler dans la pente depuis Mieussy en direction de Bonneville.  :coucou: Le peloton de Gendarmerie mobile d’Annemasse à signalé son passage, vers 13h40, soit 2h15 après de décrochage. Il aurait été vu sur l’A40 à hauteur de Nantua peu après 17h selon divers témoins : pour une fois cela roulait bien au passage de Bellegarde !  Belle performance en plein week-end de départ en vacances de la zone A.  :pouce:

 :grat:         
Il se trouve que nos amis voileux, entendez par là ceux pratiquent l’art de manier des bateaux à voile avec le plus d’inclinaison possible, sur une surface d’eau qui mouille, qui elle-même ne fait rien qu’à prendre des angles d’inclinaison en constante variation, tout en essayant de se maintenir à la surface du dit liquide, et bien nos amis voileux ont résolus ce problème. Ils utilisent des enrouleurs pour leurs grand-voile et pour leur génois.

Le principe est simple : lorsque le vent se renforce, il est possible d’enrouler la voile autour d’un axe rigide qui permet ainsi d’ajuster aisément la surface utile au quart de poil. Ne peut-on imaginez un tel système pour nos voiles ? Une bôme de voilier ainsi modifiée et passée sur la ligne de corde de nos voiles permettrait un ajustage précis, tout en participant à la bonne tenue de nos profils mous ! L’idée mérite d’être travaillée, non ?

On peut même imaginer pourvoir réduire la surface en vol grâce à un petit système de poulies et de renvois au niveau de la sellette. Et pourquoi pas quelques winch sur les tableaux de bord des sellettes cocon histoire d’affiner en vol les profils de nos ailes et leurs calages ?

Le seule véritable inconvénient me semble être en cas de gonflage de voile laborieux, vous savez lorsque le collègue d’à coté vous fait tomber sa voile sur votre tête : Port du casque obligatoire, y compris pour les spectateurs !   :bang:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: piwaille le 11 Avril 2011 - 13:59:00
Dans le cadre de nos tests, un avantage imprévu a toutefois été observé : Le pilote essayeur était vêtu d’un pullover, de moufles et d’un bonnet en pure laine vierge tricoté main par sa maman, ayant manqué sont tumbling, il est tombé dans sa voile ou il a été immédiatement scotché et dans l’impossibilité de se dégager. Par chance, la voile d’essais faisant à la base 67m2, une fois en boule autour de lui, a formée une sorte de cocon protecteur de 5m3 qui a amortis sa chute.
d'aucun disent même que ce genre d'expérience peut avoir donné naissance à la wingsuit :speedy:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 11 Avril 2011 - 15:12:22
Une wingsuite de 5m3  :koi: , d'un autre coté,, ça résoudrait les problèmes de posé  :mrgreen:

 :forum:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 12 Avril 2011 - 09:03:13
 :prof: Pour l’immense majorité des pilotes de planeurs, solides ou mous, la difficulté majeure consiste à identifier les mouvements des masses d’air hétérogènes qui nous environnent. Ici une accélération du vent, la une ascendance, là une dégueulante, ici encore un rouleau, une arrivée de brise, là une esquisse de Samba, ici un déhanchement de Lambada, etc… et tout cela tout en pilotant activement avec concentration et le sourire aux lèvres s’il y a des photographes. Contrairement au milieu aquatique, ou aux tests en soufflerie chez Mercedes, du fait de la totale transparence de l’air, nous ne voyons pas les mouvements et la circulation des flux d’air, on doit se contenter d’essayer de les imaginer … Nombreux sont ceux qui n’ont pas vu venir une bourrasque et ont bien faillit finir au tas au moins une fois… faute d’imagination peut-être, ou de réalisme plus probablement.

C’est bien là ce qui rend notre activité aussi approximative, imprévisible et dangereuse. Continuer à voler ainsi correspondrait à voir des automobilistes conduire de mémoire, les yeux bandés, en fonction de la représentation imaginaire qu’ils se font de la route et des autres usagers ! Surtout que de mon coté l’imagination est fertile et parfois un peu tordue. S’il en était  ainsi, je ne vous explique pas le tableau un soir sur les coups de 18 heures place de la concorde.

Peut-on l’imaginer et accepter de continuer à piloter ainsi ? Assurément non.

Il en va de notre survie. Nous devons impérativement nous doter d’un moyen de visualiser avec précision les mouvements des masses d‘air. Les lunettes thermiques n’étant pas encore commercialisées ni même au point, nous nous devons d’utiliser les bonnes vieilles méthodes simples et efficaces, des méthodes qui ont fait leurs preuves depuis des lustres.

Je propose donc l’enfumage des sites de vol. Pas simplement des décollages, mais de toutes la vallée ! Faut voir grand pour bien comprendre l’aérologie et progresser !

Pour les moins fortunés d’entre nous qui ne disposent pas des fumigènes réformés de la patrouille de France, la solution : Commencez dés le matin, avant même que l’activité thermique ne soit trop établie pour les débutants, et alors que la rosée n’est pas totalement disparue. Mettez le feu à la végétation de toute la vallée qui est encore bien humide, et qui par voie de conséquence produira donc des volutes légères. Ainsi un voile de fumée blanche devrait permettre à tout un chacun de mieux visualiser les endroits ou cela monte, ou cela descend, les venturis les rouleaux à éviter,… et puis ces feux dégageant de la chaleur, cela devrait permettre de pouvoir monter, même pour les plus mauvais comme moi !

Enfin, à l’idée de finir en brochette sur l’un de ces barbecues géants en cas de vache, voila qui devrait motiver les moins tenaces à noyauter un peu plus longtemps pour trouver la porte de sortie, ceux qui d’habitude jettent l’éponge en moins de cinq minutes et vont poser au plus court…. Et puis les abeilles et autre guêpes seraient aussi moins agressives avec les pilotes en cas d’abrissage prés d’un essaim, et ça, on l’oublie trop souvent ! Pensez SECURITE avant tout ! 

Quand à celles qui volent en mini-jupe, autres avantage de la méthode, elles auront les jambons de pays fumés.

Pour ceux qui ne réussiraient pas à tenir et à quitter le bocal, malgré tout nos bons conseils et nos efforts pour vous aider,… allez  vous vacher dans le thym ou le laurier en flammes, voila qui parfumera toujours en peu votre brochette : pensez aux vautours, eux aussi ont droit à avoir de la viande parfumée aux saveurs de la Provence après tout.   :mrgreen:           


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 12 Avril 2011 - 09:23:54
Surtout que de mon coté l’imagination est fertile et parfois un peu tordue.

non ! sans blagues !


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: marcus le 12 Avril 2011 - 09:46:52
Les lunettes thermiques n’étant pas encore commercialisées ni même au point

Peut-être pas lunettes à thermiques, mais lunettes à vent, si :
http://www.catchthewindinc.com/products/racers-edge

Sujet maintes fois débattu ici et là. Ex :
http://www.paraglidingforum.com/viewtopic.php?t=29802

Si qqu'un veut les tester pour le vol libre, ça coûtait 150000 dolars US en 2010 !


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 12 Avril 2011 - 10:29:16

Je propose donc l’enfumage des sites de vol. Pas simplement des décollages, mais de toutes la vallée ! Faut voir grand pour bien comprendre l’aérologie et progresser !


Et voila, sitôt dit sitôt fait. Le 10 février 2011 on met le feu à la Bourgeoise !

(http://farm6.static.flickr.com/5102/5612177287_2900831ede_b.jpg) (http://www.flickr.com/photos/55971935@N02/5612177287/)

Pour ceux qui connaissent, c'est juste à l'endroit du tremplin delta de la Bourgeoise.



Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: piwaille le 12 Avril 2011 - 11:01:07
Les lunettes thermiques n’étant pas encore commercialisées ni même au point

Peut-être pas lunettes à thermiques,
si si ! on en a déjà parlé (au moins 2 fois) sur  :forum:
  • http://www.parapentiste.info/forum/instruments-de-vol/lunettes-a-thermique-t13523.0.html
  • http://www.parapentiste.info/forum/anciens-tests-et-essais/des-lunettes-pour-reperer-les-thermiques-t9968.0.html

ps :  :mdr: en plus c'est un certain "marcus" qui a pondu le premier des deux fils


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 12 Avril 2011 - 11:53:02
Les lunettes thermiques n’étant pas encore commercialisées ni même au point

Peut-être pas lunettes à thermiques, mais lunettes à vent, si :
http://www.catchthewindinc.com/products/racers-edge

Sujet maintes fois débattu ici et là. Ex :
http://www.paraglidingforum.com/viewtopic.php?t=29802

Si qqu'un veut les tester pour le vol libre, ça coûtait 150000 dolars US en 2010 !


J'aimerais bien voir quelqu'un voler avec les lunettes à vent sur la tête, il va avoir le profil d'ET !  :lol:

Concernant celles à thermique, c'est a partir de ces fils que j'avais tirer la conclusion que ce n'était pas encore au point.  ;)

 


Titre: Re : Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: marcus le 12 Avril 2011 - 13:45:17
ps :  :mdr: en plus c'est un certain "marcus" qui a pondu le premier des deux fils
Ben oui, comme je n'ai pas les 150000$ pour acheter le joujou, je relance l'affaire des fois qu'un riche adepte du forum se laisse tenter par l'expérience !


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: mike57 le 12 Avril 2011 - 17:19:05
C'est bien de mettre le feu Gilles,mais après je fais comment pour l'éteindre?

http://www.linternaute.com/savoir/diaporama/feu-de-foret/7.shtml

Finalement,j'ai pas décollé ,le vent s'est levé


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 13 Avril 2011 - 08:50:45
T'es con de pas avoir décollé, c'était le meilleur moment pour visualiser les vortex  :ppte:


Pour ce qui est de l'éteindre, à chacun son métier, comme je ne connais pas, je laisse ça aux pro.... et puis généralement aprés un cross de 3 à 4 jours, le feu qui dévasté toute la région s'arrête de lui même à la mer.  :canape:

C'est le moment de passer aux sports nautiques  :sors:

 :prof: Une idée tout de même pour éteindre les feux : l'eau la plus efficace, c'est la Volvic.


Si si , parce que la Volvic, c'est l'eau des volcans d'Auvergne. Et les volcans d'Auvergne ils sont comment ? :grat: 

Eteints !   :averse:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 13 Avril 2011 - 11:57:51

Quelle boisson prendre avant de partir voler, et comment s’hydrater en vol ?

Et bien oui, il faut bien y penser : nous allons devoir faire des efforts prolongés sous un soleil de plomb pour charger la voiture, récupérer les copains pour le covoiturage, faire bonne figure à quelques charmantes auto-stoppeuses, grimper jusqu’au déco en faisant mine de pas en chier devant les autres, sécher des heures durant en plein vent à attendre un hypothétique créneau de décollage, et si la chance nous sourit enfin, nous resterons alors des heures à batailler en plein ciel… Tout cela impose une excellente hydratation avant le début et pendant l’effort.

Commençons par les boissons les plus connues dans le monde du sport :

Les boissons énergisantes, genre Red Bull. Ne croyez surtout pas la publicité qui prétend qu’en buvant du Red-Bull on peu voler comme la mouette qui vient de vous chier dessus. C’est faux. C’est une publicité mensongère. Il y a un trucage : ce n’était pas une vraie mouette mais un pétrel travesti, en revanche, la fiente, elle, n’était pas simulée. La nécessité de devoir se soulager en vol après l’absorption de ce type de boisson n’est pas mince, et les conséquences pratiques sont lourdes à prendre en compte : débouclage de ventrale en urgence et en plein vol, fuites dans le caleçon bloquées par les cuissardes, remplissage de l’air bag, absence de dévidoir à papier batterie (oui, parce qu’une batterie c’est un accu)… N’est pas un pétrel qui veut, face à un pet foireux. 
 
La bière : On évite, surtout la pression ! Parce qu’entre la baisse de pression liée à l’altitude  qui favorise le dégazage et les secousses lors de la prise d’élan et dans les pétards… ça va  ballonner, refouler dans la tuyauterie, et vous finirez probablement avec de la mousse en surplus au coin des lèvres. Delà à ce que les copines bienveillantes vous voyant piloter dans cet état vous croient en pleine crise d’épilepsie… et refusent de vous faire la bise à l’attéro, il n’y a qu’un pas que la bienséance et l’opportunisme sexuel réprouvent, et que je franchirais donc allègrement.
 
La Suze. Ce n’est jamais qu’une infusion à base de gentiane. Ça ne peut pas faire de mal des plantes de montagne en infusion. C’est vrai : une petite infusion de gentiane, ça détend, ça relax. Alors, double dose pour les acrobates ! 

Le Porto. Pourquoi pas, à condition d’être consommé en doigt - juste un doigt de Porto - et non dans un verre ou avec une paille… Donc si vous savez le consommer de la sorte, aucune restriction. Sachez simplement que c’est long lorsqu’on à grand soif et qu’il faudra préalablement au trempage du doigt et à sa succion, avoir pris soin de bien le laver, ongle compris, pour ne pas dénaturé l’arome boisé du lusitanien breuvage. 

Le whisky. Pourquoi pas, mais uniquement de l’américain fabriqué avec au moins 51% de maïs et vieillis 2 ans en fûts de chêne. En clair : du Bourbon. Voilà bien longtemps que le russe Nikolaï Rimski-Korsakov en a vanté les mérites aériens pour les pilotages rapides et la voltige dans son célèbre interlude orchestral : le vol du Bourbon. 

Perrier, c’est flou, donc pas net. On évitera par souci de propreté.
Evian, c’est l’équilibre, nous on s’en fou on vole assis.
Volvic, c’est l’eau des volcans d’auvergne, donc à réserver aux vols dans les régions volcaniques ou en cas de feu.

Avant l’effort, tous en conviennent, les cinq fruits et légumes par jour nous apportent à la fois liquides, vitamines et sucres nécessaires à la réalisation de performances de haut niveau. La difficulté consiste à trouver un large éventail de produits de qualités et cela quelque soit la saison. Voici notre sélection disponible toute l’année pour un parfait équilibre :

La pomme, pratique à emporter, peu fragile, elle offre l’avantage de parfaitement se conserver pour pouvoir en retrouver les bienfaits à longueur d’année sous forme de calvados, vieillit 5 ans en fût de chêne minimum. Evitez le fruit par lui-même, il faut le peler avant de la manger et cela laisse des déchets peu compatibles avec nos pratiques écologiques du parapente.
La poire, juteuse à souhait, elle s’accommode et s’ingère sous forme de Williamine de exclusivement. Ce n’est que sous cette forme que l’on a la garantie de ne plus trouver de trace d’engrais ou de pesticides, grâce à la méthode helvétique de distillation à chaud exclusive à cette marque de réputation mondiale.

La cerise, à l’eau de vie, sans les noyaux fait le bonheur des oiseaux au début de l’été. La préparation à l’eau de vie ayant pour objectif d’éviter de voir certains vers s’y développer, et donc de la laisser propre à la consommation pour les végétariens. Si vous avez du mal à en dégotter des bocaux dans les alpages, à défaut, vous pouvez toujours vous rabattre sur du Guignolet kirsch, plus facile à se procurer.

La pomme de terre. Evitez à tout prix les préparations frites, bien trop grasse, les doigts sont glissants dans les suspentages et on peu facilement tâcher la voile. En gratin, ça ne tâche pas, mais les vertus hydratantes sont réduites. Préférez-là distillée sous forme de Vodka, en ayant soin d’éviter les produits frelatés que l’on trouve parfois sous le manteau en provenance des pays de l’est, au profit de celles trouvées sur le blouson en provenance de vos collègues déjà plus en état de voler après y avoir gouté. Ce qui prouve la bonne tenue du produit, y compris aux plus faibles températures que l’on rencontre parfois aux barbules.

Le sirop de Grenadine. Un produit totalement sain et 100% naturel réalisé à partir d’un pur jus à  base de : Colorants divers et variés, de conservateurs en quantité non négligeables, d’extraits de glucose de synthétisé, de framboises, cassis, groseilles, sureau, fraises, citron, et d’un arome artificiel de vanille. Certes pas la moindre trace de grenade, mais tout un large éventail de la production fruitière de la nation. Que du bon !   

Allez,  bon vol avec un esprit ceint dans un corset !

PS , je n'ai pas abordé les pinards, n'ayant absolument aucune connaissance en la matière vinicole, je laisse le soin aux spécialistes présents de complèter les recommandations.       


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 14 Avril 2011 - 08:50:53
Etonnant, je pensais qu'il y aurait quelques maîtres es-cépages fruités.  :(

La météo, l’envie, et le manque de disponibilité font qu’il nous arrive parfois de ne pas voler durant plusieurs jours de suite, voir encore bien plus. Ce gros sac à dos joufflu qui contient alors votre voile devient pour le moins encombrant et inutile. Il n’est pas rare en pareil cas d’entendre nos conjoints pester et promettre de s’en débarrasser un de ces jours si cela continue comme ça…. Inutile de dire que cette perspective est absolument inacceptable à nos yeux et à nos oreilles… pour le reste de nos organes, ils ne se sont pas encore prononcés, mais devraient certainement se rallier à la majorité. Dés lors, que faire de nos parapentes pour qu’ils deviennent utiles et indispensables à la famille lorsqu’on ne s’en sert pas pour voler ?

Si c’est les vacances, que la météo est plutôt clémente, la méthode des randonneurs parapentistes qui consiste à utiliser leur voile comme tente de camping est une bonne idée. Quelques sardines savamment plantés ça et là sur le pourtour, un extrados en guise de double toit pour l’étanchéité, des haubans à foison pour se prendre les pieds, des couleurs chatoyantes pour la bonne humeur, des caissons afin que chacun puisse ranger ses petites affaires à lui, une bonne ventilation pour chasser les odeurs de barbecue : vous voila avec un abri familial efficace et original. De quoi vous assurer un certain succès au Camping des Tamaris à La Baule cet été. Les propriétaires de Bi auront même de la place pour recevoir confortablement à l’heure de l’apéritif. 
 
Si ce n’est pas encore la période des vacances, et que votre épouse vous reproche de ne pas participer suffisamment aux taches domestiques, servez vous de votre voile pour aller faires les commissions : une voile jetée en boule négligemment sur l’épaule, et vous voila muni d’un superbe cabas pour le ravitaillement à Carrefour. Et puis avec un caisson pour chaque type de produits achetés, vous verrez que c’est aussi beaucoup plus pratique au moment de ranger le tout une fois de retour à la maison. Enfin, l’argument incontournable : vous ne chercherez plus en vain la pièce ou le jeton pour ce p… de caddie qui couine et qui n’est jamais foutu de rouler droit !

Si c’est le soir et que le centre commercial est déjà fermé, on peut encore s’en servir de drap housse, pour ne pas salir votre lit lorsque les enfants et le chien viennent sauter dessus, ou encore lorsque vous vous couchez en gardant vos chaussures de rando aux pieds. On glisse chacun dans sa cellule à lui, en toute indépendance, au calme, et comme en plus ce soir madame n’avait pas envie… on évitera ainsi les contacts corporels à même de stimuler un besoin de 7ème ciel non partagé et toutes les frustrations qui s’en suivent.

Si votre épouse vous tanne depuis des lustres pour refaire la cuisine, outre le coût exorbitant de tels travaux, les blessures aves des outils contondants, le temps à y consacrer et les disputes inévitables sur l’agencement du mobilier, le choix de l’électroménager, la décoration, la pause du carrelage, la largeur des joints ou encore la plomberie, etc..   Profitez qu’elle soit sortie quelques heures chez sa mère et faites lui la surprise : quelques clous au mur pour y tendre votre voile, de jolies étiquettes confectionnées amoureusement par les enfants disposées sur le bord d’attaque pour matérialiser les épices, le pain, les pattes, les casseroles, les couverts…et elle aura le plus original des mobiliers souples de rangement de cuisine. Un article dont le design et les coloris tendance feront la jalousie de ses copines. Et pratique avec ça ! Les jours de pluies, elle pourra même étendre sont linge à sécher sur les suspentes.

Alors, Chérie, merci qui ?...   

En Provence à l’automne venu, vous pourrez aussi vous en servir pour récolter les olives en l’étalant au pied de  l’olivier que vous aller secouer avec la vigueur qui vous caractérise. Une astuce(*) pour pratiquer le vol, même en période de récolte. Apprenez à réaliser des arbrissages de précision dans les oliviers sur une abattée contrôlée : la voile devant s’étaler au pied de l’arbre dans lequel vous allez finir une fraction de seconde plus tard avec la force nécessaire à la chute des fruits. Vous gagnerez ainsi du temps sur la cueillette et justifierez votre vol auprès des autres cueilleurs.

Quelques pilotes provençaux expérimentés ont tenté d’utiliser cette méthode avec plus ou moins de succès pour d’autres fruits : les figues de barbarie par exemple. On a toutefois noté un fort taux de reconversions anticipées vers la médecine douce chinoise, et l’acuponcture en particulier, la récolte n’ayant pas été aussi fructueuse qu’espérée sans doute.  :fume:     

* NB. Cette astuce ne fonctionne, hélas, pas pour la récolte des betteraves à sucre en Picardie. En revanche, amis picards, sachez que des séances de gonflage test sont en cours pour la récolte des asperges dans cette région, ainsi que pour les petits pois en Beauce. 

 :coucou:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: piwaille le 14 Avril 2011 - 11:07:26
Etonnant, je pensais qu'il y aurait quelques maîtres es-cépages fruités.  :(
soit ils sont saoul la table :bu: soit personne n'ose commettre de message dans ce fil, de peur de dépareiller ta superbe :pouce:
 :clown:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 14 Avril 2011 - 11:54:46
Faut pas hésiter à dépareiller : la diversité ne peut qu'enrichir la vie !  ;)

Et puis à force je risque de tomber en panne sêche.... ce qui serait un comble aprés ce sujet;  ROTFL


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Avril 2011 - 08:13:41
 :cry: Notre sport favori ne bénéficie pas du développement qu’il mérite. Cela est probablement du à une couverture médiatique faible, voir même très faible. Entend-on parler de nous en dehors des cas d’accidents tragiques dans les rubriques « faits divers » ? Assurément non !

 :prof: A l’image de la natation, du football, ou du trial moto, il nous faudrait, pour passer ce cap afin de  toucher un public plus nombreux, rendre la pratique plus accessible à tous et par tous temps, ainsi que des compétitions plus visuelles et spectaculaires pour le grand public.

La solution tient en un seul mot : Indoor.     

Il nous faut organiser, structurer et pratiquer le vol indoor. Ainsi il deviendrait possible à tous de continuer de voler en période hivernal ou de nuit après le travail. Il deviendrait possible de s’entrainer en ville, les compétitions seraient moins sujettes aux aléas climatiques qui empêchent toute programmation d’une retransmission télévisée en directe actuellement. Pour rendre ce sport plus médiatique, il doit pouvoir passer en live, à une heure de grande écoute et dans des créneaux horaires stricts imposés par les grilles des programmes télé. Un Open de France de Parapente du Zénith de Paris, ou encore le Super Cross de Bercy, ça aurait de la gueule, ce serait vendeur, non ? :dent:  :dent:  :dent:  :dent: 

Compte tenu de l’espace réduit, il faudrait bien sur travailler un peu les ailes pour qu’elles soient plus compacts… peut-être des biplans à suspentage court. Quatre ou cinq souffleries à air chaud dissimulées dans le publique et pulsant de manière aléatoires en guise thermique, un parcours imposé pour que chacun puisse voir passer les compétiteurs et leurs machines prés de lui, des pom-pom girls souriantes et trépidantes sur écran géant, et le tour est joué. L’infrastructure est moins lourde et la compétition génèrerait bien moins de nuisances sonores qu’une compétition de motocross !   
 
De plus cette activité, une fois « indoorisée », pourrait aussi être pratiquée dans les écoles et collèges, par des détenus de Fleury Mérogis ou des Beaumettes en réinsertion, et en toute sécurité ! Sauf si les gardiens décident eux aussi de s’entrainer au ball-trap lors d’un grand lâché le jour de l’ouverture… mais là, c’est plus tout à fait de l’indoor.
En revanche, coté retombées médiatiques, cela assurerait la une des journaux ! :ange:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 15 Avril 2011 - 08:29:15
je croit que pour faire monter la chaleur, l'ambiance, et bien d'autre choses aussi il ne faudrait pas négliger de mettre un de tes fameux ventilo d'air chaud sous le podium des pompomgirl  ;)  :D  :koi:  :soleil:
enfin c'est juste une idée en l'air


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: gargle le 15 Avril 2011 - 08:37:14
 :coucou:

Par chez moi, on a ca, ouvert même l'été   :koi:
(bon, la lorraine est pas réputée caniculaire ....)


(http://www.snowhall.fr/images/piste/piste_pano.jpg)


Alors, qui tente ?

 :vol:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Avril 2011 - 10:37:11
je croit que pour faire monter la chaleur, l'ambiance, et bien d'autre choses aussi il ne faudrait pas négliger de mettre un de tes fameux ventilo d'air chaud sous le podium des pompomgirl  ;)  :D  :koi:  :soleil:
enfin c'est juste une idée en l'air

 karma+  :+1:  = 2


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Avril 2011 - 10:39:00
:coucou:

Par chez moi, on a ca, ouvert même l'été   :koi:
(bon, la lorraine est pas réputée caniculaire ....)


(http://www.snowhall.fr/images/piste/piste_pano.jpg)


Alors, qui tente ?

 :vol:


Pour le speed riding ça peut le faire, mais il va vraiment falloir coller à la pente vu la hauteur sous plafond. Casque obligatoire  :bang:  :bang:  Welcome les poutres  :lol:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 15 Avril 2011 - 11:01:01
à mon avis pour "speed rider" cette piste il faut prendre juste un mouchoir au dessus de la tête

par contre pour le vol libre indoor à brecy je suis 100% pour... mais on aurait l'impression d'être des poissons dans un bocal, non ?

c'est trop beau pour être vrai  :coucou:
clin d'oeil au périgourdin , on trinque  :trinq: dans deux semaines j'vois le copain charpentier


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Avril 2011 - 11:34:19

par contre pour le vol libre indoor à brecy je suis 100% pour... mais on aurait l'impression d'être des poissons dans un bocal, non ?

c'est trop beau pour être vrai  :coucou:

Un peu comme les pilotes de course auto, qui y courent en kart, les athlètes qui y font des courses de fond, les trialistes indoor, Vélo-trial, escaladeurs, etc... mais en dehors du trial indoor, on en voit jamais à la télé , même sur Eurosport, tout comme le kart ou l'escalade....  :(


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 15 Avril 2011 - 12:04:15
je crois que meme les véliplanchiste ont eu droit à un aménagement indoor ... leur souffleries peuvent être très utiles
mais je reste septique


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Avril 2011 - 12:29:32
C'est sure que dans un local fermé, avec des engins de 10m de haut, des bulles qui n'ont pas le temps de monter qu'elles collent déja au plafond, 30m2 de toile prêt à chopper tous les rouleaux qui ne manqueraient pas de créer dans ce bocal et le risque de voir les pilotes se vacher dans le publique  :banane:    :mdr:  :mdr:  :mdr:

Au moins le spectacle serait garanti !  :sors:

En fait faudrait essayer.... je pense que LE gars pr^ét à relever ce défit pourrait être surper FRIGORIFIX


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Avril 2011 - 16:25:01
For the weekend my dear friends :

Le recyclage des sellettes usagers.  

En temps de crise, avec la montée de la conscience écologiste post-traumatique liée aux dernières catastrophes : Fukushima au Japon, et à la candidature de Nicolas Hulot chez nous, il n’est plus question de jeter nos sellettes usagées. Quand à refiler à quelqu’un d’autre la rondelle de tissus qui servie de nid douillet à votre fondement, mais aussi à absorber votre transpiration rectale et vos émanations gazeuses durant si longtemps,…  n’oubliez pas qu’elle serait en mesure de pouvoir en révéler bien plus sur votre intimité que votre conjoint lui même, à cela, votre petite cœur sensible n’y résisterait sans doute pas.
Enfin, pour des raisons d’hygiène évidentes, il n’est pas question de laisser un autre y faire macérer son séant à loisir en s’envoyant en l’air !  :grrr2:   

Je vous propose donc, surtout si vous avez déjà suivi mes conseils pour utiliser intelligemment votre voile dans la cuisine, d’assortir la thématique de la décoration de votre salle de séjour en recyclant votre sellette en pouf  ou en fauteuil de salon à l’oriental, selon qu’elle est équipée d’un airbag ou d’un mousse-bag. Certes, elle est dépourvue des accoudoirs qui font le charme et le cheque de votre fauteuil égyptien chiné sur les bords de la mer rouge. En revanche son sanglage assure le remarquable maintien indispensable pour ne pas risquer de se blesser en s’endormant en sursaut devant la bande annonce d’un épisode de Derrick ou une énième retransmission des Chiffres et des Lettres, que belle maman, de passage chez vous depuis deux ans, ne manquerait de regarder pour rien au monde. La vie de famille… :dodo:

D’un autre coté, si vous possédez toujours cette sellette vintage de 1978 qui vous a vue débuter, il y a de forte chances que vous soyez aussi un collectionneur passionné, et que vos n’ayez pu vous résoudre à vous séparer de votre toute dernière 205 XAD blanche kitée GTI tuning. La seule que vous n’ayez pas pliée en faisant des burns sauvages sur un parking de supermarché en sortant de boite de nuit dans les années 80. Compte tenu de son énorme kilométrage et du fort potentiel stylistique de son kit carrosserie Turbo-Régis, le siège conducteur profondément affaissé peut être judicieusement remplacé par cette sellette. Les sangles-harnais achèveront de donner la touche finale sportive et racée à votre fougueux destrier millésimé. C’est sur, les meufs vont tomber !....  8)         

Pour les sportifs adeptes de la sellette cocon, une roue de vélo, quelques boulons prestement serrés, et vous disposez ainsi d’un remarquable side-car profilé étonnement léger. A attelé à votre Yamaha SR 125 qui n’en demandait pas temps pour aller tourner le dimanche à Carole, ou se tirer la bourre poignée dans le coin dans la montée du Castellet. Notez que dans ce dernier cas, le variomètre  pourra lui aussi être recyclé pour vous aider à mesurer avec précision vos performances, tant dans les montées que dans les descentes de cols. Par ailleurs, le secours, lui aussi recyclé, pourrait bien s’avérer utile à la descente, compte tenu de la réputation de redoutable freineuse de votre bolide face à votre sens inné de l’attaque dans les épingles en surplomb. Chaud devant !  :dent:     

En revanche si vous êtes un jeune père de famille tranquille et prévenant, votre sellette de seconde main remplacera avantageusement le vulgaire plateau en bois de la balançoire sur le portique du jardin. Ainsi, vos chers bambins disposeront de tout le soutient lombaire souhaitable pour qu’ils puissent grandir sans risque de scoliose, et du maintient utile afin de ne pas se faire éjecter de la balancelle suite à une de vos vigoureuses poussées…. Et puis leur mère sera tellement plus rassurée comme cela. Sourire attendri…  :ange: 

Enfin pour les voyageurs invétérés qui aiment à arpenter le monde en camping car, finie la corvée du bac translucide des WC chimique qu’il vous faut aller vidanger à l’autre extrémité du camping en exposant aux regards bienveillant des touristes présents le contenu du dit réservoir,… et précédemment de vos intestins dérangés par une sévère turista. Votre sellette de toile judicieusement percée et son airbag remplaceront avec bonheur la lunette de bakélite elle aussi percée, dont le premier contact froid vous glaçait les fondements. Douillet instant de détente.  :clown: 

Une recommandation toutefois : si votre sellette était équipée d’un mousse bag, certes pratique pour éviter le ballotement des matières susceptibles d’aggraver le roulis de votre habitation mobile sur les routes sinueuses de l’arrière pays, il faut bien reconnaitre que la vidange et le curetage n’en sont pas pour autant rendu plus aisés… et l’essorage de la mousse avant de la mettre à sécher est un grand moment de bonheur rare. A savourer intensément.  :fume:       


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 18 Avril 2011 - 08:14:31
Avec les premiers candidats qui se déclarent, alors que d’autres qui ne disent rien tout en laissant entendre que tout est possible, tandis que certains s’élèvent déjà contre d’autres encore qui se couchent,  pour mieux pratiquer le retrait de dernière minute, la langue de bois et de pute,  – qui ne sont pas que des méthodes de contraception traditionnelles – il en est encore qui font mine de ne pas y penser en se rasant pour mieux nous tomber sur le poil et nous tondre le moment venu. En deux mots : la campagne présidentielle est lancée, la guerre des affiches va commencer.  

« Sachant que pour chaque affiche d’un encollé (le candidat, je dis bien avec un O, et non pas un U, ici n’est pas mon propos), elle vient à être recouverte dans les 24h par trois autres encollés et douze mètres linéaires de tag irrévérencieux,  le coût de l’affiche et de son encollage sont alors hors de prix, ramené au public qui sera en mesure de la lire…  et totalement exorbitant par rapport à l’infime quantité de ceux qui le feront vraiment.
 
Messieurs les directeurs de campagne, je vous propose donc un moyen d’affichage pour vos candidats vous assurant à la fois :
 
-   L’absence totale de tag.
-   Une visibilité à 360° sur des kilomètres à la ronde.
-   L’impossibilité de voir vos candidats encollés par devant ou par derrière par un autre.
-   De toucher un public sportif, jeune et dynamique qui jusqu’à présent, passe plus ses dimanches dans une nature pleine que devant des urnes vides.

Affichez vos candidats et slogans sur des parapentes !

En échange d’une somme modeste – environ 3000€ par mois, vous disposerez d’un support de 22 à 30m2 utilisable sur ses 2 faces et idéalement situé en altitude les jours de beau temps pour une meilleure visibilité.
La nouveauté principale, outre le format et le support, tenant à la possibilité d’utiliser les 2 faces pour présenter aussi la face cachée de votre favori : la pince à linge qui lui maintien le sourire figé, le doigt dans cul pour lui donner ce regard si expressif et jovial, les biftons détournés dans la poche arrière du bénouze, … enfin toutes ces petites choses à même de le rendre plus humain et proche de ses électeurs.         

