Précipitation apres un déco raté

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Man's:
Tu as vu où qu'il a fait des noeuds, Gilles ?
Dans ce cas, le preblème, c'est pas tant le calage que la perte de résistance des suspente !

boulet:
Salut le max et les autres , :mrgreen:
Suis également d'un certains âges.....je sais ça parait singulier...On  est tous différents..mais sensible tout de même aux sorties extravagantes du domaine de vol...... :fume: Puis je me permettre de demander, quelque précaution linguistique outre la pré-vol, la tempo et le couple piqueur... :mrflood:  :grrr:

Le max:
Merci pour vos réponses il me semblait aussi que son attitude etait un peu limite apres je peux juste explique que l extrémité de la voile n etait pas relier au suspentes .... Environ deux de casser ou mal accrocher apres ça voler quand même .. Malgré un deuxième déco chaud chaud !!!!!

Je pense qu un gonflage lui aurais permis de vérifier tout ça ...
Quand a boulet j ai pas trop compris ton mess!?!
J ai rien dit juste que le gars n avais pas dix huit ans et donc avec un peu plus de plomb dans la cervelle et une autre appreciAtion du danger qu un jeune pourrais avoir ....

Rien de péjoratif au contraire hein  :lol:

stephb24:
je ne connais pas le déco d'aiguebette, comme peut être certains des pilotes qui interviennent sur ce site, certains décos permettent de décoller facilement, sans vent voir même avec un peu de vent de cul, par contre d'autres sont plutôt engagés et demandent un minimum de maitrise et de vent pour les aborder.

dans ton premier message tu parle de suspentes cassées ou détachées a l'extrémité de la voile, perso si je doit détacher des suspentes pour dégager l'aile je ne me remet pas en l'air de suite, si une suspente est cassée, ce n'est pas évident non plus.

en général quand il m’arrive de devoir sortir mon aile d'un arbre "de moins en moins souvent, et pas question de toucher du bois" je fait en sorte de bien examiner mon aile bien étalée, voir même au moins la plier soigneusement pour pouvoir examiner au cours du pliage aussi bien l'extrados que l'intrados (dessus/dessous) un examen visuel des suspentes et au moins un gonflage pour être sur qu'il n'y a rien de bizzare.

après il est vrai que la pression d'être avec des potes sur un site et vouloir a tout prix faire un vol peut avoir tendance a nous faire oublier nos "témoins" qui devrais être tous au vert.

ensuite, même s'il sont parfois impressionnant, les décollages sans vent, ou le pilote plonge bas dans le vide et fait une petite ressource juste avant les premiers buissons, ne sont pas forcément les plus dangereux, en effet le pilote laisse son aile prendre la vitesse nécessaire pour arriver a sa vitesse de vol, et n'agit sur les commandes qu'une fois celle ci obtenue, cela lui permet d'éviter les buissons avec une action moindre sur les freins, tout en limitant le risque de décrochage.
un pilote qui au contraire ne laisserais pas son aile prendre assez de vitesse, risque tout autant de passer près des buissons, seulement n'ayant pas une vitesse suffisante ses actions sur les commandes sont moins efficaces, et il risque fort de passer brusquement de la sous vitesse au décrochage.

Paragliding old bag:
Cela me rappelle ma découverte du parapente en juin 2007 à Montmin : j'étais à la fois émerveillée par la facilité apparente du décollage, et horrifiée par certains pilotes qui, de mon point de vue de novice, décollaient comme des cochons.
J'ai fait pas mal de régulation et j'ai sorti pas mal de pilotes (et de voiles) qui s'étaient mis aux arbres sous le déco de Planfait, dont certains étaient en stage d'initiation.
Nous avons toujours soigneusement examiné le tissu intrados et extrados, bien examiné les suspentes après un démêlage pas toujours évident et hop ! Le stagiaire maladroit repartait comme un grand.

Une seule fois j'ai dû ouvrir un maillon d'élévateur, c'était ça ou casser des suspentes. On le fait rarement quand on a l'habitude de récupérer une voile en vrac dans les arbres.

Une seule fois j'ai cassé une suspente D, c'était sur une très vieille voile que son propriétaire (82 ans) avait décidé d'abandonner. Nous l'avons bien examinée avant de la plier et un pilote intéressé l'a récupérée gratis, il l'a fait réparer et la voile finira sa carrière dans une école d'Agadir à faire du soaring en bord de mer. La voile gonflait mal sans vent et le pépé ne pouvait pas courir assez vite, avec hélas un appui ventral insuffisant et une tendance à s'asseoir avant d'être en vol... En bord de mer avec du vent, elle volera encore pas mal d'heures.

Je ne peux pas comprendre comment un pilote qui s'est pris un vrac dans les arbres peut repartir comme ça, sans avoir tout vérifié avec soin, et pas seul. Décoller sans vent (vent de cul même léger est déconseillé) est facile sur un déco assez long et/ou pentu. Sur un déco court ou plat, c'est une autre affaire. Tous les pilotes qui font du vol rando connaissent de tels décos.

Salut et fraternité*

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