Encore une triste nouvelle ! |
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Michel Mons: - la prévision de l'instabilité par les modèles informatiques a des limites, notamment celle de ne pouvoir prévoir ce qui se passe dans la couche qui touche le sol - en temps ordinaire, le "remplissage" des zones d'où partent des bulles se fait entre autres par de l'air humide contenu dans une zone voisine humide (qui déclenchera d'autant moins facilement qu'elle est humide) - la sécheresse augmente la violence des thermiques : l'air qui converge vers le point de départ d'une bulle est sec lui aussi. Le brassage "tampon" décrit au point précédent n'a plus lieu. - au ras du sol, on constate une couche hyper-instable (avec des différences de températures nettement supérieures à l'instabilité fréquentable), qui peut provoquer des départs de thermique très violents, voire des dusts. A peu près ça, les experts du forum nuanceront ou contrediront certains points. Dans tous les cas, prudence au ras du sol. Ici en Belgique, plusieurs accidents/incidents récents ne viendront pas contredire ceci. Michel |
Michel Ballif: MERCI Michel ... là je comprends (et en plus ça correspond à mon expérience sur le terrain). |
wowo: Michel a dit l'essentiel même si une partie du texte manque dans son 1er post. En synthèse et en reprenant des éléments du lien DHV : -Été 2018 très chaud et très sec. -Couche d'air à proximité du sol surchauffé, phénomène renforcé par les déplacements de masses d'air venant renflouer l'air alimentant les ascendance qui provoque des effets de couvercle sur les masses d'air chaud encore collé au sol etvqui du coup profitent pour chauffer encore plus que normal* avant de se transformer en boulet de canon thermique. (* = En principe on estime qu'il faut suivant les latitudes et saisons, de 2 à 3 voire 4°c pour que l'air chaud se décolle du sol pour devenir un thermique, là l'hypothèse est que l'air arrive à chauffer plus encore avant de décoller. -Ce qui participe à créer un gradient thermique extrême en très basse couche supérieur à 1°c/100 m que l'on considère généralement comme un maximum. Sachant qu'avec un gradient de 0.7°c/100 on peut trouver des noyaux thermiques costauds, on peut facilement imaginer ce qui peut résulter de ces circonstances exeptionnelles : rafales très importantes (décès d'un élève suite à une fermeture à 15m/sol) ou formation de dust-devil (décès d'un biplaceur dans sa sellette traîné au sol sans son passager) -Conseil de vérifier au-travers des emagrames (réels ou calculés) les gradients de températures à envisager. Se méfier des mesures ou prévisions supérieures à 0,7°c/100m. -Eviter, particulièrement pour les élèves et pilotes non-aguerris mais aussi biplaceur de décoller/atterrir dans la période de transition entre début effectif/sensible de l'activité thermique (rupture de la couche d'inversion) et l'heure de plus forte activité thermique, qui est le moment de la journée avec le plus de probabilité de turbulences à proximité du sol. -En cas de doute pas de doute, laisser la voile dans son sac. Ah si encore un truc, le Lutzi compte aussi (comme d'autres...) sur la générosité des lecteurs de son blog pour continuer son oeuvre d'information, à votre bon vouloir. :trinq: |
Sascha: La traduction en français de l'article de LuGlidz se trouve incorporée dans un autre article ici: Voler Info Magazine: http://www.free.aero/contents/FR/photos2018/index.html#issue/9 LuGlidz (Lucian Haas) collabore sporadiquement à Voler Info Magazine. Au delà de ce qui a été écrit dans LuGlidz, Voler Info s'est intéressé également au fait que depuis février, on avait une situation en blocage "Omega", plus ou moins stable, qui est à l'origine des surprises météo de cet été. |
Michel Mons: Merci Sascha. C'est quoi un Omega ? Un marais barométrique ? |
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