Ce mode d’affichage novateur va mettre le feu à une campagne qui s’annonce si terne. Deux pompiers, et votre candidat sera en haut de la grande échelle des sondages la lance à la main, avec sa bible et son couteau, prêt à défendre la veuve et l’orphelin avec toute l’altitude qui sied aux plus hautes fonctions… et aux petits hommes qui les grimpent. »


Amis parapentistes, vous l’aurez compris, l’heure est venue pour nous de rentabiliser notre espace de voilure en nous offrant au plus offrant. Par ailleurs, nous devrions aussi être en mesure d’obtenir des rentrées d’argent de la part de instituts de sondage qui n’auront plus besoins de se livrer à de dispendieuses et complexes enquêtes d’opinion auprès du public qui s’en bas les couettes pour savoir qui monte, qui descend, qui n’arrive pas à décoller, qui vient de se casser la gueule, qui va se bruler les ailes au soleil, qui tourne en rond, qui louvoie entre ses adversaires,… et qui ira le plus loin !

Cher  collègues pilote, ne croyez surtout pas qu’une fois le deuxième tour passé, votre voile sera bonne à jeter ! En effet, statistiquement vous devriez pouvoir la ressortir tous les 5 ans et au bas mot pendant 20 ans, - s’il existe un digne successeur à F. Mitterrand ou à Arlette L, misez sur eux sans crainte, c’est pour les 40 ans à venir au bas mot - voir plus régulièrement encore si vous vous vendez à un député ou un sénateur. Avec le cumule de mandats que tous dénoncent, mais qu’ils pratiquent sans exception abondamment, nul doute que vous devriez pouvoir voler toute l’année, tous frais payés pendant des lustres.

Qui à dit que le parapente ça coutait cher ?   :soleil:       


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 18 Avril 2011 - 15:32:24
je propose l'interdiction de voile à l'effigie du clan du borgne (trop dangereux de voler avec un seul œil)  :canape:  oops je me suis toujours dis pas d'implication politique dans mes loisirs


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 18 Avril 2011 - 16:05:01
De toutes façon il n'est plus candidat  :canape:

.... Et puis quite à "faire de la politique activement" , rien n'empêche d'avoir plusieurs voiles avec différentes déco.... selon qui paye... c'est ce que l'on appel la valeur de l'exemple des classes dirigeantes.  :sors:

Bien que ...  :grat:  je ne laisserais à aucun d'eux le soin de tenir les commandes de ma voile, même au sol. Trop risqué.  :vrac:   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 19 Avril 2011 - 11:59:40
Lorsque le temps se lève, les pilotes qui sont déjà en l’air ne sont pas couchés….Il doivent piloter activement des ailes et des sellettes qui les secouent ! Et c’est sans compter le temps de réaction propre à chaque pilote qui le rend souvent susceptible, et pas uniquement en raison de son sale caractère, mais aussi susceptible de piloter à contre temps et donc de marcher sur les pieds de sa cavalière qu’est la voile lors de ce ballet aérien.

Sachant que la première chose qui nous est apprise lors de notre initiation est justement de garder le contact des freins avec une tension à peu prés constante des deux coté, tout en la laissant « vivre » et bouger un peu, ce qui est normal, la masse d’air n’étant pas par définition d’une totale homogénéité, je propose donc d’introduire une trentaine de centimètre de sandow dans la ligne des suspentes de frein afin d’amortir les brusques déformations de la voile et de garder en permanence le contact. Ainsi, plus aucun surpilotage et un maniement des commandes plus fluide seraient assurés même dans la tabasse. 

Pour ce qui est du confort à la sellette, une certaine élasticité des suspentes serait un plus. Toutefois en raison des risques majeurs de pollutions liées à la production des fibres synthétiques généralement utilisées dans le suspentages des parapentes, je propose de remplacer le Dynamea et les autres cochonneries à base de produits pétroliers couteux par un produit abordable, sain et naturel,  connu et utilisé en orient depuis des millénaire : le spaghetti.
 
A puis quelle facilité pour adapter le taux d’amortissement aux PTV et aux préférences de chacun ! Deux minutes de cuisson pour 120 kg de PTV et un confort à l’allemande, onze minutes pour les moins de 50 kg qui souhaitent voler façon pullman dans de l’huile d’olives. Tortellini pour les acrobates déguisés de la coupe Icare, etc…

Un autre avantage auquel on ne pense pas assez : le vent forcit, vous vous laissez embarquer et devez finir par vacher en terre inconnue, ou encore un cross qui se passe mieux que prévue vous faisant tutoyer les records de Mr Arnaud lui-même mais la BX break de votre beau-frère qui était censé vous récupérer tombe en panne en chemin, vous êtes victime d’un arbrissage à la tombée de la nuit dans un endroit particulièrement inaccessible de la forêt noire, en tentant un décollage de folie du sommet du Cervin votre voile est resté accrochée dans la barre rocheuse de la face nord… bref, vous êtes paumé seul en pleine nuit loin de la civilisation. Il vous restera toujours 150 mètres de spaghetti à manger pour tenir jusqu’à l’arrivée des secours. C’est important les sucres lents pour le moral quand on attend les secours !… et cela fera toujours ça de moins à replier dans le sac.

 :prof: Une astuce pour faciliter le démêlage des suspentes en spaghetti : ne lésinez pas sur le volume d’eau de cuisson, 1 litre minimum par 100grammes de pâte, et surtout n’ajouter pas de sel dans l’eau, cela baisse artificiellement et inutilement la température d’ébullition. Versez une cuillère à soupe d’huile d’olive par litre d’eau portée à ébullition, avant de verser les pâtes. L’eau doit bouillir à grosse bulles avant et  pendant toute la durée de la préparation. De votre coté vous remuerez toutes les 30 secondes avec une cuillère en bois chêne massif. Et puis une fois égouttés, mélangez au spaghetti le traditionnel morceau de beurre salé. Pourquoi, salé ? Tout simplement parce que le jour ou vous les mangerez, il n’est pas dit que vous ayez une salière sous la main. Ainsi vos suspentes ne seront pas collantes, bien fluides et salées à point.   

Cette méthode de cuisson m’a été confiée par le psychologue en chef de la direction des ressources humaines du fleuron de notre industrie nationale de la pâte alimentaire : Lustucru, qui l’eut cru, et même cuite ! Un homme qui peut fièrement inscrire sur son CV sa riche expérience en qualité de Psyco-pâte. Si d’aucun parmi vous veniez à doutez de ses compétences, sachez qu’il n’y à pas deux fêlés chez Lustucru, notre homme étant la démonstration de ses facultés toutes aussi remarquables qu’uniques !  :forum:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Dav le 19 Avril 2011 - 21:17:57
Dis moi je suis intéresse par ta théorie des suspentes a base de spaghettis , c est plutôt novateur mais dis moi, j ai un PTV de 105kg, tu n'as pas dit le temps de cuisson, moi qui suis en ce moment a val tho a 2300 m ?? :grat:  :trinq:  :soleil:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 20 Avril 2011 - 08:28:04
 :grat:  Hummmm 105 kg de PTV, 5mn pour un bon ammortissement  façon Ami 6 break en charge, et 3 maxi pour une précision des commandes façon karting.

A Val Tho, la montée est sinueuse, mais surtout avec les entrée de sud au printemps, la redescente sur la Maurienne par le plan Boucher est encore bien enneigée, alors : Pour plus de réactivité encore, tu peux aussi

- Remplacer les Spaghetti par des Tortellini à ressorts courts surbaissée.... surtout sur les avant,
- Utiliser une voile taille basse,
- Monter des jambes larges,
- Porter une sellette string Recarro,
- Mettre des poignées de frein en alu Momo;

....ça donne tout de suite une ligne plus sport, plongeante.  :speedy:


Quoi qu'il arrive ne va pas au delà de la Maurienne, ensuite si tu passe sur le versant Italien et Bardonecchia, il y a des rouleaux et ils seraient capable de remplacer tes Spaghetti par des Lasagnes, et là..... ça ne marche plus pareil.  :vrac:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 20 Avril 2011 - 10:53:38

Comment faire lorsqu’une voile refuse de rester couchée au sol et de rentrer gentiment toute seule dans son sac ?

 :prof: De deux choses l’une, soit c’est qu’elle est encore vivante, et il convient alors de la tuée sans la faire souffrir, soit c’est qu’elle est mal dressée. Et selon son âge, il est peut-être déjà trop tard pour y remédier sans risquer l’accident fatal : une morsure du bord d’attaque. Dans ce second cas de figure aussi, vous devrez vous résoudre à prendre une décision, toujours déchirante pour son propriétaire, la faire piquer au plus vite par un BE-vétérinaire assermenté.

S’il y a un défaut de dressage, vous ne pourrez le reprocher qu’à vous-même. Le dressage d’une voile  par son maître doit s’entreprendre alors qu’elle est encore toute petite, à peine sevrée, vers 4 à 5 m2 tout au plus. On doit alors faire preuve de fermeté et douceur à la fois. Une main d’enfer dans un gland de velours. Les ordres doivent être clairs, simples et sans ambiguïté.
L’attitude du maître ne doit jamais prêter à confusion et le respect des règles ne faire preuve d’aucune dérogation. Il devra en rester ainsi jusqu’à ce qu’elle et fasse preuve d’une obéissance totale une fois arrivée à sa taille adulte: de 16 à 46 m2 selon les races.  Faute de quoi, les voiles dominantes risquent de prendre l’ascendant sur leurs pilotes, et là, une fois le pli pris… Elles se ferment, ne répondent plus aux ordres et c’est l’accident assuré.   

Il est aussi des cas ou une voile blessée, alors qu’elle était pourtant bien dressée et docile jusque là, se montre nerveuse, voir agressive. Compte tenu de la gravité des blessures qu’elle pourrait infliger à tout moment par une morsure du bord d’attaque, absolument aucun risque ne doit être pris.

Vous avez déjà tous vu au moins une fois à la télévision les conséquences gravissimes de l’attaque d’un Pitbull dont les mâchoires ne font pas 20cm de long, alors imaginez ce qu’il adviendrait avec un bord d’attaque de 8 mètres sur le quel sont alignés une trentaine de bouches béantes prêtes à l’assaut, tels un banc de requins blancs – selon la couleur de votre intrados bien sur - déchaînés par l’odeur du sang. S’il s’avérait rapidement que votre voile devienne incontrôlable, il ne resterait malheureusement, comme nous venons de le voir plus tôt, que l’ultime solution qui consisterait à abattre la bête enragée.
             
Compte tenu du système nerveux spécifique propre aux voiles de parapente, les seringues hypodermiques classiques, un atémi sur la carotide, un coup de pied dans les testicules, le pistolet à décharge, les balles à fragmentation, ou les œuvres complètes de Bernard Henri Levy,… enfin toutes autres armes traditionnellement autorisées par la convention de Genêve de 1925 ou celle d’Oslo en 2008 ne sont d’aucun effet sur une voile enragée (Hé oui, il existe des conventions internationales comme celle-ci, ratifiées et signées par les plus grands de ce monde, pour légaliser la mort donnée par certaine armes, et l’interdire par d’autres. Sans doutes parce que ces armes sont jugées trop dangereuses pour les malheureuses victimes, …Alors que celles autorisées tuent tout autant, mais certainement beaucoup moins dangereusement ?!...).

La seule technique ayant fait ses preuves sur une voile enragée étant l’étranglement vigoureux par les pattes arrière, visant à la faire suffoquer, avant de provoquer une asphyxie, suivie de quelques spasmes nerveux liés aux décharges d’adrénaline et de diverses toxines internes, avant d’entrainer une paralysie totale, qui précède la mort définitive et irréversible du grand prédateur. 
   
Attention à bien maintenir la pression jusqu’à ce que le décès soit constaté par un légiste dument assermenté. On a déjà vue des voiles toute bleues, inertes, que l’on croyait totalement étranglées se redresser d’un coup et attaquer par surprise ceux qui ne s’y attendaient plus.
 
Tout comme pour un serpent ou un scorpion, alors même que l’animal est cliniquement mort depuis plusieurs heures, le venin, lui, est encore hautement toxique. Donc, même si votre voile git inerte sur le sol et qu’elle ne semble plus représenter le moindre danger, vous devez tout de même vous en saisir prestement avec méfiance et fermeté, les deux n’étant pas contradictoires, et par l’arrières du bord d’attaque, en ayant soin de le tenir éloigné de vous. Il suffirait que négligemment vous laissiez traîner une main près d’une bouche de caisson pour vous écorcher sur un mylard, et qu’il vous injecte alors une dose de venin mortel prêt à vous intoxiquer sur le champ ! Le geste n’est pas anodin, il réclame maîtrise, précision et sureté. N’hésitez à vous entraîner avant a cette prise et avec quelque chose de moins dangereux, votre belle-mère par exemple.   :grrr:   

Ainsi saisie par le cou, enfournez la tête de la voile dans le grand sac prévue à cet effet. De l’autre main maintenez fermement  le cou à l’intérieur du sac et bourrez le corps, la queue, les ailes et le reste des abattis à grands coups de pied, en ayant pris soin d’attacher les pattes des élévateurs entre eux afin de les immobiliser définitivement. On ne sait jamais.

Nos amis pilotes américains utilisent souvent une autre technique plus spectaculaire qui fait même l’objet de concours toujours très prisés dans le middle-ouest : Une voile sauvage est lâchée par grand vent dans une arène surchauffée par les thermiques de milieu de journée, un pilote à l’allure de John Wayne avec une Marlboro allumée au coin des lèvres doit alors l’immobiliser au sol le plus rapidement possible en lui ligotant les élévateurs avec ses suspentes. Malgré la grande dextérité, la force et l’expérience des compétiteurs, il n’est pas rare que l’on doive déplorer des brulures graves, tant chez les pilotes que sur les voiles, et tous les ans des décès sont même constatés, y compris dans le public toujours prêt à s’enflammer pour le show les jours de sécheresse. Alors prudence, n’est pas un Wild-Wing-Boy du middle-ouest qui veut !                 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 21 Avril 2011 - 11:25:19

Comme de plus en plus de monde, je souffre d’allergie, et plus particulièrement d’allergie aux pollens. Et dans la mesure où notre activité se passe dans la nature, et plus particulièrement à des périodes favorables aux développements des végétaux, graminées et petites fleurs en tous genres, j’arrive le plus souvent sur les sites avec les yeux rouges fluo qui piquent, le nez en pastèque juteuse qui fuit comme une Norton de la grande époque, la tête dans du un seau de mélasse, etc… Enfin, pas les meilleurs conditions pour voler. Alors qu’il suffirait d’un simple filtre à pollens pour nous redonner goût à la vie ! Pour retrouver enfin la joie du vol libre et le bonheur de vivre en pleine nature bienfaisante.  :(  

 :grat: Reconnaissez qu’avec deux fois 25m2 de tissus Porcher de première qualité à porosité garantie au dessus de nos têtes prêt à aspirer l’air à 8 mètre minimum au-delà de la végétation, le tout alimenté par un débit d’air circulant à plein temps entre 30 et 40km/h, voir plus, et tout cela capté par 7 à 10 mètres de bord d’attaque ! Si on n’arrive pas à confectionner un filtre à pollens digne de ce nom avec ça, c’est bien qu’on est des branques, non ?  :bang: Il doit bien y avoir un moyen de récupérer un air épuré et sain en sortie des plumes, aux orifices de vidange des caissons, le tout directement relié à un masque de type de ceux qu’utilisent les premiers secours pour l’oxygène et que le pilote aurait sur le nez ? De retour à la maison, un petit coup d’aspirateur au fond des caissons pour les débarrasser des particules retenues …. Et nous voila reparti pour un tour ! Même que ceux qui le voudraient pourraient refourguer leurs excédents de pollens aux apiculteurs qui sont en manque pour leurs abeilles. Si ça ce n’est pas du recyclage durable !  :mrgreen:

Tiens, à la place des suspentes de freins on mettrait des tuyaux reliés au masque et pour tourner, il suffirait de pencher la tête ! Et puis ça laisserait les mains libres pour contrôler le débit d’air à l’aide des trims ou faire des photos sympas. Du coup plus besoin de révision des voiles avec contrôle de porosité : dés que t’as à nouveau le nez qui coule, c’est que la voile est poreuse et bonne à changer.

 :coucou: Allons, messieurs les constructeurs, réfléchissez un peu ! Ce serait la première vraie grande invention pour le bien être, le confort et la sécurité des pilotes depuis celle de la sellette. Il faut vite nous trouver quelque chose !     :bravo:  :dent:  


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 22 Avril 2011 - 11:04:15
Pffff, ces constructeurs, on peu pas compter sur eux : pas une réponse du P'tit nuage, de la Planète volante, de l'échapée, ni des autres... :grrr2:  C'était pourtant un vrai problème? Tanpis pour les voiliste ! :boude:



On a n’a pas encore parlé des maillons, et c’est bien dommage !

En effet tout le monde ne cesse de vanter les mérites de telle voile qui permettrait de gagner 1.2 secondes et 0.83 mètre d’altitude sur une transition de 42 km bras hauts en ligne droite, de telle autre qui enroule des thermiques en 12 cm de diamètre en moins que le précédent gun de référence. Du coté sellette, c’est du pareil au même, le débat fait rage : avec la version MaxiPlusAir IV, tu gagnes 0.012 en Cx instantané, sur tel autre proto de course intégralement caréné. Tel autre modèle dispose d’un maintient renforcé en gel de silicone natuel pour la 3ème lombaire, ce qui permet un meilleur appui dans les wings au delà de 37.5° à l’ombre, etc… Mais il ne faut pas oublier que même équipé de la dernière sellette de compétition et d’un gun de 9.9 d’allongement avec des renforts en titane dans le bord d’attaque, montés en micros-suspentes profilées sur une seule ligne,…   :prof:  sans maillon, votre finesse personnelle ne devrait pas dépasser les 0.02, à l’inverse de votre taux de chute qui lui devrait rapidement excéder les 50 mètres seconde !

Les records en CFD seraient beaucoup moins flatteurs, que ceux des urgences en traumatologie, non ?    :twisted:   


Alors c’est peut-être le moment de cogiter sur cet accessoire injustement négligé, et pourtant indispensable :
 
Imaginez le tableau si vous étiez munis de maillons élastiques : au passage de la première turbulence, vous vous retrouveriez en train de faire le yoyo sous votre aile, ce qui au passage permettrait à l’ensemble de recréer ainsi  le vol battu des oiseaux !... à condition que vous n’ayez pas entre temps attrapé le mal de mer et vomis votre salade de fruits de mer.

Et si ces mêmes maillons n’avaient pas de système de verrouillage de sécurité ? A la faveur d’un petite dégeulante ou d’un simple hoquet vous pourriez voir vos élévateurs se décrocher de la sellette. Ah croyez-moi que dans ces conditions là, ça ferait moins les malins une fois en l’air : ça gigoterait moins derrière la ventrale et j’en connais un paquet qui ne seraient pas là de desserrer les fesses avant l’atterrissage complet ! 

A l’inverse, si nous avions des maillons en cadenas, pour être certain qu‘aucune ouverture, un temps festive, ne vienne nous prendre par surprise. Sauf que… « T’as pas vu les clefs du cadenas, j’ai du les mettre avec les clefs de la bagnole que j’ai vendu la semaine passée… ». Ou encore avec un cadenas à code : « Voila 2 ans que je n’ai pas décroché la sellette de la voile, et maintenant que je dois la renvoyer en révision chez Ripair, et je ne me rappel plus du code. Il me semble que c’était la date de naissance du chien de ta mère, mais il s’est échappé pendant les vacances l’été dernier, et à elle, je ne lui parle plus, t’as pas une idée chérie ?… ».  :grrr:

Des maillons en chambre à air de camion. « Bien gonflées ça fait aussi office d’air bag latéral quand je me fais trainer au gonflage, ou que je n’arrive pas à bien m’aligner vent debout à l’atterrissage. Ok, je perds bien un poil sur la finesse, mais au cas où je me loupe lors d’une manœuvre de SIV au dessus du lac, c’est tout de même plus safe, non ?»

Pour ces dames, mais pas seulement, des maillons à base de porte-jarretelle : tout en jolie dentelle de Calais brodée main ! Voila qui donnerait envie de s’envoyer en l’air !... même au sol.   

Pour les caravaniers aficionados de l’emplacement prés des toilettes au camping de la plage de Leucate, ceux là même qui ne badinent pas avec la sécurité, et quand bien même ce serait un poil lourd : Une boule d’attelage et son timon par côté sur la sellette ! Afin de rester dans ce style classieux et inimitable, une fois la sellette détachée, ils pourront toujours dissimuler la boule, avec tout le bon goût qui les caractérisent, sous une veille balle de tennis découpée : c’est plus « sport ». 

Pour les informaticiens qui trouvent les maillons Peguet peu pratiques et pas du tout ergonomiques, ceux qui passent leur temps à les perdre : le maillon en prise RJ45 ! Comme ça ils en auront toujours à portée de main. Voila d’ailleurs qui irait parfaitement avec leur voile qui tourne sous Windows XT : elle bug sans cesse et ils sont obligés de faire des fermetures complètes avant de relancer tout le système… en espérant qu’ils n’auront pas besoin d’avoir recours à la sauvegarde qu’ils ont oublié de faire. 

Des maillons en or gros comme ça, incrustés de diamants et gravés au nom du propriétaire : DAVID. David ?! Le patron du magasin de Jeans qui fait le coin de la rue du Temple. Celui qui avait une Pizzeria Kebab avant. Mais si,… tu sais bien celui avec la Cherokee noire, qui à marié Rachel à Deauville l’été dernier, l’ancienne femme de Simon,… C’est ça : La fille de l’avocat d’affaire que son père il a racheté le Macumba pour en faire un night-club cacher. Et bien ce David là, sur la vie de ma mère, il a les plus gros maillons en or de Juan les pins.  La vérité, si ça c’est pas la classe internationale ?!...     

L’E-maillon d’Apple : qui synchronise virtuellement la voile et la sellette via votre I-pad en wifi. Il permet d’écouter de la musique en MP4, de télécharger des applications pour faire la cuisine, des jeux en ligne, des vidéos de Shakira, et des sonneries rigolotes. Il a une autonomie de 4 heures grâce à sa batterie interne au lithium XIII et peut se recharger sur votre portable. En revanche rien n’est communiqué quand à sa résistance à la charge…   
       
Le maillon faible de laurence Boccolini : on pause une série de question aux autres pilotes présents au décollage pendant qu’ils gonflent leurs voiles. Chacun a cinq secondes pour répondre pendant qu’il tente de maintenir sa voile au dessus de sa tête, à la fin de la série, tout le monde vote avant de décoller pour désigner le maillon faible. Ce dernier sera éliminé en vol. L'ultime survivant du jeu aura le droit de revenir le lendemain.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 22 Avril 2011 - 11:30:18
hé ben je ne pensais pas que tu arriverais à tenir un sujet sur les maillons, encore une fois bravo

à quand le topo sur les crocs fendus ? 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 22 Avril 2011 - 12:16:42
Cela n'a pas été simple , alors de là a faire tout un sujet sur l'utilisation des crocs fendus de deuxième main dans les loisirs parapentesques de moyenne montagne en basse vallée de la Maurienne.... C'est pas pour demain.  :mrgreen:  

Quoi qu'avec la météo prévue sur la région pour ce WE....  :grrr2:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 22 Avril 2011 - 16:48:03
Voila de quoi tenir un long WE pluvieux de 3 jours : n'hésitez à rechercher les références.  :averse: 


La tenue du parapentiste, outre le fait de renforcer sa prestance et son élégance naturelle, se doit de mettre en valeur ses qualités sportives, intellectuelles et sa haute moralité, tout en préservant d’abord et avant tout sa sécurité. Parmi les accessoires indispensables régulièrement évoqués lors des premiers échanges avec des nouveaux venus à notre discipline, nous citons, en vrac, et afin qu’ils puissent s’y mettent sans trop de conséquences : le casque, les gants et les chaussures montantes.  

 :prof: Même les plus expérimentés conviennent du caractère incontournable des ces trois éléments, mais bien peu sont effectivement capable d’expliquer, démonstration à l’appui, qu’elle est la véritable utilité de chacun de ces accessoires. C’est donc ce que nous allons faire…puisque nous avons le temps, la météo ne nous permettant pas voler librement en ce week-end pascal.

Reprenons dans l’ordre et de haut en bas, parce que c’est comme cela que l’on écrit généralement le mieux sous nos latitudes :

- Le casque, contrairement à toutes les idées reçues, sur la tête ou ailleurs, il ne protège pas des chûtes. Ni des idées reçues, non plus d’ailleurs. En effet les chutes en parapentes surviennent le plus souvent de haut en bas pour le parapentiste, et donc les chocs, eux, proviennent du contact avec des éléments, qui eux, relativement au parapentiste lui-même, évoluent du bas vers le haut.  :grat: Vous me suivez ?
Si vous trouvez-cela compliqué, n’hésitez pas à mimer la scène pour mieux visualiser l’ensemble. Donc, pour protéger un parapentiste des chocs en cas de chute, le casque se devrait d’être porté sur les parties basses du corps et non au sommet du crâne. C’est de la pure logique élémentaire newtonienne issue de la théorie de la relativité des blessures en cas de chute des aéronefs mous. Quand aux idées reçues, on se les prend le plus souvent en pleine face, là par où le casque est grand ouvert pour permettre la vision du pilote. Il est donc notoirement inefficace dans ce contexte précis.
 
Il n’existe en fait que trois, et seulement trois cas très précis où la protection du casque s’avère primordiale.

En premier lieu, en cas de chute de pierre. Je ne parlerais pas ici des éboulements de falaise, on ne vole pas à se point sous les surplombs rocheux, mais plus simplement lorsqu’un caillou embarqué par mégarde dans l’un des caissons de votre voile lors d’un gonflage agité parvient à s’en extraire par ses propres moyens en vol. Le cas est plus fréquent qu’on ne le pense… on y a même retrouvé un Yorkshire une fois !

Mais aussi en cas de chute de Pierre. Allez savoir pourquoi, Pierre gardien des clefs du royaume des cieux, certainement à cause de son grand âges, n’a plus la démarche très assurée, et il lui arrive souvent de choir, voir de laisser choir ses clés depuis les séchoirs du paradis. Et c’est justement le risque de se prendre un jeu de clés sur le chef, ou dans les suspentes les jours de grand vent qu’il faut prévenir. On ne cesse de vous le répéter : une clé dans les suspentes, c’est la chute assurée. Les femmes, et les prostituées en particulier, toujours plus sages que les hommes qui y ont recours, le savent bien et n’hésitent pas à la dire : les Saints qui tombent, c’est le début de la faim. Et que celui qui n'a jamais prècher me jette le premier Pierre. :oops:

Enfin, en cas de chute de Pierre. Et là, aller savoir comment, mais les pilotes prénommés Pierre se sont fait une spécialité de chuter la tête la première… C’est ainsi. L’habitude sans doute, ils parviennent alors le plus souvent à s’en tirer sans trop de difficulté avec une roulade, même s’il en bave tout de même pas mal. Comme le dit la sagesse populaire : Pierre qui roule ne se ramasse pas, il mousse. 

Les gants, ils sont l’indispensable complément du distingué bipède que l’on nomme parapentiste. Sans eux, il ne serait point l’homme et les gants qu’il est. Ce n’est absolument pas une question de protection, la preuve : s’il ne s’agissait que de cela des moufles seraient toutes aussi protectrices, sauf que … « un homme et les moufles » cela a autrement moins de prestance et de classe que « un homme et les gants ». Donc on met des gants et puis c’est tout, cela ne soufre plus de discussion.  :mrgreen:

Les chaussures montantes, sont inconditionnellement associées à la panoplie complète du parapentiste, et ce depuis les débuts de l’activité. La raison en est évidente : lorsqu’on prétend à se jeter dans les airs depuis les sommets enneigés ou les pentes abruptes des montagnes… et bien il faut d’abord y monter ! Et pour cela, rien de tel que des chaussures montantes,… puisqu’elles sont conçues pour monter.
Et donc, si d’aventure ou par esprit de contradiction, vous décidiez de porter des chaussures non pas montantes, mais descendantes : celles avec les talons devant, elles ne vous permettraient pas d’attaquer la pente qui doit vous mener au décollage dans meilleures conditions de stabilité requises. Vos chevilles travailleraient selon un angle inadéquat, et vous risqueriez la blessure fatale !  :grat:
Par ailleurs, si vous tenez une fois en vol à faire le plafond, des chaussures montantes sont là aussi toutes indiquées. Les modèles descendantes étant irrésistiblement attirées au plus profond de la vallée. 

Vous aurez certainement noté à quoi l’on reconnait les chaussures montantes : L’emplacement des talons. Alors à l’avenir faites moi plaisir, et ne vous laissez plus abuser par les boniments des vendeurs de chez Go Soprt ou Décathlon qui n’y connaissent rien et tentent de vous refourguer n’importe quoi. :grrr2: 

Tant que vous y serez, et sur recommandation de l’héritière de la Maison princière d’Autriche qui m’avait demandé de vous en parler, ayez soin de bien assortir les chaussures montantes à des chaussettes montantes elles aussi. En dehors d’un positionnement idoine et judicieux des talons, la chaussette descendante qui a tendance tomber en accordéon sur les malléoles au mépris de toute adhérence à votre viril pelage, ne sied pas votre standing d’aérostier. Une chaussette de pilote digne de ce nom se doit d’être ascendante et d’avoir de la tenue, que diable !

Pensez-vous qu’il soit possible d’avoir confiance en la capacité d’un pilote à garder sa voile sur sa tête en toutes circonstances, s’il n’est même pas capable de garder ses chaussettes sur ses mollets alors qu’il n’a même pas encore quitté le plancher des vaches ?  Voyons, un peu de sérieux tout de même.

Enfin, une fois confortablement assis dans votre sellette, votre petit pantalon sur mesure en tergal et viscose pied de poule, va immanquablement plisser derrière les genoux. Et par voie de conséquence, il va inévitablement remonter et découvrir vos chevilles ainsi que vos mollets qui seraient alors soumis aux frimas et aux intempéries, si vous n’aviez pas des chaussettes de très haute tenue.   

Comme promis, c’est dit votre Altesse Impériale : Voila les choses faites de l’archiduchesse.

CQFD

             
 :prof: Or donc, à l’avenir, Messieurs les enseignants dument certifiés et agrées, merci de ne plus négliger ces explications indispensable à la formation à la sécurité passive de vos élèves. Il en va de votre crédibilité professionnelle !         


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 22 Avril 2011 - 17:12:38
Je te remercie vivement de donner du contenu et des arguments à mes cours théoriques. J'ai bêtement prescrit des chaussures montantes pendant des années sans même connaitre les chaussures descendantes, quelle erreur !  :pouce:

La parution d'une compilation des pratiques improbables devient de plus en plus indispensable.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 23 Avril 2011 - 10:56:27
Merci Cher Parapente Samoens, ta franchise t'honore, :pouce:  il est vrai qu'avec le temps et l'habitude on fini par faire des choses sans même plus savoir pourquoi... :vrac:  :lol:



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 26 Avril 2011 - 11:22:00
Ce matin je visionnais une nouvelle vidéo du Piaf Volant, toujours aussi bien montés, la vidéo et lui… tout au moins en terme d’altitude, hein… Pour le reste la décence m’interdit… et puis on ne se connait pas encore assez intimement.

Et une nouvelle fois, le constat est sans appel : les pilotes ne volent pas droit : z’arrêtent pas de faire des zig-zag  comme s’ils grimpaient un col en moto avec des épingles à cheveux et des virages relevés tous les 10 mètres… ou s’ils le descendent le col, à croire que c’est sur une piste de Bobsleigh !... Alors j’ai bien tout vérifié : ils ne suivent même pas la route, ni à la montée, ni à la descente, et il n’y a pas de piste de bob ni de parc d’attraction avec le petit train de la mine à Sicié.

Certes, le petit train de la mine à EuroDisney, ces derniers temps, c’est plus tout à fait aussi safe qu’une mini-voile de 14m2 dans du force 7 sur l’échelle des beaux et forts. Pire encore, nos volatiles, en plus de louvoyer, ils montent et descendent sans cesses de manière aussi désordonnée qu’imprévisible !    

Etonnement, on rencontre relativement peu ce syndrome du zig-zag et du vol erratique chez les débutants. Ceux-ci volent le plus souvent très proprement du décollage vers le l’atterrissage en respectant un plan de vol clairement préétabli, avec des trajectoires tirées au cordeau, et posent directement en PTI, voir en PTL pour les plus excentriques d’entre eux. Alors si nos volatiles les plus expérimentés ne sont plus capables de voler droit, il doit bien y avoir une raison scientifiquement explicable, non ?  :grat:


Bien évidement, on pense de suite aux effets aussi pervers que secondaires d’un alcoolisme chronique largement démontré dans cette catégorie du personnel.  :trinq: Cela se pourrait bien. Toutefois, un argument plaide en la défaveur de cette piste : non pas que nos pilotes ne soient pas alcooliques, c’est dument prouvé, mais plutôt qu’ils ont développés un sens de l’équilibre et une résistance à l’alcool suffisante pout parvenir à marcher droit jusqu’au décollage et ensuite pour se diriger tout droit vers le bar le plus proche une fois posés. Donc cela ne doit pas être ça. Certes au moment de la prise d’élan précédent la phase d’envol, toute les courses ne sont pas totalement rectilignes, mais cela reste dans des proportions « raisonnablement acceptables ».

Vient ensuite la DMLA, plus connue sous le nom de dégénérescence maculaire liée à l'âge.  :shock: Les effets pervers de cette atrophie des fonctions visuelles, en créant une zone de flou au centre du champ de vision pourraient nous amener à penser que les pilotes en état de survie permanent lorsqu’ils quittent le sol, zig-zag, montent et descendent  sans cesse afin d’éviter en vain cette zone de flou au centre de leur champ visuel. Des tests très simples permettent de vérifier rapidement si le sujet est atteint de ce trouble, c’est le cas de la dire, de la vision ou non : on lui fait fermer un œil et viser une ligne parfaitement droite. S’il lui semble que cette ligne ne soit pas totalement rectiligne, c’est qu’il est atteint, pale ou bronzé, peu importe. Lors des derniers contrôle de rectitude visuel du comptoir du Bar des Amis, nous avons pus constater que même si après 6 bières certains voyaient double, ils voyaient droit, double droit, mais droit. Donc, ce n’est pas ça non plus.  

Une étude plus approfondie s’imposait donc. Celle-ci à été menée avec le plus grand soin, en prenant en compte l’ensemble de l’environnement des pilotes. La thèse qui consistait  à croire que les parapentes des plus expérimentés étaient moins droits - plus voutés – et donc plus tordus en vol a rapidement été écartée aussi. Les pilotes étant plus tordus encore que leurs ailes, l’effet de base devait venir des pilotes eux-mêmes. :vrac:  

 :prof: A la plus grande surprise des scientifiques chargés de l’enquête, cette manière de voler a pour origine une grande campagne nationale d’information du ministère de la santé ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, les pilotes expérimentés, bien que vigoureusement réticents, se sont sentis particulièrement touchés au plus profond de leur subconscients, et peut-être même plus loin encore, par la grande campagne nationale de lutte contre le cancer colon, et par voie de conséquence : la promotion du dépistage colorectale annuel. Il semblerait que la réticence chez les parapentistes à se soumettre aux tests soit telle, que dés que les pilotes exposent leurs fondements au reste de la population terrienne, inconsciemment, ils zig-zaguent et virevoltent de manière désordonnée pour éviter toute tentative d’introspection surprise de la part du milieu médical autorisé.

Inutile de tergiverser les gars, il faudra bien y passer, l’examen c’est pour votre bien. Arrêtez ces gamineries, et volez droit.  Sinon, les praticiens les plus consciencieux vont rapidement se mettre à l’aéromodélisme radiocommandé avec des mini-caméras et palpeurs embarquées, :affraid:  dés lors la chasse sur les sites de vol libre risque d’être terrible. On va finir par se croire dans Top Gun !        


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: mike57 le 26 Avril 2011 - 16:23:49
Surprenant en effet, et   karma+  pour cette enquéte,Gilles
J'étais persuadé que tous ces zig zag étaient réalisés sous l'emprise du pastaga.N'oublions pas que le circuit Paul Ricard n'est pas trés loin.




Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 26 Avril 2011 - 16:31:42
Certes le Paul Ricard, n'est pas loin, mais il est surtout réputé pour son exceptionnelle ligne droite du Mistral !... alors que nos amis eux sont la plus part du temps à l'horizontale, tantôt face au sol, tantôt face à l'Est  !  :mrgreen:

Et puis jamais un provençale ne prendrait le risque de renverser une goutte de bon Pastis sans bonne raison valable.    :trinq:

 :shock:  :grat: D'ailleurs , il n'est pas dit que d'ici 2 ans et mes 50 ans, je n'ai pas appris à voler en zig-zag aussi.... qu'ils essayent de s'approcher un peu pour voir  :grrr2: . :oops:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: lepiafvolant le 26 Avril 2011 - 17:16:49
le vrai probleme dans tout cela , c'est que indeniablement , nous cherchons à voler droit mais nous n'y arrivons pas   :grrr:  donc sachez que ces zigzagages tordus ne sont que fortuits et involontaires et totalement independants de notre volonté ( faut pas etre couillon , en plus ça habite les suspentes par frottement trop agressifs ).

Mon reve, qui deviendra un jour realité = voler droit  :coucou:

Bon analyse Gillesf , mais tu aurais du venir , t'as raté une bonne session ; la prochaine fois :pouce:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 27 Avril 2011 - 08:16:53
Je sais  :cry:  Merci le Piaf.  :pouce:

Il va falloir que je me décide à venir un de ces jours ou je serais dispo... même si je n'y vole pas encore... au moins pour m'imprégner de l'ambiance avant de me décider à me lancer.... en zig-zag.

Et puis en voyant ces quelques images de collègues qui se faisaient un peu embarquer... cela m'a rassuré : je ne suis pas seul à courrir aprés ma voile les jours bien ventés... pas toujours debout   :oops:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 27 Avril 2011 - 11:44:50
Le décollage est assurément l’une des phases les plus délicates et les plus critiques du vol à négocier, que ce soit au gros ou au détail. De nombreuses vidéos de provenances diverses et variées ainsi que multiples comptes rendus d’incidents, voir d’accidents sont là aussi pour le prouver : on néglige trop souvent un solide appui ventral.

 :prof: Sans doute l’empressement de passer cette phase transitoire entre le pilote debout avec son aile au sol, et le début du vol assis bien confortablement dans sa sellette. C’est pourtant en zappant ce stade intermédiaire incontournable qu’est un bon appui ventral, que l’on risque de se mettre en péril : l’aile qui n’est pas chargée flotte mollement prête à s’effondrer à la première occasion, :vrac:  le pilote sans appui franc de son coté est hautement instable prêt lui aussi à vaciller, à la moindre sollicitation il va perdre l’équilibre.

Alors justement, qu’est-ce qui déséquilibre le parapentiste moyen – je sais, il y a redondance dans cette dénomination – à ce moment précis, lors de ses tentatives de décollage ?

- Pas la voile : il sait très bien qu’elle va le tirer en arrière au moment le plus inattendu et il s’y est mentalement préparé.
- Pas une pierre ou une motte de terre non plus : sa prise d’élan se fait toujours avec de grands enjambées en levant les pieds bien hauts, comme s’il devait courir dans les rouleaux de la plage de Mimizan avec des palmes aux pieds et un faux nez rouge sur le tarin.

Et bien oui, l’origine son déséquilibre vient presque uniquement des mouvements désordonnées, et incontrôlés lors de la prise d’élan, de l’imposante masse en mouvement que représente : sa bouée d’amour, sa rassurante bedaine expansée, son abdomen rebondis, le tendre oreiller de ses dames, le nid douillet du repos privilégier de sa compagne, son bourrelet de confort, sa tablette de chocolat devenue saladier de mousse, sa rondeur joviale et rassurante. En mot et presque un seul : son ventre ballotant !   

Forcément, pris dans l’extrême frénésie de l’agitation du décollage, notre homme se remue dans tous les sens, il piétine vigoureusement, se concentre sur son recentrage, la temporisation, la bouffe d’air qui vient le cueillir, et…. Fatalement il se relâche du coté de la ceinture abdominale. Il ne prend plus soin de bomber le torse d’athlète qu’il a pourtant l’habitude d’arborer fièrement, ni de bander les muscles de sa protubérance ventrale… qui en profitent pour se relâcher, se distendre à plaisir, et balloter à tout va en de très amples mouvements de va et vient aussi incontrôlés que désordonnés. Le tout ayant une masse pour le moins non négligeable.... C’est cette masse instable qui, le plus souvent, déséquilibre l’homme, pourtant réputé costaud et stable, au moment de prendre son envol.

On a déjà vu des bretelles céder sous l’effort, au risque que la pince, ou le l’élastique ainsi libérée brutalement puisse venir blesser le pilote au visage… voir lui crever un œil en pleine prise d’élan, ou encore se prendre dans les élévateurs et faire des nœuds dans les suspentes !  :affraid: Ce n’est pas rien.

 :prof: Il lui faut donc impérativement un solide appui ventral pour éviter tout risque fatal d’accident au décollage.

La vie de tous les jours est riche en exemples propices à déstabiliser un rude gaillard, mais dont il se sort avec les honneurs, et ceci uniquement grâce à un solide appui ventral. Tenez, par exemple :

Par une chaude journée d’été, en fin de soirée, lorsqu’on annonce à la télé la défaite de l’OM face au PSG par 12 à 0 et que le Patron offre sa tournée, et alors qu’il a déjà 6 demis dans le cornet, s’il n’y avait pas le solide appui ventral offert par le zinc du comptoir, dieu sait si notre homme ne se laisserait pas aller à quelques pertes d’équilibre du haut son tabouret en tentant d'attraper les olives.

Ou encore, au moment où le serveur apporte le porcelet rôti farcit à la truffe,… après les amuses bouche, les feuilletés aux champignons, le museau vinaigrette, la salade périgourdine, le saumon en croute sur son lit ravioles, et le rizotto au foie gras. Et à ce moment précis, sans le solide appui ventral que lui procurent ses cuisses fermement campées au sol lorsque qu’il est confortablement assis, notre pilote pourrait être déséquilibré au moment de tendre le bras pour attraper le verre de Château St Emile Lion qu’on vient de lui resservir. 

Nous devons donc absolument soigner notre appui ventral. Fini les pantalons taille basse, les caleçons tombants qui nous découvrent l’arrêt des poils du dos, exit les tee-shirts flottants tels des abat-jour coiffant nos voluptueuses courbes et autres bretelles un peu lâches. Il nous faut de l’appui, et du solide !  :grrr2:

Il existe plusieurs solutions bien connues :

-   La ceinture du bon Dr Gibaud qui a eu son heure de gloire dans les 70’s, et dont les plus anciens se souviennent certainement encore, avec larme d’émotion au coin de l’œil. Chaude et solide, 100% pure laine, c’est un appui de qualité éprouvé. 
-   La gaine Playtex pour ses dames, hé oui, elles aussi pilotent ! Elle aussi a eu son heure de gloire dans les catalogues de la Redoute et des 3 Suisses, de préférence dans les éditions millésimées du début des années 70. On en trouve encore en série limité couleur chaire dans le très sélect catalogue Damart, en édition spéciale réservée aux plus fidèles clientes depuis des décennies.
-   En ce qui me concerne, par coquetterie sans doute, j’ai une préférence pour les tenues traditionnelles locales et la célèbre ceinture réalisée à partir de bandage de flanelle rouge. On la retrouve aussi bien dans le folklore basque, que provençale ou savoyard, et même breton, mais en noir ! C’est un gage de qualité, les anciens ne s’y étaient pas trompés. La pression peut être ajustée avec précision, tout comme la hauteur de l’appui, selon les besoins, au moyen d’un serrage plus ou moins prononcé des différents tours et en élargissant copieusement le bandage.                                      

Ainsi paré, je n’ai désormais plus la moindre amorce de début de manque d’appui ventral lors de mes décollages ! Et si d’aventure, par je ne sais quel hasard fortuit et toute l’inconscience dont je fais parfois preuve, je venais à me pencher en avant, la ceinture de ma sellette n’aurait plus le loisir de blesser mes excroissances ! :bisous:
             


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 28 Avril 2011 - 11:24:10
 :grat: Qu’en quarante années le parapente ait progressé en termes de facilité, de sécurité et de performance ne fait aucun doute pour personne. Son plané actuel dépasse celui des deltaplanes de la grande époque. Toutefois, même si dans les années à venir on gagne encore une paire de points de finesse, une paire de kilogrammes en moins sur le poids et une dizaine de kilomètres heures en vitesse de croisière…. Il n’est pas dit qu’on le voit pour autant continuer à multiplier ses pratiquants.

Une remarque sur ces deux derniers points : la pratique de la mini-voile devrait être perçue par tous comme une avancée dans ces domaines, à défaut d’être la panacée ou le mouton à cinq pattes. Pourtant ils ne sont pas rares ceux qui jurent  par tous les saints qu’elle est trop rapide et nerveuse, qu’elle ne plane pas assez bien et doit donc être réservée à une élite pour faire des cabrioles au-delà de 30 km/h de vent ! N’est-ce pas un peu le genre de réflexions que lançaient les « montagnards » qui redescendaient à pied des alpages il y a 40 ans en clamant haut et fort que « certains étaient bien idiots de se charger de la sorte pour grimper »…. Pour des raisons équivalentes ?

Avec les conditions météo qui resterons toujours variables et des sites parfois surpeuplés lorsqu’ils deviennent exploitables, de plus en plus réglementation pour les décollages et atterrissages homologués et leurs exploitants, il y a fort à parié que le volume de pratiquants ne stagne…. Sauf,… sauf si on parvient à faire décoller nos parapentes… sans pente digne de ce nom. Puisqu’une fois en l’air, tenir même en plaine est tout à fait possible. Nos records nationaux le prouvent.  S’affranchir des grandes pentes  sera sans doute la prochaine révolution qui permettra une pratique de masse de notre activité. Certains habitants du littoral nous ont montrés la voie avec de gros tas de sable, à nous de poursuivre la réflexion.   

Bien sur, il existe le paramoteur, mais le matériel est lourd, encombrant et cher, malgré les avancées technologiques, et puis l’esprit n’est peut-être plus tout à fait le même.

Bien sur, il existe le treuillage, mais là encore, les infrastructures sont lourdes, les terrains encombrants, et la mise en œuvre cher et complexe car il faut du personnel formé et expérimenté. 

En cherchant bien, il doit être possible de trouver des solutions afin de décoller par nos propres moyens, sans avoir recours à de la mécanique lourde, par la simple exploitation de notre environnement. Il nous faudra bien sur ensuite travailler la technique, et adapter le matériel, mais cela doit être possible.

 :coucou: Allons chers amis, cherchez bien dans vos expériences passées, vous avez peut-être déjà vécu, involontairement, certaines de ces situations. Faites nous part de vos expériences :

-   En faisant du gonflage dans un champ de blé par un bel après midi d’été, le sillage de l’aile doit suffire à détacher du sol la bulle thermique qui va nous faire prendre les quelques mètres nécessaires ? 
-   En faisant du gonflage à proximité d’une source de chaleur, d’un feu de camp, au dessus des braises encore chaudes d’un écobuage : l’aile est pilotée en courant au dessus de la fumée qui s’élève, et vous avec…
-   … La mise à l’air libre du conduit de ventilation d’un tunnel routier ?
-   … L’envol depuis la terrasse d’un immeuble vitré, façade sud bien sur !         
-   … Depuis la montagne de détritus qui borde l’incinérateur intercommunal et ses cheminées fumantes ?
-   … Un talus bien entretenu en bord de chemin communal ?
-   …. Un bon gros cumulonimbus qui nous aspire depuis le sol avant de nous relâcher vers  8000 m d’altitude. Même avec seulement 7 de finesse d’une mini-voile ça doit tout de même laisser un bon temps de vol et de quoi couvrir une distance raisonnable ?   
-   … Une butte de terre sur un chantier de travaux publiques ? (Pour l’instant je ne suis parvenus qu’a grimper dessus, je n’ai pas encore réussis à faire du gain, en marche avant, après que mes pieds aient quittés le sol sur une rafale plus forte que les autres.)
-   …La voile maintenue déployée en l’air grâce à l’armature de la tente familiale Trigano de Tonton Jacques, en attendant l’arrivée de LA bouffe salvatrice ? La Bouffe d’air, hein ! Pas la bouffe des brochettes au barbecue de Tonton Jacques. 
-   …Remplir les caissons de votre voile d’eau chaude et vous laisser soulever par son évaporation les jours de grand beau temps ?
-   … L’hélium (on en avait déjà parlé), au moins le temps d’avoir fait un peu de gain, ensuite, il faudra travailler les thermiques.   
-   … Le lance-pierre humain entre les platanes de la place du village ?
-   … Le saut depuis le clocher de l’Eglise désertée après la messe de Pâques ?

Faites nous part de vos expériences les plus dingues et laissons aux spécialistes le soin d’en exploiter les observations scientifiques.  ;)           


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 28 Avril 2011 - 11:54:26
vient faire un tour chez nous en aquitaine, et tu verra qu'avec moins de 100m de dénivelé tu put faire de grand vols


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 28 Avril 2011 - 12:00:02
ceci pour illustrer mon post précédent
http://www.parapentiste.info/forum/evenements/cette-semaineun-evenement-a-la-fois-discret-et-a-ma-connaissance-sans-precedent-t14298.0.html;msg207431
hé oui ce n'est pas dans les alpes que vous réussissez a grimper a plus de 4000M au dessus de tout relief :rando:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 28 Avril 2011 - 12:00:43
C'est déjà une belle grande pente 100 m de dénivelé. Y'a pas toujours ça en Beauce ou en Camargue.  ;)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 29 Avril 2011 - 09:36:28

Bio-air, mais ce ne sont pas les seules, comme de nombreux autres concepteurs un tant soit peu inventifs, se sont régulièrement inspirés de dame nature pour concevoir ou améliorer les performances de leur créations. Les profils des ailes d’avion ont été inspirés de celles des oiseaux, les revêtements extérieurs des sous-marins sont inspirés de la peau des requins, etc…

La théorie de l’évolution des espèces est ainsi faite que seuls survivent les mieux adaptés à leur environnement. De même chez les ingénieurs, n’ont le plus souvent de réussite que ceux qui savent exploiter les idées les plus probantes. Mais si ce n’était pas toujours le cas et que les copies de la nature n’aient pas toujours été aussi inspirées ?... En clair : et si on n’avait pas copié ce qu’il y avait de plus judicieux ?
 :grat:

-   Si l’on avait retenu des Albatros pour leurs capacités à planer, que leurs becs crochus et leurs pattes palmées… les sellettes cocon auraient des carénages crochus et les compétiteurs des palmes aux pieds.

-   Si l’on avait retenu des vautours pour leurs capacités à exploiter les thermiques que leur tête déplumée et leur régime alimentaire… les crosseux seraient tous chauves et exclusivement charognards.

-   Si l’on avait retenu des oiseaux que pour voler il fallait être couvert de plumes… à la libération un certain nombre de femmes auraient mises sur orbite,… et aujourd’hui nos ailes seraient couvertes de duvet d’oie.
 
-   Si l’on avait retenu des chauves-souris que pour voler de nuit, il suffit de dormir le jour suspendu par les pieds, le mobilier des chambres d’hôtels d’aéroport et des salles de repos du personnel navigant d’Air France en eut été totalement bouleversé.

-   Si l’on avait retenu des abeilles et autres guêpes que pour le vol géostationnaire dans les corolles des fleurs,  il suffisait d’avoir un maillot à rayures… on aurait pus craindre l’envol des bagnards au dessus des massifs bégonias au printemps,… ou encore imposer à tous les pilotes d’hélicoptère le port de combinaisons zébrées.
 
-   Si l’on avait retenu des pigeons voyageurs que leur sens de l’orientation était du à leur manière de roucouler : la voix féminine du GPS qui vous indique la direction à suivre en aurait été toute autre, ainsi que la nature des échanges radio sur les fréquences des tours de contrôle des grands aéroports internationaux.
 
-   Si l’on avait retenu du faucon pèlerin qui est l’oiseau le plus rapide en piqué parce qu’il a des petits yeux au regard perçant situé de part et d’autre de sa tête, alors je vous laisse imaginer à quoi ressemblerait la tronche de nos pilotes de chasse.

-   Si l’on avait retenu des étourneaux qu’ils bombardaient de leurs fientes leurs agresseurs pour s’en protéger… Je vous laisse imaginer comment nous devrions repousser ceux qui viennent nous em…nuyer que ce soit au décollage ou à l’atterrissage… ou encore la nature des frappes de l’ONU en Libye.
 
-   …Et enfin, si l’on avait retenu des paons que pour impressionner efficacement une femelle et avoir une chance de s’accoupler il faut impérativement faire un large un éventail de couleurs vives avec sa queue et le remuer fébrilement… je ne vous raconte pas les scènes que l’on pourrait observer le samedi soir en boite de nuit, sur certains attéro, ou l’été sur les plages et dans les campings.  :affraid:     


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 29 Avril 2011 - 16:24:52
Attention on nous signale des restrictions provisoires concernant les autorisations de survol de certaines zones considérées comme sensibles

Merci d’en prendre bonne note.


Zone : Londres – De Westminster à Canterbury
Modification : Interdiction totale de survol
Motif : Organisation d’une Kate dans la cathédrale
Durée : Vendredi 29 avril
   

Zone : Monaco – de Monaco gare à Monaco plage et Monaco château.   
Modification : Interdiction de prise du vue aérienne, l’exclusivité est réservée à Gala.
Motif : Une nageuse sud-africaine se jette à l’eau avec un béret. (Albert est basque).
Durée : du 1er au 3 juillet 2011   

Zone : Fukushima, de la plage à la zone industrielle et partout autour.
Modification : Interdiction de survol à moins 28 000 mètres d’altitude.
Motif : Une vague de désespoir et des essais de chauffage radian non concluants.
Durée : à partir du 11/03/2011 et pour les 23 000 ans suivants.     

Zone : Nord Libye – de Benghazi vieux village à Tripoli centre-administratif en passant par Misrata port et plage.   
Modification : Survol par des aéronefs non immatriculés, peu recommandé. 
Motif : Centre d’essais,  en vol de L’ONU, et au sol des entraîneurs de l’équipe nationale de course en zig-zag. 
Durée : Depuis le 19/03/2011 et pour jusqu’à on ne sait pas quand 

Zone : Centre-sud des Etats-Unis : de l’Alabama à la Louisiane en passant pas la Géorgie.
Modification : Avis de tempête, le survol est réservé aux participants du stage SIV.
Motif : En raison de la grande quantité d’OVNI signalés dans cet espace aérien entre 0 et 12 000 mètre d’altitude, (893 maisons, 1038 toitures, 72 vaches, 32 Cadillac, 628 réverbères, 5 km de clôture, 1 moissonneuse batteuse,…)  la plus grande prudence et le respect impératif des priorités sont requis. 
Durée : Du 27 au 29 avril 2011.   
 

Zone : Maroc – Marrakech, place Jamâa El- Fna
Modification : Pour les pilotes européens, évitez la zone non-voilé, même surtoilé !
Motif : Départ incontrôlé d’un thermique virulent, un vrai pétard ! Café bouillu, café foutu (proverbe Aqmi).
Durée : 28 avril 2011   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 02 Mai 2011 - 09:03:06
Quelque soit l’industrie, l’arrivée sur un marché de constructeurs venu d’ailleurs et la concurrence ont souvent permis d’apporter un souffle nouveau et une vision différente des produits. En d’autres terme de renouveler un genre qui parfois avait tendance à se scléroser dans ses habitudes.

Alors qu’aujourd’hui les fabricants de parapente sont pratiquement tous issus ou tournent autour de l’industrie du parachute, du kite et du speed-riding, que pourraient bien nous apporter certains constructeurs emblématiques issus d’autres secteurs d’activité, s’ils venaient à développer une branche « parapente » tout en conservant leur savoir faire et leur culture d’entreprise ? :grat:


-   Microsoft, déclare vouloir conquérir 95% de parts de marché dans les 3 ans à venir avec une voile d’une technologie révolutionnaire à ouverture programmée et compatible exclusivement avec ses propres sellettes. En cas blocage des commandes en vol, refermez la voile, débranchez la sellette, attendre quelques secondes et relancer la procédure d’ouverture. Recommencez autant de fois que nécessaire jusqu’au retour à un fonctionnement normal.  En cas de crash, des upgrades payants pourront être téléchargés en ligne… pour les survivants.

-   Ferrari vient de présenter au dernier salon de Genève une voile de grand sport très exclusive, ainsi qu’une sellette carrossée par Giugiarro. Le design est à couper le souffle avec des extracteurs en titane, un profil surbaissé grâce aux suspentes 28 pouces en carbone. On annonce des chiffres hors du commun : 12 d’allongement, 0 à 100 m en 4.3 secondes, 17.2 de finesse à 8000 mètres, pour seulement 2.6 kg  et 12 m2. La production devrait commencer le mois prochain en série limité à 250 exemplaires numérotés dans un unique coloris : le rouge orné d’un cheval cabré jaune. Inutile de courir chez votre revendeur, ils sont déjà tous réservés pour un prix dépassant les 158 000  €.

-   Rolls Royce de son coté ne présente pas réelle nouveauté, mais une énième déclinaison de ses légendaire ailes et sellettes Flying Spirit de luxe qui intègrent les dernières évolutions technologiques réalisées à partir des matériaux les plus nobles. Sellette climatisée en acier chromé suédois recouvert de cuir Connelly pleine fleur, tableau de bord en érable pommelé du Honduras à affichage auto-adaptatif. La voilure est réalisée à la main à partir d’un drapé de soie de chine naturelle véritable 18 grammes au mètre carré imprimé aux armoiries du futur propriétaire, et les maillons sont en inox taillés dans la masse et dorés à l’or fin 23 carats, gravés aux initiales de votre choix. Les valeurs de finesse, et de taux de chute ne sont pas communiquées. Le constructeur se contente comme à son habitude de déclarer qu’elles sont « largement suffisantes », à l’inverse du solde de votre compte en banque, qui lui, est déclaré «totalement insuffisant » par le vendeur.

-   Christian Dior nous a présenté sa collection de Printemps-Eté 2011 devant un parterre de VIP. Une collection haute en couleur pour de voiles de haute couture sur mesure. Cette été les voiles seront courtes, de coupe classique, mais en satin imprimé léopard, sans doublure et largement échancrées au dessus du pilote. La tendance sera aux couleurs pastelles pour des sellettes en viscose à paillettes. Les sangles se porteront amples tant à la ville qu’en soirée sur des brodequins à talons aiguille. Naturellement aucun de ses ensembles ne sont prévus pour voler, ils ne prendront l’air que devant les objectifs des paparazzis à Megève, Cannes ou Monaco lors des évènements médiatiques les plus courrus de la saison. 

-   Lotus nous présente son modèle Moltonel : une voile extra douce sans couture, mais réalisée en triple épaisseur pour votre sécurité et ne jamais vous lâcher dans les moments de solitude les plus délicats. On la trouve aromatisée aux senteurs de pins des Landes ou de brise du large. Elle existe en 3 couleurs pastelles au choix : écru, rose, bleu. Hélas, elle n’est disponible qu’en une seule et unique largeur.

-   Kleenex propose des voiles à usage unique en mini-paquet de 12 au format de poche. Selon le constructeur, on éviterait ainsi les soucis d’hygiène communs aux voiles ayant trainées ici et là que l’on se repasse entre pilotes.

-   SFR, propose un nouveau concept : le parapente par abonnement au forfait. Vous pouvez opter pour différentes formules selon vos besoins : 2 heures de vol nationaux par semaine à 30€, un forfait 3 heures par mois, crash illimités soir et week-end à 45€, une formule pro avec plafond illimité, navettes gratuites et l’assurance comprise pour 125 € par mois. Les vols hors forfaits sont facturés 0.25 € de la minute supplémentaire et 0.18€ au delà de la 3ème heure. Il semblerait que pour la souscription d’un contrat de 2 ans une sellette soit offerte, mais nous n’avons pas pus en avoir confirmation, le stand SFR était tout le temps occupé et ne répondait pas…

-   SEB propose la voile robot adaptative qui peut tout faire grâce à ses 1228 accessoires. C’est bien simple, vous ne pourrez plus vous en passer ! En plus de voler, avec elle et elle seule, vous pourrez, selon les accessoires que vous aurez choisi d’y adapter en un tour de main : faire de l’acrobatie, de la randonnée, du cross, du vol bivouac. Mais aussi, et c’est nouveau, faire sécher le linge ou couper le beurre avec les suspentes, presser les fruits frais et agrumes dans les caissons pour recueillir dans la sellette des jus pleins de bonnes vitamines sans la pulpe ni les pépins, hacher la viande lors départs en vrille grâce aux couteaux adaptables, faire cuire des légumes à la vapeur en rajoutant un seau d’eau dans les caissons que vous aurez pris soin de fermer au préalable avec le zip intégré aux bords d’attaque, … et tout cela Mesdames, pas pour 5000 €, pas pour 4000 € , pas pour 3000 €, mais seulement pour 2500 €, et vous repartez en prime avec son indispensable complément offert gratuitement : cette superbe sellette familiale 4 places qui ira si bien dans votre salon.

-   Spécialement pour la coupe Icare, Cetelem propose une offre exceptionnelle à durée limitée de pack voile-sellette en leasing sur 5 ans, payable en 78 mensualités de 52.50€ après un premier versement 1238 € et avec une option d’achat pour 257.38 € à l’issue du contrat. Hors frais d’enregistrement et d’entretien qui restent à votre charge.

-   De son coté Lehman-Brothers propose à des clients aisés triés sur le volet, d’investir dans ses voiles de parapente offrant un taux de rémunération de 18% l’an garanti. Avec une mise de fonds de départ de 10 000 € seulement, le parapente ne vous couterait donc plus rien selon les arguments avancés par les courtiers de la compagnie (on ne dit plus revendeur chez L. Bros.), bien au contraire, il vous permettrait de gagner de l’argent !...Voici quelques extraits du détail de certaines clauses du contrat : à condition que vous changiez de voile tous les 3 mois en la revendant au prix d’achat par vos propres moyens. Si vous n’étiez pas parvenu à encaisser le produit de la revente du précédent matériel le 90ème jour suivant sa mise à disposition par L. Bros., vous devriez tout de même payer les mensualités de la voile suivante, même si vous n’en aviez pas l’utilité, à quoi s’ajouteraient les 54% d’intérêt complémentaires pour la non remise sur le second marché obligataire de la voile précédente sous peine de saisie et d’expulsion.

-   Dans le réseau de parashop Alain Afflelou, la deuxième sellette Tchoc-Tchoc est offerte pour les plus de quarante ans avec des élévateurs de couleurs interchangeables : Parce que vous volez bien !

-   Charles Gervais vous propose des ailes à l’ancienne servies dans une sellette en bois, emballée dans un sac à dos en pure coton à carreaux rouge et blanc. Elles sont préparées avec amour selon une recette transmise par sa maman et dont il garde jalousement le secret. Ces ailes onctueuses sont confectionnées à partir de produits garantis naturels d’origine française, sans OGM, sans colorants ni conservateur. Du coup ils auront probablement tournées en huit jours, voir moins si vous ne les avez pas conservés au frais. Mais quelle saveur inimitable ! 

 :canape:
 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 03 Mai 2011 - 09:29:55
Décollage par vent fort.  

Sitôt que l’anémomètre vient à flirter avec les 20 km/h, voir à les dépasser lors de joyeuses rafales, le parapentiste moyen change de comportement. Lui qui avait l’air si sérieux, calme, posé,  rigoureux et concentrer lorsqu’il se harnachait, on le voit alors devenir joueur, sautillant, et même taquin. On le qualifierait volontiers de facétieux pour tout dire.  :P

En effet, pour la majorité d’entre eux, même les plus austères et parmi ceux qui ont accumulés de nombreuses années d’expérience dans des conditions variées, le gonflage se transforme soudain en un film d’action plein de rebondissement, d’imprévus, de courses poursuite, de bagarres, de retournements de situation burlesques, de rebondissement inespérés, enfin toutes ces choses dont seules les grands artistes touchés par la grâce ont le secret. Non seulement cette super production hollywoodienne voit le pilote affronter sa bâche et quelques kilomètres de suspentes déchaînées par les éléments, le muscle saillant et le torse bombé, mais en plus celui-ci a souvent recours à une bande de hors la loi sans foi ni loi qui lui sont sans doute redevable d’une dette de sang peu avouable pour l’aider ainsi à dompter la bête enragée au péril de leurs vies. Chacun des ces hommes d’honneur ayant généralement son idée bien personnelle et bien arrêtée sur la méthode radicale à employer pour faire taire définitivement  la rebelle, et tous vont s’employer à défendre leurs convictions personnelles et mettre tout en œuvre pour parvenir à leurs fins.  :twisted:

Nul ne doute que ça va saigner grave de grave !  :twisted:  :twisted:

Par chance, le plus souvent les « assistants » sont plus occupés à s’expliquer vigoureusement entre eux sur le bien fondé de leur stratégie personnelle, qu’à assister le pilote, ce qui lui laisse une chance unique de pouvoir conduire la manœuvre comme il l’entend… Mais aussi une chance pour la voile de s’en sortir vivante. ;)

C’est généralement ce moment précis ou les assistants sont tout à leurs débats, que le pilote choisi pour libérer la bête et se livrer à ses propres ébats. Selon un style propre à chacun, il se peut qu’il choisisse l’une des techniques suivantes, ou toutes à la fois, c’est selon : La glisse dans les pierres roulantes, se prendre les pieds dans la moquette, surfer sur la terre battue arque bouté en arrière, sur le ventre entre les touffes d’herbes, sur le dos dans les buissons, se faire arraché du sol en y abandonnant une paire de chaussures, dont il réalise seulement à cet instant que deux pointures de trop, c’est vraiment beaucoup trop ! Il prend alors son envol twisté avec une inclinaison approximative, comme tout le reste d’ailleurs, de 70° selon une trajectoire latérale oblongue, peu contrôlée, visant  à survoler les spectateurs dans un premier temps, puis dans un coup de reins désespéré, il parvient in extremis à éviter un arbre mort dans un second temps, avant de sembler se rétablir, et par l’occasion il rétabli aussi un peu la situation en faisant face à sa route, à défaut de totalement la maîtriser. Rémy Julienne à fait de talentueux émules !  :speedy:

D’autres encore tentent quelques pas gracieux vers la voile  pour essayer de calmer ses ardeurs. Tantôt des pas chassés, tantôt glissé, de petits pas ou des grandes et lourdes enjambées. D’autres encore se livrent à une course poursuite. Les plus pressés en profitent pour tenter la boucle piquée cher aux patineurs artistiques, et d’autres encore s’essayent au retourné, épaulé, jeté tout en force à la manière des haltérophiles.  :affraid:   

Si notre pilote à été moins chanceux, il est fort probable qu’il n’ait pas totalement réussis à tromper l’attention bienveillante de « ses assistants » tortionnaires et ne soit parvenu à échapper à leurs griffes. Ceux-ci, afin de le prendre à témoin dans leurs débats sur LA méthode à appliquer par vent fort, n’auront pas hésités à tenter de LE retenir. Tantôt par les suspentes en causant un irréversible départ en vrille de la voile dans les buissons… ou encore en l’agrippant par le pantalon dans l’intention non dissimulée de lui faire perdre ce dernier, afin de le ridiculiser définitivement aux yeux du public. Et c’est bien pour éviter la perte inopinée de cet accessoire que les plus futés enfilent des combinaisons pour voler ! Ni voyez absolument aucun autre intérêt pratique ou calorifique.

Parfois, mais rarement alors, après quelques fractions de seconde de rodéo, la voile abandonne le combat, les assistants font alors mine d’aider par une franche poussée en encourageant de la voix par des « Elle est belle ! », histoire de donner l’impression d’avoir été indispensable, tandis que le pilote s’élève à la verticale avec plus ou moins de grâce, déjà confortablement assis dans sa sellette, goutant à un repos bien mérité après une telle séance de stress. :coucou: 

A ce stade la bataille est gagnée : la voile est domptée.   8)           

Alors que le pilote s’éloigne, les assistants osent le plus souvent quelques commentaires désobligeants sur le vélivole envolé et d’autres plus élogieux sur son matériel… avant que de devoir s’y coller eux même pour ne pas passer pour un lâche, le ventre noué par l’angoisse, sans plus de facilité, mais avec tout autant de facéties.

 :prof: Comme nous venons de le voir, le cérémoniale du décollage par vent fort, outre le fait qu’il serve à alimenter les discussions de comptoir et à distraire le public, se révèle le plus souvent la phase la plus périlleuse du vol. Un bon décollage serein est souvent gage d’un esprit calme pour aborder le reste du vol dans les meilleures conditions. A l’inverse, un déco, trop animé conduit souvent à tirer tout droit à l’atterro.       

La phase est critique pour tous, même s’ils sont bien peu à le reconnaitre, vous l’aurez compris, c’est l’effet spi qui intervient durant la montée, avant même que la voile n’arrive au dessus de la tête du pilote. Alors comment parvenir réduire à presque rien ce passage burlesque chez les autres, mais dont on se passerait bien volontiers soit même ?

Ne peut-on envisager une voile portée au bout d’une perche au dessus de la tête de son pilote et qui ne se déplierait qu’une fois arrivée en place ? Ou encore qui ne monterait qu’avec les caissons centraux ouverts, et ne libérerait les autres qu’une fois en position à votre verticale ?

Pour cela il faudrait pouvoir laisser libre les suspentes des deux tiers extérieurs de chaque ailes jusqu’à ce quelle soient bien en place. Puis les tendre à bonne longueur d’une simple pression sur un bouton. Une voile télescopique en quelques sortes.

Eh bien réjouissez-vous ! Le système d’enrouleur de suspente automatisé existe, et il est largement répandu et éprouvé, et même pas cher en plus ! Vous le trouverez facilement au rayon animalerie de votre super-marcher favori : C’est la laisse à enrouleur bien connue des promeneuses urbaines de caniche du troisième âge.

Certes, des esprits chagrins toujours prompts au défaitisme et à la contestation auront vite fait de rétorquer que la tension supportable par le ressort en charge du rappel de la laisse de Kiki le chiwawa, est largement inférieure aux besoins des suspentes du sieur Marcel dont le PTV dépasse le quintal. Ce à quoi je répondrais : « Et les Pitbull, c’est pas aussi costaud, aimable, et grognon que le Marcel ? D’ailleurs, ils sont aussi avenant l’un que l’autre au moment des repas. »

Il suffit donc de faire le bon choix à l’animalerie, et dans le pire des cas, un petit ajustement de ressort est à la portée des moins bricoleurs d’entre vous.     

Vous, voyez, il suffisait de réfléchir un chouya pour ne plus passer pour des totales quiches et se râper la peau du dos !

Alors, merci qui ?  8) 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 05 Mai 2011 - 13:55:21
Un rapide tour d’horizon dans le milieu parapentiste nous permet de constater qu’il s’agit d’une pratique fortement masculine, tout comme la boxe ou l’haltérophilie et contrairement à la danse classique et à la gymnastique rythmique et sportive. Il y a de quoi s’interroger sur cet état de fait. Effet, notre pratique sportive n’est pas d’une exigence telle sur un plan physique qu’elle puisse en écarter la gente féminine dans sa majorité. Il n’est pas de besoin de force herculéenne, de stature de bucheron canadien ni de profil à la Bud Spencer.

Les qualités requises seraient plutôt orientées sur le mental : du calme et du sang froid, le sens de l’observation, l’esprit de décision, une faible émotivité liée à de bonnes facultés de réflexion et d’analyse rapides. A priori rien qui ne soit pas à la portée de ses dames.

D’ailleurs, les femmes libéristes sont pour la plus part charmantes et extrêmement féminines tant dans leurs apparences que dans leurs comportements. Alors ?...


Peut-être que la raison est tout autre et dépasse la logique de base pour trouver ses racines dans le subconscient ? Serait-ce toute la symbolique liée à l’érection bien haut au dessus de la tête, à la vue de la communauté toute entière et des heures durant, d’une enveloppe de toile, telle la représentation d’un totem phallique érigé en symbole de la toute puissance du male sur son environnement ?         

C’est pas un peu tordu tout  ça ?

Est-ce que tout bêtement, comme les jours de pluie elles savent attendre sous un porche le passage d’un prince charmant avec son parapluie …. ou une Porsche, elles attendent peut-être juste qu’on les invite sous notre ombrelle XXL ?

Une autre piste serait peut-être tout simplement que la déco de nos parapentes et la ligne de nos sellettes serait trop masculine : des couleurs flashy agressives, mais rien dans les pastelles ni de motifs à fleurs au printemps et plus sombre en hiver. Rien de moulant, de cintré à la taille ou qui soit en mesure de mettre en valeur le galbe d’une poitrine ou de jolies jambes. 

A bien y réfléchir, c’est probablement cela.

Si les constructeurs de voiles étaient en mesure d’offrir deux collections par an avec des couleurs pastelles et des imprimés tendance en été, et puis des tissus plus épais et du jacquard pour l’hiver. Si les fabricants de sellette proposaient des sellettes dans des couleurs et des matières autrement plus gaies et confortables que l’austère nylon noir dont le catalogue de la production 2011 est presque exclusivement rempli. Et puis coté forme, il faudrait mettre en valeur le galbe d’une hanche, la finesse de la taille, la rondeur d’une poitrine, et éviter de comprimer cette dernière par une sangle mal positionnée, déjà que les wonderbras niveau confort c’est pas top. Alors s’il en plus elles doivent supporter une planchette trop longue qui butte derrière le genou, ne peuvent pas assortir l’air bag à la combinaison, le barreau de l’accélérateur aux chaussures, etc… Et enfin et surtout faute de soldes deux fois par an sur les collections des saisons précédentes pour le plaisir de changer régulièrement de petit haut, et ainsi de faire bisquer les copines, comment voulez-vous motiver les filles à nous rejoindre sous la toile ?

C’est vrai après tout, commet espérer féminiser une activité si l’on ne communique que sur les performances et de PTV du pilote, c’est très indiscret ce genre d’info alors vous voudriez qu’elles l’affichent en choisissant 24 ou 28 m2 ? Qu’elles doivent passer des heures dans les airs sans pouvoir papoter avec les copines pour se détendre ? Même les radios ne sont pas bi-bande, il est impossible de parler en même temps que les autres, et puis il faut lâcher les commandes pour émettre. Alors flute à la fin !…

Et puis ce sac à dos,… le poids, c’est une chose, mais c’est surtout ENORME, avec ça sur le dos elles ont l’air d’Obélix en pleine livraison de menhir. De toute façon, il ne passe pas dans le coffre de la Mini Cooper S. 

Ne vous étonnez pas que cela reste un truc de poilus barbus !

Messieurs les concepteurs, vous vous privez de la clientèle de plus de  50% de la population mondiale, celle qui fait les comptes et la plus prompt à faire chauffer la carte bleue qui plus est.

Tout de suite ça fait moins rire dés qu’on parle gros sous !

Messieurs les pilotes, restez entre « Marcel puant la transpiration » sur vos décos et continuez à vous faire engueuler en rentrant parce que vous passez toujours plus de temps à déserter le foyer familiale pour aller pratiquer en égoïste un truc qui n’intéresse que vous !...  Vous verrez lorsqu’elles seront parties.

Vous l’aurez bien cherché.
 :grrr:  :grrr:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 06 Mai 2011 - 18:02:50

Avec les outrages du temps et du soleil, il n’est pas rare que les belles couleurs de nos voiles préférées passent. :(  Sans compter les effets nocifs des lavages et des vigoureuses séances de frictions à l’eau oxygénée lorsque nous les avons salopées à les trainer sur des décollages boueux à la fonte des neiges, dans la poussière et les pierres des carrières d’uranium enrichi, ou encore lors des atterrissages un peu long dans le marais poitevin, voir un peu courts dans les ronces, en écrasant au passage dans les caissons des mures et des framboises, ou encore dans les vasières du Mont St Michel après un super cross au départ Châteauroux.     

Sachant qu’il n’est pas question d’oser se présenter pour un nouveau décollage ou une séance de gonflage devant les copines avec une voile sale, ou pire : décolorée, alors comment faire ?


Fort heureusement, je suis encore là pour vous sauver la mise.  :prof:

La première des choses consiste à prendre une photo de chaque face de l’aile, ceci afin d’avoir une image témoin des dessins d’origine qui la décorent. Ensuite un petit tour sur le site internet de Rippolin & cie, ceci afin d’identifier les codes couleur des différentes teintes qu’arbore votre aile.

L’heure est maintenant venue d’appliquer un traitement détachant sur les parties souillées. Selon qu’il s’agisse de taches grasses (huile de friture, vidange de la voiture, …), de fruits écrasés, ou d’autres colorants d’origine minérale, vous enduirez les parties concernées de beurre de cacahuète, d’eau écarlate, ou bien de pâte à roder Motul. Si par malchance vous aviez fait plusieurs tâches les unes sur les autres, il vous faudrait appliquer d’abord le traitement adapté à la dernière tâche en date, puis les autres dans l’ordre inverse de leur apparition, et inversement.

Si la dernière tâche en date est en datte, la sauce de tajine sera LE détachant approprié.

Laissez sécher après avoir frotté superficiellement au papier de vers à petits grains. Les petits grains de vers étant généralement les œufs des vers, ces derniers étant riches en protéines, ils favorisent le départ des taches. Cela marche plutôt vite et bien, puisque les tâches partent en marchant si l’on a choisi de préférence des vers à pieds bien vifs. A l’inverse, ce sera plus long pour ceux qui auront sélectionné des vers sans pied mous. En effet, et c’est bien connu, les vers à mous tardent.       

Il est temps maintenant de dé-suspenter l’aile afin de ne conserver que la voilure elle-même, pour la mettre en machine à laver, programme synthétique, à 90° minimum. Vous aurez eu soin auparavant de remplir le bac à lessive d’un verre, avec ou sans pied cette fois ci, de Jex Four. Celui-là même qui avait les faveurs d’Alice Sapritch, et dont les vertus para-déca-pente sont universellement reconnues.

N’oubliez pas la petite dose d’adoucissant Cajoline fraicheur citron vert qui va bien dans le bac dédié, c’est tellement plus agréable d’avoir une voile toute douce, qui sent bon et n’irrite pas la peau des joues lorsqu’on doit l’embrasser à plein bras pour la mettre en boule.

Pendant que la machine tourne, profitez-en pour repeindre vos suspentes en blanc. Cela peut sembler un peu fastidieux, mais vous verrez que pendues sous une branche, en s’y mettant à deux à deux face à face de chaque coté des suspentes et au pistolet, cela va très vite. Sachez que si pour les suspentes, la peinture acrylique au rouleau est déconseillée car elle provoque souvent des coulures, elle est tout à fait appropriée aux élévateurs, et puis le blanc ça va avec tout.

Après deux heures trente environ, au programme court, vous pouvez sortir une voile immaculée comme à sa conception de la machine pour l’étendre sur le fil à linge. Évitez d’utiliser des pinces à linge, cela marque et rendra ensuite le repassage sans vapeur plus difficile.

Deux à trois jours plus tard, votre aile est maintenant éclatante de propreté et presque sèche. C’est le moment de refaire sa décoration. Grâces aux photos prises préalablement, reproduisez sur les deux faces les jolis dessins d’origines. Tracez les contours au crayon de papier, mine 2b maximum, sans trop appuyer pour ne pas faire de trous. Si vous vous sentez l’âme d’un artiste, c’est le moment d’y apporter votre petite touche personnelle en ajoutant quelques motifs tribaux discrets et de bon goût, ou les armoiries ancestrales de votre famille toujours très appréciée dans le canton.

Une fois ceci terminé, sortez la boite 24 couleurs de sur-ligneurs Stabylobos  sélectionnés selon les codes couleurs idoines et que l’on trouve dans toutes les bonnes papèteries. Remplissez maintenant les cases en ayant grand soin de ne surtout pas déborder des contours tracés lors de l’étape précédente. Ceci fait, pour faire plus propre, vous pouvez alors effacer à la gomme les traits de crayon.     

Il vous faut maintenant repasser la voile, sans utiliser la vapeur, afin de fixer définitivement vos couleurs toutes neuves. Un coup de fer à feu vif : position lin-coton, et le tour est joué !

Le remontage des suspentes devrait vous occuper pour le reste du mois à venir car j’avais omis de vous signaler de repérer leurs emplacements sur un petit dessin et de les marquer avant démontage,… et comme personne ne me l’a rappelé !

Vous avez maintenant une voile à nouveau éclatante, mieux que neuve ! Avec le petit boléro à paillettes et le pantalon moulant dont vous venez de faire l’acquisition en solde, sur tous les sites homologués FFVL, et plus loin encore, vous allez briller au soleil tel un véritable toréador en habit de lumière ! :soleil: 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 09 Mai 2011 - 09:28:15
J’ai la chance d’habiter une région, qui en plus d’être belle, offre un certain nombre de possibilité de vol variés, tant pour les sites, que les conditions météo, et même pour la diversité des engins qui se retrouvent en l’air. Du coup, il n’est pas rare de voir se côtoyer dans une même espace aérien : des parapentes, et des mini-voiles, mais aussi des deltas, des planeurs modèles réduits, et des vrais planeurs grandeur nature. A l’exception de ces derniers, tout le monde décolle plus ou moins du même endroit. Et les plus belles journées, il n’est pas rare que cela se bouscule un peu en bout de piste, mais en toute convivialité. Toutefois, une fois tout ce petit monde en l’air, pour le public, le spectacle en vaut la chandelle. :pouce:

Pour les pilotes il en va tout autrement :?  : les performances des aéronefs et des équipages sont très variée, leurs manières de travailler les ascendances, les trajectoires, les prises de terrain et les vitesses n’ont souvent pas grand chose à voir. Alors certes, pour organiser tout cela il y a bien des règles de priorité… mais elles sont avant tout prévues pour limiter les risques de collision entre deux aéronefs de maniabilité sensiblement équivalente volant peu ou prou à la même vitesse sur des trajectoires susceptibles de se croiser.  :roll: Toutefois, lorsqu’il s’agit d’exploiter une pompe de 50 mètres de large avec un trafic d’une douzaine d’engins aussi variés, il n’en va plus de même.  Les simples règles de croisement ne suffisent plus.  

Je ne vois plus alors, pour le bien public et la sécurité, que la nécessité de mettre en place un code de l’air avec un règlement et des codifications hérités du mode de transport ayant fait la démonstration de sa capacité à faire se croiser chaque jour des millions d’individus, sans trop se télescoper : la circulation routière.

Premièrement, il ne serait plus question de voler n’importe où, n’importe comment et dans tous les sens. Il convient déjà d’instaurer des voies de circulation strictement délimitées à sens unique, ainsi que des parcours balisés et obligatoires. Interdiction d’en sortir. Ensuite, une règlementation de la vitesse avec des contrôles automatiques. En plus on va remplir les caisses de la FFVL comme ça !   :twisted: 

Je propose aussi des interdictions de doubler en dehors des zones planes et sans virages. Idem dans les ascendances, avec des policiers cachés dans les fourrés sur la crête pour bien verbaliser… surtout qu’en haut de côte la visibilité n’est pas bonne pour les usagers. Dans les montées les plus longues et les plus raides, on peut imaginer des voies pour les véhicules lents, et à la descente des échappatoires pour les engins en perdition. Il pourraient ainsi finir dans des bacs de gravier en toute sécurité.  :twisted:

L’usage des clignotants serait rendu obligatoire, ainsi les feux stop pour indiquer à l’engin qui vous suit que vous freinez ou que vous aller changer de direction à la prochaine intersection. De même l’usage du chrono-tachygraphe pour éviter de piloter trop longtemps à des vitesses prohibées serait rendu obligatoire, même pour les VL : Vélivoles légers.  :twisted: . 

Il serait aussi nécessaire d’instaurer un permis à points, des contrôles techniques, des contrôles d’alcoolémie, des plafonds maximum et des vitesses de vol minimales…. Enfin tout l’arsenal sécuritaire routier et répressif que nous connaissons.  :twisted:  :twisted:

En allant par là… et en y réfléchissant bien, :grat:  ce n’est même pas à la circulation routière que nous devrions emprunter nos usages et règlementations : il y a encore bien trop d’accidents sur les routes. Nous devrions prendre pour modèle la circulation ferroviaire : Décollage à heures fixes d’un train de 10 à 12 aéronefs standardisés et solidarisés circulant en convoi sur des rails. Des horaires prévus six mois à l’avance et des la vente de billet uniquement sur réservation et via internet. Selon la destination des usagers, des changements dans des gares prévues à cet effet, et interdiction de descendre en cours de route ou de se pencher par les fenêtres. Dans les gares, les changements de niveau se font au moyen d’escaliers mécaniques… en panne.  Un contrôleur en uniforme passera vérifier les billets avant le décollage. 

Les trains d’autres aéronefs circulant sur la même voie ne seront pas autorisés à doubler, et ils seront en retard à causes de vols de câbles ou de travaux sur la voie.... Y’a pas de raison ! :twisted:


 :boude: … et puis surtout comme ça, il ne voleront pas plus longtemps, plus loin, plus vite, plus haut, en un mot : mieux que moi.  :grrr2: C’est vrai après tout : c’est agaçant à la fin de se faire mettre minable par un gamin avec son modèle réduit à deux balles ou par un senior, très senior en delta. :grrr2:   Enfin, moi, ça m’agace.   :boude:




 ;)   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 10 Mai 2011 - 12:54:54
Dans leurs versions les plus légères, les ensembles parapente-sellette de montagne sont de plus en plus réduits à leur plus simple expression : la surface de voilure diminue à vue d’œil encore plus rapidement que la surface du slip kangourou de Papa qui montait sous les bras pour en arriver aujourd’hui au string ficelle de ses demoiselles. Nos suspentes pas plus grosses que des poils de c… sont dégainées, les élévateurs allégés sont encore plus fins que la gourmette offerte par Tata Simone pour le baptême du petit dernier et nos sellettes en elle-même ont tous les attributs du string préféré précité de nos chères et tendres compagnes. 

Ainsi suspendu à du fil de pêche, et la pastenague (c’est une raie !) en équilibre sur un autre, la position n’est pas stable.  :affraid: Et dire que c’est comme cela que de plus en plus d’entre nous ont choisi de voler !  :koi:

Heureusement que pour se maintenir des heures durant dans cette position délicate, le seule accessoire qui continue à avoir un peu de consistance propre à nous apporter réconfort, maintient et stabilité, ce sont les poignées. D’aucun les appellent les freins, mais c’est faux : personne ne freine avec. D’abord parce que ça sert à quoi de faire des ailes plus rapides si c’est pour freiner ? Et ensuite on tourne très bien à sellette. Enfin, si tu freines, c’est que t’es un lâche !  :twisted:       

 :prof: Revenons-en donc aux poignées, globalement ce sont des boucles de tissus ou de sangle. On peut les prendre à pleine main, en dragonne, pour les plus peureux y rajouter un tour de câble : ça rassure, on à l’impression qu’on va tomber moins vite ? Certains astucieux ont eu l’idée de rajouter une petite boule ou une barrette pour faciliter la préemption par des petits doigts gourds. Pourquoi pas ? Mais reconnaissons bien qu’on n’en est pas encore arrivé pour autant à une véritable poignée de secours à la fois ergonomique, solide, sécurisante et confortable… Sachant que globalement on va devoir resté accroché fébrilement après ces anneaux de toile durant des heures, les pieds dans le vide, et sans vraiment pouvoir compter sur le string précité pour nous laisser dans les annales un souvenir de détente propice au sifflotement rédempteur.     

Comme vous l’avez compris, cet accessoire est le dernier rempart de 5000 ans de civilisation de bien être et de confort de l’homme moderne, face à la toute récente religion de la performance extrême au détriment de tout le reste.

Il est temps de revenir à des valeurs sures et donc de remplacer ces minables poignées sans consistance, charme ni élégance, par des modèles ayant fait leurs preuves dans de multiples circonstances, toutes plus variées et délicates les unes que les autres, depuis des siècles, et par delà les continents et les civilisations.   

-   La poignée de chiotte, l’originale, l’unique, la vraie, celle en porcelaine blanche immédiatement reconnaissable à sa forme de poire allongée pendante au bout de sa chainette à mailles fines, depuis le réservoir positionné deux mètres au dessus de la lunette. Son ergonomie, sa résistance, sa prise en main facile et efficace en font le classique des classiques. Depuis des générations qu’elle est en usage dans tous les lieux privatifs de la planète, Turquie comprise, elle est rentrée dans nos mœurs et notre subconscient. En cas d’urgence, même celui qui n’est jamais monté en parapente, aura le reflex de s’y accroché sans qu’aucun manuel n’ait besoin de lui expliquer comment cela fonctionne. Et en tirant vigoureusement, on ne compte plus ceux qui ont évacués les nombreuses traces de freinage au sol et les odeurs de moisie avec un flair de toute beauté.
 
-   Les poignées de frein à main de Renault 4 : En bakélite beige à intégrer sous le tableau de bord de la sellette cocon. Parfaite ergonomie avec empreinte des doigts pré-moulée et un remarquable système de blocage à cliquets débrayable au pouce. Ce système qui maintient serré les arrières est d’une étonnante simplicité et d’une efficacité sans pareil pour retenir la voile au sol pendant qu’on s’équipe et la prévol. Il s’agit d’un frein de parking, c’est fou qu’aucun constructeur de voile n’y ait pensé avant ! Elles offrent un très grand débattement pour une efficacité sans brutalité. En cas de jeu trop important dans la commande lié à l’allongement du câble, elles permettent un rattrapage de précision par prétention au 2ème cran.

-   La main courante d’escalier mécanique, en 3 mètres de long minimum et 12 cm de large, réalisée en caoutchouc antidérapant noir, elle a été éprouvée sur les escalators des centres commerciaux, dans les stations de métro et les gares et les aéroports les plus fréquentés dans jamais faillir. C’est du solide, du rassurant !  Combien de chûtes, tant individuelles que de groupe ont été évitées grâce à elle !

-   Les poignées d’amour, offrent l’avantage d’être livrées de série avec la majorité des pilotes ayant déjà quelques heures de vol… Toutefois, son usage salvateur et bienfaisant doit être réservé aux passagères des vols biplace qui savent apprécier son confort et l’expérience qui va avec…  à discrétion du pilote.

-   Les poignés Louis XVI, tout en merisier avec de la marqueterie en loupe d’orme sculptée à la main et vernie au tampon. Le charme discret de la noblesse vélivole. Disponibles chez tous les bons antiquaires à partir de 1800 € la paire. Attention tout de même à  ce que les vers et autres termites qui demeurent dans les petits trous du bois ne s’en prennent pas aux suspentes !

PS. Tendance à fuir lorsque le temps se couvre fin juin, la tête peut alors se détacher fin janvier. 

-   Les poignées Jean Paul II, en forme de crucifix ou de couronne, c’est selon, réalisées en épines d’aubépine bénies par le saint père à Katowice. Elles permettent d’expier ses pêchés en priant très fort de finir par rejoindre le sol sans trop de casse… ou à défaut de se rapprocher du tout puissant en réalisant des plafonds d’enfer. Peuvent laisser des stigmates aux mains. Coté efficacité, on y croit ou pas, tout est dans le mental : il suffit d’avoir la foi.

-   Les poignées Jean Paul Gaultier, tout en métal façon alu brossé et recouvertes d’un tissus 100% coton à rayure, façon marinière. Très tendance, la même ligne épurée convient aussi bien aux femmes qu’aux hommes. Pour un pilotage plus précis et joueur, un pompon à été rajouté au bout du nœud.

-   La poignée 2 mains du poli p’tit chien : une seule poignée pour les deux mains. Méfiance ! Sous un premier contact qui peut sembler franc, solide et avenant, c’est du visqueux et sans consistance. Toujours prompte à transmettre des informations trompeuses sur la conduite à tenir et à transmettre des ordres différents ensuite, dans son propre intérêt plutôt que celui de l’équipage. Elle est peu fiable et incapable de répondre avec franchise aux sollicitations. On en trouve principalement sur les marchés de province le dimanche matin en période électorale. Elles sont faciles à identifier, elles ont la forme d’une grosse langue, un peu comme le logo des Rolling Stones, mais tout en bois… une énorme langue de bois pour dire les choses clairement. Leur seul avantage, elles flottent : elles savent toujours surnager et refaire surface, même après les pires désastres. Après une catastrophe, ce sont souvent les seules survivantes !

-   La poignée Deferre dans un gant de velours. Elle a fait les beaux jours de la cité phocéenne dans l’immédiat après guerre et les décennies qui ont suivies. Toujours chaleureuse et d’un contact agréable grâce au gant de velours, il s’agit d’une production locale marseillaise aujourd’hui disparue, caractérisée non seulement par ses liens avec les bouts d’aile, mais aussi avec le milieu ! Bien que rien n’ai jamais pus être formellement prouvé.     






P.S. Je suis certain que les freins de parking qui brident les arrières, cela va donner des idées !  :grat:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 11 Mai 2011 - 14:34:13
Il existe dans l’ouest du Massif Central un grand site de vol unique en son genre  dont la réputation et la légende ne sont plus à faire. Il est toutefois bien regrettable et injuste qu’aujourd’hui trop peu de parapentistes l’utilisent encore. Il s’agit du célèbre plateau d’Emile Vache.

 :prof: Rappelons-en ici l’histoire.

Il se trouve sur les contreforts du plus ancien massif montagneux français, aux confins de la Corrèze, de la Lozère et de l’Auvergne. Réputé pour son Cantal, son Roquefort, son St Nectaire, sa fourme d’Ambert, ce plateau est donc sans discussion possible un plateau de fromage !

En ce qui concerne l’aérologie, il bénéficie de la protection des collines du Morvan au nord, de la déflection des monts d’Ardèche à l’Est ainsi que des Cévennes au sud, et de la dérive nord-atlantique à l’ouest. Cet ensemble de reliefs forme un écran qui retient et décharge en partie les précipitations, offrant de la sorte au plateau un taux d’hygrométrie particulièrement stable et favorable. On peut donc raisonnablement affirmer que ce plateau à fromages est recouvert d’une cloche protectrice idoine, certes invisible, mais particulièrement efficace.  

C’est en 1892, que le petit Emile arrive dans la région par le rapide de 17h32, en provenance directe de Narbonne, et malgré un changement d’orientation douloureux à Castres. Il n’est encore qu’un simple ouvrier agricole qui n’a pas encore trouvé sa voix. En effet, il pratique aussi le chant à ses heures perdues dans les champs. Ah les chants dans les champs, comme c’est alléchant pour un laboureur léchant une sucette tout en séchant sont linge. Et notre jeune Emile en profite poussant la chansonnette à tous les sansonnets de passage. Ce qui à le don d’irriter les chasseurs locaux.

Ces derniers prétendent qu’il fait fuir le gibier, bien qu’aucune trace qui puisse corroborer ces fuites n’ait été retrouvée au sol. Tant et si bien qu’un jour : Et pan dans l’Emile ! Ils lui tirent dessus, lui trouent la peau et le font fuir pour de vrai, car une peau percée fuit. C’est l’évidence même, car l'Emile s’évide par ces orifices ainsi pratiqués.

Par chance, avant qu’il ne se soit totalement vidé de sont sang, il parvient à rejoindre un couvent tout proche ou il est immédiatement recueilli et soigné. Il y restera caché tout le reste de sa vie parmi les religieuses voilées, en empruntant leur tenue pour se dissimuler des chasseurs toujours à sa recherche.

Un soir de 1907, alors qu’il oeuvre déguisé en costume de religieuse au bord de la falaise, l’esprit tout pris aux travaux des champs et des chants lorsqu’il prie, il prit une bourrasque qui aussitôt s’engouffre sous sa chasuble, gonfle son voile et le projette dans le vide. Coup de bol, encore une fois, le voile ralentit sa chute et il s’en sort sans mâle, normal me direz vous : dans un couvent... y'a pas de mal.

C’est le premier vol à voile de l’histoire, et la découverte de la wingsuit  à la bénédictine, pas l’alcool, mais l’ordre religieux. Tout retourné par la bourrasque et ses émotions, il rentre au couvent se prendre sur le champ un petit remontant : il s’enfile derechef une bénédictine, l’alcool cette fois-ci, pas la religieuse !    

La nuit portant conseil, au petit matin il décide de perfectionner son invention et de la commercialiser. Pour ce faire, il teste les capacités de différents costumes en jetant du haut de la falaise des carmélites, des cisterciennes, quelques dominicaines émigrées là sans papiers qui ne planent guère, et s’envoit un grand nombre de bénédictine…. Sans qu’on puisse véritablement savoir des quelles il s’agissait pour le coup.

C’est ainsi qu’il met finalement au point le principe d’une sorte de wingsuit moulant équipé d’un voile en forme de cap maintenu au épaule. Malheureusement, en France et en Europe, personne n’en veut. Il se tourne alors vers les Etats Unis ou Rudolph Marvel, le célèbre comique des comic’s associés du même nom. Ce dernier accepte de lui acheter le brevet à prix modique, en échange de quelques droits de hauteur sur l’altitude des vols à venir. Rudolph ne tarde pas à équiper toute son équipe super héros de ce type costume, en ayant soin d’y rajouter un slip par-dessus car les religieuses n'ont pas de dessous, ni dessus, ni dessous, puritanisme anglo-saxon oblige, et de les parer de couleurs criardes, marketing US oblige.

C’est aussitôt le succès planétaire que l’on connait tous. Un succès qui ne s’est toujours pas démenti depuis, et qui fera la richesse d’Emile Vache. Ce dernier,  grâce aux royalties ainsi engrangées, rachètera en 1925 le couvent, la falaise qui le borde, et tout le plateau qui est derrière pour poursuivre jusqu’à sa disparition en 1968, et malheureusement sans succès, ses recherches sur la mise au point du vol à cornette de none,… après celui du vol à voile.

Amis parapentistes, si vous êtes de passage dans la région du plateau d’Emile Vache, ayez une pensée pour lui, et en souvenir de ce grand homme,  :trinq: n’hésitez pas à aller déguster quelques grands crus de fromages locaux avant de tenter, vous aussi, le vol en costume de bonne sœur et de sentir ainsi les joies de la brise vous caressant sous la voilette.  

En revanche, et comme son nom pourrait sembler à tord l'indiquer, il n'y a pas de terrain d'aterrissage, il vous faudra vous poser comme vous le pourrez sur le plateau.  ;)            


 :coucou:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 11 Mai 2011 - 15:25:12
il me semblais que c'est sur ce fameux plateau qu'un célèbre tennisman a établi ses pénates,
le dénommé CENTAUREAU  :tomate:  :canape:  :tomate:  :tomate:  :tomate:  :sors:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 11 Mai 2011 - 18:31:23
Cet ensemble de reliefs forme un écran qui retient et décharge en partie les précipitations, offrant de la sorte au plateau un taux d’hygrométrie particulièrement stable et favorable.

J'ai souvenir d'un séjour de 15 jours sur le plateau d'Emile avec effectivement un taux d'hygrométrie particulièrement stable.

99 % la plupart du temps avec de légères augmentations quand il pleuvait plus fort que d'habitude  :averse: . C'est effectivement favorable pour l'élevage des grenouilles, la culture du cresson ou la vente de ciré. Pour le parapente, nous sommes descendus à Millau où ça volait tous les jours.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 12 Mai 2011 - 08:49:07
 :coucou: Dans les notes du biographe officiel d'Emile, j'ai retrouvé qu'effectivement il avait fait pas mal de recherches sur les vols à voile en toile cirée.... sans doute un lien da cause à effets. :mdr: 


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 12 Mai 2011 - 08:50:49
il me semblais que c'est sur ce fameux plateau qu'un célèbre tennisman a établi ses pénates,
le dénommé CENTAUREAU  :tomate:  :canape:  :tomate:  :tomate:  :tomate:  :sors:

 :pouce:

Môssieur aussi connait la région ?!  :lol:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 12 Mai 2011 - 12:30:21
Nous voici bientôt à la belle saison : les thermiques fusent en pétards et le soleil brille. Nous avons hâte de prendre notre envol, et pour la plupart d’entre nous, nous arrivons trop tôt au décos, histoire de ne surtout pas rater LE bon créneau pour décoller, des fois qu’il viendrait un peu plus tôt que prévu et nous offrirait la possibilité de prolonger encore un peu le plaisir d’être en l’air.  Toutefois, en attendant THE créneau dans l’air turbulent, allongés dans les herbes folles, les yeux dans les cieux et les pensées bien plus haut encore, il convient d’éviter le coup de chaud, les coups de soleil et par là même le syndrome du homard !  

Mais si, vous savez bien, ce homard tout heureux à l’idée de réintégrer son doux milieu aquatique et qui se retrouve plongé dans une casserole d’eau bouillante. Il en sort généralement le teint écarlate et d’humeur courroucée, avec une étoile argentée sur la poitrine si c’est un homard shérif, et toujours prompte à dégainer sa pince vengeresse pour vous faire passer de vie à trépas. Se sentant dépositaire d’une certaine autorité et d’un caractère taciturne, le nocturne crustacé décapode à la pince vigoureuse devient vite nerveux et irritable. Avec lui la mayonnaise ne tarde pas à prendre, il n’est nul besoin de le faire bisquer trop longtemps. Comme cela est souvent admis chez les peuples primitifs aux nombreuses croyances animistes : «  il ne faut pas pousser le homard à bout sous peine de fâcher le sourcier ». Ce qui expliquerait les nombreuses inscriptions retrouvées sur les murs des cavités sous-marines : « Homard m’a tué aaarghhhh….. ».

Vous aurez tous reconnus les profils et les couleurs ces pilotes irritables ayant coup de soleillé en phase d’attente en bout de piste de décollage. Pour ne pas en arriver là, quelques conseils élémentaires et de bon sens :

Tout d’abord évitez les crèmes solaires indice 12 autres Biafine, que ce soit sur les membres ou sur le crâne.

-   Si vous en étaliez sur les membres et votre corps musclé, lorsqu’ensuite vous serez trainés au sol après avoir vainement tenté un décollage, lassé d’attendre le bon créneau, vous ressemblerez alors au vert héros des publicités télévisées Cetelem… Aussitôt vous seriez immanquablement assaillis par les autres parapentistes venus vous solliciter un peu de trésorerie pour changer de matériel. 
   
-   De la crème étalée sur votre crâne, cela le rendrait définitivement gras. Dés la première abatée, il serait  impossible d’empêcher votre casque de vous glisser sur les yeux. Pour ceux qui sont naturellement dépourvus de chevelure et qui ont optés pour une coiffe en complément capillaire de substitution : la moumoute, l’huile ou la crème sous le postiche ont le même effet sur la vision à court terme. Désastreux. 

Il vous reste la solution du couvre-chef à même de vous offrir toute la protection nécessaire,  en préservant votre énorme potentiel d’élégance naturelle : casquette, bonnet, chapeau de paille, mou ou haute forme…. Le choix de manque pas.

La casquette est un excellent moyen de mettre en valeur vos valeurs, selon la marque ou le logo que vous décidez d’arborer fièrement. Ainsi, entre la populaire casquette Ricard récupérée lors du passage de la caravane du tour de France un soir de 14 juillet et celle plus select aux couleurs de l’équipe de polo du Rollex Yacht Club de Megève, il y a une monde.

 Par ailleurs, selon le port d’une même casquette, vous pouvez aussi communiquer votre message au monde entier : bien droite, la visière en avant, « je suis un touriste pragmatique ». Légèrement de coté sur l’oreille, « je suis un ancien du bal à Jo et faut pas me les briser ». En arrière, la visière dans le cou, «Cycliste de père en fils depuis Anquetil 1er, j’en ai dans les mollets ». De travers en arrière, « je suis un Djeunz et un rebelle. Z’y va frère, tu m’cherches là ou quoi ? »… 

Il en va de même avec le bonnet, qui est le pendant hivernale de la casquette. Alors certes certains continuent à porter le bonnet en été, mais c’est très probablement uniquement parce que la substance molle située en dessous n’est pas encore totalement décongelé des rigueurs hivernales.

Passons donc directement au chapeau. Le seul et unique couvre-chef en mesure de permettre à toute la prestance naturelle qui sommeille en chaque pilote de parapente de pleinement s’épanouir au soleil.   

- Le melon, si prisé en Provence et par les banquiers londoniens lorsqu’ils viennent nous visiter. Il est symbole des après midi d’été au soleil et des pique-niques entre amis. Attention,  il murit vite au soleil et quand ça commence à pourrir, il à tôt fait d’attirer les guêpes dont il devient alors fort difficile de se défaire, même en vol. 

- Le Stenson si cher à Chuck Norris, malheureusement si peu usité sous nos latitudes. Il protège aussi vos larges épaules musclées et comme vous l’aurez remarqué, il supporte les scènes d’action les plus mouvementées sans jamais choir ! Et n’oubliez pas que si les gamins pissent dans la neige pour écrire leur nom, Chuck Norris, lui, il le grave dans le béton armé ! Alors une fois équipé du Stenson de Chuck, n’oubliez pas de bien prendre le vent avant de pisser.
Si vous le garder pour voler, ce ne sera plus à vous de prendre de l’altitude, ce sera la terre de descendre ! 
     
- Le canotier … incontournable pour les exercices de SIV manqués.

- Le chapeau de paille, même s’il est le seul ayant les faveurs des écologistes, je le déconseille vivement car il favorise le choriza champêtre (le rhume des foins), et vous laisse donc la goutte au niais. Cette dernière serait notoirement insuffisante pour éviter tous les risques d’incendie de la dite paille par l’esprit enflammé et du corps de braise qui vous caractérisent si bien.     

- Le Borsalino, résiste plutôt bien au vent et protège votre regard de sombre de killer des agressions du soleil. Avec celui là enfoncé sur le front, personne n’osera plus vous regarder dans les yeux ou vous manquer de respect dans les alpages, surtout avec votre costume blanc à rayures taillé sur mesure et vos chaussures bicolores. 
 
- Et enfin, le haute forme, mon favori. C’est un allié précieux en terme de ventimètrie : à partir du moment où il commence à tenir sur votre tête sans s’envoler tout seul, c’est que le vent est suffisamment tombé pour que vous puissiez vous envoler par vous-même. Sa version clac offre en outre l’avantage de se replier afin de prendre moins de place dans les poches de la sellette durant le vol. Et pour ceux qui le garderaient sur la tête lorsqu’ils pilotent, le coefficient d’amortissement en cas de choc vertical est plutôt favorable, c’est un point positif indéniable en terme de sécurité. Et surtout, avouez qu’avec ça en l’air, vous avez la grande classe : même les corbeaux vous doivent le respect et se découvrent lorsqu’ils vous croisent !

Et puis si d’aventure après un décollage à Roquebrune cette été, vous posiez à Monte Carlo  en plein mariage princier, vous pourriez vous fondre dans le paysage, voir même être invité au buffet sans dénoter !

Vous n’aurez sans doute pas manqué de noter que je ne préconise pas le port du casque. En effet, de plus en plus de modèles sont pourvus d’orifices de ventilation sur la calotte qui sont susceptibles de laisser passer le soleil… vous laissant alors des marques de bronzage éparses sur la tête, ce qui pourrait laisser supposer que vous avez attrapé la scarlatine ! Quand aux modèles plus anciens, la seule protection admise par la confrérie des chevaliers du ciel du temps jadis, c’est le heaume en fer blanc avec son panache de plumes d’autruche brillant au soleil. Mais il n’est hélas plus homologué par la FFVL. Donc, point de casque ci-devant mes Seigneurs.   :sors:   
   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 13 Mai 2011 - 10:49:36

Dans notre série de reportages sur « Les sites de vol mythiques  », voici une sélection de spots de légende en tous points remarquables et de leurs vols d’anthologie :

-   Marseille, les quartiers Nord, ainsi que dans le 9.3, toute la plaine Nord et Est pour la diversité remarquable de leurs vols à toutes heures du jour et de la nuit : C’est du dynamique, à l’arraché, à la tire, à la tirelire, à la BNP, à la BMW. 2 millions d’euros envolés…. Et le tout réalisé sans treuil et sans secours ! C’est du speed-flying engagé.

-   Le plateau de Langres et la pointe du Raz, pour leurs vols de distance les jours de tempête. Et cela, malgré des plafonds remarquablement bas : sans jamais dépasser les 50cm du sol, voir même le plus souvent carrément la tête dans les touffes d’herbe, les fougères et les ronces. On y voit régulièrement des pilotes amateurs réaliser plusieurs kilomètres en position allongée, ou semi-couchée  et en quelques minutes à peine ! Certains spécialistes ont largement dépassés les 12 kilomètres avant d’être arraisonnés par une haie de cipres, suite à un contrôle de vitesse réalisé par la gendarmerie locale sur ordre du ministre de tutelle.

-   La baie du Mont St Michel, même si les décollages sont interdit depuis le Mont lui-même, les environs du site touristique le plus visité de France forment à marrée basse une remarquable aire naturelle de gonflage. Avantage indéniable : les suspentes se prennent rarement dans les bulots, bigorneaux et autres palourdes, mais méfiez vous tout de même des moules de bouchot et des huitres portugaises de passage, elles sont sensiblement plus tenaces. A marée montante, peaufinez la prise de vitesse et les appuis ventraux avant d’enchaîner sans délai sur les manœuvres de SIV en milieu aquatique mazouté : Survie Instinctive des Volatiles.

-   Le cap Horn, pour ses interminables vols en soaring dans un air totalement laminaire, puisqu’aucun relief ne vient le perturber. A tel point qu’on à déjà vu un gars cracher en l’air, et se reprendre sa propre salive en pleine gueule moins de 36 heures après : congelée sous forme de grêlon,… et cela après qu’elle est faite le tour de l’antarctique par les 50ème hurlants sans le moindre obstacle ! Si d’aventure vous aviez des dérangements gastriques, retenez vous jusqu’à votre retour à Punta Arenas.  Repose au déco obligatoire et surface maximum conseillée : 2m2 !…

-   Le square Maurice Thorez à Soissons (02), malgré un faible dénivelé, il permet des vols de durée remarquables de douceur à l’automne, grâce aux ascendances régulières et parfumées produites par la distillerie de betterave à sucre située en contrebas. Possibilité de speed-riding dans la gadoue à la descente des tas de betterave les jours pluvieux… donc presque toute la saison ! Prévoir les bottes en caoutchouc pour les figures de free-style. 

-   La caldera du Piton de la Fournaise sur l’ile de la Réunion, pour son thermique régulier, quelque soit la période de l’année et l’ensoleillement. Il est toujours parfaitement marqué, même de nuit, à la faveur des coulées de lave rétro-éclairées. Ce qui facilite grandement le noyautage par temps couvert. Il y a bien quelques départ de pétards, rares, une à deux fois par an en moyenne, mais d’une redoutable efficacité pour vous propulser à plus de 4000m en moins de 3.1 secondes. Tachez de ne pas en profiter pour partir en cross trop loin : ce n’est qu’une ile après tout … et ses rivages sont très appréciés des requins blancs.   

-   La cour du palais de l’Elysée au départ de l’obélisque de la Concorde. Les conditions de ce vol d’exception sont très sportives, dignes d’une course himalayenne, et nécessitent donc une préparation méticuleuse incluant le port du casque lourd et une excellente condition physique. Vous devez avoir préparé votre aile et enfilé votre sellette avant même de descendre de la voiture. Ensuite vous devrez être capable d’escalader l’obélisque en moins de 1’16’’, ce qui est le temps moyen d’intervention des forces de l’ordre stationnées au bistrot face à l’ambassade des Etats-Unis. Dés lors, il faudra impérativement décoller sans attendre le créneau favorable, et être aussitôt en mesure de réaliser un prise d’altitude de 50 à 60 m sur la pompe situé à la verticale des voitures arrêtées au feu rouge, avant de transiter au second barreau vers le jardin de l’Elysée en Ouest-Nord-Ouest, tout en ayant soin de contourner largement l’ambassade précitée : ils tirent à vue et sans sommation, surtout si vous portez la barbe. Prévoyez quelques froissements d’aile au passage du mur d’enceinte, alors restez bien concentré sur votre pilotage et ne tenez absolument aucun compte des cris et hurlements incompréhensibles des hommes en uniforme qui s’agitent en bas. Inutile de peaufiner votre prise de terrain, le flair peut bien durer encore deux bonnes heures au bas mot grâce à l’aide des gardes républicains présents. Ils feront en sorte d’éviter que vous ne touchiez le sol jusqu’à votre entrée définitive en cellule dans les locaux de la P.J. situés à hauteur du 36 au quai des Orfèvres. Compte tenu de l’altitude de départ et de la faible hauteur des plafonds réalisés dans les sous-sols de la police, on n’est pas loin d’un remarquable 69 de finesse ! Qui dit mieux ?

-   La place St Pierre à Rome depuis le balcon du grand Hôtel. Peu importe les conditions météo, choisissez impérativement la nuit de Noël ou le lundi de Pâques en matinée… selon que vous êtes plutôt du matin ou du soir. C’est la seule contrainte. Inutile de vous munir de votre parapente habituel, une wingsuit blanche avec des pierreries et des broderies dorées façon matador, un casque profilé en bec de canard du même métal et l’affaire est faite. Soignez la prévol par quelques gestes lents et amples en direction de la foule amassée à vos pieds, lorsque la clameur est à son comble, c’est le signe que le temps du créneau et du crédo dernier est venue. Enjambez le parapet et donnez une vigoureuse impulsion les bras en croix en criant « Habemus Papam ! » : C’est LE base-jump de votre vie ! Ici inutile de prévoir d’ouvrir le secours, porté par la ferveur populaire, vous devriez planer jusqu’au bout de la place sans trop avoir besoin de chercher les thermiques, contentez vous de leur dire qu’il est italien, cela suffit. Les sensations seront divines.   

-   Le Lachens. Pour ceux qui ont eu la chance du Lachens avant que le terrain ne soit miné et ne devienne un site de lancement de missiles sol-sol, sol-air et solaires ou se croisent les scuds en tous genres. Pour l’UCPA, on sait pas. Pour les autres, aujourd’hui la zone semble aussi sinistrée et radioactive que Fukushima elle-même. Là encore il va falloir attendre un bon bout de temps les liquidateurs pour que le réacteur refroidisse sérieusement avant de pouvoir revenir sur les lieux de l’accident.

-   De la pente école du Chatelard (38) au Bar des Amis place de la gare. Il s’agit là d’un vol tout à fait exceptionnel de 2,53m de dénivelé mesuré au pied du bar pour 158 m de long  (soit env. 60 de finesse !), et réalisé une seule et unique fois en  novembre 1976 par Paolo Pétillante, un curiste vichyssois de passage. La performance est d’autant plus remarquable que les portes vitrées de l’établissement n’étaient pas encore ouvertes à l’heure de l’arrivée en terrasse du recordman, précédé de très peu par sa voilure. Le champion à aussi commandé « un dernier verre pour route, du blanc ça porte bonheur ! ».
Depuis, ce record n’a jamais été égalé, le patron du Bar des Amis ayant décidé, malgré toutes les sollicitations répétées dont il a pus faire l’objet de la part des parapentistes locaux, de maintenir son rideau de fer baissé les jours de grand vent.       

Un ajout de dernière minute :

-   Rio-Paris en Airbus. Il pourrait bien s’agir du record toute catégorie des vols de durée : le vol AF447, prés de deux ans après son décollage, le doute plane encore.  La lecture des enregistrements du Reversale, qui lui vient  seulement d’atterrir au Bourget, devrait permettre de valider ou non le record.     



N'hézitez pas à rajouter vos sites et vols mythiques !  :bravo:     


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: @lex le 13 Mai 2011 - 13:03:21
Ben, tout simplement encore excellent  !!!  karma+



Mais, vous travaillez jamais ????????


Quoique, moi pas trop non plus..........


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 13 Mai 2011 - 13:13:27
 :oops:

 :? Depuis 6 mois le service est en phase de fermeture, aujourd'hui c'est la première vague de départ .... et je rends définitivement les clées des locaux le 30 juin..... du coup effectivement, cela me laisse du temps libre.  :(

 :mrgreen:

Mais même sans ça, j'ai toujours trouvé le temps pour délirer; quitte à mettre en forme mes idées la nuit. Le plus dur est de noter quand ça vient!....  ;) 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Mai 2011 - 08:25:19
L’atterrissage est la phase ultime du vol, et il n’est pas rare qu’on relâche notre attention, et que l’on ne remarque pas alors les changements intervenus depuis notre décollage dans l’orientation ou la force du vent, ce qui peut s’avérer dangereux en cas de tentative de posé avec de violentes bourrasques de travers ou de cul. En questionnant certains d’entre vous sur les trucs et astuces que vous mettez en œuvre pour éviter ces incidents, un collègue parapentiste digne de foi à affirmé que pour mieux appréhender le sens et la force du vent au sol, lorsqu’on est encore en altitude, il convenait d’étudier la dérive son ombre au sol.  :grat:

 :prof: Si à première vue cela peut sembler une idée saugrenue…. A bien y regarder, cela à du sens. En effet, si vous vous êtes encore en l’air, votre ombre, elle, est déjà au sol. Et qui mieux qu’une ombre plaquée au sol, peu vous dire quelles sont les conditions météo au niveau 0 ?

Par ailleurs, on connait tous l’extrême légèreté d’une ombre : à ce jour l’élite des chercheurs français du CNRS s’accordent à l’estimer entre 0.008 et 0.009 gramme au mètre carré pour une ombre standard d’environ 2 microns d’épaisseur, même si cette dernière valeur fait encore débat. Avouez qu’avec moins d’un gramme pour un biplace de 40m2 et ses deux passagers, sellettes comprises, il y a de quoi être sensible au moindre souffle de brise. Il convient donc d’y regarder plus près. 

Rappelons les faits de base.

- Tant que vous êtes au sol, votre ombre reste solidement accrochée à vos pas. Pour être plus précis, sachant que vous marchez dessus, elle ne peut vous échapper quelque soit la force du vent. Pour tous ceux qui auraient des doutes, sortez en extérieur sur un terrain plat et dégagé, afin d’éviter les interactions dues aux turbulences aérologiques, et constatez par vous-même. Il peut arriver qu’elle semble s’échapper de sous vos pieds brièvement si vous faites quelques petits sauts, mais sitôt revenus en contact avec le sol, vous la coincerez solidement à nouveau et quoi qu’il arrive.       
 
CQFD.

- Lorsque vous vous envolez, en parapente par exemple, vous libérez votre ombre qui aussitôt s’enfuie, et plus vous montez, plus vous la voyez s’éloigner…. Au point parfois d’être emportée si loin qu’il  puisse arriver de la perdre de vue !

Il est aussi remarquable qu’en pareil cas on puisse expérimentalement voir son ombre donner l’impression qu’elle court dans une direction  - le sens de votre prise de vitesse au décollage généralement – et aussitôt que vous ne la touchez plus, elle glisse sur le coté ou derrière vous contrairement aux mouvements de ses jambes qui peuvent parfois se prolonger encore quelques secondes ! Et c’est là, fort de ce constat imparable qu’il convient d’identifier ce qui pousse les ombres à dériver. 

La démonstration scientifique : 

Si vous poursuivez vos observations méthodiques lors de décollages en parapente, vous noterez que le plus souvent, en toute fin d’après midi, pour le vol de restitution du soir dans une masse d’air uniforme et calme, afin de limiter les turbulences propices à troubler nos analyses, lorsque vous quittez le sol et à mesure que vous prenez de l’altitude, votre ombre part en arrière de vous, globalement vers l’Est. Et ceci, alors que vous-même décolliez vent de face, peu ou prou en direction de l’Ouest.

Imparable ! Votre ombre est poussée loin de vous vers l’Est par la brise d’Ouest qui souffle prés du sol. De votre coté, vous pouvez toujours continuer votre vol dans les directions que vous voulez, profiter des ascendances ici et là, la brise d’Ouest qui souffle au sol emporte irrémédiablement votre ombre vers l’Est, et cela même si en altitude le vent météo passe au Sud ou au Nord ! C’est dingue, non ?

Fort de cette constatation et des lois incontournables de la physique aérologique solaire et céleste que l’on peut en déduire,  vous savez maintenant que si votre ombre n’est pas juste en dessous de vous en vol, c’est que le vent l’emporte. Et selon ou elle se trouve par rapport à vous, vous pouvez en déduire avec certitude l’orientation du vent au sol, sachant que vous êtes alors « au vent » par rapport à cette dernière. 

Hélas, savoir d’où vient le vent  n’est pas suffisant pour réaliser un atterrissage parfait. Il convient aussi de mettre un point final à votre prise de terrain de précision en parvenant à toucher le sol exactement sur votre ombre. En effet, à quoi servirait-il de savoir que le vent souffle dans telle direction à tel endroit bien précis, si c’était pour aller se poser ailleurs ou il peut très bien souffler différemment ? Cela serait prendre des risques bien inutiles en fin de vol. Donc, pour votre sécurité, le « perfect touch-down » doit être réalisé très précisément au centre de votre ombre et nulle part ailleurs !     

Notez bien qu’en ce qui me concerne,… je ne suis pas concerné : je n’ai pas d’ombre. Je n’en ai pas les moyens. Eventuellement de temps à autre quand vraiment j’en ai besoin et que je ne peux pas faire autrement, il m’arrive d’en emprunter une pour quelques minutes à quelqu’un qui ne s’en sert pas. Mais bon… quand ce n’est pas la sienne, ce n’est pas pareil, et forcément cela ne marche pas à tous les coups.   :oops: 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 16 Mai 2011 - 08:52:39
 :pouce: excellent !

moi aussi, mon ombre essaye de se sauver dès que je décolle.
Pour l'instant j'arrive toujours a la rattraper


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 16 Mai 2011 - 09:03:17
je doute que l'ombre soit aussi légère, car bien qu'ayant un ptv de près de 135 kg j'arrive sous mon aile a voler et même parfois a prendre de la hauteur, par contre j'ai toujours vu mon ombre et celle des autres plaquée au sol, et même si parfois elle se plaque contre les murs ou les tronc d'arbres pour tenter d'atteindre l’inaccessible azur jamais au grand jamais je n'ai vu ou croisé une ombre en l'air. cqfd
je sait certains argueront du fait que les turbulences que l'on ressent sur les soaring du soir, sont en vérité l'impact d'une ombre qui s'envole au soleil couchant mais reste encore a le démontrer, mais quand bien même si elle a un effet physique c'est qu'elle a un poids non négligeable


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: manumonette le 16 Mai 2011 - 09:35:50
joli! :) mais le chapeau de Chuck Norris, c'est un Stetson   :P

http://www.stetsonhat.com/


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Mai 2011 - 11:17:05
je doute que l'ombre soit aussi légère, car bien qu'ayant un ptv de près de 135 kg j'arrive sous mon aile a voler et même parfois a prendre de la hauteur, par contre j'ai toujours vu mon ombre et celle des autres plaquée au sol, et même si parfois elle se plaque contre les murs ou les tronc d'arbres pour tenter d'atteindre l’inaccessible azur jamais au grand jamais je n'ai vu ou croisé une ombre en l'air. cqfd
je sait certains argueront du fait que les turbulences que l'on ressent sur les soaring du soir, sont en vérité l'impact d'une ombre qui s'envole au soleil couchant mais reste encore a le démontrer, mais quand bien même si elle a un effet physique c'est qu'elle a un poids non négligeable

L'argumentation est recevable... mais l'argumentaire ne tient pas compte d'une vérité scientifique : aussi légère soit une ombre et reposant sur un support de forme divers et variée, elle demeure aussi plate que Jane Birkine elle même. 

En fait pour ce qui est de décoller, il lui faudrait un profile d'aile, avec de l'incidence, de la corde, du bord de fuite, du bord d'attaque, de la portance, etc... ce dont elle est totalement dépourvue.... et c'est bien dommage pour Jane !

 :grat:  Donc , l'ombre peut glisser au sol, dériver,  mais pas voler !  :evil:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Mai 2011 - 11:19:22
joli! :) mais le chapeau de Chuck Norris, c'est un Stetson   :P

http://www.stetsonhat.com/

Aurais-je eu le front de dire autre chose ?  :grat:

... Sauf peut-être que les Stenson ont été créés pour couvrir la tête et les oreilles de Chuck Norris.  :bisous:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: manumonette le 16 Mai 2011 - 11:44:36
ok :)
(j'allais dire que le premier degré est parfois la marque d'humour la plus subtile mais je sens que je vais m'enfoncer :) )


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Mai 2011 - 13:15:40
Mais non, mais non, c'est pas s'enfoncer, c'est faire avancer le débat, paul et mickey !  :lol:



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 17 Mai 2011 - 09:58:58
Toujours dans notre série de reportages sur « Les sites de vol mythiques  », voici une nouvelle sélection de spots de légende en tous points remarquables et de leurs vols d’anthologie :


-   Etampes (91)  - St Arnoux en Yvelines (78). Il s’agit d’un cross touristique peu banal en son genre, réalisable uniquement à la belle saison, et si elle coïncide avec le Ramadan. Le pilote précurseur en la matière s’appel Jean Maurice Allagard. Ne vous fiez pas à la distance apparemment modeste séparant son point de décollage de celui ou il a regagné le sol. Entre ces deux points jean Maurice à parcouru plus de 5000 kilomètres en 4 semaines sans poser le pied à terre !
Tout avait pourtant commencé par un modeste plouf prévu pour durer 5 à 7 minutes. Le départ s’effectue au treuil depuis un champ de la banlieue d’Etampes. Cette fin d’après midi de juillet était belle et rien ne laissait présager ce qui allait suivre.
Alors que Jean Maurice, dit « Momo », effectuait son approche finale dans les règles, un déclanchement de thermique aussi virulent qu’imprévu le décale au dessus de la N20 qui borde l’atterrissage. A ce moment précis, Momo n’est plus qu’à 12 mètres du sol. L’air bag de sa sellette est alors accroché par le chargement ficelé sur le  toit du J9 de Mr Salim Es-Salam lancé à pleine vitesse, soit environ 75 km/h. Mr Es Salam, est un travailleur marocain émigré aux Pays Bas de son état, et en route pour passer les fêtes du Ramadan au pays. Jean Maurice de son coté se retrouve rapidement pris dans sa voile et ficelé par ses suspentes, la sellette solidement accrochée dans à la galerie. Il ne parvient pas à se libérer par ses propres moyens. Il fera donc ainsi le voyage aller-retour jusqu’à Mekhnès sur la galerie du fourgon et n’en sera redescendu, par la brigade de Gendarmerie mobile, qu’au passage du péage de St Arnoux en Yvelines lors du retour de vacances de Mr Es- Salam fin Aout. 
Ce dernier déclarera qu’il à cru durant toutes les vacances qu’il s’agissait de son épouse qui continuait de bougonner sous le voile suite à un petit différent familiale sans importance concernant l’utilisation du siège passager du J9. Cette dernière avait entre temps été retrouvée assommée au pied du portique à l’entrée de la station Total de Montlhéry, ou son mari avait fait le plein le 12 juillet en après midi.   

-   New York – New York, un nouveau record qui vient de tomber ce week-end, encore une fois il s’agit d’un vol Air France ! Cette fois ci, il s’agit du vol le plus court, en temps et distance. Il a été réalisé par Dominique Strauss-Kahn qui a tout juste eu le temps de s’assoir avant de d’atterrir aussitôt au commissariat de Police de Harlem (NY). Les officiels sont toujours en train d’examiner la validité de sa performance en vue de son homologation.

-   Montélimar, le camping de la plage – Marseille, le port des Goudes. Un magnifique cross pour amateurs de speed-flying en chemin vers la Méditerranée. Il est réalisable de 20 à 30 jours par an en moyenne au départ du camping de la plage, sur les emplacements 58 à 67, ceux qui sont légèrement surélevés sur les bords du Rhône et pas matérialisés par des haies. Ce vol à été réalisé pour la premières fois en Mai 2009 par une famille complète de touristes hollandais, probablement amateurs de vols rando, puisque voyageant à bicyclette et chacun équipé d’une tente Quechua 2’’ et 3’’, selon les PVT. Les pilotes sont arrivés à leur emplacement sur les coups de 17h30, guidés par le gérant du camping, avec leurs tentes sur le dos tandis que le mistral soufflait déjà à prés de 90 km/h. Sitôt sur leur emplacement, les touristes ont commencés à s’entrouvrir mutuellement les fermetures éclaires de leurs sacs circulaires sans mêmes avoir pris le temps de les enlever.
Selon le gérant, un passionné de kite surf, « le gonflage à été instantané, tout comme la prise en charge d’une remarquable franchise. Les bataves ont aussitôt fait preuve d’une grande maîtrise pour éviter les piliers du pont suspendu qui enjambe le Rhône 3 km plus au sud, bien aidés en cela par le suspentage hyper-court des Quechua. Quelques wing plus tard, ils avaient atteint leur altitude de croisière… c’est là que je les aie perdu de vue dans le bleu. Et pour les vélos, ils passent les reprendre quand ?... » 
Un technicien de France Télévision en intervention au Ventoux a déclarée les avoir vus passer bien groupés un peu au dessus de l’antenne vers 18h05, sans qu’ils ne réussissent à l’attraper, sans doute à cause du décrochage régional de FR3. Vers 18h35, c’était au tour des bénévoles du Comité Contres les Feux de Forets de la Ste Victoire de les apercevoir passer à l’ouest d’Aix en faisant les oreilles accélérées. Cette expression les a beaucoup fait rire, parce qu’ils ne pensaient pas qu’on pouvait accélérer quoi que ce soit en se tripotant les oreilles. Du coup, ils ont aussitôt appelé les collègues en poste sur la chaine de l’Etoile pour qu’ils rigolent eux aussi. Ces derniers confirment les faits : « La famille toute entière est passée à quelques mètres à peine au dessus de la vigie à 18h45. Ils tournaient en rond comme des buses, face à la garigue. Les fadas ne se sont même pas arrêtés, et pourtant, on leur avait servi le Pastis bien frais et les cahuettes !… Alors, vous voyez bien, comme quoi les touristes, y font rien qu’à passer sans jamais prendre le temps d’intégrer à la culture provençale ».   
Lorsque les Marins Pompier de Marseille les ont finalement récupérés à la mer peu avant 19h au large du port des Goudes, ils venaient larguer leurs tentes, sur les conseils avisés du seul pilote amateur de mini-voile en l’air à ce moment là au dessus de la cité phocéenne. Un dénommé Frigor & Fisc, inspecteur des impôts de profession, qui profitait des pointes de mistral à plus de 110 km/h pour parfaire sa technique de pilotage d’une semelle anti-transpiration en pointure 52,… qu’il prétendait être « l’ultime gun de speed-flying ….de 7.8 d’allongement pour le pied gauche », selon l’intéressé. 
Les tentes ont été signalée pour la dernière fois par un ferry de la SNCM du coté de St Florent en fin de soirée. 

-   La classique estivale qui relie entre autre St Hilaire, St Vincent, St André, St Gêniez, St Amand, St Philippe, St Jalle, Ste Anastasie, St Die, St Gervais, St Martin, St Pancrace   la Ste Victoire, la Ste Baume, St Antonin, le Pas St Martin, le Pic St Pierre,….. Un vol de groupe réputé pour sa haute spiritualité. Il est aussi connu sous le sobriquet du Cross du Calendrier Grégorien, ou encore du Pèlerinage de St Jacques du Trois-Six. Tant  les décollages que les atterrissages des pilotes doivent être pratiqués sous une voile de bure et à genoux, en signe d’expiation de leurs pêchés pour avoir volé : dans des TMA, en ayant bâclé leurs prévols, après le couché du soleil, le vendredi saint, ou encore en rase-motte au dessus de la piscine d’Adriana Karembeu. Chaque matin, après les derniers mots de la prière en latin retransmise en directe par météo France : « Abéa Cumulonimbus et Stratus, vivum cumulus medio-Christ et alto cirrus », les départs vers les cieux sont donnés sous la bénédiction de Monseigneur l’abbé Beth qui monte, qui monte…

-   Voler n’importe où quand il fait moche : Un sale temps froid, pluvieux et venteux, ou on aurait mieux fait de rester au chaud à l’intérieur. C’est « le vol du con dehors ».

-   En revanche, si vous n’êtes pas sortis par ce fichu temps, et que vous en avez profité pour vous enfiler en douce une boutanche de whisky qui trainait dans le bar d’un ami en écoutant de la musique classieuse : c’était surement « le vol du Bourbon ».   

-   Le vol du dimanche soir à Roissy, lorsque les maris qui bossent le lendemain conduisent leurs épouses à l’aéroport pour qu’elles partent passer une semaine de vacances en promo dans un village du club Med. C’est le « Vol au dessus d’un nid de cocus ».

-   Un vol furtif au dessus du Kremlin : l’un des bâtiments les plus étendus du monde qui abrite la plus imposante administration d’un des plus grands états du qui soit. Si vous y parvenez sans être abattu par les gardes de l’Armée Rouge en faction, c’est « du vol à l’état large ».

-   Pour les amateurs de bonne chaire qui ont souvent un petit creux en l’air, ils peuvent se préparer un émincé de poitrine fumée qu’ils glisseront dans leur poche. A consommer lors des transitions. Ce sera donc un « vol au lard haché ».



 :coucou: 

Sur ces belles paroles, je vous laisse les clés de ce fil pour prés de trois semaines. Je pars ce soir en Albanie : Là ou tout le monde s’appel Alban, histoire de voir s’ils ont aussi des pratiques improbables et des vols mi-tique mi-raison.
 :coucou:

Je vous le confie en nain propre, et vous faits confiance pour l’alimenter de temps à autre afin de ne pas le laisser pour rire.    :P


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 08 Juin 2011 - 21:52:41
Voile, quelle taille choisir ?

 :prof: Oubliez toutes les notions de charge ailaire et de PTV qui ne sont que des approximations sans réelle valeur. En effet la forme de l’aile, sa coupe, son tissus, son calage, la marque, le modèle, etc… sont autant d’éléments qui interfèrent sans prendre en compte les spécificités du pilote lui même, ce qui est tout de même le plus important, non ?  Alors qu’un simple test suffit : jetez la voile en boule sur votre épaule, en son point le plus bas, elle doit être entre 10 et 15 cm du sol. Si c’est moins que cela, vous risquez de vous prendre les pieds dedans et l’accident fatal serait inévitable. Et si malgré tout, c’est cette voile et pas une autre que vous voulez, faites faire un ourlet en bas, là ou elle vous tombe sur les talons. Les retouches de longueur sont le plus souvent gratuites en prêt-à-porter.

A l’inverse, si la voile vous découvre les mollets, ce n’est pas bon non plus : vous risquez le coup de soleil, gravissime car toujours délicat à soigner sur une partie névralgique de votre personne. Il est alors impératif de prendre plus grand, ou de faire rajouter une pièce par votre couturière préférée. Ce sont d’ailleurs les rajouts successifs de petites longueurs de tissus supplémentaires pour ajuster la voile à la taille du pilote lorsqu’il grandit, ou lorsque la voile rétrécit au lavage, qui expliquent les bandes de différentes couleurs que l’on note parfois prés du bord d’attaque sur certaines voiles de parapente usagées.

Autant cette pratique est acceptable pour une voile d’occasion ayant évoluée avec ses précédents propriétaires, autant elle est totalement révoltante lorsqu’il s’agit d’une voile qu’on essaie de vous faire passer pour neuve, alors qu’elle a déjà été retouchée une ou plusieurs fois ! Certains fabriquant sont devenus des spécialistes de ce genre de pratiques frauduleuses : ils font produire à bas prix des voiles de petites tailles dans des pays du tiers monde ou les pilotes sont hauts comme trois pommes à genoux… et puis faute de débouchés à forte valeur ajoutée, ils les font agrandir pour les marchés des pays du G8 à niveau de vie élevé, là ou les consommateurs ont des statures de sportifs grâce à une alimentation saine et équilibrée. Et tout cela en essayant de vous faire croire qu’il s’agit d’effets de décoration sur une voile neuve ! Dénonçons ce scandale, refusez de payer au prix fort ces voiles de fin de série dont le tiers monde n’a pas voulu ! :grrr2:   

Il est aussi possible de repérer ces voiles à leurs suspentes de couleurs dépareillées. A force de les rallonger avec des bouts de ficelles de toutes les couleurs et de provenances aussi diverses que variées, nouées grossièrement à chaque bout, on dirait un véritable arbre généalogique d’Arlequin. Jamais aucun designer digne de se nom n’aurait l’idée de ne pas les faire en un seul morceau, et dans l’uni de bon ton, ou tout au moins d’assortir les teintes entre elles !

CQFD   :pouce:



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: claude bernard le 08 Juin 2011 - 22:55:51
Toujours très en forme notre Gillesf, quelle plume !!!  :pouce:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 09 Juin 2011 - 12:53:55
M'ci...  :trinq:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 09 Juin 2011 - 16:54:17
Nous sommes en juin, et traditionnellement, juin, c’est la période des examens, alors voici quelques sujets qui pourraient bien tomber dans les jours à venir… si l’on n’y prend garde.


Problèmes de physique appliquée :

Partant du constat que les volatiles performants sont tous couverts de plumes, est-ce qu’un pilote revêtu d’un anorak en duvet 100% naturel sera meilleur en vol qu’un pilote en combinaison de coton.
Répondez et démontrez, par oui ou par non.
Vous avez 2 heures.


Problème de mathématique :

Calculez, tout en finesse, le taux de chute d’un pilote qui aurait noué entre eux les lacets de ses deux chaussures, sa tendance à l’abattement s’il manque de ressource, et son incidence à partir en lacet après avoir consommé 2 verres de Pastis sans ajout d’eau fraiche.
Les chiffres doivent être donnés avec 2 décimales après chaque virgule que vous jugerez utile de mettre.
Vous avez 7 minutes. 


Problème de philosophie :

Louis Blériot a déclaré : « S’il y a du vent de face, ce sera plus long ».
Santos Dumont a dit : « C’est une sensation hors du commun et inexplicable ».
Georges Tron aurait du penser : « Il y a une couille dans le potage ».
DSK aurait du entendre : « Vous en reprendrez bien une petite louche ? ».
Qui avait raison ? La vérité existe-t-elle ? Et si oui, est-elle ici ou ailleurs selon une approche freudienne ?     
Vous avez 1 heure pour coucher sur le papier ce qui vous passe par la tête, ou 2 minutes pour les précoces.     
   

Question de médecine, examen de fin de 3ème année :

La tectonique des plaques, c’est nerveux ou allergique ?
Quel traitement de faveur préconisez-vous  pour apaiser le feu des éruptions cutanées ?
La tectonique des blacks, c’est le même syndrome le samedi soir à Kinshasa ?


Question d’histoire :

Traitez à propos de l’influence du port de la mini-voile au moyen-âge au Proche-Orient sur le comportement des maxi-méduses échouées en basse Normandie sous le second empire.
Etayez votre réponse avec exemples, citations et dates précises.
Vous avez 4 heures.     

Question de Géographie :

La dérive des continents est-elle due aux flux continus des incontinents ?
Développez.
Vous avez 6 heures et 12 minutes.


Question d’Histoire Naturelle :

Quelle est l’influence de la sécheresse actuelle sur la seiche rêche et la seiche humide qu’on rencontre en milieu aqueux, alors qu’elle en est totalement dépourvue… de queue ?
Prenez votre temps. 


Question de Mécanique Aéronautique :

Calculez et expliquez la bonne longueur des suspentes par couleur.
Démontrez leur utilité sur un parapente de plaine en ascension le week-end et leur inutilité sur un parachute de montagne en plein week-end de l’ascension.
L’usage de la calculatrice n’est pas autorisé.   

 :bang:  :bang:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 10 Juin 2011 - 08:27:30
Le décollage falaise   

Nous savons tous combien ce type de décollage est risqué et aléatoire. On ne compte plus les accidents liés à une mauvaise prise en charge au moment de passer la cassure qui se termine dans les arbres en contrebas, les fermetures intempestives, les difficultés à gonfler dans les rouleaux et autres joyeusetés en tous genres, surtout lorsque le vent n’est pas parfaitement axé. 
:prof: Je vais donc vous proposer une série d’exercices approuvés par le haut comité technique national de le FFVL afin de vous permettre d’acquérir les bons gestes et l’expérience indispensable avant le grand saut.

1°  Pour des raisons de sécurité évidentes nous allons de suite commencer par simuler le saut avec une voile non ouverte. Ainsi vous vous sentirez beaucoup plus à l’aise ensuite pour gérer tous les autres incidents susceptibles d’émailler vos décollage engagés.    

Choisissez pour commencer un terrain plat et non venté dont la nature du sol importe peu… à l’exception des orties qui grattent trop. Puis, prenez votre voile en bouchon dans vos bras et lancez là vigoureusement en l’air. Lorsque celle-ci est au dessus de votre tête, profitez de la fraction de seconde ou elle s'y maintien avant de redescendre pour simuler votre chute dans le vide en vous jetant au sol à plat ventre en écartant largement les bras, ceci afin qu’ils ne se prennent pas dans les suspentes. Certes cette position ne vous protègera nullement du contact violent avec la planète, mais si vous faisiez des clés avec vos bras lors d’un vrai décollage, le résultat serait encore plus catastrophique.

Recommencez l’exercice tant qu’il le faudra pour y arriver à tous les coups.  :banane:

2°  Passons maintenant aux simulations depuis un trottoir. Choisissez-le de préférence avec une bordure peinte en jaune homologué par la DDE. Non pas que le jaune soit en lui-même d’une importance capitale pour assurer une bonne prise en charge… c’est surtout qu’il devrait vous éviter de voir une voiture venir s’y garer alors que vous serez en pleine prise d’élan pour sauter sur cet emplacement.

Sachant qu’un trottoir moyen ne fait pas plus de 2 mètre de large, il n’est pas question d’étaler la voile dans ce sens en vue de réaliser un dos-voile standard. Les suspentes seraient trop longues pour une bonne prise d’élan.  Vous devrez donc la disposer au sol en corole à une vingtaine de mètres plus loin, en travers, et dans le sens contraire à la circulation. Attendez  patiemment le souffle du passage d’un camion de livraison et lancez vous pour un gonflage dos voile classique. Arrivé à hauteur de l’emplacement prévu, mais pas avant, ceci afin d’éviter de vous prendre le bord d’attaque dans l’éclairage publique, effectuez un quart de tour rapide vers la chaussée, accompagné d’un freinage bref mais marqué du coté désiré, et jetez-vous sur le bitume en ayant soin de réaliser un appui ventrale franc et massif. Si les turbulences du camion précité sont asses virulentes et votre manœuvre prompte et parfaitement synchronisée, vous avez toutes les chances d’être aspiré et maintenu en vol dans la dépression qui suit le poids lourd jusqu’à son retour au dépôt !

NB. Evitez tout de même les rues qui se terminent par un feu tricolore ou un Stop : un camion peut parfois freiner notablement plus fort qu’une voile de parapente… et avec le rappel pendulaire, le contact du hayon peut s’avérer très douloureux.


3° Après le trottoir, passez maintenant au mur du cimetière. Sachant que vous maîtrisez maintenant le gonflage et la prise d’élan en L (dite PEL) avant de décoller, vous évitez ainsi de vous retrouver dans la zone inconfortable des rouleaux qui se créent invariablement en arrière de la cassure d’une falaise. Il vous suffit de reproduire l’exercice précédent avec certes, un peu plus de hauteur et une zone de course de la largeur d’un parpaing standard, mais surtout avec un appel d’air beaucoup moins marqué de la part des convois funéraires de passage, nécessitant de votre par une bonne maîtrise des évolutions à basses vitesses. :vrac: 

Notez bien que si la disposition des murs s’y prête et que vous avez un angle à 90° minimum, il est possible de réaliser un décollage simultané à deux pilotes, chacun prenant son élan sur sa branche du mur en direction de l’angle, avant tourner ensemble vers l’extérieur bien sur. C’est ce que l’on nomme une PEA, et qui permet une meilleure rentabilité de l’immobilier, toujours très incertain ces derniers temps.   

4° Les conditions en montagne pouvant parfois se révéler toniques, il convient aussi de s’entrainer en conditions ventées. Le rail de sécurité qui borde la rocade sud ou encore celui qui sépare les deux chaussées de la voie express fera parfaitement l’affaire. Toute comme en montagne, commencez par vous exercer en début de matinée ou en toute fin d’après midi, lorsque le trafic est chargé, et donc pas trop rapide. On dispose alors de conditions aérologiques plus laminaires. Progressivement, vous passerez à des décollages un peu plus tôt en milieu de journée pour vous frotter aux pétards que l’on y rencontre lorsque le trafic se fluidifie et prend de la vitesse.

Là encore, soyez raisonnable et ne grillez pas les étapes trop rapidement : laissez les rails d’autoroute et ceux qui bordent les circuits de F1 aux pros et autres bi-placeurs expérimentés, et les rails de coke aux présentateurs de télé en camping-car.         

 8)

Vous maîtrisez maintenant parfaitement toutes les techniques vous permettant de réaliser à coup sur un décollage falaise en toute sécurité ! Vous pouvez y aller franchement l’esprit libre. N’oubliez par pour autant votre casque, on ne sait jamais.   



N’hésitez pas à me faire part de vos retours d’expérience, car personnellement je n’ai pas encore osé essayer.   :oops:   




Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: aie le 10 Juin 2011 - 09:05:53
Afin d'améliorer la portabilité du matériel, la facilité de gonflage et sa sécurité en conditions turbulentes, on peut envisager des parapentes à caissons étanches, ...   

autant que je me souvienne, quelqu'un avait fait des voiles avec un boudin gonflable dans le bord d'attaque, ce qui la rendait infermable ( un peut comme les voiles de kite )


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 10 Juin 2011 - 15:53:59
N’hésitez pas à me faire part de vos retours d’expérience, car personnellement je n’ai pas encore osé essayer.

Moi non plus je ne suis pas près d'essayer
Chaud, chaud le déco

http://www.youtube.com/watch?v=VOV-Fn4Iu6A&feature=youtu.be


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 10 Juin 2011 - 17:26:37
Bien fait pour lui, il n'a pas suivi les justes conseils de Gillesf !   :P


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 13 Juin 2011 - 19:36:35
C'est justement en voyant cette vidéo :koi:  que je me suis dit : "Gilles, mon garçon (car c'est comme ça que je m'appel moi même dans ma petite intimité), dans ton infinie bonté et ta grande sagesse, tu dois faire quelque chose pour ces jeunes intrépides !".... :evil:

...Et je suis aller voir de quelle voile il s'agissait, parce que là, on peut dire qu'elle pardonne plutôt bien et ré-ouvre toute seule nickel !   :pouce:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 13 Juin 2011 - 23:08:19
on peut dire qu'elle pardonne plutôt bien et ré-ouvre toute seule nickel !   :pouce:

Mode humour noir ON :
imagine qu'une suspente s'enroule autour de ton cou
tu préfère qu'elle "ré-ouvre toute seule nickel"
ou tu préfère t'écraser en bas ?
 :grat:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 14 Juin 2011 - 08:50:58
Heu  :grat: .... vu comme ça, je n'ai aucune préférence, parce qu'une arrivée au sol dans ce canion avec une voile en bouchon et moi dedans, ça doit pas être beaucoup mieux.  :cry:

Alors autant se pendre de suite.  karma-


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 14 Juin 2011 - 09:11:25

Il n’y a pas qu’en vol rando ou lors de décollages sauvages, où l’on soit confronté à l’absence d’un site suffisamment vaste pour étaler soigneusement sa voile   et ensuite effectuer une longue prise de vitesse avant de décoller. Et si vous n’êtes pas capable, tout comme Jérôme Canaud sur ses vidéos éducatives, d’effectuer un gonflage propre en lançant négligemment dans le vent une voile en boule, il va bien falloir trouver d’autres solutions. Certains parmi les plus expérimentés, et ayant sans doute fait leurs classes en Indes, tentent parfois des montées sur la tranche, en bord de fenêtre, dite en « Cobra ». Mais tout le monde n’ayant pas les moyens physique de monter ses propres fenêtres à doubles vitrages de salon jusque sur les décos sans porteurs népalais, pour y poser dans un coin une voile préalablement soigneusement repliée sur la tranche, l’affaire n’est pas gagnée…. Et c’est sans compter qu’il faudra bien revenir chercher ensuite ses encombrantes portes-fenêtres, et toujours sans l’aide des porteurs restés en Inde, si l’on ne veut pas que les sites de parapente ne viennent rapidement à ressembler à des chantiers de construction abandonnés.         

 :prof: Dés lors, il ne nous reste qu’un moyen de partir depuis une surface de décollage réduite : réduire aussi la surface d’emprise au sol de notre équipement dans de fortes proportions . Compte tenu du fait que les nombreux détracteurs de la mini-voile ont déjà copieusement sévis à moult reprises ici et ailleurs, nous leur concèderont, temporairement, que la surface de toile minimum raisonnable de 25m2 est définitivement incompressible. Et tous les hérétiques qui tenteraient prétendre vouloir voler avec moins, seront inexorablement condamnés à griller sur un bucher sans herbes de Provence ! 

En revanche, une fois les incontournables 25m2 de voile étalés au sol, on constate qui si l’on tente aussi d’étendre proprement les suspentes, la surface utilisée s’accroit dans des proportions inacceptables en temps de crise du logement. Et puis toute cette place perdue, ce vide inutile entres les suspentes, ce n’est décidément pas raisonnable, ni même éco-responsable.

Les meilleures solutions étant logiquement les plus simples, il suffit alors de prendre les 2 élévateurs dans une main, tout en faisant glisser l’ensemble du faisceau suspentes dans le creux de l’autre et d’écarter celles-ci tant qu’il vous est possible en fonction de votre envergure personnelle. Puis repassez le paquet de suspentes de la seconde main au creux de la première en ayant soin de réaliser une belle et large boucle. Recommencez l’opération une seconde fois, en ayant soin de bien éviter tout nœud indésirable. S’il est tout à fait préférable de s’être entrainer préalablement au calme à réaliser ce geste technique, les récents évènements de l’actualité politico-judiciaire survenus au président d’un important organisme financier mondial et à un député en pleine séance d’entrainement à ce geste dans une arrière salle de sa mairie, nous incitent à vous recommander de la faire à l’abri du regard indiscret de ces dames qui pourraient se méprendre sur vos intentions et le sens profond de votre gestuelle …  au risque décrédibiliser définitivement l’ensemble du milieu parapentesque. Une fois les boucles réalisées, maintenez le tout au moyen d’un rilsan à serrage rapide, blanc ou noir, peu importe, mais toujours utile en pareil cas.

Vous n’aurez pas manqué de remarquer qu’avec la réduction effective et substantielle de votre cône de suspentage, d’elle-même votre voile s’est mise en corole sur une largeur réduite, favorisant de facto une montée symétrique, toujours plus sécurisante.

Enfilez l’anneau de suspentes ainsi formé par la tête et passez-le sous vos aisselles, le rilsan devant rester face à vous, au niveau de votre poitrine… voir largement au dessus pour les dames ayant déjà cumulées pas mal d’heures de vol. Il ne reste plus qu’à répartir harmonieusement, par-dessus chacune de vos épaules, les suspentes des demi-ailes concernées. Vous pouvez maintenant basculer votre corps en avant, et courir face à la pente les bras ballants, sans même avoir besoins de tenir les élévateurs ou les freins. Le contrôle du cap se faisant tout aux « dessous de bras » !

Par voie de conséquence, ce n’est donc pas le moment de négliger l’usage préalable du déodorant si vous devez ensuite prêter votre voile à quelqu’un ne partageant pas habituellement votre intimité. On a déjà vue des suspentes être brulées au 3ème degré par des aisselles acides suite à un dénivelé positif de 1000m un jour de grosses chaleurs !   

Dans ces conditions, un dos voile, même par petit temps et sur moins de 12m2 est totalement immanquable.

Une fois en vol et suffisamment éloigné du relief, faudrait tout de même pas déconner et prendre des risques inconsidérés, alors un tout petit coup incisif des incisives de devant dans le collier rilsan pour le faire sauter, vous levez les bras, et vous voila à nouveau sous vos sept mètres de cône de suspentage habituelles pour la suite du vol. 

Facile et efficace, non ?     


CQFD 8)   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Juin 2011 - 08:40:08
Nos voiles modernes sont le plus souvent équipées d’accélérateurs ou de trims permettant de faire varier le calage de celles-ci pour les rendre plus ou moins piqueuse et leur faire gagner en vitesse ce qu’elle perdent alors en finesse.
Soit, j’admets que cela puisse être utile à certains. D’autres auront certainement aussi remarqué qu’en modifiant le serrage de leur sangle ventrale de sellette, ils pouvaient jouer légèrement sur le galbe de la voute de leur aile et que cela pouvait aussi avoir une certaine incidence sur la réponse de celle-ci aux commandes et déports de poids.

 :prof: Mais ce n’est pas tout en matière de réglages possibles, voir souhaitables, et les constructeurs les premiers, négligent souvent de nous informer sur l’importance d’une bonne tension des suspentes,  sachant que toutes ne sont pas soumises aux mêmes forces. Vous vous devez aussi de bien comprendre qu’en variant les écarts de tension entre les suspentes avant et arrière, ainsi qu’entre celles d’une même ligne situées au centre ou vers les extrémités d’une aile, vous allez modifier notablement la perception que vous aurez de votre aile. Sa réponse homogène et harmonieuse, et ce malgrés les différences de PTV et de charge ailair entre chaque pilote. 

Pour une bonne cohésion d’ensemble et une parfaite adaptation style et aux goûts du pilote, ces tensions devraient impérativement pouvoir être accordées entre elle au début de chaque vol. Un système permettant un ajustement fin de la tension de chaque suspente, et par là même en mesure de rattraper un petit allongement du au vieillissement serait pratique et peu onéreux. Le montage d’un jeu de mécaniques de guitare sur chaque élévateur par exemple ferait doublement l’affaire.

Par ailleurs, compte-tenu de la difficulté à mesurer la force supportée par une suspente en vol, je vous donne une astuce : la fréquence de vibration. Pour un diamètre de suspentage donnée, la vitesse d’oscillation est directement dépendante de la tension appliquée à celui-ci.

Prenons un exemple avec des valeurs simples pour plus de clarté : Vous grattez votre suspente centrale de bord d’attaque et elle vibre sur une fréquence de 440 aller-retour par seconde. C’est qu’elle est accordée sur le LA 440 qui fait référence. Pour preuve, le son émis lorsque vous la grattez, est celui-là même qui vous tient lieu de tonalité lorsque vous décrochez le téléphone. Donc facile à identifier.
Sinon on trouve maintenant des accordeurs chromatiques pour guitare à pas cher et très facilement utilisables en parapente pour affiner le réglage.

Si vous êtes un pilote plutôt classique, vous accorderez les autres suspentes de manière standard, du centre de l’aile vers les plumes : LA, SOL, FA, MI, RE, DO, SI. La deuxième ligne étant généralement accordée à l’octave, la troisième à la tierce et la quatrième à la quinte floche.

Pour les pilotes les plus Rock and Roll, Les avants sont accordés sur un mode myxolydien, les B à la tierce, et les C à la septième. Pour les amateurs de Jazz et de Blues, les avant sont accordés sur un mode pentatonique, donc sans le FA ni le DO… si votre tessiture de base est la LA biensur, ce qui dépend totalement de votre PTV et de votre charge ailaire. Si vous êtes plus prés du SOL, ce qui ne signifie nullement que vous aller voler en rasemottes, mais plus léger, il suffit d’abaisser le tout d’un ton pour éviter la fausse note qui vous conduirait au crash. Quelque soit votre tonalité naturelle, pas de problème, il y aura toujours un accordage qui vous convient.

Tout cela peut paraitre bien compliqué pour des néophytes, mais il n’en est rien rassurez vous. Il existe maintenant des micros de guitare électrique pour servir de capteur et des mécaniques motorisées pour réajuster l’accordage en permanence et automatiquement.
Très rapidement, vous découvrirez que vous avez l’oreille bien plus musicale que vous ne le pensiez, et vous ne manquerez pas de vous adonner à la pratique, toujours aussi appréciée, de la harpe romantique qui cadre si bien aux paysages de montagne durant vos longues transitions. 

Fini ces interminables périodes de glisse passives en ligne droite ou vous vous ennuyez à mourir et ou vous relâchiez votre concentration, avec tous les risques d’accident que l’on imagine facilement. Et puis lorsque qu’un groupe de pilotes exploitent un thermique de concert, fini les comportements désordonnés, agressifs, à risque… sachant que la musique adoucit les meilleurs. Il suffit de se mettre d’accord sur le morceau à interpréter avant le décollage, et ça va swinguer grave dans les grappes ! Tous sur un même tempo.

On peu même imaginer des concerts volant : tantôt avec des trios à corde pour les petits vols randos entre amis, ou carrément le grand orchestre « fil à Monique de St Hilaire » et ses 80 musiciens en train d’interpréter le Traviata lors du vol de clôture de la coupe Icare 2012 !   

 :dent:  :dent:  :dent:  :dent: 






Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 15 Juin 2011 - 09:06:36
Pour ton info
Kortel devrait sortir bientôt une Karma Wah-Wah
la pédale sera fixé sur le cale pied et intégrée à l'air bag 
ROTFL


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Juin 2011 - 13:57:01
Avec une tête Marshall Plexi dans le sac à dos et un baffle 4x12 en guise d'air bag ?  :grat:

 :canape:  c'est pas pour les paysages romantiques.  :bisous:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Juin 2011 - 08:36:05
 :grat: Un équipement de parapente, ça coute cher, cela se démode vite, et à bien y regarder la majorité des pratiquants lambda ne volent pas plus de 30 heures par an, et même largement moins. Alors, l’achat est-il bien la formule la plus éco-responsable ? Est-ce bien financièrement raisonnable ? Sans compter la place prise par le matériel dont on ne sait que faire le reste du temps, la place prise dans la voiture, voir sur la galerie au moment des départs en vacances, le nombre de fois ou arrivé au déco, les conditions de vol n’étaient pas favorables, la voile pas adaptée… et donc le surplus de carburant consommé inutilement.

La location traditionnelle dans les magasins ne se pratiquant malheureusement pas beaucoup, pourquoi ne pas mettre à disposition des équipements de parapente « standards de grande consommation solides» en libre service sur les sites de vol. En échange d’un abonnement à un tarif raisonnable et d’une caution forfaitaire, l’usager pourrait utiliser sa carte bleu habituelle pour se servir au distributeur automatique, avec comme simple obligation de redéposer l’équipement sur un site agrée. Voila une pratique citoyenne et responsable qui me semble vouée à se développer avec un certain succès. Un Volib en quelques sortes…. Avec une sellette équipée d’un petit porte paquet bleu, pour déposer les commissions ou emmener un chiwawa nain en promenade !       

Ça tombe bien on utilise déjà les mêmes casques, ou presque pour faire du Vélib... et puis ce sera l"occase de voir des mecs voler en costume de ville entre deux RDV.  :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: piwaille le 16 Juin 2011 - 09:07:49
 :coucou:

mouaip ... :grat: si je peux choisir, je préfère acheter un parapente et louer le chie-wa-wa :P


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 16 Juin 2011 - 09:56:00
ce que j'aime avec le velib c'est pas de voir des mecs encostardisés mais plutôt les nanas en jupes légères qui s'aèrent l'entrejambe ...enfin moi j'dis ça j'dis rien

c'est une bonne idée quand même et puis on pourrait testé du matériel différent et ainsi varier les plaisirs

c'est surtout comme d'habitude, une idée largement réalisable mais les gens sont trop bornés et vont dire que cette idée abracadabrantesque est irréalisable... pffff dommage
 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Juin 2011 - 10:06:43
 :grat: C'est pas faux : des filles qui volent en minijupette pour prendre l'air, ça ouvrirait encore plus de perspectives à notre remarquable activité. (C'est pas Viviane POB qui devrait être contre.)  :pouce:

Sur un plan technique cela devrait être réalisable et effectivement cela pourrait permettre de varier les plaisirs sans avoir le sentiment d'abuser de la gentillesse d'un shop pour te prêter une voile différente sans certitude que tu vas acheter.

En revanche c'est sur l'aspect financier que c'est pas gagné  :cry: : l'investissement est lourd et la rentabilité incertaine. Les Vélib ne fonctionnent le plus souvent que grâce aux subventions de municipalités, et alors que le volume de clients potentiels et leur concentration est énorme.

Pour ce qui est de la location de Chie-wa-wa en libre service, ils sont bien trop fragiles et pas adaptés à la montagne.... tandis que le Génie des Alpages ! :mrgreen:

Et en plus il est philosophe, ce qui un jour comme aujourd'hui est point positif incontestable pour notre belle jeunesse.  :ange:   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 16 Juin 2011 - 10:20:15

En revanche c'est sur l'aspect financier que c'est pas gagné  :cry: : l'investissement est lourd et la rentabilité incertaine. Les Vélib ne fonctionnent le plus souvent que grâce aux subventions de municipalités, et alors que le volume de clients potentiels et leur concentration est énorme.
 

si on s'arrête à ce genre détails futiles on est pas sortit de l'auberge ....putain mais tout tourne autour du fric ici

ps : gillesf tu m'a manqué pendant ton absence, c'était bien l'Albanie ?


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Juin 2011 - 10:48:02
C'était trés sympa et étonnant. C'est un pays qui a été coupé de tout entre 1944 et 1994, dont on entend peu parler, et du coup il est trés facile de ne pas avoir la moindre idée de ce à quoi cela ressemble, ou des idée fausses.... et même beaucoup de gens ne savent même pas ou cela se trouve.

D'ou la surprise ! Une nature vraiment sauvage, un relief trés tourmenté proche de la savoie au XVII ème siècle dans l'est, des paysages méditerranées sur la côte...

En tous cas à visiter, c'est certainement une trés bonne alternative pour les parapentistes autonomes. La difficulté est avant tout pour se documenter sur un peu tout avant de partir.

Juste pour rire, essais de trouver une carte routière du pays genre michelin au 1/100 000 sur le net ou avec du relief. Alors pour ce qui est de l'aérologie, des déco sauvages ou officiels ! :bang:

La barrière de la langue aussi... mais les gens sur place sont tous trés agréables, prêt à aider, et à la fin on trouve toujours une solution, sans qu'on soit constamment sollicités comme c'est souvent le cas dans d'autres pays plus habitués aux tourisme.

J'y retournerais certainement, cela m'a donné envie de mieux connaitre les Balkans.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Juin 2011 - 20:54:29
Si vous pratiquez le parapente depuis de nombreuses années, ou que vous l’avez pratiqué par le passé, vous disposez encore sans aucun doute, et peut-être même sans le savoir, d’une vieille voile remisée quelque part par devers vous, dans un coin sombre du grenier ou de la cave. Cette voile ayant vu naître vos premiers émois aériens le cœur battant la chamade, vos premiers gonflages malhabiles dans une prairie à l’herbe grasse ou il faisait bon se rouler en faisant fi des piqures des aoutas, vous ne pouvez vous résoudre à vous en séparer. Et c’est bien normal !  :bisous:

 :prof: Toutefois, il est grand temps de passer à autre chose, de surmonter votre égoïsme affectif pour passer à quelque chose de plus grand : le bonheur du partage, la félicité d’avoir tendu la main à quelqu’un qui se débattait dans le ruisseau et la précarité.

 :grrr2: Toutes les belles paroles et les promesses de campagne des politiques, cent fois répétées depuis des siècles et aussitôt oubliées, n’y ont rien fait : trop nombreux sont ceux qui n’ont jamais droit au repos, à la chaleur d’un foyer, à de saines activités de plein air. Alors faites un geste, un vrai beau geste utile et qui vous tiendra chaud au cœur. Faites le avant tout pour vous, parce que vous en avez envie. Pas pour faire comme tout le monde lors des grandes messes médiatiques, telles le Téléthon ou le Sidaction, ou il est avant tout de bon ton d’être vu. Je ne vous demanderais donc pas de don, ni en espèce ni en nature, encore moins en matériel de parapente, juste une forme de don de vous-même. Faites ce qu’il y a de plus beau et noble au monde : adoptez !

Adoptez un Pagurus bernhardus. Nul besoin qu’il vienne d’un pays ou règnent la guerre et la famine. Acceptez le tel qu’il est et d’où qu’il vienne sans la moindre arrière pensée. Ouvrez lui votre cœur et vos caissons. Il vous en sera à jamais reconnaissant et vous ferez deux heureux : lui et vous ! Vous vous sentez capable de donner et de recevoir encore plus de bonheur ?

Alors sans hésitation, adoptez toute une famille de pagures. Votre voile, aussi modeste soit-elle, est apte à les recueillir tous sans aucune difficulté.

Les pagures sont les parias de notre monde moderne, condamnés à errer sans cesse tout leur vie durant, squattant ici et là un abris qui ne durera qu’un temps. Ils font partis de ceux que l’on ne regarde jamais, des difformes que l’on refuse de voir lorsqu’on les croisent. De ceux que l’on ne regarde jamais dans les yeux, sans doute parce que la vision de leur corps torturé nous renvoie une image cachée de nous même qui nous dérange. C’est en quelque sorte notre propre regard que nous avons peine à supporter. Et pourtant leur culture ancestrale, oh combien riche, et leur bon goût sont partout négligés au profit de races prétendument plus nobles dans un soucis de mondialisation, annihilation des cultures primaires et des richesses gastronomiques traditionnelles dans un objectif de standardisation. Nous devons intervenir vite et efficacement pour les sauver avant qu’ils ne disparaissent à tout jamais.

Ainsi, non seulement vous ne vous dessaisirez pas de cette voile à laquelle vous êtes tant attaché, mais en plus, chaque jour vous la verrez devenir le doux foyer d’une quiétude à jamais retrouvée pour une famille entière de pagures à jamais reconnaissants. Vous verrez ces chers petites pinces blondes jouer dans les suspentes sous les regards bienveillants et attendris de votre famille devenue la leur. Il grandiront, changeront de caisson, prendront petit à petit de leur indépendance, mais sauront vous rester à tout jamais attachés.

Vous aurez de la fierté dans le regard lorsque vous les présenterez à vos amis sur les décollages de montagne les plus sauvages, lorsque vous leur offrirez leur premier baptême de l’air, lorsque vous leur ferez découvrir les joies du vol et de la montagne, lorsque vous négocierez votre premier thermique ensemble. Des plaisirs simples, mais des plaisirs dont ils n’auraient même jamais eu connaissance sans vous !   

Aller, c’est décidé ! Courrez de ce pas adopter des Pagurus bernhardus, un bienfait n’est jamais perdus. Vous ne le regrèterez pas, votre vie ne sera plus jamais la même.

Merci Nanard, tu m’as ouvert les yeux et le cœur !         :bisous:           


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 16 Juin 2011 - 21:17:56
ce que j'aime avec le velib

c'est une bonne idée quand même et puis on pourrait testé du matériel différent et ainsi varier les plaisirs

Imagine en parapente ce que peut être un vélib par rapport à un beau vélo de course.

Dans ton distributeur tu trouverais un gros paraplouf en toile de bâche utilisable par n'importe quel pilote avec deux mains gauches.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 16 Juin 2011 - 23:47:51
Imagine le panard pour le Luc
de prendre son volib R11 à Gourdon et de le laisser dans le casier volib en suisse
vachement plus pratique pour rentrer en stop

 :mdr:


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: piwaille le 17 Juin 2011 - 09:10:11
ce que j'aime avec le velib

c'est une bonne idée quand même et puis on pourrait testé du matériel différent et ainsi varier les plaisirs

Imagine en parapente ce que peut être un vélib par rapport à un beau vélo de course.

Dans ton distributeur tu trouverais un gros paraplouf en toile de bâche utilisable par n'importe quel pilote avec deux mains gauches.
:affraid: c'est sur, ça fait tout de suite moins envie .... et c'est tellement vrai


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: aie le 18 Juin 2011 - 02:02:06
Mais non le décollage depuis le milieu aquatique, ça doit être faisable régulièrement : pour décoller, on a besoin de quoi dans la pratique ?  :grat:

Un vent de face et une pente sans végétationà plus ou moins 15% selon la finesse de vos parapentes.  :mrgreen:

On doit bien trouver un bout de torrents de montagne bien aligné, dautant plus facilement c'est bien rare qu'ils ne changent pas régulièrement d'orientation dans leurs méandres, et que dans l'ensemble ils coulent bien face aux brises de vallée dominantes.

   :prof:  
je propose un déco depuis un radeau sur les chutes du Niagara avec lever de voile juste avant la chute du radeau :vol:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 18 Juin 2011 - 11:01:24
Enfin un qui croit en mes propositions !  :mrgreen:  La chute du radeau serait dangereuse pour les milliers de touristes qui visitent les chutes en bateau chaque année, un simple gilet de sauvetage et une sellette air bag devraient faire l'affaire. :vrac: 

Et qui a le courage de reprendre la lecture de ce poste depuis le début. karma+   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: olm le 18 Juin 2011 - 13:00:26


Gilles a dit :
Citation
>> Et qui a le courage de reprendre la lecture de ce poste depuis le début

Pppfffff.... pas mouâââ... :oops:
Bigre... 16 pages sur le sujet !  Et encore, je m'en suis pas mêlé ! :lol:
Il est assez... improbable que je reprenne la lecture de ce thread "Les pratiques improbables" depuis le début, je le confesse :-)

a+
olm


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 18 Juin 2011 - 21:01:59
Dommage, tu risques "probablement" de passer à coter de quelques échanges qui ont été de haute tenue ! :coucou:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: piwaille le 19 Juin 2011 - 14:52:33
Dommage, tu risques "probablement" de passer à coter de quelques échanges qui ont été de haute tenue ! :coucou:
je ne peux que confirmer .... le gillesf est une sommité du chant du vario  :pouce: et le fil des pratiques improbables figurera dans les annales au même titre que la minute de M. Cyclopéde :clown:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: olm le 19 Juin 2011 - 15:22:47


Piwaille, stp...

On dit pas
>> "la minute de M. Cyclopéde"

... on dit : "la minute de Monsieur Cyclopéde" !

M'enfin...

olm


Titre: Re : Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 20 Juin 2011 - 20:00:19
Piwaille, tu abuses et tu me fais rugir  :tomate:


je ne peux que confirmer .... le gillesf est une sommité du chant du vario  :pouce:

Comment peux-tu qualifier de sommité quelqu'un qui ne dépasse pas 1m63 avec des talonnettes de chaussures "montantes" ?  :canape:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 20 Juin 2011 - 21:50:02
Tu devrais savoir que le calcul de la hauteur d'une sommité ne se calcule pas en vulgaires centimètres !

On pourrait mesurer en kilos de rigolades, en mètres cubes d’inventivité et en % de talent.  :bravo:

Je confirme donc les paroles de Piwaille " le gillesf est une sommité du chant du vario ".


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 20 Juin 2011 - 23:08:38
gilles n’oublie que lors de ta pratique favorite "celle de l'aile et non de la plume" tu passe généralement bien au dessus de la canopée sommitale " du moins je te le souhaite  :taupe: " a toi de voir si c'est suffisant pour juger d'une somité.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 21 Juin 2011 - 13:07:45
En kilo de rigolade
tu as un gros PTR
 :pouce:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 21 Juin 2011 - 21:17:54
Merci les gars, mais même au dessus de la canopée, c'est le plus souvent au ras des branches. :lol:



Nous sommes aujourd’hui le 21 juin, et il me semble que le jour soit parfaitement choisit pour nous livrer à une étude scientifique approfondie sur l’intérêt de rechercher sans cesse du matériel plus léger pour voler. En effet, l’idée est couramment admise que pour voler plus haut et plus loin, un allègement du matériel est souhaitable. Ce envers quoi je m’élève catégoriquement en faux ! :x

Si pour ce qui est du portage du matériel, cela ne fait que peu de doutes, surtout à la montée, en revanche, pour ce qui est de voler ?.... Les choses légères seraient elles plus aptes aux plus hautes altitudes et aux distances les plus importantes ?

Rien de moins sur : Les Cessna volent moins haut et loin que le dernier Airbus 380, bien que l’actualité de ce dernier nous démontre que ce soit au sol, lors de manœuvres proches de hangars que ce dernier éprouve des difficultés et une relative fragilité des ailes. :mrgreen:

 :prof: Des esprits retors s’épanouissant dans la contestation permanente m’objecteront sans doute que dans le cas précédent, tout n’est que question de cahier des charges et de conception adaptée, ….et d’un simple coup d’œil pour ce qui est des manœuvres au sol !  :grat: Et ils n’auraient pas totalement faux,... concernant l’emplacement du hangar.

Pour avoir plus de probité dans notre analyse scientifique, nous nous devons donc d’étudier un sujet qui soit moins sujet aux facteurs humains. Toujours très aléatoires les facteurs humains.. Nous éviterons donc avec le plus grand soin les « centres de tri » et les « petits bureaux de ville » de la Poste, puisque c’est là qu’on rencontre le plus de facteurs humains, et qu’il est parfaitement reconnu qu’ils ne volent pas bien haut. :canape:

En revanche, en cette belle soirée du 21 juin, premier jour de l’été 2011, nous avons une remarquable opportunité d’étudier de plus prêt la manière dont les notes de musique prennent l’air et montent dans le ciel.

Une première constatation : Si l’on compare la propagation des standards du swing interprétés par le Big Band de Brian Setzer et ses quarante cuivres, à la propagation du même répertoire (pour une meilleure comparaison), réarrangé par Carla Bruni pour le trio à cordes Bergholz, composé d’une harpe celtique, d’une mandoline et d’une Lyre, on constate sans contestation possible que les airs interprétés par des instruments à vent portent plus haut et loin que les autres. On peut donc indubitablement en conclure qu’on a raison de prendre les airs les jours ou il y a du vent.
Air et vent sont faits pour aller ensemble et l’air de rien, les instruments à vent prennent souvent le dessus.

C'est plutôt bon signe puisque nos voiles sont aussi des instruments à vents ;)  en quelques sortes ! 

 :prof: Rentrons maintenant dans le vif du sujet avec l’étude de l’influence du poids.
Musicien moi-même, et ayant à plusieurs reprises eu l’occasion de me produire activement avec la petite formation au sein de laquelle j’officie, à l’échelon de mon quartier lors de cette remarquable création du célèbre Jack Lang qu’est la Fête Mondiale de la Musique. J’y ai interprété, un florilège, toujours varié mais de haute tenue, de compositions allant de la fugue légère en Mi bémol mineur au Heavy Métal bien lourd qui défonce le slip de sa race.
Dans tous les cas, et pour pouvoir maintenir l’homogénéité de la base de données, les instruments, amplis et sono utilisés sont restés strictement identiques. Passé 22 heures l’ingénieur du son n’a plus apporté la moindre correction aux réglages et volume, il était trop défoncé. Et bien, les différences constatées ont été édifiantes : Les riffs de titres Heavy Metal bien lourd tels que « Fuck you to Hell », « Shot them and Shout ! »  s’entendaient depuis bien plus haut et plus loin dans les collines et immeubles environnant que les notes des mélodies plus légères telles que : « Une chanson douche : le loup, la biche et le chevalier du ciel un soir de pluie », « Quelqu’un m’a dit, que tu volais encore ». C’est bien là la preuve par 4 temps binaires que ce qui est lourd s’envole plus haut, et ce sans aucune commune mesure, que ce qui est léger, Non ?

Donc pour qui veut voler haut et loin, il faut envoyer du lourd en l’air.  8)

Qui oserait prétendre le contraire à présent ? 

Re-lou Powa ! :dent:  :dent:  :dent:
 


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 21 Juin 2011 - 21:29:57
Donc pour qui veut voler haut et loin, il faut envoyer du lourd en l’air.  8)

Qui oserait prétendre le contraire à présent ? 

Re-lou Powa ! :dent:  :dent:  :dent:
 

Oh yes !  Enfin un plaidoyer contre la dictature de la légèreté et de la maigreur !

Etre lourd pour voler mieux ? Voila qui m'arrange vraiment  :vol:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 22 Juin 2011 - 00:40:03
faite gaffe une ode a la lourdeur peut nuire a la digestibilité d'un forum a cause d'un effet de masse


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: aileF le 22 Juin 2011 - 01:23:09
Citation
Êtrez lourd pour voler mieux ? Voila qui m'arrange vraiment
j'ai peur qu'on en arrive tous plus ou moins là à partir d'un moment.

mais bon, le haut de fourchette est à la mode...
ça tombe bien, j'en ai un plutôt bon coup. de fourchette.


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: lolfox le 22 Juin 2011 - 07:05:11
"Mais qui a dit que nous faisions du grand portnawak ?      Nous faisions de la digression fondammentale !" > GillesF

Ouais... C'est pas faux...


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 22 Juin 2011 - 18:00:28
Pratiquer le parapente n’est pas un acte aussi anodin qu’il y parait. Et même si d’aucun prétendent en fanfaronnant que l’on court plus de risques d’avoir un accident sur la route en venant voler, qu’une fois en l’air, ce qui reste à démontrer, en revanche, les accidents corporels ne sont pas, loin s’en faut, les seules risques que nous encourrons à piloter nos ailes.

En effet, on néglige aussi souvent des pathologies aussi variées qu’inattendues liées à cette pratique, et qui surviennent même sans accident ! Elles peuvent être tantôt douloureuses, tantôt handicapantes, mais elles sont toujours fort désagréables à la longue et difficiles à soigner. Le risque, hors accident, est donc très loin d’être négligeable, tant pour les professionnels que pour les amateurs, et sachant combien la reconnaissance d’une maladie professionnelle est long et difficile à obtenir, surtout pour des pratiquants amateurs, on ne peut que favoriser une prévention de tous les instants.

 :prof: Alors, quelles sont les différentes pathologies les plus couramment rencontrées chez les parapentistes et comment les prévenir ?

-   La goutte au nez : Commune chez nombreux le vélivol, elle lui sert le plus souvent, de par son équilibre hautement instable à mieux percevoir la force et la direction de la moindre brise… grâce à la répartition des taches qu’elle produit sur le plastron et les épaules de son propriétaire, et dans le pire des cas de ses passagers. Mais en fait,  elle révèle aussi, bien plus souvent qu’on ne le pense, un choriza champêtre lié à une inhalation massive et répéter de pollens à haut pouvoir allergisant en tous genres lors des phases d’attente sur les décollages, ou encore lors des survols à basse altitude de cultures transgéniques à la recherche de l’ultime thermique. La prévention passe par le port et l’entretien soigneux d’une paire de moustache et d’une barbe ZZ Topienne, ou rabbinique parfaitement fournie et soigneusement peignée en guise de filtre à pollens, selon votre confession ou vos goûts musicaux en la matière. Autre avantage : la barbe saura masquer avec beaucoup d’à propos les précédentes taches qui ne seraient pas parties au lavage.   

-   Les escarres aux fesses : que l’on rencontre avant tout chez crosseurs habitués aux vols dont la durée dépasse régulièrement les 3 heures. Cette pathologie est liée à une position assise maintenue trop longtemps ! Elle va souvent de paire avec des varices et  des phlébites, puisque les jambes sont le plus souvent maintenues immobiles en position haute, allongées. La prévention passe donc par les grands classiques de la prévention routière : Toutes les deux heures, la pause s’impose. Sortez de votre sellette et aller vous dégourdir les jambes pendant 20 minutes en faisant quelques pas et un peu d’exercices physiques… sans oublier le port obligatoire des bas de contention et d’un caleçon molletonné au gel de silicone carré d’Amérique centrale. Le célèbre silicone carrée mexicain !

-   Les hémorroïdes sont malheureusement le lot commun de nombreux paralpinistes du fait même de l’utilisation presque permanente de sellette string et de baudrier irritant, manquant d’ergonomie et de douceur, là ou on en a le plus besoin, pendant qu’on sert les fesses dans des faces nord aussi interminables que techniques ou lors de décollages hyper engagés sur des surplombs glaciers qui menacent de rompre à tous moment.
La prévention passe par un certain relâchement des tensions sous toutes leurs formes :
o   Que le reste de la cordée lui foute la paix : qu’ils lui lâchent la grappe et s’accrochent plutôt aux pitons.
o   Que la corde se détende aussi en allant prendre une mousse au « Bar de la Falaise » sur mon compte.
o    Desserrer les sellettes string, le baudrier et les fesses, le mousqueton assure.

NB.  Dans ce dernier cas, assurez-vous bien, s’il s’agit d’un mousqueton à virole, équipé du grand modèle de virole. En effet, si ce n’était pas le cas, il y aurait alors pour vous un fort risque épidémiologique d’attraper par mégarde la petite virole, toujours très désagréable, et généralement suivie d’une rupture avec les conjoints le plus souvent réputés suspicieux et peu tolérants en la matière. Ce serait pour le moins irritant. 

-   Les tendinites aux poignets, coudes et épaules sont des classiques chez les pilotes réguliers en raison de répétitivité des gestes, les bras hauts et les mains aux freins. Certes l’inconfort de cette pathologie et les douleurs peuvent être diminués par l’absorption régulière d’eau pétillante.  D’abord parce que l’eau hydrate et ensuite parce que les bulles ça pétille et c’est plus gai. Et quitte à devoir s’enfiler une aspirine parce qu’on souffre, si ça peut nous apporter un chouia de gaité et de joie de vivre, on ne va pas cracher dessus tout même ? Toutefois, on n’est pas là véritablement dans la prévention.
La vraie prévention consiste à éliminer le coté répétitif du geste, à varier et limiter les efforts dans des positions peu ergonomiques. La faculté de médecine recommande donc vigoureusement de varier votre sens de traction sur les freins lors de chaque action sur les commandes : poussez face à vous, tirez en arrière, vers le haut au dessus des poulies, autours de votre cou, sous les aisselles, dans le dos en faisant le tour du mousse bag, en diagonale comme John Travolta dans la fièvre du samedi soir, enchainez sur des moulinets de poignets… enfin, variez quoi !  C’est le moment d’être créatif, et puis les spectateurs restés au sol vous en sauront grés.
Pour terminer, un gain de confort notable peut être obtenu en ajustant précisément la longueur de vos freins et leur débattement à votre morphologie personnelle, car nous sommes tous unique avec des mensurations qui nous sont propres : Victoria Silvstedt 95 D, Helène deux-trois, Jean-Paul deux, Optic 2000, Benoîts très étroit : seize. Personnellement, sur les coups de midi, c’est plutôt 51. Parce que sans vouloir me vanter, comme disait Rocco Siffredi, « A cette heure là, j’ai l’estomac dans l’étalon ».   
 
-   La verrue plantaire, que l’on retrouve fréquemment chez tous ceux qui utilisent régulièrement des godasses de rando non désinfectées après chaque longue grimpette estivale. Le meilleur traitement préventif consiste à couper les pieds en rond, bien proprement, juste sous les malléoles. Toutes les tentatives consistant à essayer d’assainir l’intérieur de vos chaussures sont irrémédiablement vouées à l’échec : vous avez la sueur plantaire toxique, c’est comme ça et puis c’est tout ! Depuis le temps que vos colocataires vous le disent, que vos conquêtes d’un soir sont toutes parties au petit matin, vous avez tout essayé en vain. On n’y peut rien, alors on coupe.
Cette plantectomie, puisque c’est ainsi que l’on nomme l’acte chirurgical en question, offre en outre de nombreux avantages pratiques aux parapentistes : enfilage des chaussettes plus facile et une aisance incomparable à pivoter dans un sens ou dans l’autre pendant les phases de retournement lors des gonflages face voile. Chaque moignon formant un pivot remarquable en tous points, sans la perturbation des orteils qui pouvaient parfois raccrocher dans les pierres ou la végétation naissante. 


Soignez vous bien ! Portez vous bien, et volez bien.   8)



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 23 Juin 2011 - 19:39:14
         
Nous avons déjà très largement évoqué les inventeurs et leurs trouvailles qui ont conduit à la création et au développement du parapente. Mais cette grande saga serait bancale et  incomplète si l’on ne parlait pas, aussi ici, des créations qui auraient dues immanquablement conduire à l’invention du parapente… mais dont la destinée en a décidé autrement : Les actes manqués de l’histoire du parapente. 

Les toutes première traces archéologiques crédibles et attestées en ce sens, datent de l’an 12 avant JC, dans les collines de Judée, alors qu'un marchand nabatéen réputé pour la faiblesse de ses jambes, cherchait un moyen pour l’aider à gravir sans peine les montagnes lorsqu’il était lourdement chargé de ses marchandises, et pour pouvoir en redescendre tout aussi facilement sans plus de risque de se laisser emporter dans la pente sous le poids de son chargement.

 :prof: Les papyrus et les marbres gravés retrouvés certifient ce qui suit :   

Du fait de ses particularités physiques, cet homme au regard fourbe :twisted: , tous les écrits en attestent, se prenait régulièrement les pieds dans son burnous dés que le terrain était en pente, trébuchant, et faisant ainsi choir le linge qu’il colportait de col en col et de porte en porte. D’où l’origine du verbe « colporter »… Mais ce n’est pas tout. Le linge ayant chut au sol poussiéreux, il se devait de le laver, aussitôt et au citron, afin de le rendre à nouveau propre à la vente, priant qu’Allah vente, pour le faire sécher. 
 :prof: Si vous me suivez bien, vous aurez noté qu’après avoir fait ainsi choir le linge, il lui fallait un séchoir à linge… et que tout cela ainsi clairement exprimé avec l’accent nabatéen, avait de doit en abattre plus d’un.

 :grat: Quelques distingués chronologistes n’auront pas manqué de noter que parler d’Allah en 12 avant JC, peut sembler un chouïa anticipé de plus de 600 ans. Mais c’est là que les preuves scientifiques nous éclairent : Si l’Islam n’existait pas encore, et que donc notre nabatéen ne pouvait pas avoir été mis au Coran de son appellation du tout puissant, c’est parce qu’en fait en ces temps reculés et en nabatéen du sud-est, celui des marchands, ce mot avait tout simplement une signification totalement différente. Allah étant l’acronyme local de l’époque de : Association of Local Laundry Addict’s Hebrew. Et là, tout colle, c'est cool. :mrgreen: 

Lui vint alors l’idée de résoudre ses deux problèmes d’un coup d’un seul ! Utiliser une sorte de cerf-volant tracté par le vent pour l’aider durant l’ascension des Monts de Judée, et que cette même voilure serve aussi à freiner sa descente lourdement chargée en le faisant planer tel que le font les buses féroces qui abondent dans ces contrées. Et, second point, en utilisant le linge tout juste lavé pour confectionner ce « cerf-tirant-planant », il lui servirait par la même occasion de séchoir à linge !  :pouce: Finement raisonné !

Notre astucieux marchand nabatéen ne mis pas bien longtemps à concevoir et dessiner les plans de sa machine : une voilure gonflable composée d’une vingtaine de caissons réalisés à partir de housses de draps de lit et de taies d’oreillers reliés entre eux et maintenus ouverts face au vent par quelques renfort amidonnés. Tout un faisceau de fines, mais résistantes, cordelettes de longueur parfaitement étudiée devait permettre un parfait maintien en tension et forme de la voilure en une superbe courbure. Ainsi, la voilure se trouve reliée à la ceinture renforcée de son Sarouel. Des boucles judicieusement nouées à porté de main du Nabatéen sur les différentes ficelles lui permettaient même de guider cette structure volante dans les airs.

Il avait même nommé son invention « Même pas peur la pente ! ». Un visionnaire, un prophète, vous dis-je ! :bravo:

Tout avait été parfaitement calculé et fonctionnait à merveille, tout… Tout, sauf peut-être que pour ne pas avoir à coudre entre elle des marchandises destinées à la vente au détail, et afin de les fixer sur la structure de cordelette ainsi formée, il préféra un système de maintien au moyen de nombreuses pinces. Elles étaient chacune constituées de deux petites languettes de bois de chêne reliées et maintenues en pression entre elle par un petit ressort de fer blanc. 

Après de multiples tentatives de vols ascensionnels sensationnels et de descentes planantes tous amplement couronnés de succès et largement relayés par la presse locale. Tout semblait marcher pour le mieux pour notre marchand, puisqu’il n’avait plus besoin de marcher et ses marchandises se vendaient à tous les vents. Jusqu’à ce jour de – 12 av JC où il faisait presque plus 18 au dessus niveau de la mer morte, soit environ -2 en données corrigées au thermomètre de le terrasse du Bar des Rabbins, et où, du fait du relâchement des ressorts des pinces, et sans doute en raison d’une certaine usure du fer blanc, sous le coup de boutoir d’une rafale plus forte que les autres, tout le linge composant la voilure fut emporté d’un seul coup.

Notre marchand venait de tout perdre en une fraction de seconde :

-   La totalité de son stock de linge de contrebande.
-   Le contrôle de son «Même pas peur la pente » qui du coup sera rebaptisé sur le champ et à flanc de colline dans les broussailles « Peur la pente ».
-   Son sarouel et la face…. Puisque privé de la force de sustentation de sa machine volante, plus rien ne maintenait son sarouel sur ses hanches, et qu’il lui tombât donc aussitôt sur les chevilles découvrant à la vue de tous ses compatriotes réunis une anatomie intime peu avantageuse.
-   Et enfin la vie, lors de la chute qui s’en suivit immanquablement, faisant de lui la première victime de l’histoire de l’aviation civile. 

Il est fort dommage que l’histoire n’ait retenu de l’existence et du génie de ce petit marchand nabatéen que la création des pinces qui portent encore son nom, à défaut de son sarouel, et qui causèrent sa perte : Les célèbres pinces Tsahal. Tandis que le « Peur la pente » sombrait à jamais dans l’oubli. 

Cet homme, je ne vous l’avais pas encore dit, se nommait : Al Hindj Tsahal. Pincez-vous s’il le faut pour le pas l’oublier, ni lui, ni ses fameuses pinces Al Hindj Tsahal, et surtout pas le « Peur la pente ».

Même avec le recul du temps passé, comment ne pas l'associé avec le "Peur à rebours" ?....   :grat:  :grat:
               
 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 27 Juin 2011 - 21:39:15
 :grat: Je suis toujours surpris de voir combien les femmes peuvent se révéler douées pour manier un parapente et ses centaines de mètres de suspente en trois, voir quatre lignes qui se démultiplient en prenant de la hauteur. Et si tout cela ne semble pas vous étonner plus que ça, de mon coté, et après des années d'observation quotidiennes et assidues de ces dames, cela m'étonne toujours autant. En effet, l'analyse objective du comportement au jour le jour de nos compagnes et amies a clairement démontré leur plus totale incapacité à utiliser correctement un simple store vénitien de base équipé de 2 ou 3 cordelettes au grand maximum. :roll:

Non, je n'exagère absolument pas. Pour vous en convaincre, ouvrez les yeux et les oreilles.

 :prof: Voila bientôt prés de  trente ans que j'officie dans des bureaux à majorité féminine. Il m'a été donné d'y croiser des centaines de femmes de toutes origines et provenances, représentant un très large panel représentatif de  l'ensemble des formations et des niveaux d'instruction que l'on puisse rencontrer, ainsi qu'un encore plus vaste échantillon de personnalités différentes.   

Et bien, figurez-vous que cette étude scientifique du comportement de la gente féminine face à ce summum de la haute technologie que représente le store vénitien, est à 98% toujours le même.

Que ces dames estiment avoir trop de soleil ou pas asses, la démarche et la gestuelle sont toujours strictement identiques :

La femme se saisie de la poignée de fils et en tire un au hasard avec virulence, délaissant les autres sans le moindre remord. Ce qui a pour effet de déséquilibrer les lames qui s'inclinent alors résolument d'un coté ou d'un autre. A la vue de la flagrante prise de gîte incongrue, elle abandonne le généralement le premier cordon pour en agiter un second dans tous les sens, provocant ainsi de fébriles soubresauts sur l'autre coté des lames.

Lorsqu'enfin, par le plus grand des hasards, et sans que la furieuse n'ait véritablement compris pourquoi et comment, les lames aient totalement glissées sur toute la hauteur de la fenêtre, alors elle se décide à  faire varier l'inclinaison de celles-ci.... pour finir dans tous les cas  par les aligner juste  dans le sens et avec l'inclinaison précise des rayons de l'astre du jour.

Au bout d'une bonne quinzaine de minutes de manipulations frénétiques, voir même hystériques, elle décrète alors que définitivement, "Ce store ne marche pas !" et qu'elle doit donc ouvrir la fenêtre pour avoir un peu d'air frais... Tout en laissant le store, qui est fixé au mur au dessus de la dite fenêtre, baissé. De toutes façon "Il ne veut pas tenir remonté, alors !".

C'est alors qu'elle se met donc en quête de saisir la poignée de l'huisserie à double vitrage en plongeant la main à travers les lames du store, et de tourner la dite poignée à 90° pour être certaine de bien retenir toutes les lames de passage. Maintenant, c'est bon, elle peut tirer franchement sur le poignée pour ouvrir la fenêtre... qui bien évidement se refuse obstinément d'obtempérer, toute coincée qu'elle est par ce foutu store de M...

Du coup, cela mérite un retour agacé sur les cordelettes pour les agiter à nouveau avec toute la vigueur, aussi désordonnée qu'inefficace dont ces dames sont capables.... Puisque la poignée et l'angle de la fenêtre sont pris dans les lames.

Parfois, alors, chez les moins fiers d'entre elles, un appel au secours se fait entendre en direction des hommes de l'assistance : "Bon sang, fait chier ce store de merde, y marche jamais !".

Un être plus dévoué que les autres accède alors à la demande de la femme perdue, et pour la 218ème fois depuis l'arrivée des beaux jours, il offre son aide. Joignant le geste à la parole, le bon Samaritain tente d'expliquer tout l'intérêt de tirer simultanément sur les trois cordelettes à la fois et vers le bas pour faire remonter le store, sur le coté pour le faire harmonieusement descendre, ainsi que les subtilités de l'inclinaison des lames vers le haut pour casser les rayons de lumière et les renvoyer vers le plafond afin d'obtenir un superbe effet d'éclairage indirecte, et enfin de l'utilité de replier le store avant toute tentative d'ouverture de la fenêtre.

Généralement le dévoué sauveteur prend même le soin attentionné de demander à la malheureuse victime du store sauvage si elle a bien compris. Cette dernière ne manque alors jamais de lui lancer le regard noir qui tue et semble invariablement signifier :"C'est ça, prends moi pour une conne ! Comme si je ne savais pas me servir d'un store...." avant de recommencer à se bagarrer de plus belle avec le malheureux accessoire dont les spasmes indiquent la fin toute proche.

Si elle ne parvient pas à le faire définitivement tomber, ne pouvant accepter la défaite face à l'objet, de dépit, la dame se tourne généralement vers la commande de climatisation pour se venger. Elle tripote frénétiquement l'ensemble des boutons qu'elle tourne en tous les sens avec encore plus d'incohérence : vitesse de ventilation au maximum, température sur -12°, sélecteur de mode sur chauffage... et l'interrupteur de marche sur O!

C'est à ce moment précis que le plus souvent, la moitié du reste de la population féminine du bureau se décide à intervenir bruyamment en hurlant que "ça va pas de mettre le clim sur -12° ?! Déjà que je suis bloquée du cou avec l'air froid qui me tombe juste là dessus !", tandis que l'autre moitié répond haut et fort que "A mon thermomètre de bureau (en plein soleil derrière la vitre exposée au sud) il fait déjà 28° et qu'on peu pas travailler comme ça !" en prenant à partie la déléguée syndicale. " Et puis de toutes façons, avec cette clim de M..., soit on crève de froid, soit on meurt de chaud. C'est toujours pareil ici !"

Vous comprenez donc pourquoi, de voir une femme manier seule les suspentes d'un parapente, avec justesse, mesure, précision, à propos et sureté du geste, en un mot : dextérité, me laisse toujours béat d'admiration.

Vous voyez mesdames de quoi vous pouvez être capables, lorsque vous n'êtes pas entre femmes avec la pression de tenir son rang face aux regard des autres femmes.    :pouce:     



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 28 Juin 2011 - 00:51:29
heu
j'ai juste peur que ton étude de cas, bien que semblant porter sur un nombre de cas conséquent "bien que pas très incisif voir coupant", et portant sur des origines diverses et disparates, ne se résume au final qu'a une population ayant choisi de se fondre dans l’éden idyllique des harems moderne et modernisés ou une seule pression de quelque grammes bien placée suffit au bonheur des dames.
mais je ne suis pas certains de la présence systématique voir éventuelle au sein de ces oies "ives" des quelques frégates et autres buses qui émailles les cieux de nos terrains de jeu préférés.
ou alors a t'on a faire a des cas prononcés d'ubiquité, ou simplement de cas précis ou ces demoiselles savent n'utiliser la pleine puissance de leurs cerveau que sur une tache "ce qu'elle nous reproche bien souvent" cad utiliser un parapente :tomate:  :tomate:  :tomate:  :canape:  :sors:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 05 Juillet 2011 - 11:48:23
gillesf tu manque d'inspiration, tu es débordé ou tu es reparti en vacances ?

parce que là ça fait une semaine sans rigolade


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 05 Juillet 2011 - 14:04:05
Désolé, je manque à tous mes devoirs.... et d'inspiration.  :oops:

Pour ce qui est des vacances, ou du manque de temps, c'est plutôt l'inverse : j'en dispose de trop depuis une semaine.  :?

Ceci dit, ce topic n'est pas qu'à moi, tous peuvent intervenir.... et me stimuler au besoin.  ;)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 07 Juillet 2011 - 10:05:06
Pourquoi le vent vient-il toujours de travers au moment de décoller ? De travers gauche, de travers droite, peu importe et ce n'est pas une question d'opinion politique, mais jamais de face. Et pour couronner le tout, il est le plus souvent trop fort ou trop faible. Et le pire, c'est que même en attendant des heures entières, ou en parcourant des kilomètres à pied lourdement chargé en terrain instable, cela ne s'arrange pas forcément. :grat:  

Alors comment ça se fait ? Il y a quelqu'un qui nous en veut à ce point et qui a décidé de passer sa vie à nous pourrir la notre ? On a dit merde au sorcier dans une vie précédente ?

J'ai beau chercher et rechercher pourquoi il en est ainsi à longueur de temps, et pas seulement pour ce qui est de la pratique du parapente, je ne vois à la finale qu'une seule explication plausible : dieu existe !

Seulement le seul truc, c'est qu'il n'est pas du tout comme les différentes religions ont tentées de nous le présenter depuis des siècles. :evil:  Ce n'est pas cet être bon et charitable qui pardonne et tend la main à celui qui est dans le besoin. Ce n'est pas celui qui guide l'aveugle dans sa lumière et soutient le malade au moment de franchir la rivière qui le mène vers la félicitée. C'est encore moins celui qui nous couve tous de son œil bienveillant et aimant, tenant les comptes de nos bonnes et mauvaises actions pour nous recevoir au jour du jugement dernier à la porte du paradis. :evil:    

Non, assurément non, il n'est pas cela. :boude:  Ce serait même plutôt tout le contraire : un vieil aigri qui après avoir créer le paradis terrestre et les hommes pour y vivre, ne pouvant pas y descendre lui même, tout coincé qu'il est dans son royaume des cieux, serait devenu jaloux. Et dés lors il n'a eu de cesse de tout faire pour nous emm..., mettre des grains de sable dans les rouages, du sel dans l'eau, des épines aux roses, et même changer brusquement le sens du vent quand tu pisses. C'est dire s'il n'à que ça à faire !

 :prof:  Jamais il ne nous fout la paix, alors qu'il prétend exiger de notre part que nous soyons des hommes de paix ! Tous ses messagers sur terre ont portés des message de paix, d'amour et de solidarité, mais c'est au nom de ces message qu'on a tué et qu'on continue de tuer le plus !

Comment expliquer sinon que le sort s'acharne toujours sur les mêmes, avec à chaque fois des nouveaux coups bas et des saloperies pas possible sans jamais les lâcher et jusqu'à faire disparaitre dans des conditions insupportables, alors qu'ils sont le plus souvent des gens biens et bons qui n'ont jamais fait de mal à une mouche ? :cry:

C'est pas humain ça. C'est boulot à plein temps pour pouvoir s'acharner ainsi sur autant de monde à travers le monde sans jamais leur laisser un instant de répit... sauf si c'est pour mieux les claquer aussitôt après. S'il fallait que ce soit les hommes qui s'en chargent, il y n'y aurait plus un chômeur ou un oisif sur la planète, et même dans ce cas je ne suis pas certain que nous parvenions à être aussi efficace. Y'a qu'a voir l'efficacité des administrations sous toutes les latitudes !

Alors je ne vois que dieu.

Tu auras sans doute noté vieillard, que je ne t'ai pas mis un "d" majuscule comme cela se fait en général. Tu ne le mérite plus depuis le temps. Aujourd'hui, c'est moi qui fait le "jugement premier" et qui te donne une chance de rédemption l'ancien : tu laisses les gens peinard, tu oublies de t'occuper d'eux à ta manière, et tu viens faire un peu de parapente avec nous ! ça va te détendre, t'aérer les bronches et les méninges, et puis comme ça, pendant ce temps là, tu penseras à autre chose. On t'offre le baptême, le stage initiation, et même le perfectionnement ! Si tu en as un peu dans la calebasse entre les deux oreilles pour être en mesure de réfléchir de manière intelligemment constructive, comme le disait à juste titre Elwood Blues dans l'opus 1 de ses œuvres. Après ça, il ne devrait même plus y avoir besoin de faire de stage SIV. Dommage pour Miss POB, il lui faudra trouver une autre réponse à presque tout, puisque le vent devrait à l'avenir être mieux orienté, et pas trop soutenu.

 :coucou: J'espère sincèrement que tu vas accepter ma proposition, l'ancien, ce serait dommage de passer à coté et de ne pas en profiter pour essayer ce truc qui a changé nos vies et qui devrait à nouveau illuminer la tienne pour presque rien et jusqu'à la fin des temps.

Et puis je pense aussi qui si tu lâches un peu ceux sur qui tu t'acharnes, et bien il ne t'en aimeront et t'en seront que plus reconnaissant encore. ;)  

Allez, viens, essais un coup. Juste pour voir. S'il te plait.

Je suis certain qu'ici il y a plein de bi-placeurs et de BE prêts à te former juste pour le plaisir.                              


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 07 Juillet 2011 - 11:34:42
Hier, un copain (Berchouet) a photographié son œil qui nous regardait au déco.

(http://i45.servimg.com/u/f45/12/05/26/68/nuages11.jpg)


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: mike57 le 07 Juillet 2011 - 14:56:55
 :coucou: Gilles

On a pas de chance,l'ancien préfère le foot,le tennis et le golf.C'est le paradis pour les champions de ces disciplines  :mdr:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sylk le 15 Juillet 2011 - 15:51:09
hey gillesf c'est quand que tu redescends nous donner un cours parce que moi au lycée mon prof de math nous faisait des cours sur les probabilités :prof:  mais finalement l'improbabilité c'est quand meme bien plus marant  :lol:

bon vol  :vol:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 15 Juillet 2011 - 21:07:05
si tu est à cours de moquette : une seule adresse
http://www.ecrans.fr/Silk-Road-un-site-de-livraison-de,13079.html
 ROTFL


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Juillet 2011 - 09:36:21
 :koi:  T'as bien fait d'en parler : dans la rubrique "voile débutant" , il y a régulièrement des post "débutant en herbe".

ça veut dire qu'ils se mettent à la fumette ? C'est que c'est pas bon pour voler ça... pour planer peut-être, mais pour ce qui est de voler c'est risqué, vaudrait mieux arrêter de suite, parce qu'une fois l'habitude prise... :vrac:

Ou bien ça veut dire que pour l'instant ils ne font que courir dans les herbes avec les bras en croix et rien sur le dos.... histoire de simuler un gonflage dos voile pour le jour ou ils auront un parapente?  :coucou: 

 :prof: Ben oui, même le gonflage ça peut être dangereux, alors il ne faut pas hésiter à commencer les entrainements sans voile.



A moins qu'ils l'aient déjà, mais qu'ils ne posent que selon la méthode des deltistes : allongés à plat ventre, face la première dans la végétation.  :taupe: Ce qui à la longue va faire d'eux des experts herboristes.


Faites gaffes tout de même : en cette saison une allergie aux graminées est si vite arrivée et ça file le rhume des fois. :bisous:

A propos de débutants, si tout comme moi vous avez des problèmes à garder une voile solidement gonflée au dessus de votre tête sur les déco avant de prendre votre envol sans précipitation :vrac: , je viens de découvrir LA solution : amidonnez les suspentes, ça tient beaucoup mieux et cela facilite considérablement le démêlage. ;)

Pour ce qui est du pliage...... :grrr2: 




Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 15 Août 2011 - 13:47:03
Qu'il s'agisse d'un excès d'optimisme, d'une erreur d'appréciation de la météo, d'un cross trop engagé, ou encore d'un pilote en perdition, ou plus simplement encore pour aller faire les commissions ... Nul n'est à l'abri un jour ou l'autre de devoir se poser en ville.

 :prof:  Il est bien dommage que les écoles ne nous enseignent pas plus souvent les rudiments de ce type d'atterrissage, somme toute asses techniques compte tenu du terrain hostile à tout ce qui vient du ciel. C'est bien connu, les ville n'est conçue que pour ce qui circule au sol, voir en sous sol, et lorsqu'un parapentiste achève son vol sous le niveau de " ground zéro", ce n'est pas bon signe pour lui.  :taupe: :sos:   

Les différents essais d'attaque de tours,  jumelles ou non,  en parapente, même bi et tri place l'ont clairement démontré : s'attaquer aux constructions d'une agglomération moderne avec moins de 25 tonnes de PTV n'est pas raisonnable et de faible portée médiatique.  Renoncez donc à toute velléité agressive et contentez-vous de vous poser le plus discrètement du monde... surtout aux States ou les autorités sont devenues très irritables envers tous les pilotes amateurs d'origine étrangère.  :grrr2:  :grrr2:   

Abordons maintenant la technique proprement dite. Quelques axiomes de base absolument incontournables :

- Respectez les sens uniques et autres giratoires. Si les automobilistes dans leur ensemble s'arrêtent bien  au feu rouge et au stop, s'ils laissent la priorité à droite et gardent un œil sur ce qui vient de leur gauche, bien peu surveillent ce qui pourrait leur tomber sur la tête à chaque instant. On évitera donc ainsi les flairs à contresens sur les voies express aux heures de sortie de bureau.

- La direction du vent au sol.... on s'en fout. C'est le sens de la circulation qui compte. Même en l'absence de toute circulation, le risque de se faire trainer au sol sur des centaines de mètres lors d'un atterrissage à Mach II vent de cul est minime : Il y aura toujours un réverbère, une borne à incendie, une voiture en stationnement ou mieux encore, un employé municipale dont l'immobile fixité et les solides encrages au sol suffiront à bloquer net votre voile et sont pilote. 
En revanche, si vous touchiez le sol a contre-sens ! Je n'ose pas imaginer les conséquences si vous vous vous étaliez sur le bitume face à un camion poubelle dans l'exercice de ses nobles fonctions. Ou encore, si vous deviez subir la charge d'une horde des Djeunz du quartier en scooter trafiqués.

- Recherchez la compagnie bienfaisante des camions ! C'est signe que les voies de circulation empruntées ne sont pas trop étroites, que les lignes électriques et les ponts ne sont pas trop bas... et éventuellement, dans le cas d'une semi-remorque, vous disposerez d'une piste d'atterrissage mobile parfaitement dégagée,  face au vent apparent de 12 x 2.50 m.  Ce qui, convenez-en, n'est pas négligeable du tout compte tenu du prix du mètre carré dans le quartier, surtout avec une telle vue !
Enfin le camion, de par sa hauteur, vous met à l'abri des petites racailles qui trainent souvent désœuvrées sur les trottoirs de nos grandes citées et sont toujours promptes à dégrader sans raison votre matériel sophistiquées.

- Les jardins, qu'ils soient publiques ou privés, sont à éviter  à tout prix : avant d'en avoir fait la douloureuse expérience, on a peine à imaginer combien les jardiniers citadins, pro ou amateurs sont des inconditionnels des cactus urticants, plantes grasses piquantes, et autres haies défensives. Et c'est sans compter les grilles qu'elles dissimulent et ou l'on a tôt fait de s'empaler joyeusement comme à la belle époque de Néron !     

- Visez plutôt les parking de centres commerciaux. Outre le fait que les toits des voitures modernes aient un contact bien plus moelleux qu'on ne pourrait le penser, vous y trouverez aussi bien plus facilement quelqu'un en mesure de vous ramener chez vous en stop. Et puis dans le pire des cas, un jeton et vous poussez le caddie lourdement chargé de tout votre attirail jusqu'à la maison.  Soyez pratique, mais pas trop : ne tentez pas les parking en sous-sol, même si un panneau lumineux vous indique qu'il reste des places libres, ce qui est exceptionnel et on veut bien comprendre que dés lors vous soyez tenté !  La hauteur des sous-sol n'est pas compatible avec celle de votre cône de suspentage, et on ne compte plus  les pilotes qui se sont écrasés sur les frontons des entrées de parking sous-terrain, tels des moustiques sur des visières de CRS, suite à une ressource mal gérée due au dégagement d'air chaud qui en sort généralement par l'entrée.
 
- Enfin, le must du summum de l'atterrissage urbain en douceur  :pouce: : la sortie d'école maternelle. Un groupe compacte  de jeunes enfants ainsi que leurs mamans et institutrices offre à tous les coups un amortissement de grande qualité. La difficulté réside principalement dans le respect d'horaires strictes : entrées, sorties des classes, récréations... Ne confondez surtout pas une école maternelle avec une primaire, ou pire encore une collège ! Vous risqueriez de toucher le sol en terrain ennemi, avec des jeunes armés jusqu'aux dents, et plus encore, ils considéreraient votre irruption comme une agression caractérisée !

Comme vous le voyez, rien de bien extraordinaire en soit, juste quelques règles de bon sens et de sécurité élémentaires et la grande ville est ses lumières sont à vous !   

CQFD ! Merci qui ?      :trinq:       


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 15 Août 2011 - 22:53:21
heu il semblerais que tu a oublié de nous parler des tramways et des métros aériens, je m'en fout un peu il n'y en a pas chez moi mais cela peu toujours servir, sinon il y a toujours le stade de foot, histoir qu'il puisse y avoir un évènement marquant au cours de 90 mn de désobligeante torpeur induite tout en sauvant l'arbitre d'un lynchage pas toujours médiatique


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Août 2011 - 08:47:18
Merci Stephb24 pour avoir corrigé mes négligences  ;)

Pour le tramway, toutes villes n'en sont pas équipées, il est vrai.... et puis il faut aimer sécher sur une corde à linge. Hight Voltage Rock 'n' Roll comme ils disaient chez ACDC. 

Et pour rester dans la série assés d'essais, plutôt que le stade de foot ou l'on risque de tomber sur un paquet de holigan imbibés et dangereux.... surtout si votre voile n'est pas aux couleurs de l'OM ou du PSG local, je préconise plutôt le stade de rugby ! :prof:

2 avantages incontestables :

- Les poteaux marquent clairement la fenêtre d'entrée pour la prise de terrain. Il convient juste de se méfier avant le passage entre ces derniers qu'une transformation n'est pas en cours ! Pas vraiment pour le fait que vous puissiez vous prendre un ballon ovale en pleine poire.... non, ça on en guérit assez vite, mais c'est surtout pour ce qui risque de vous arriver ensuite dans la poire si vous avez fait raté la dite transformation à cette bande de solides gaillards au tempérament pas vraiment câlin.

En revanche si vous arrivez à faire le touch down sur la mêlée, pas de soucis, personne ne vous remarquera : ils sont tous tête baissée en train de dire du mal sur l'arbitre qui boude dans son coin parce qu'il n'a pas été invité à la causerie.

Attention, une petite remarque concernant les terrains de sport, et ceux destinés aux jeux de ba-balle  en particulier : il n'est pas rare qu'ils soient bordés de hauts grillages qui ont pour objectif de faire office de moustiquaire à parapentistes. Alors ne vous laissez pas prendre. Surtout un mercredi ou un samedi après midi, c'est le jour d'entrainement des scolaires et ils auraient tôt fait de vous prendre pour cible lors de leur séance de tir au but !  :canape: 

Bon vol urbain ! :mrgreen:   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 16 Août 2011 - 09:31:42
 :bravo: tu a l'air de péter la forme Gilles
notre PTR (poids total de rigolade) va encore augmenter
 :+1:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: yeager le 16 Août 2011 - 09:50:31
Je suis d'accord avec gilles surtout que c'est bientôt la coupe du monde de rugby, on décolle donc de france pour un cross jusqu'en nouvelle zélande, trop facile en passant par l'himalaya pour gagner de l'altitude, disons 20000 métres minimum, n'oubliez pas l'oxygéne, et aprés on prend quelques thermiques histoire de rester en forme et on attérit dans le stade en nouvelle zélande lors du match de finale, résultat coup médiatique pour le parapente incroyable et nouveau record du monde de cross, qui m'accompagne ?

P.S pour ce genre de défit, il faut avoir au moins fait 2 jours de pente école, cela va s'en dire   :prof:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Août 2011 - 11:22:49
Tu rigoles ! :koi:

Si tu réussis à tenir 2 jours sur une simple pentékole,... alors alors un Cross de 24 000 km en passant Lézalpes, Les Karpates, la "qu'a pas d'os", l'hymne à la Y'a, reprise de gain sur les ascendances volcaniques indonésiennes avant de fondre en soaring le long de la grande barrière de corail puis la Nouvelle Zélande en 5 jours, c'est du tout cuit !  :pouce: 

Chrigel, p'tit joueur ! Coco moux du g'noux ! :mrgreen:

Yeager is God ! :vol:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Dav le 16 Août 2011 - 12:11:45
tout cela c'est bien beau, respecter le sens giratoire , faire gaffe au métro aérien , se poser dans le sens de l'autoroute (speciale dédicace a coco ) mais prenons un peu de recul et ayons une pensée pour un parapentiste lambda Italien, qui décollerai des dolomites et qui voudrait, porté par le sirocco, attérrir ..

.. A Venise !

alors, gillesF, alors ?? y fait comment notre parapentiste amoureux des stores dont tu parlais précédemment, qui supporte une équipe de rugby qui nous a PTZ le score au dernier tournois des 6 nations, hein , pour attérir à Venise ?

 :soleil:  :soleil:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Août 2011 - 14:22:41
Place St Marc, y'a pô de métro aérien : Perte d'altitude sur le grand canal, l'approche de la PTL en survolant le pont des soupirs, quart de tours à droite, on enfile place juste aprés le musée et on commence le flair bras hauts ! Bien sortir de la sellette et commencez à courir sur les tables en terrasse des cafés avant de toucher le sol à la porte de la boutique de souvenirs ! Séance surf garantie.

Les touristes américaines présentes trouverons cela tellement " So exotic Dâââârling !"

PS attention aux arcades des allées couvertes si votre cône de suspentage dépasse les 7 m. ;)

Pour les gros porteurs, il y a les toits des vaporetto après une belle ressource en sortie du passage sous l'un des grands ponts à boutiques qui relient les iles principales. ça a de le gueule, non ?  :mrgreen: Là aussi bien respecter les sens de circulation et les bouées : les mouettes rieuses sont fort moqueuses en cas d'amerrissage.   :vrac:

Et les jours de tempête, l'option "Moi ?.... je faisais du kite." est est toujours une porte de secours honorable.  :mrgreen:

Pour les autres, les plus conventionnelles, il reste la plage du Lido, mais avouez que ça manquerait de charme, non ?  karma-


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 16 Août 2011 - 14:34:28
Pour les vrais spécialistes du vols urbains de légende, ceux dont on se raconte les aventures tout bas le soir à la veillée, les couillus avec du poil aux bras et aux mollets qui font rêver les filles et les gamins, le Top of the Must est et reste le Mont St Michel à marée haute par force 8 !  :pouce:

ça, ça vous pose un homme !  :mrgreen:  Que même Frigo à la Bonne Mère il fait p'tit joueur pour le coup en comparaison.  :mdr:

Alors, s'il y a des volontaires pour l'aterro en terrasse de chez la Mère Poulard, qu'ils fassent péter les images.  :dent:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 20 Août 2011 - 21:20:13
Lorsque nous étions enfant et que l'on s'était fait disputer, que l'on boudait, que l'on était fâcher contre soit même ou le reste du monde, voir que l'on souhaitait simplement s'isoler, nombreux sont ceux qui se réfugiaient dans une cachette. Un lieu aussi secret qu'incongrue pour mieux dissimuler au monde, et aux proches qui nous entouraient, nos malheurs et nos colères et nos tristesses .  :oops: C'était parfois notre chambre qui nous accueillait, mais ce pouvait aussi être un placard, un recoin sous un escalier,  une cabane dans le jardin ou encore les ramures bienveillantes d'un arbre dans la colline.

Et bien figurez vous qu'en ce qui me concerne, rien de tout cela, je fut un enfant besoin de refuge, sans longue séance de bouderie, sans crise de désespoir...   :grat: Jusqu'à ce qu'arrivé à l'aube de la cinquantaine, et que je découvre que moi aussi, tel un sale gosse, je me suis mis à avoir recours à cette pratique à la moindre contrariété. :fume:  Je fonce directement me réfugier en un lieu unique et que je suis le seul à fréquenter avec régularité, toujours le même. Il s'agit d'une petit bouquet d'argelas et de pierres sèches légèrement en contrebas sur la droite du décollage de mon site de vol habituel. 

Bon, je suis toute de même un adulte et chef de famille responsable qui ne part pleurnicher et bouder pour un oui ou un non à longueur de journée ! Non non ! Je sais me tenir dans ma vie de tous les jours : j'ai du savoir vivre, de la prestance naturelle, et une image à entretenir tout de même.  8)

 Un revanche, dés qu'il s'agit pour moi de pratiquer le parapente, c'est comme si j'opérais une régression primo-infantile inconsciente : je redeviens le sale gosse boudeur que je n'ai jamais été étant enfant. La moindre contrariété lors d'un décollage ou dans les secondes qui s'en suivent, un mot de travers, une voile qui ne cède pas instantanément à mes caprices du moment, et zou .... mon regard se fige, mon esprit bug, et je file aussitôt me réfugier dans mon buisson habituel pour m' y ressourcer  quelques minutes. Là, tête basse, je reste une dizaine de minutes sous couvert de trier les suspentes des épineux par couleurs et longueurs pour en faire de jolis scoubidous. Dans ces moment là, les copains peuvent toujours tenter de m'interpeller pour retourner jouer avec eux, rien n'y fait. Je me contente des les envoyer promener par un laconique "C'est bon, rien de cassé".  :grrr2:  :grrr2:

A croire que dés que les évènements semblent me résister, ou tout au moins ne pas céder à mes quatre  volontés, mes yeux vont irrémédiablement se fixer sur ce nid douillet d'épines et de rochers pourtant dénué de tout charme.  Immanquablement, et même si mon esprit me commande de virer à gauche dans les meilleurs délais, mon corps maintient ferment le cap vers mon refuge privé que je rejoins bientôt totalement résigné, en lâchant un "Hé merde!..." libératoire avec pour seule et ultime réaction un freinage de dernière minute avec le déploiement en avant de mes courtes pattes en guise d'amortisseurs.   

 :grat: C'est étonnant comme une partie zappée de notre enfance peut parfois refaire surface alors que l'on ne s'y attend plus. 

Comment Freud et Ménégoze l'auraient-ils interprété ?         


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: yeager le 20 Août 2011 - 21:35:20
 peut être étais tu un oiseau dans ta vie antérieure, vous me devez 2 biéres pour la consultation cher patient  :mdr:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 20 Août 2011 - 21:37:10
Une interprétation fort poétique du syndrome de l'obstacle.  J'adore !  :bravo:

J'espère que ce buisson accueillant et douillet se nommera pour la postérité parapentesque "le buisson à Gilles". C'est beau de laisser une trace dans l'histoire !



Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: yeager le 20 Août 2011 - 21:48:48
le buisson ardent qui est notre âme, n'oubliez pas vos cours de cathéchisme  :mdr:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 20 Août 2011 - 22:01:39
Pour l'instant les seules traces que laisse ce buisson sont sur mes pieds et coudes. :boude:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 30 Août 2011 - 18:37:53
 :grat: Le mouton à cinq patte n'existe pas dans la nature... tout au moins de manière régulières, car depuis la nuit des temps, les essais nucléaires dans l'atmosphère, le développement des OGM, les pesticides et autres avatars de la recherche génétique, on ne compte plus les agneaux ayant des malformations comme une patte supplémentaire, les poules ayant des dents, et les canards ayant trois pattes cassées.   8)

 :prof: Donc rien, absolument rien dans la nature ne nous interdit de rêver à une voile qui soit capable de nous élever au plaf dés la première petite risée, qui plane avec plus de 12 de finesse dans les transitions, mais qui sache aussi avoir une charge ailaire suffisante pour rester solide dans la tabasse et descendre quand il le faut, une vitesse accélérée qui permette d'avancer quand ça ronfle, et enfin  un faible allongement quand  la masse d'air est turbulente.  Tout cela semble difficilement conciliable car cela nécessite des caractéristiques techniques totalement différentes, notamment en ce qui concerne leur surface, allongement par exemple.


Alors en regardant ma Spiruline modestement toilée dans le petit temps, et avec ses seulement 4.4 d'allongement, il m'est venu l'idée une idée. Il doit être possible de rajouter un peu de surface en bout de plume : Un triangle rectangle de toile d'environ un mètre trente de long, fixé par un zip ou du velcro sur l'extrémité de la plume d'origine, un suspentage en Y maintenu sur les élévateurs d'origine par des pressions de sorte à le rendre largable rapidement, et l'affaire est dans le sac.  :trinq:
       
Je me retrouve avec  prés de deux mètres carrés supplémentaires, plus de deux mètres de bord d'attaque en plus et un bon point d'allongement, le tout largable presque instantanément en cas de besoin. 

8)  8) A l'avenir les oreilles ne seront plus basses façon cocker et physiques à maintenir empêchant tout usage des frein , mais en l'air façon lynx avec toute latitude d'usage des freins.

Bon, et bien il ne me reste plus qu'à trouver le constructeur et le pilote prêt à tenter les essais grandeur nature. 

 :mrgreen:  Il y a des volontaires ?


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 25 Avril 2012 - 20:02:34
Comment devenir un parapentiste reconnu et respecté ?



 :prof: Chez les parapentistes, comme dans un peu toutes les communautés, humaines ou animales, les ethnologues et sociologues avertis vous le confirmeront, les comportements sociaux sont régis par des règles incontournables. Il s'agit notamment de rites d'introduction à la communauté, qu'ils soient d'ordre sacrificiels, comme lors qu’après à peine trois grands vols en école et en conditions calmes  :vrac: , vous êtes cordialement, mais fermement, invités par les membres de votre future confrérie, à faire le fusible un jour de grand vent turbulent et de travers ! Le tout en étant copieusement assisté par ces mêmes membres qui ne sont pas d'accords entre eux sur la méthode la plus efficace pour vous satelliser sans coup férir ni ménagement. Ou encore de type "bizutage" ; comme lorsque vous avez été guidés en PTA, par celui qui sera bientôt votre accompagnateur club attitré, vers un inévitable  gradient de pins méditerranéen en pleine accélération sur le dernier wing engagé, en contournant le dit conifère centenaire.  :trinq:

Pour les ignares, une PTA, c'est une Prise de Terrain Arboricole !

Une bonne PTA se caractérise par une approche de type PTU, tout ce qu'il y a de plus sure et éprouvée, puis par le contournement serré d'un grand arbre en entrée de fenêtre avant la finale. Ayez pour repère la cime de l'arbre : il est impératif qu'elle soit légèrement plus haute que vous en début de manœuvre.  Vous approchez le dit repère par vent arrière à grande vitesse, sur une trajectoire aussi  tendue qu'un élastique de string ayant la délicate mission de ceinturer Maïté, en serrant à 2 ou 3 mètres tout au plus la canopée du massif végétal. Dés que le repère est visible par 45°, sur l'un des bords, à votre convenance, entamez de suite un profond et vigoureux freinage, ainsi qu'un énorme appuis sellette de ce même coté. Vous attaquez alors sans retenue l'un de ces virages plongeant qui vont faire votre renommée !...  Et dont vous ne saviez pas encore à ce moment là que vous les maitrisiez si bien.  La voile plonge aussitôt face planète, et malgré que vous passiez à ce moment précis sous le vent du distingué touffu, vous ne perdrez que fort peu d'altitude. En effet, votre aile intérieure est déjà solidement agrippée dans la ramure, tandis que toute l'énergie acquise lors de la prise de vitesse est amplifiée par un effet de vissage des suspentes et du pilote autours du tronc. La réduction progressive de la longueur des suspentes disponibles ayant pour effet de maintenir une énergique accélération. C'est un peu comme lorsque les patineurs artistiques resserrent leurs membres en tourbillonnant à toute allure sur la glace !
N'ayez absolument aucune crainte, contrairement aux givrés de la glace, même si vous étiez sujet au voile noir, vous n'aurez, vous, aucun mal à stopper net l'engagement de ces 360...  dés lors que vous parviendrez en bout de suspentes, et donc au contact fraternel et néanmoins rugueux du tronc ! 

Cela vaut aussi pour les corses avec l'écorce, Dutronc y étant établis depuis la fin des 60's. ;) 
 
 Donc, pour en revenir à notre sujet, être admis dans une secte, une congrégation, ou une loge secrète de parapentistes, n'est pas une mince affaire, et y être reconnu l'est encore moins !

Un brevet de pilote ou de pilote confirmé, voir même un certificat de major de votre promotion Qbi n'y suffisent pas. Quand à atteindre le saint graal du summum de la hiérarchie parapentesque, depuis que même les voiles de sorties d'école ont presque toutes 9 de finesse, réaliser des cross de plusieurs centaines de kilomètres en plaine n'a plus rien qui suscite le moindre embryon d'admiration de vos collègues. La seule chose qui soit en mesure de faire de vous un oligarque du parapente, un être supérieur, un dieux vivant du chiffon mou unanimement révéré et adulé par ses pairs, ce qui serait en mesure de faire que les filles puissent vous couver d'un regard langoureux avec les yeux embués d'admiration et d'amour, serait que... vous sachiez lire et interpréter les émagrames ! :soleil:  Tel Moïse sur la montagne ayant su voir les signes divins et retranscrire la parole du tout puissant, tel le prophète sachant lire et interpréter les saintes écritures de droite à gauche ; celui qui est initié au savoir superbe et suprême,  à l'ésotérie obscure des  émagrames, est au milieu de ses condisciples parapentistes tel le messie éblouissant  le monde de son immaculée lumière. Amen.

 Alors là oui, lui, on peut dire qu'il assure grave de grave !  8)

En effet, pour le commun de mortels volants, un émagrame n'est rien de plus que la superposition des courbes de températures de l'intégralité des patients du service des infections tropicales de l'hôpital Nord , le tout sur le graphe du dernier DS concocté par Agnès à ses élèves de math sup. Ou encore, le croisement contre nature d'une image radar du Proche-Orient en temps de guerre, et  les plans de la tour Eiffel en 3D vue par Gilbert Montagné un soir de biture... Voir encore le premier gribouillage sur papier millimétré de votre petite dernière lors de son accession en première année du jardin d'enfants. 

En tous cas rien d'une carte météo présenté par la charmante Evelyne Delhiat au 20h de TF1.

Qu'ont donc  les émagramistes érudits en plus que nous ne possédons pas ? Que peuvent bien leur apporter ces enchevêtrements de courbes et de droites ?
Tout cela est pourtant fort simple : Aussi surement que les oracles dans les entrailles faisandées d'un sanglier, ou les druides dans les restes d'un poulet aux OGM, plus surement encore que Georges Clooney dans du marc de chicoré, ou que les tous instituts de sondage réunis pour prédire le score du FN aux présidentielles, ils savent pré-lire l'avenir !... Ou tout au moins pour la journée à venir ! Tout pareil comme Elisabeth Tessier et Christine Hass réunies le matin à la radio en quelques sortes, mais en largement  plus sérieux !

 Ils savent dire si les parapentes vont voler haut et loin, si je vais poser hors terrain, si les mouettes finirons au tas, si les nuages auront des formes rigolotes ou à faire peur. S'il faudra aller rechercher Marmonier  Jr à Apt ou à Moustier,  par la nationale ou par l'autoroute, avec les risques de radars ? Est-ce que les Marmonier  Sr Brother's vont tenir longtemps en zone de confluence méditerranéenne malgré leur accent lyonnais ? S'il y aura de grosses fermetures sur les Opies et donc des traces de freinage au fond des sellettes,  s'il va falloir appuyer sur l'accélérateur à toc de barreau en priant très fort en basse couche pour espérer rentrer ou pas ?!... Si les Goéland et Albatros vont se chier sur les pattes au pieds des Alpilles, ou plutôt aller pisser sur les hauteurs du Lubéron ?....  Si la couverture nuageuse sera plus chaude qu'une couverture de survie en cas de crash, et le tout selon l'altitude et l'humidité de votre caleçon au moment de l'impact ?...   Enfin toutes ces choses qui font le vol libre en PACA, et au delà. 

Alors, pour tous ceux, et ils sont nombreux, pour qui  les émagrames ne sont que d'obscurs et hermétiques signes cabalistiques et ésotérribles, je me suis sérieusement penché sur la question du haut de mes...  pas bien haut, mais avec beaucoup d'attention ! Et grâce l'aide des cours par correspondances dispensés gracieusement par notre site internet préféré (www.03.iavl.fr), j'ai tout ingurgité, assimilé, et digéré pour vous. Et maintenant, je suis en mesure de vous en restituer la substantifique moelle :

Tout est fort clair : C'est l'bordel mon adjudant !  les droites sont de travers, les courbes pas régulières, et des fois en pointillé. Il y en a de gauche à droite, de bas en haut, mais aussi de traviole et inversement et réciproquement ! Y'a des couleurs, mais dont les teintes sont accordées en dépit du bon sens. On frôle presque le bon goût, sans toutefois jamais vraiment l'atteindre.  Et encore là je ne vous décrit que l'aspect visuel du bazar ! 

Sur un plan technique, en revanche, alors  là, respects, y'à tout  :pouce:  : les températures selon les endroits ou il fait plus ou moins chaud et beau (ceci est bien une contrepèterie de distingué météorologue) , l'humidité, le "point de Rosé" (notez le sans "e", ce qui sous entend que vous devrez vous contenter d'un simple côte du Rhône village rouge pour  le casse croute), la nébulosité dans et autours des nuages,  les vitesses et direction du vent selon la où on se place et vers où on regarde, les altitudes variable selon la hauteur où l'on évolue et ou l'on est velu, même si c'est rasoir, les pressions, les demi-pressions  et les panachés au bar, au mini-bar, les isobares et autres noms barbares....

Enfin tout je vous dis ! Ne reste plus qu'à savoir les interpréter.

Et là je dois bien reconnaitre que même après avoir lu et relu le manuel de l'utilisateur,  :oops:  en français vaudois et en suisse-allemand,...  :grat:  Il doit assurément me manquer moult neurones suffisamment frais et vigoureux pour que  j'y vois des choses. A moins que comme pour la voyance, il faille être touché tout petit par la grâce divine et posséder un don du ciel.... pour pouvoir y entendre les prédictions du susdit ciel.



 :( Alors à ma grande honte, je crois que moi aussi, je vais devoir me résigner à demander à suivre l'enseignement spirituel des Dieux tout puissants du parapente : ceux qui SAVENT les émagrames,... et que les filles regardent les yeux pleins de béatitude comme s'ils étaient tout à la fois réunis : le Pape un lundi de Pâques sur la place St Pierre, et Justin Bieber lors de la remise des Grammy Robert à Hollywood !   


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: FredBEAU86 le 25 Avril 2012 - 20:28:40
ah merci Gilles !
Au moins une chose positive par ce temps de ch...
On peut de nouveau profiter des écrits de Gilles !
 karma+


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: yeager le 25 Avril 2012 - 20:39:57
 karma+  gilles, cela va nous manquer quand le beau temps sera revenu et que ta plume sera dans l'encrier pendant que tu seras là haut à prendre ton pied ;)


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Alexander le 25 Avril 2012 - 20:41:58
karma+  gilles, cela va nous manquer quand le beau temps sera revenu et que ta plume sera dans l'encrier pendant que tu seras là haut à prendre ton pied ;)
mouais, sauf ton respect Gilles, mais quand sa revolera, je ne penserai pas à toi du tout, mais pas du tout !!!


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 25 Avril 2012 - 21:04:02
 :lol:  Je ne t'en voudrais pas  :bisous:  , je serais trop occupé.  :coucou:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: sophie31 le 25 Avril 2012 - 21:42:55
J'adore la prose et  les écrits  de Gilles, mais franchement
   QUAND VA T IL FAIRE UN TEMPS CONVENABLE POUR VOLER ?????    et où ?    :(


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Parapente Samoens le 25 Avril 2012 - 21:56:22
Gilles on t'aimes !  :bravo:


Titre: Re : Re : Les pratiques improbables
Posté par: Van Hurlu le 25 Avril 2012 - 22:10:14
:( Alors à ma grande honte, je crois que moi aussi, je vais devoir me résigner à demander à suivre l'enseignement spirituel des Dieux tout puissants du parapente : ceux qui SAVENT les émagrames,... et que les filles regardent les yeux pleins de béatitude comme s'ils étaient tout à la fois réunis : le Pape un lundi de Pâques sur la place St Pierre, et Justin Bieber lors de la remise des Grammy Robert à Hollywood !    

 :coucou: courage, on finira par savoir :mrgreen:


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Paragliding old bag le 26 Avril 2012 - 02:27:31
Bravo Gilles, être encore plus prolixe que moi ce n'est pas donné à toute le monde.
Être prolixe sans être chiant, c'est un exploit.
Y mettre en plus de l'humour, cela mérite un coup de chapeau.  :pouce:

A part ça la lecture d'un emagramme n'est pas aussi difficile que ça quand on a suivi une petite formation. On y voit bien s'il y a ou non une inversion, à quelle altitude elle est et si elle est épaisse ou pas, on y voit aussi à quelle altitude se formeront les nuages et quelle ampleur verticale ils prendront, on peut aussi y voir si ce seront des beaux cums sympas, des gros congestus joufflus, des affreux cunimbs ou des stratus vicelards.
Pour faire des ploufs ou de l'essuie-glace, la lecture des emagrammes est d'un intérêt relatif, mais pour faire du cross elle est à peu près indispensable, on ne se lance pas dans un grand cross si on a toutes les chances de le louper.

Cette période de temps de m... pourrait être mise à profit pour s'instruire, non ? Quant à séduire les nanas en pérorant sur les emagrammes, c'est une illusion. Foi de vieille dame usagée.

Salut et fraternité*


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Gillesf le 26 Avril 2012 - 08:52:50
Comment ça, on m'aurait menti ?!..... Les filles seraient attirées par autre chose que l'excellence, et la culture .... :koi:


 ;)  :sors: 


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: Paragliding old bag le 26 Avril 2012 - 12:12:27
Comment ça, on m'aurait menti ?!..... Les filles seraient attirées par autre chose que l'excellence, et la culture

Hé oui, Mme POB dixit, les filles sont parfois attirées par les "beaux" mecs, avec des gros biscottos et du poil partout (pouah !), parfois par les vieux mecs décatis avec des portefeuilles bien épais et même parfois par des mecs très gentils et très soumis qui sont capables de les supporter plus que le temps de tirer un coup... et beaucoup plus rarement par des nanas, ce qui se comprend parce que la gouvernance devient difficile.
Il y en a même qui volent en parapente, et là il ne manquera pas de machos pour les brocarder, invoquant un principe fondamental (qui reste à discuter) disant : "la femme aux fourneaux, l'homme au déco".
Chez les bleausards, c'est : "la femme au foyer, l'homme au rocher".
Certaines sont même capables, pour se venger, de professer : "l'agriculture aux hommes, la culture aux femmes".
Il faut dire que Mme POB n'est pas une nana tout à fait comme les autres, hihihi...  :mrgreen:

C'était ma minute de sociologie.

Salut et fraternité*


Titre: Re : Les pratiques improbables
Posté par: stephb24 le 26 Avril 2012 - 12:41:16
heuuuuuuuuuuuuu pob le fait d'être agri ne traduit pas forcément un manque criant de culture
il faut savoir que leurs niveau de formation est souvent supérieur a la moyenne
leur travail demande de multiples compétences et une grande adaptabilité
ce qui fait qu'un nombre important d'entre eux sont sollicité en politique, du niveau local jusqu'au parlement, ou leur polyvalence et leur ouverture d'esprit est un atout aprèciè de leurs collègues

sans compter que régulièrement les agriculteurs vont au dela du simple entretient des paysage grace entre autre au land art
http://www.pays-de-bergerac.com/paysage/index.asp